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EST-CE LES VRAIS RESPONSABLES DE LA CATASTROPHE

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EST-CE LES VRAIS RESPONSABLES DE LA CATASTROPHE DU 4 MARS 2012 

Les officiers SAHOUS, INGANI, IKONGA, MOPITA et Cie incarcérés, alors que AVOUKOU, ELION, les ministres BOWAO, ONDONGO et le TPG NGONDO se la coulent douce

Par Ghys Fortune DOMBE BEMBA (Talassa)

ghys fortune dombe bembaOn peut tromper le peuple pendant un bout de temps, mais il est impossible de le tromper tout le temps, avait dit un grand homme politique de notre temps. Comme pour dire que le président démagogue SASSOU et tous ses acolytes qui cautionnent ses plans de militarisation du pays et prennent certainement le peuple congolais pour des dupes, des naïfs ou des ignorants, viennent d’être confondu par Dieu.

Comme nos compatriotes le revendiquent toujours, le Président SASSOU et tous les extrémistes acquis au terrorisme d’Etat qui l’encouragent, en lui donnant les idées selon lesquelles le pouvoir est au bout des armes, doivent en tout cas dire toute la vérité aux Congolais sur l’explosion des munitions lourdes d’artillerie et les armes à destruction massive survenue le 4 mars 2012 au régiment des blindés de Mpila à Brazzaville.

Voilà pourquoi, hormis la détention à la Direction Générale de la surveillance du territoire (DGST) pour des besoins de l’enquête, des Colonels IKONGA, INGANI, MOPITA et SAHOUS, il est impérieux aussi d’arrêter le Général AVOUKOU et le colonel ELION pour obtenir des éléments convaincants, pouvant étoffer cette enquête.

Les Ministres Charles Zacharie BOWAO, l’homme des fameux 4 morts, et Gilbert ONDONGO, le Trésorier payeur général NGONDO et le Délégué Général des Grands Travaux Jean Jacques BOUYA doivent aussi être sous les verrous.

Les uns et les autres ont leur part de vérité à dire pour que la lanterne de chacun de nos compatriotes soit bien éclairée, au moment où tout le monde s’accorde à reconnaître la nécessité de diligenter une enquête crédible, juste et transparente, et d’aboutir à l’issue de celle-ci à des résultats probants devant permettre de déterminer les responsabilités des uns et des autres, sans complaisance. Les gesticulations et les tromperies, pour les cas de ce genre, ont trop duré, les choses doivent changer.    

Pour leurs visées militaristes endémiques et leur égocentrisme devenu épisodique, nombreux sont nos compatriotes qui, pourtant ne mangeaient pas de la politique, ont payé un lourd tribut pendant l’explosion, sans compter les personnes disparues, et gravement blessées et brûlées.

En effet, selon nos informations, les Colonels,

-       IKONGA qui avant le drame, avait la charge de l’équipement ;

-       MOPITA qui s’occupait, avant la catastrophe, de l’armement ;

-       INGANI qui détenait les clés de ces dépôts d’armes à destruction massive et de munitions lourdes d’artillerie sont déjà mis aux arrêts à la DGST pour besoin d’enquête.

Malgré des lourds soupçons qui pèsent sur eux, ils bénéficient également de la présomption d’innocence.

Il ne faut pas oublier, le Colonel SAHOUS, qui dirigeait une unité de blindés légers. Cet officier qui est aussi détenu à la DGST, était le seul à arriver après l’explosion sur le lieu. Grâce à lui, le Président SASSOU a eu des bonnes informations concernant cette hécatombe.

Actuellement, quelques officiers sont suspendus de leurs fonctions. On attend donc la suite, comme le disent ouvertement beaucoup de nos compatriotes pour que la vérité éclate sans complaisance, ni démagogie, afin de préserver la paix et la sécurité dans le pays.

Pourquoi l’incarcération des Ministres BOWOA, BOUYA et ONDONGO, du Général AVOUKOU et du Colonel ELION est-elle également réclamée à cor et à cri par le peuple ?

Certains Congolais qui sont vraiment estomaqués, ne comprennent pas pourquoi le général AVOUKOU qui est le patron de la Garde Républicaine (GR), n’est pas jusqu’aujourd’hui interpellé par la commission d’enquête ? A-t-on l’intention de faire comme le Président SASSOU et ses acolytes qui confondent les époques et les circonstances ?

C’est dans cette optique que la détention du Général AVOUKOU est demandée. Même le dernier des idiots ne pourra jamais croire qu’il ne savait rien  des circuits parallèles des achats de ces armes à destruction massive et de ces munitions lourdes d’artillerie qui sont très dangereuses pour la vie des populations et pour l’environnement. Pourquoi, le Général AVOUKOU est-il donc en liberté ?

