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OFOUNDA & DABIRA / MBOULOU et son Plan / Le Réveil de E. YOKA

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TENTATIVE DE MEUTRE à NGAMAKOSSO POUR UN TERRAIN

Le colonel Guy Vital OFOUNDA et ses agents récidivent dans le mal

Par Ghys Fortune DOMBE BEMBA (Talassa)

Thierry lambert opépéComme on peut le constater ces derniers temps, ce sont ceux-là qui sont sensés garantir la sécurité des populations qui les menacent, les braquent et perpètrent des atrocités à leur encontre.  

La victime présumée sur la tentative de meurtre avec soi-disant préméditation, n’est autre que le chef de service contrôle et protection des domaines publics au ministère des Affaires foncières et du domaine public, M. Thierry Lambert Opépé.

M. Thierry Lambert Opépé aurait été violemment agressé le 15 octobre 2011 avec son fils Hermelon Opépé, âgé de 15 ans, par six membres de la famille du colonel Guy Vital  OFOUNDA. Pour commettre leur forfait, la famille OFOUNDA aurait été aidée, dit-on, par des agents de police qui étaient à bord de cinq véhicules non immatriculés dans une zone inhabitée en pleine savane.

Dans sa requête explicative des faits adressée le 20 octobre 2011 au général Jean François NDENGUET, le directeur général de la police, sur le meurtre que le colonel Guy Vital OFOUNDA aurait voulu tenter de commettre contre lui,  M. Thierry Lambert Opépé n’a pas hésité d’indexer le général Norbert DABIRA et le colonel OFOUNDA, qui, selon lui, à travers les membres de la famille, auraient constitué un commando  avec pour objectif l’exécution à Ngamakosso, notamment au site où se situe les parcelles litigieuses acquises à l’époque par M. Pascal OFOUNDA, le père du colonel Guy Vital OFOUNDA.

Dans cette requête, M. Thierry Lambert Opépé rappelle qu’après que sa femme Pauline Ondzéhi l’ait quitté, M. Pascal OFOUNDA avait décidé de partir pour une longue durée dans la partie Nord du pays, sans avoir eu le temps de débroussailler le terrain que lui avait cédé Pierre IBARA.

Il aurait normalement dû le donner à sa femme ou à ses enfants, dont le colonel OFOUNDA, capitaine à l’époque. Mais, selon M. Opépé, il ne l’avait pas fait parce que les premiers terrains qu’il avait acquis dans le quartier "Petit chose" auraient été détournés par sa femme qui les avait par la suite, semble-t-il, cédés à ses propres frères, les DABIRA.

Parlant d’une des précédentes victimes du colonel Guy Vital OFOUNDA dans cette affaire qui est M. Pierre IBARA, M. Thierry Lambert Opépé raconte que M. IBARA avait été mis aux arrêts et tabassé au commissariat de Mikalou par OFOUNDA. Cette première victime du colonel OFOUNDA n’a eu la vie sauve que grâce à l’intervention du colonel OKINGA, à l’époque secrétaire général de la police.

Début du conflit avec les Ofounda et Cie

M. Opépé, dans sa requête, relève qu’en 2008, il avait acheté une parcelle de terrain de 40/20 auprès du capitaine ASSIOTA, où il avait planté entre autres des fleurs, des arbres fruitiers et des boutures de manioc. Tout cela avait été par la suite détruit par les enfants de Mme Pauline Ondzéhi.

Suite à ce forfait, une rencontre avait eu lieu pour trouver une solution à l’amiable. A cette occasion, le capitaine ASSIOTA avait restitué toutes les étapes de l’occupation successive des terrains par les uns et les autres. Et l’acquisition de son terrain n’était pas mise en cause pour le capitaine ASSIOTA. Cependant, je devrais plus prendre fait et cause pour ASSIOTA, telle était la volonté de Mme Ondzéhi. Mais quelque temps après, au cours d’une rencontre fortuite, le colonel OFOUNDA dit à M. Opépé : "Arrange-moi ce problème de parcelle avec M. ASSIOTA, parce que pour ces questions, il n’y a pas de famille".

