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Bienvenu OKIEMY ou la Théâtralisation de l’INDIGNATION

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LA FRANCAFRIC TOUTE PUISSANTE ET COMPLAISANTE

AVEC

LES "MECHANTS TOUTOUTSMIAOUMIAOUS" 

Bienvenu-OkiemyLa France complaisante pour le Congo Brazzaville et le Gabon, plutôt dure avec la Guinée Equatoriale (...) Pourquoi donc cet impaire de deux poids deux mesures ou de trois poids deux mesures (!!!). Les raisons sont si simples qu'on ne peut qu'en rire à la barbe de la "France forte".

Laisser s'attaquer aux "très bien-mal-acquis" de SASSOU et BONGO c'est faire prendre à celle-ci, cette France plutôt féroce; le risque de se dévêtir de sa nourrisse "l'Afrique-vache-à-lait". C'est assurer à la "Forte France" une chute qui en ferait, sans rempares, une puissance en déclin, au finish une "puissance éteinte".

En fait, ça ne fait que commencer : la crise, la crise, la maudite crise !

Comment donc sont-elles devenues bien éteintes, ces puissances : la Grèce, le Portugal, l'Espagne, bientôt l'Italie. Comment pense t-on que le France résiste encore sans qu’elle s'agrippe comme toujours à l'Afrique. D'ailleurs jusqu'à quand compte t-elle résister, et comment s'y prend-elle ? Mallettes-africaines, mallettes-africaines !!! Ensuite des blablas pour faire la fumée !!!

Le Clans de Sassou et Bongo épargnés. Jusqu'ici, l'opération de récupération des "très bien-mal-acquis" qu'essuie en ce moment le clan Obiang, se fait sélective pour leur grande fête.

Comme pour la plupart des chefs d'états de la zone CFA, sous protection de la "France Forte", SASSOU et BONGO payent bien leur rançon. Pour cause! Le trône, le trône au bout des canons hexagonaux et Onusiens (...)

Une visite à l'Elysée qu'a dû obtenir à l'arracher l'Autre, a pu être une occasion de passage, sous mallettes diplomatiques, "djembé" ou sous "assimba autre tam-tam" de ces fonds, des enveloppes électorales. Des "enveloppeurs" et "enveloppés" (tous des enveloppathes) tirent tous, frauduleusement,  des "enveloppades" électorales, des galons à vie de puissants "méchants-toutous-miaoumiaou".

Ces gens n'ont peur de rien. Ils ne reculent devant rien. Même observés à la loupe par des juges d'instructions incorruptibles les plus intrépides (...), ce sont des Dieux. Ceux qui vivent l'enfer n'ont rien à dire. Quand ils se font des cadeaux, des passepasses délictueuses, ils se voient toujours en droit de le faire.

La rançon électorale contre l'éternité du trône, est un droit pour les uns, une obligation pour les autres. Elle garantit le trône à vie aux dictateurs africains, fidèles donateur soumis à l'impact du maillet.

A certains candidats de la "Forte France ou France Forte", cette rançon est une manne nécessaire, leur droit. La pérennité du trône est à ce prix. Aux protecteurs, elle est un fort fond "trébuchant" pour la différence et la réussite de leur campagne électorale.

Soutirée des trésors publics africains (congolais, gabonais) déjà largement défoncés à chaque crépuscule des journées, pour les uns comme pour les autres, cette rançon, arrange tout. Pourquoi cette visite officielle de SASSOU, la toute dernière, avant des échéances décisives! Ah oui.

Qui donc ne comprend pas ! Avril est là. Cette rançon là, il faut venir la donner soi-même. Eviter les intermédiaires (Bourgi). Elle garantit aux rois "méchants-toutous miaoumiaou", la mise à l'abri du patrimoine délictueux.

Il ne faut pas le laisser à la portée des pauvres jaloux. Ah! Les pauvres juges d'instructions, ah! Les miséreux ces barbouzes, ces brigades anti "méchants-toutous-miaoumiaou" (...) a dû s'écrier notre OKIEMY national reconvertit en défenseur de "méchants-toutous-miaoumiaou", le PCT et les autres aussi d'ailleurs.

L'Elysée, c'est 5 ans. Mais eux, ces juges et ces brigades, ils sont le temps des institutions et ont le temps des institutions. Et la mort des institutions, la mort des peuples, ce n'est pas pour demain. Les héritiers ont tout le temps de payer.

Observons comment ces "très biens-mal-acquis" des SASSOU et des BONGO (mbongo ebima) sont épargnés en France, défendus au Congo Brazzaville. Des juristes porte-paroles, des (...) gérants frauduleux, défient ceux qui en savent plus qu'ils ne connaissent le fond de leurs gibecière. Leurs comptes bancaires à peines dévoilés par quelques esprits incorruptibles, sont épargnés de publicité.