Pour preuve, le Colonel INGANI travaillait sous son contrôle. Cela sous-entend qu’on devait régulièrement, lui rendre compte. D’après certaines indiscrétions, ce sont les éléments du Général AVOUKOU qui gardaient le régiment des blindés. N’est-ce pas parce que le Président SASSOU à qui il obéissait aveuglement, ne voulait pas que d’autres militaires compétents qu’il a toujours soupçonné de fomenter un putsch contre lui, soient réellement au courant de la nature d’armes à destruction massive et des munitions que possédait l’armée ? Il faisait partie des hommes de main de SASSOU pour l’achat de ces armes et munitions, comme ne cessent de l’affirmer certains militaires.

Nombreux sont aussi ceux qui s’interrogent pourquoi veut-on ménager les uns et exposer les autres ? Le cas du Colonel ELION qu’on a tendance à banaliser donne du tournis. Le silence savamment managé à son profit par quelques gardiens du temple du régime de SASSOU, s’agissant de l’explosion du camp du régiment blindé de Mpila ne fait qu’accroître les soupçons qui pèsent sur lui dans cette affaire.

On ne peut pas nous tromper que le Colonel ELION qui assure actuellement l’intérim du Général Blaise ADOUA, qui a été abondamment cité après cette catastrophe de Mpila, alors qu’il est hospitalisé au Maroc où il passe sa convalescence avant de rentrer au pays certainement cette semaine, n’a rien vu ou ne connait rien dans ce dossier. Qu’à cela ne tienne, il peut au moins dire, pour les besoins de l’enquête, ce qu’il sait des armes à destructions massives achetées par la présidence où il exerce.

Le Ministre Charles Zacharie BOWAO ne devrait pas être lui aussi épargner. Lui qui est l’un des grands intellectuels du pays ne pouvait pas soutenir l’insoutenable. Pour avoir voulu divertir le peuple dans le but de camoufler la vérité pour des intérêts égoïstes, il doit répondre devant la commission d’enquête pour le mensonge pondu d’abord et pour sa part de responsabilité en tant qu’autorité militaire.

Pourquoi n’avait-il pas quitté la barque quand il était au courant que officieusement la présidence de la République et officiellement les Forces armées congolaises (FAC) étaient en train d’amasser des armes à destruction massive et de munitions lourdes de guerre, très nuisibles pour les populations. Son silence face au danger que représentent ces engins de la mort n’est-il pas coupable ? Qu’on le veuille ou non, lui aussi doit être dans la ligne de mire de tous les extrémistes du régime de SASSOU aguerris au terrorisme d’Etat.

Les responsabilités des Ministres ONDONGO, BOUYA et du TPG NGONDO peuvent-elles faire l’ombre de doute aujourd’hui ?

Beaucoup de Congolais s’interrogent si les responsabilités du ministre des Finances, du budget et du portefeuille public, M. Gilbert ONDONGO et du Trésorier Payeur Général (TPG), M. NGONDO ne peuvent-elles faire l’ombre de doute aujourd’hui ? N’étaient-ils pas au courant que notre pays amassait des armes à destruction massive et des munitions lourdes d’artillerie dites non conventionnelles ? Si la réponse est non, M. Gilbert ONDONGO et le TPG NGONDO ignoraient-ils totalement par quels moyens financiers et par quels circuits ces armes à destruction massive et ces munitions étaient acquises, puisqu’elles constituent des véritables menaces pour le peuple congolais ?

Peuvent-ils nous dire si certaines sociétés exerçant dans notre pays ont-elles contribué à l’achat de ces armes, comme ce fut le cas pendant le conflit politico-militaire ayant opposé le Président Pascal LISSOUBA et son prédécesseur Denis SASSOU NGUESSO, quand la société ELF-Congo a fourni les armes aux deux belligérants ? Puisque l’argent qui a servi à acheter ces armes est purement congolais, même si des circuits parallèles ont été utilisés, la commission d’enquête ne devrait-elle pas aussi élucider à travers les dépositions du ministre ONDONGO et du TPG NGONDO, comment les choses se passaient réellement ?

A moins d’être naïf et complaisant, le Ministre ONDONGO et le TPG NGONDO ne peuvent pas clamer leur ignorance dans l’achat de ces armes et personne ne le croira. Puisqu’il fallait adhérer à la logique de la conservation du pouvoir par l’acquisition des armes pour étouffer toutes contestations, n’ont-ils pas fermé les yeux comme des bons tribalistes et fanatiques du pouvoir de SASSOU ?