C’est ce qui avait poussé M. Opépé à vendre en 2011 sa parcelle à M. Sylvestre OBAMBI et en acquérir une autre ailleurs, pour éviter une cohabitation conflictuelle avec cette famille OFOUNDA. Le 9 octobre 2011 quand M. Sylvestre OBAMBI se rend dans sa parcelle, il constate la destruction d’un hangar qui s’y trouvait, du matelas en éponge, des casseroles, des assiettes, des vêtements…

Toutes les parties s’étaient donc convenues pour l’organisation d’une rencontre pour parler sur ce dossier. Selon M. Opépé, la présence du général Norbert DABIRA sur le lieu du litige qui avait été annoncée par les OFOUNDA, était pour lui quelque chose de rassurant, tout en se disant qu’on ne pouvait quand même pas tuer des gens, en temps de paix, devant un général des Forces armées congolaises (FAC).

Sans être inquiété, M. Opépé s’était donc rendu sur le lieu du rendez-vous avec son fils Hermelon, âgé de 15 ans qui avait été dissuadé par sa mère de suivre son père pour qu’elle soit informée s’il pouvait y avoir un incident. Sur le lieu du litige, le général DABIRA comme annoncé n’était pas venu, et M. Destin OFOUNDA ONANGA, un sergent de la police avait déclaré que la famille OFOUNDA était arrivée sur les lieux pour faire la casse.

Tous les OFOUNDA y étaient presque dont Evelyne, GODDET, le lieutenant Obebandé Kani, le cousin du colonel Guy Vital OFOUNDA, Obebandé Tchoutchou. Comme le confirme M. Opépé, étaient arrivés aussi sur le site du litige dans des véhicules avec beaucoup d’agents de la police, venus prêtés mains forte  aux membres de la famille OFOUNDA.

M. Opépé affirme dans sa requête envoyée au général NDENGUET qu’il y a eu bel et bien tentative de meurtre avec préméditation parce que si les frères de la victime n’étaient pas arrivés à temps, il y aurait mort d’homme.

Il dénonce aussi les coups et blessures volontaires dont il a été victime, tout en plaidant auprès du directeur général de la police pour que les auteurs soient punis selon les lois en vigueur dans le pays.

Il incrimine également les agents de la police et le groupe de judo de l’écurie "Tosa Obika" du colonel OFOUNDA, qui avaient accompagné ce jour-là les OFOUNDA pour commettre leur sale besogne parce que pour lui, ils peuvent être accusés et punis pour non assistance à une personne en danger.

M. Opépé se pose la question de savoir jusqu’à quand le colonel Guy Vital OFOUNDA va demeurer impuni puisqu’il n’est pas à son premier forfait.

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Ewo 2012, le Plan de Zéphirin MBOULOU ou du Pouvoir, Rejeté !

mboulou raymond zephirinAu-delà de l’impressionnante unanimité et des images fétiches orchestrées, ces jours-ci par la télévision et les radios officielles ; il faut bien se rendre à l’évidence: il y a comme quelque chose de "faussé" ou de "piégé" dans le futur dialogue d’Ewo qui fait déjà couler de salive et de sueur chaude.

Cela vient, sans doute, de l’impossibilité de traduire, dans les faits, des engagements pris publiquement - en pleine conscience -, et à la face du monde, au nom de la nécessité d’apaiser le climat politique national sur lequel plane encore des zones d’ombre et des agendas cachés : modification de la constitution du 20 janvier 2002, création d’un poste de vice-président de la République, etc. 

Mais le pouvoir n’arrive pas, depuis, à convaincre de la cohérence de sa démarche, menacée, à notre avis par deux  ambigüités regrettables.

La première apparait dans les efforts à peine maquillés du PCT et ses faucons, pour être à la fois juge et partie, au lieu d’en référer logiquement au bon sens et surtout à l’entregent des principes et critères qui accompagnent la convocation d’un dialogue politique sincère et mutuellement fructueux. Un peu plus que d’habitude, le ministre Raymond Zéphyrin MBOULOU devrait déjà s’y atteler. Aussi, le bon sens voudrait que la future concertation politique d’Ewo n’accouche d’une grosse souris blanche.