Certains savent ce qu'il faut en faire, en cas de (...). Eux au moins, ils le savent et attendent que cela arrive. Quand ils seront passés de l'autre côté de…; peut-être à La Haye, ils auront oublié les mallettes. La mémoire flashée par l'érosion des crimes, personne ne peut les attaquer. Si, ils seront attaquables. Quand le manteau tombe, en toute évidence, on est nu.

La réalité est-elle comme la vérité, elle-même comme un charbon brûlant que l'on ne saurait longtemps garder dans une main fermée sans qu'elle ne vous brûle! Elle vous brulera. L'histoire des dictateurs regorge d'exemples édifiants, voire surprenants.

Pour OBIANG, point de répit. On ne fait pas de cadeaux. Chef d'une ancienne colonie portugaise, réellement indépendante, refuse t-il, peut-être, de payer l'impôt? C'est certainement pour cela qu'il se voit saisir ses biens, ses "trop-biens-mal-acquis". Un simple chantage, ou une vraie opération punitive. Non, en application correcte de la loi. Une punition ? Une  vraie action de saisie des "vrais-biens-mal-acquis".

Ses modes d'acquisition sont crapuleuses et frauduleuses et sont frappés par la loi..., Vols, corruption, dissimulations, détournements... tout cela est frappé par la loi, condamné par la morale... Ici, sur ces règles; des lumières, des éclairés, des illuminés en font "à saute-mouton" !

La justice Française, ferait-elle ces impaires. En est t-elle capable ? Oui et non ! Et la libération, nuitamment du premier tueur du Congo Brazzaville. Le doute s'impose, pour hier et aujourd'hui, oui. Mais demain, ce sera non. Le peuple français exigera le nettoyage, la restitution de l'argent des noirs. Il défendra une amitié juste et correctement humaine avec les peuples affamés, spoliés et humiliés. L'égalité et la justice obligeront la morale.

Les questions, face à ce comportement de la justice française d'aujourd'hui, se dissiperont demain. Ce courage des peuples amis dans la transparence, évitera le déclin de la France qui perdra son "arrogante force" par laquelle; elle broie, spolie, humilie les peuples africains. Un "fort aveugle", entretient toujours la faiblesse du "faible éclairé". Ah ! Les Boganda, Sylvanus Olympio, Lumumba, Kwame Nkruma, Sékou-Touré, Modibo-Kéita, Marien Ngouabi, Thomas Sakara, Gbagbo etc.

Préférant perdre sa force aveugle, la France humanisée, recouvrira sa mémoire, redeviendra une France des libertés, des droits et de l'égalité des peuples, des races et des hommes. De ces valeurs, elle se découvrira une "Forte France" parce que quand vos amis vont bien, vous allez nécessairement bien, parce qu'un équilibre s'installe, pour une coexistence stable des états, des peuples et des hommes, pour une coexistence humainement correcte par une coopération du "gagnant-gagnant".

Oh! Une dernière question : Peut-on penser que la présence à l'Elysée, tout dernièrement, du Chef du Congo Brazzaville lui a t-elle permis de se disculper de ce que voient les aveugles, entendent les sourds !

A propos d'Eva JOLY, Bienvenu OKIEMY : Quel gâchis ! A t-il réellement dit ce qu'en pense SASSOU ! Bienvenu OKIEMY, a t-il été briefé par le clan Sassou qui se partage près de 111 comptes bancaires au pays d'Eva JOLY où il a grandi lui même au point d'y avoir appris le DROIT et le rôle du juge d'instruction qu'il dénigre aujourd'hui parce que la bouche et les poches trop pleines ont empoisonné son cerveau.

Dans tous les cas, oui ou non, la campagne ne fait que commencer ! Eva JOLY qui doit avoir encore plus d'un dossier dans ses archives, peut encore leur en dire certainement un peu plus long (...)

Alors cher M. OKIEMY, ne vous laissez pas aller à l'école de : "Le ciel ne tombera pas ". Ou vous ne dites rien, ou vous démissionnez. Votre statut, ou votre poste d'universitaire en France, plus que votre passage au ministère de la propagande stalinienne du Congo, peut vous valoir encore bien des choses (...); C'est un choix

Vos mains seront-elles toujours propres, votre poche bien remplie des biens propres, votre bouche gardera t-elle la droiture des hommes de DROIT. "Une parole juste, ne connaît aucun barrage !"