Tous les Congolais connaissent l’activisme, l’esprit de zèle et le volontarisme éhonté dont font montre ces deux personnalités quand il s’agit du pouvoir actuel, qu’ils ne cessent pas d’encenser, à la grande déception de beaucoup de cadres de notre pays qui, les accusent de développer le culte de la personnalité pour garantir leurs intérêts égoïstes. Le TPG NGONDO est là depuis des années et personne ne pense à le faire partir.

De même, Jean Jaques BOUYA devrait répondre puisque tous les marchés qui dépassent 300 millions sont sous son autorité. 

Qu’a-t-il fait des 400 milliards qui devaient permettre la construction de ces fameux camps dans le cadre de la délocalisation. Auraient-ils servi à acheter ces armes à destruction massive ? Si Jean Jacques BOUYA n’est pas relevé de ces fonctions ce que le président SASSOU a dit sur la construction de ces camps, c’est de la diversion 

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Allô Monsieur SASSOU, Votre "Chemin d’avenir" est introuvable !

Bienvenue dans "L’effervescence du vide"

Par Bedel BAOUNA

Dans quelques mois, Denis SASSOU NGUESSO aura effectué presque la moitié de son dernier mandat (?) Le "Chemin d’avenir", le projet de société sur lequel il a été "réelu" (?) a-t-il été tracé ? Quel est le bilan à mi-parcours ? Quoi qu’il en soit, ce qui semblait être un immense alléluia s’est révélé, en vérité, un chant funeste que les Congolais - surtout les hommes politiques eux-mêmes -, n’osent pas entonner. Décryptage.

A vos marques... Prêts ? Partez ! Avec les foulées d’un coureur de fond, le Congo Brazzaville s’est lancé dans un long marathon vers l’oubli. Oui, le "Chemin d’avenir" est devenu infréquentable, trop brumeux. Plus personne au Congo Brazzaville ne l’emprunte, pas même le ministre des Télécommunications Thierry MOUNGALLA, d’habitude chez qui la diarrhée emphatique et la paraphrase "volent en escadrille". Thierry MOUNGALLA s’est bizarrement tu, comme par perte de réseau.

En fait, le "Chemin d’avenir" s’apparente à un téléphone portable sans réseau. On a beau l’appeler mille fois ou lui envoyer des SMS, impossible de le joindre. A défaut donc de trouver le "Chemin d’avenir", ce sont Les Dépêches de Brazzaville qui en parlent.

Mais ce quotidien - où l’on manie la litote et l’euphémisme à merveille - a réduit le "Chemin d’avenir" dans son éditorial du 13 mars dernier à un simple "programme ambitieux". Extrait : “Au programme très ambitieux du "Chemin d’avenir" va donc maintenant s’ajouter la reconstruction, à Brazzaville, des quartiers de Mpila et de Ouenzé dévastés par l’explosion du 4 mars”. Sacrilège !

Le "Chemin d’avenir" n’est plus un projet de société mais un programme. Or on élit un président sur un projet et non sur un programme. Le projet inclut vision, philosophie, aventure collective... C’est le projet qui impulse le programme, et nul besoin d’être Platon pour le savoir. Le "Chemin d’avenir" comme projet n’était donc qu’une belle et grande imposture.

Et, sans vouloir franchir l’iconostase de la retenue, le deuil que vit actuellement le Congo Brazzaville n’exclut pas le devoir du bilan du mi-mandat. Combien d’emplois ont-ils été crées depuis 2009 ? Les détournements de fonds publics ont-ils régressé ? Les vendeurs de médicaments - ces empoisonneurs légaux - du Marché Total ont-ils été chassés ? Les salaires des fonctionnaires ont-ils augmenté ? Les délestages sont-ils devenus intermittents ? Les Congolais ont-ils désormais un accès plus facile à l’eau ?...

La réponse à la dernière question se trouve dans Les Dépêches de Brazzaville du 14 mars : "L’accès à l’eau potable demeure un problème majeur pour la majorité de la population", ont-elles titré dans leur bulletin consacré aux infrastructures. Et de rapporter la citation des plaignants de Pointe-Noire : "L’eau, c’est la vie, et si on n’y a pas accès, c’est l’un des pires crimes que l’homme peut subir en plein XXIe siècle”. (Décidément, avec le premier quotidien du Congo, on ne sait plus sur quel pied danser : un jour, il estime que le "Chemin d’avenir" est un "programme ambitieux" , un autre jour, il montre les failles criantes de ce même programme. Toutefois, on peut lui accorder une circonstance atténuante : "L’on ne sort de l’ambiguïté qu’à ses propres dépens".

Le drame qui a traumatisé récemment le Congo Brazzaville relève en grande partie de la constance et la cohérence dans l’incurie de "Son Excellence" Denis SASSOU NGUESSO. Son "Chemin d’avenir" rime avec vacuité et désert. Zéro pointé pour l’urbanisme, l’habitat, les transports, l’éducation, la santé...