Où en est-on, jusqu’à ce jour, avec l’ordre du jour de la future concertation d’Ewo et tous les préalables paralysants qui ne manqueront pas de surgir ? Sinon, à quoi servirait alors le rendez-vous, semble-t-il, piégé d’Ewo que l’ARD et tout le reste de l’opposition viennent de rejeter en bloc ?

La deuxième tient à la convocation, sur cette question, d’un double langage. Si Brazzaville est, en effet, pavoisée d’intentions géantes et de banderoles signifiant, à l’envi, la paix, la tolérance, le respect des droits et libertés des citoyens, le dialogue et la fraternité, il n’y a toujours pas la moindre velléité concrète de franchise et de confiance en direction des leaders de l’opposition et des acteurs de la société civile qui, très souvent, n’ont cessé d’être intimidés, menacés et interdits d’exercer leur rôle !

Le choix d’Ewo, comme site du débat, a été décidé de manière unilatérale par le  PCT et ses sous-traitants. Et l’ordre du jour de cette concertation proposé par le ministre MBOULOU ne reçoit pas l’assentiment de l’opposition.

Au regard de ce qui précède, le rendez-vous d’Ewo ne devrait en aucune manière être un énième mensonge à la paix et à la démocratie pluraliste ? Qui sait ? Là, se situe tout de même la responsabilité du pouvoir et de l’opposition, appelés, ensemble, à s’entendre sur l’essentiel.

Or, il est navrant de constater le fait que notre classe politique très falote, se laisse très souvent emportée par la l’orgueil, l’esprit de domination, la mauvaise foi, la haine et ce que certains observateurs qualifient de "sorcellerie politique des leaders politiques congolais".

Si nous voulons que notre pays ne soit plus rangé dans la liste noire des pays "pseudo démocratique", il est temps de reconfigurer notre logiciel politico mental afin qu’il s’adapte, ici et maintenant, aux exigences de l’heure qui, se doivent de répondre aux attentes pressantes de la cité : le peuple, l’opposition, la société civile, les diplômés sans emplois, etc.

Pour ne l’avoir pas compris et intériorisé à temps, le colonel KADHAFI, Laurent GBAGBO, Hosni MOUBARAK, Ben ALI et leurs courtisans zélés ont fini par être confondus par le vent de l’histoire qui souffle à vive allure sur le continent.

Enfin, si nous voulons que l’histoire de ce pays, ait, enfin, un sens, le PCT et ses sous-traitants devraient s’efforcer, encore et encore, à civiliser la pratique de la démocratie dans notre pays ; à maîtriser leur nature et à rendre conforme à la raison, l’ordre de la vie en commun, qui fonde durablement l’exercice de la démocratie et le respect des  droits et libertés des citoyens. Hors de là, point de salut !

Le succès de la future rencontre d’Ewo est à ce prix. Rien qu’à ce prix. Car, il ne s’agit de rien d’autre que, prosaïquement, de donner un contenu concret à la notion de démocratie, de liberté, de tolérance, donc de respect scrupuleux des lois et des valeurs républicaines.

53 ans après la fondation de la République du Congo et 51 ans après la proclamation de notre indépendance, empruntons, sans hésiter, la voie du réalisme politique et de la vérité.

Sans maquillage inutile et sans ruse indigène, au lieu de faire, sans arrêt, dans la dictature sauvage, les boucs émissaires et la prose déclaratoire, le peuple congolais, des forêts jusqu’à la savane, attend  fiévreusement la tenue réussie de la concertation d’Ewo qui, avouons-le, balisera le chemin des législatives de 2012 et la présidentielle de 2016.

Les préalables paralysants que l’on note, ici et là, dans la mise en œuvre de ce dialogue d’Ewo, viennent d’abord des manquements graves à la lettre et à l’esprit de la culture démocratique en mal de valorisation ou de visibilité, chez-nous. Il ne faut pas s’y tromper !