Professeur de droit public et brillant avocat au barreau de Paris ; la France, pays où vous êtes arrivé très jeune et où vous avez fait toutes vos études, Français vous même par adoption vous avez aujourd’hui le culot de contesté à Eva JOLY sa nationalité française, osez la renvoyer à sa Hollande natale ; jusqu’où irez-vous pour défendre l’indéfendable. Vous n'êtes pas sans connaître l’article 10 de la constitution de notre pays qui délie tout citoyen et tout agent de l’Etat du devoir d’obéissance, à qui obéissez vous, votre conscience et votre devoir réprouve vos prises de position et vos paroles haineuses ; la fin justifierait-il les moyens ?

Ancien vice doyen de la faculté de droit de Reims, directeur du master II, administrateur public et privé en Afrique (Université de Reims), docteur en droit public, vous avez connu un cursus universitaire riche, un parcours qui devrait faire de vous l’exemple et la fierté de tous les Congolais. Ne faites pas croire que vous trichiez pour réussir vos examens. Vous n'étiez pas à Marien Ngouabi.

Votre curriculum vitae plus long que mon bras vous ouvrirait toutes les portes dans n’importe quel pays du monde. Vous n’avez assurément pas le même cursus que ces minables cobras transformés en politicien après avoir gagné leurs galons en violentant des civils sans défense. Et pourtant, aujourd’hui vous ne valez pas mieux que ces assoiffés de pouvoir qui doivent se pincer tous les matins pour admirer l’étendu des richesses qu’ils ont accumulés en si peu de temps et sans le moindre effort…

Que penseront de vous toutes ces personnes avec lesquels vous avez travaillé dans votre passé récent ? Que penseront toutes ces personnes à qui vous avez enseigné le DROIT, oseriez vous dire à vos enfants que vous n’aviez pas le choix ? Avez vous encore la fierté et le courage de vous regarder droit dans les yeux en vous rasant le matin ? La "solidarité gouvernementale" va t’elle jusqu’à renier ses valeurs pour cautionner et défendre l’indéfendable ?

Comme vous, tous les congolais ont soif de rentrer au bercail pour aller servir notre pays, en 2009, lors de l’annonce du nouveau gouvernement du Congo Brazzaville, la seule énoncer de votre nom dans un gouvernement congolais était pour toute la diaspora de France une consolation ; "l’espoir était enfin permis" disais-je moi-même haut et fort à tous ceux qui voulait m’entendre.

Les jours qui ont suivis votre prise de fonction m’ont vite fait déchanté. Vous avez sorti un autre visage, vous avez jeté le discrédit sur tous ceux qui comme vous, naguère, ne juraient que par le DROIT et par la bonne gouvernance ; à cause de vous, j’entends dire quasiment tous les jours "vous êtes tous pareil, arrivés aux postes à responsabilités, vous oubliez tout ce que vous dénonciez hier ; naguère, le Professeur Bienvenu OKIEMY n’hésitait jamais de se prononcer contre la gestion clanique de la chose publique, les passe-droits, les nominations ethniques ; et maintenant, que dit-il" ?

Ma déception est d’autant plus grande que la constitution de votre cabinet s’est faite par une sorte d’envahissement familial. Des neveux, cousins, nièces, frères et sœurs ont pris d’assaut ce qui est devenu "VOTRE" ministère familial. Vous étiez la lumière qui irradiait la communauté, celui qui cherchait à convaincre, à éduquer par l’exemple et vous êtes devenu le bad boy, celui qui cherche à impressionner avec son ton martial, à la force de l’exemple vous avez substitué la force des mots qui font mal et qui blessent.

Le 30 janvier dernier à Brazzaville, au cours de la cérémonie d’échange des vœux avec le personnel relevant de votre département vous aviez déclaré la tête haute avec ce regard perçant qui vous caractérise que "L’année 2012, doit être pour vous une année d’affirmation et d’affranchissement vis-à-vis des comportements archaïques, la déontologie, premier allié dans l’exercice de la fonction du journaliste doit être votre code de route, nous avons abordé une étape politique et technologique dans laquelle la gouvernance des médias ne peut s’opérer en faisant abstraction du contexte mondial qui nous rappelle aux impératifs de liberté par le principe de démocratie, et de concurrence par la qualité des produits dans un marché mondial intégré, ignorer cet état équivaudrait à se saborder en tant qu’entité productive de biens culturels".

Encore du bla-bla blabla, de belles paroles creuses, des promesses sans lendemain comme sait les distiller le Royal Cobra.! Désormais, pour vous aussi, la morale, la déontologie, les règles et les lois s’arrêtent là où commencent vos intérêts. Dommage pour notre pays qui ne semble engendrer que des individus sans foi ni loi.

Honte, la Diaspora congolaise de France a honte, honte de vous avoir compter parmi ses membres.


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