Une seule lueur sombre a jailli de cette voix sans issue : le pillage des deniers publics. Et si l’architecte du fictif "Chemin d’avenir" écrabouille la classe politique - l’opposition est incapable d’articuler des exigences concrètes au-delà d’un cri aphone “SASSOU, degage” ! ou de l’anti-Sassou primaire, incapable aussi de faire réveiller une société civile profondément dormeuse -, son nom ne sera certainement pas inscrit dans le Larousse et l’inconscient congolais. “Il ne restera de lui qu’un long Boulevard qu’il faudra sans aucun doute débaptisé”, souhaite sous couvert d’anonymat un élu du parti présidentiel, le PCT.

Sur le "Boulevard des illusions perdues"

“N’avez-vous pas entendu parler de ce fou qui allumait une lanterne en plein jour et se mettait à courir sur la place publique en criant sans cesse : je recherche Dieu ?” (Nietzsche).

Jean-Louis, 52 ans, ingénieur au chômage depuis trente ans, est déterminé aujourd’hui à aller rechercher le "Chemin d’avenir", en plein jour, avec une luciole. Sa femme le traîte de “fou” mais lui n’en a cure. Il ne veut plus perdre du temps. Il enfourche alors un Djakarta, un scooter emprunté à un ami, il file lentement à l’aéroport. Devant le premier module flambant neuf, il s’avance vers un agent des Douanes. “Je cherche le "Chemin d’avenir", monsieur. C’est par où ?”, lui demande-t-il, avant d’ajouter : “On m’a dit que qui suit le "Chemin d’avenir", trouve du travail”.

Le douanier fronce ses sourcils. “Je ne sais pas ce que c’est, mais il y a là en face de vous le Boulevard Denis SASSOU NGUESSO, si c’est ça que vous recherchez”, lui répond-il d’un sourire sardonique.

Jean-Louis remonte sur le scooter et arrive en face de la splendide villa de l’inutile ministre de l’Urbanisme, Claude NSILOU. Mais il n’y a personne ici pour lui indiquer le "Chemin d’avenir", tant tout est d’un calme monacal à l’intérieur. Il pénètre alors dans la cour du laboratoire de lutte contre les grandes endémies.

A peine éteint-il le moteur de son scooter qu’il voit un gros rat se pavaner fièrement près de la porte d’entrée du bureau du directeur. Il supplie la femme qui l’y accueille de l’embaucher ici, même en agent de nettoyage. La réponse est négative. Il remonte sur son scooter, bifurque par un petit chemin et stationne aux pieds d’un immeuble en verre. Il pose la même question à un homme qui descend d’un splendide 4x4. “Je crois que vous vous êtes trompé d’endroit, monsieur. Ici nous sommes au ministère de l’Energie et de l’hydraulique, nous n’y faisons rien pour l’eau et le courant. Mais j’ai une petite idée : la route Brazzaville-Pointe-Noire sera finie d’ici trois ans, d’après le délégué aux grands travaux”, lui dit-il.

Jean-Louis ne se décourage pas, il rallume le scooter et emprunte de nouveau le Boulevard Denis SASSOU NGUESSO. Au rond-point du Centre culturel français, deux fulla-fulla furieux ont failli se percuter, la circulation y est difficile. Les deux chauffeurs s’invectivent. Jean-Louis, lui, réussit à sortir de cet embouteillage mais un policier le somme de se mettre sur le côté. Il a beau lui répéter qu’il est pressé et à la recherche du "Chemin d’avenir", rien n’y fait. Le policier menace d’envoyer son scooter à la fourrière. “J’ai besoin de manger et de boire une Ngok”, ajoute-il. Jean-Louis comprend qu’il a besoin d’un madesou ya bana. Il lui file le seul billet de 1000 francs CFA dont il dispose.

A quelques mètres se trouve le commissariat central. Ici, le moteur de son scooter s’arrête brutalement. Panne d’essence. A nouveau, un policier le somme de se mettre sur le trottoir. Interdit d’aller au-delà : le gouvernement tient son deuxième conseil des ministres du trimestre, au palais présidentiel. Le point le plus important de l’ordre du jour demeure la lutte contre la chaleur. D’ores et déjà, les "Excellences" envisagent d’équiper le ciel brazzavillois de climatiseurs haut de gamme.

Jean-Louis va de soupirs en soupirs. Il était parti de chez lui avec la ferme intention de trouver une agence pour l’emploi ou quelque chose qui y ressemble, il repart dépité. En fait, le "Chemin d’avenir" est un projet mort-né, inhumé à Itatolo ou au Père-Lachaise des illusions perdues. Paix à son âme !


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