Bien sûr, il n’est pas toujours facile au Congo Brazzaville, de négocier d’une position de force ou de pouvoir. Et, ce n’est pas forcément un trait caractéristique des peuples Bantous qui, excédés, par les privations, la pauvreté accélérée, le tribalisme et le chômage chronique des milliers de jeunes, n’hésiteront pas d’expérimenter, tôt ou tard, ce que d’aucuns craignent à savoir le printemps Bantou.

Affaire à suivre !

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Le Crépuscule de la Magistrature au Congo Brazzaville

Par Ghys Fortune DOMBE BEMBA & Œil du Lynx (Talassa)

emmanuel-yokaDevant les mises en cause récurrentes de nombreux magistrats en service au Kouilou, pour lesquelles la chancellerie a été constamment interpellée, profitant d’un récent séjour privé dans la ville océane, le coordonnateur du pôle de la souveraineté, garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits humains, M. Aimé Emmanuel YOKA, a donc décidé de s’entretenir, il y a quelques semaines, avec la population de la capitale économique, pour s’informer directement sur les motifs de récriminations imputables aux magistrats.

La salle était comble, les gens étaient venus de partout car l’opportunité était l’une des rares et il fallait donc sauter sur l’occasion.

Talassa, l’infatigable informateur du peuple, s’est rendu à Pointe-Noire du 14 au 16 novembre, pour recueillir les réactions de l’homme de la rue sur cette prestation novatrice dans la vie de la République. Comme pour dire que cette initiative du ministre d’Etat Aimé Emmanuel YOKA mérite toutes les félicitations du peuple, pourvu que les sanctions promises arrivent vite.

Les gens interrogés dans la ville océane, n’ont pas manqué d’interpeller le gouvernement et singulièrement le chef de l’Etat, sur la déchéance de la justice au Kouilou, autrement dit, les comportements déviants de nombreux magistrats, décriés régulièrement par les populations, mais jamais inquiétés.

En effet, au moment où ici et là de nombreux remous sociaux ont déjà fait basculer des régimes et continuent encore de menacer d’autres, c’est le lieu de rappeler à ceux qui ont la charge constitutionnelle de veiller à la paix, la sécurité et la quiétude sociale, qu’ils ne devraient pas oublier que notre pays a récemment souffert de graves troubles qui ont endeuillé beaucoup de familles. Voilà pourquoi, il faut lutter énergiquement contre les antivaleurs, de fustiger le silence irresponsable de nos institutions et l’impunité dont jouissent dans le pays, de nombreux magistrats, causant ici et là de graves préjudices aux justiciables.

Depuis plusieurs années, plusieurs faits et comportements délictueux, susceptibles de constituer de graves manquements, incriminant quelques hommes de la justice, sont révélés un peu partout dans le pays et singulièrement dans le département du Kouilou.

Parmi les juridictions qui sont aujourd’hui mises sur la sellette dans le département du Kouilou, figure la Cour d’appel de Pointe-Noire, qui serait devenue championne sur l’ordonnancement systématique des transports sur les lieux pour s’en tirer un grand profit.

A cet effet, les frais exigés, comme l’affirment beaucoup de victimes qui sont passés par là, dépassent l’entendement, allant parfois jusqu’à plusieurs millions de francs CFA. Pour les affaires considérées comme juteuses, on n’hésite pas, à  courtiser les justiciables pour leur vendre les décisions. Pour preuve, pour les affaires mises en délibéré, les décisions ne sont rendues qu’après un an parfois, si non plus.

Une fois les décisions rendues, il faut souvent attendre des mois pour des compléments de factums, occasions propices, soi-disant, pour tripoter le dispositif, en faveur de celui qui a le plus de moyens.

Depuis trois mois environ, les audiences de la première chambre civile seraient systématiquement renvoyées où certains responsables seraient préoccupés beaucoup plus par leurs visites d’affaires auprès de leurs amis Libanais et Ouest-africains, qui tiennent des boutiques. Beaucoup de ces étrangers, comme on le sait, sont mêlés dans plusieurs affaires liées à la corruption.

 Le Parquet général serait indexé pour plusieurs magouilles. Et les Ponténégrins n’ont pas eu froid aux yeux pour le dire haut et fort lors du passage du ministre d’Etat Aimé Emmanuel YOKA, à Pointe-Noire.

Le parquet général qui se serait transformé donc en une véritable juridiction, aurait pris la sale habitude de distribuer des convocations aux justiciables pour régler des contentieux concernant des propriétés privées, tout en prenant des réquisitions.

Les populations de Pointe-Noire ont aussi décrié les renvois à répétition, décidés par le parquet général, le tribunal de grande instance et le tribunal du travail, parfois on peut enregistrer, dit-on, plus de dix renvois dans une affaire en violation de la procédure. Tout cela pénalise gravement le justiciable. Des juges abuseraient ouvertement de leur pouvoir.

Les irrégularités perpétrées par des magistrats seraient également la pierre d’achoppement. Pour preuve, le lundi 14 novembre 2011, un magistrat du tribunal de grande instance aurait tout simplement ordonné à une équipe de policiers en armes, conduite par un sergent, en service au tribunal de grande instance, d’aller enlever à quatre heures du matin, un paisible citoyen.

Violemment torturé sans le moindre motif, ce paisible citoyen qui a requis l’anonymat pour des raisons indépendantes de sa volonté, a eu la vie sauve grâce au professionnalisme du capitaine ITOUA, commissaire du poste où il a été détenu.

Aucune sanction n’a été prononcée contre l’auteur de ce forfait, au moment même où le directeur général de la police séjournait dans cette commune, où justement il était allé parler de la discipline de fer à laquelle doivent se plier tous les éléments de la police nationale. Les habitants du village furieux, s’en sont pris le lendemain à la famille du chef du village, rendu complice de cet enlèvement.

Chercherait-on à mécontenter la population pour l’inciter à l’agitation et à commettre des actes inciviques ? Comment expliquer alors le silence des autorités locales ? Comment un magistrat de son état peut-il ordonner sans mandat, de surcroît l’enlèvement d’un paisible citoyen ? Pourquoi les policiers qui ont l’habitude d’exécuter des tels ordres restent-ils toujours impunis ?

Les populations appellent donc le premier président de la Cour suprême et le procureur général, afin qu’une descente ait lieu dans ce cadre. Personne dans notre pays ne peut oublier qu’en démocratie, la confiance placée par le justiciable vis-à-vis des magistrats, est un enjeu essentiel, une condition de l’efficacité et de crédibilité du système juridictionnel. Or, à Pointe-Noire particulièrement, l’institution judiciaire est depuis quelques années, hélas, au cœur des polémiques qui ont terni son image.

Rendre la justice est une fonction essentielle dans un État de droit. Les magistrats ont entre leurs mains la liberté, l’honneur, la sûreté et les intérêts matériels des justiciables. Le magistrat doit démontrer, par son intégrité, qu’il est digne de décider de l’exercice des droits essentiels des individus. Plus que tout autre, il est tenu à la probité et à la loyauté.

La justice est rendue au nom du peuple congolais nous dit-on, et si l’Etat oublie de faire son travail, le peuple demandera lui-même des comptes à ses mandataires.

Le droit est garanti aux justiciables dans toutes les sociétés démocratiques et par les conventions internationales. L’impartialité du magistrat constitue, pour celui-ci, un devoir absolu, destiné à rendre effectif l’un des principes fondateurs de la République : "l’égalité des citoyens devant la loi". L’impartialité est, au même titre que l’indépendance, un élément essentiel de la confiance du public en la justice.

Les populations de Pointe-Noire qui digèrent très mal aujourd’hui toutes les irrégularités constatées ces derniers temps, exhortent le président de la République, magistrat suprême, et le ministre d’Etat Aimé Emmanuel YOKA aux fins de prendre des décisions susceptibles de faire cesser le désordre dans les institutions judiciaires à Pointe-Noire.

Le récent séjour à Pointe-Noire du ministre d’Etat Aimé Emmanuel YOKA, qui lui avait permis d’échanger avec les populations, ne doit pas être considéré comme un simple coup médiatique. Ce qui devrait inciter les autorités judiciaires de Pointe-Noire à tous les échelons à tout mettre en œuvre pour sanctionner immédiatement tous ceux qui sont impliqués dans ce genre de gangstérisme.

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Est-ce le début d’un retour à la normale entre SASSOU et LEKOUNDZOU ?

Comme on le dit chez nous et un peu partout ailleurs, il ne faut jamais dire que source jamais je ne boirais ton eau. Comme pour dire aussi qu’en politique, on est des adversaires et non des ennemis. M. SASSOU serait-il en train d’être encore inspiré par ces sagesses qui sont des évidences irréfutables.

Après avoir, depuis un bout de temps, mis de l’ordre dans ses relations avec certains de ses adversaires politiques, le cas par exemple de Bernard BAKANA KOLELAS, Pascal LISSOUBA et de Jacques Joachim YOMBI-OPANGO il s’emploie toujours à redorer le blason terni concernant quelques-uns de ses frères du département qui sont encore en bisbille avec lui, tels que Justin LEKOUNDZOU ITIHI OSSETOUMBA.

Selon nos informations, M. SASSOU a rendu visite le dimanche 12 novembre 2011 de 16 heures 30 minutes à 18 heures 45 minutes, à M. Justin LEKOUNDZOU ITIHI OSSETOUMBA, avec qui, il était en désaccord depuis belle lurette.

La tenue du 5ème congrès extraordinaire du Parti congolais du travail (PCT) qui avait été convoqué sur l’initiative de Justin LEKOUNDZOU ITIHI OSSETOUMBA avec le soutien des conservateurs de cette formation politique, dont les travaux avaient été arrêtés sur instruction de M. SASSOU, avait accentué le climat de méfiance qui existait déjà entre les deux hommes, nonobstant les petits différends qui les opposaient bien avant. 

Comme tout le monde le sait, au sein du PCT il y avait pendant cette période une situation chaotique. Qui de nos compatriotes peut oublier la déclaration de rupture avec les tenants de la refondation liquidation du PCT, publiée par les conservateurs.

Ce document était qualifié par les observateurs de la vie politique du pays de véritable réquisitoire contre tous ceux qui avaient encore à cette époque la charge de conduire les destinées du parti dont le camarade SASSOU et Edouard Ambroise NOUMAZALAYI.

Officiellement, la crise éclate le 9 septembre 2006. Ce jour-là, le chef de file des conservateurs, le camarade Justin LEKOUNDZOU ITIHI OSSETOUMBA, organise une conférence de presse au siège du parti à Mpila. Il annonce sa détermination à tenir les 12, 13 et 14 octobre 2006, le 5ème congrès du PCT, sans les refondateurs, même dans la forêt selon lui.

Pris de panique, M. SASSOU convoque à son tour, le même jour, chez lui, les représentants des deux tendances rivales. Cette réunion, selon plusieurs témoins, n’aurait pas permis de discipliner les protagonistes et d’aplanir leurs différends, chacun campant sur ses positions. Or, ces remous interviennent à un moment où le microcosme politique congolais est en proie à une agitation fébrile autour de la question de la commission électorale indépendante.

M. SASSOU qui y était farouchement opposé a donc plus que jamais besoin d’une base politique sûre, vraie et stable pour mieux résister à la pression de l’opposition.

Cette visite de M. SASSOU à son ancien compagnon de lutte malade, présagerait-il la reprise des bonnes relations entre les deux hommes ? Est-ce une façon de lui faire oublier les ennuis perpétrés à son encontre par M. SASSOU ?

Si cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la préservation et la consolidation de la paix, de la sécurité, de la cohésion nationale, il sied de rappeler que c’est une initiative noble qui ne peut qu’acquérir l’adhésion de tous les congolais de Sud au Nord et de l’Ouest à l’Est.

Nous y reviendrons dans notre prochaine édition.

 


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