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Vu, Lu et Entendu pour Vous Sur le Congo de SASSOU

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Le Plan Oméga VI en Marche 

La Maison de OKOMBI SALISSA Encerclée par les Gendarmes 

Par Ghys Fortune DOMBE BEMBA (Talassa)

sassou_demon.JPGLe très populaire André OKOMBI SALISSA, bien connu des Congolais en tant que coordonnateur du CADD-MJ et l’homme à tout faire de SASSOU, après avoir été débarqué du gouvernement où il a été ministre de SASSOU NGUESSO pendant quinze ans devient parmi les cinq hommes à abattre par tous les moyens.

L’éviction du gouvernement de OKOMBI SALISSA n’était plus considérée comme un mystère dans les milieux politiques. En effet, depuis longtemps, beaucoup de nos compatriotes savaient que le ministre André OKOMBI SALISSA était déjà dans le viseur de SASSOU et de son clan.

Denis SASSOU NGUESSO, son clan et le Parti congolais du travail (PCT), parti au pouvoir, lui reprocheraient officiellement le fait d’avoir refusé la dilution de son association, le CADD-MJ, au profit du PCT. Mais en réalité, ce prétexte n’est-il pas fallacieux ?

Qui des Congolais, ignore aujourd’hui la volonté de SASSOU, de son clan et du PCT de mettre hors d’état de nuire tous ceux qui pourraient faire de l’ombre aux prétendants à la succession de l’actuel président ?

Nombreux sont nos compatriotes qui affirment ces derniers temps que SASSOU et son clan sont en train de réunir tous les ingrédients pour que BOUYA, ONDONGO, MONDJO ou SASSOU fils prennent le pouvoir. Ils militent donc pour une succession dynastique. Et, le clan SASSOU et les faucons du PCT, gardiens du temple, ont toujours été méfiants vis-à-vis du ministre André OKOMBI SALISSA qui n’a jamais mâché les mots. Comme on peut l’imaginer, il fait partie des hommes à abattre et tous les coups sont permis.

On l’accuse, comme beaucoup de Congolais le savent, d’être de mèche avec quelques cadres tels que Marcel NTSOUROU et Mathias DZON, pour la mise en œuvre du putsch qui vise la prise du pouvoir par le clan téké. Comme, il n’est pas vraiment dans le collimateur concernant l’incendie survenue à l’ECCRAMU le 4 mars 2012, on cherche toujours des poux sur sa tête.

Le cas du colonel Marcel NTSOUROU en dit long

Il faut rappeler en passant, après avoir procédé à la perquisition de l’un de ces domiciles il y a quelque temps, par les éléments de SASSOU, on croyait que les ennuis du ministre OKOMBI s’arrêteraient là, grosse erreur. 

Tenez ! Juste après son départ de Brazzaville pour la France, l’affaire du terrain, situé sur l’avenue Nelson Mandela à côté de l’ambassade de la République démocratique de Congo (RDC), sur lequel OKOMBI SALISSA a construit un immeuble de huit étages a été ressuscité. La preuve, plusieurs dizaines des gendarmes ont encerclé ledit terrain et donné sommation d’arrêter les travaux. Fait curieux, l’ordonnance d’arrêt des travaux a été donné par le fameux Mathurin BAHI qui hier avait autorisé OKOMBI SALISSA de continuer les travaux.

Sans toutefois, bien entendu, prendre la défense du ministre OKOMBI SALISSA et encore moins remettre en question la bonne foi de M. MOUSTAPHA que nous connaissons très bien, on ne peut pas s’empêcher, sauf à se voiler la face, de penser qu’une telle célérité de la part d’un tribunal congolais figure parmi les entreprises démolition visant André OKOMBI SALISSA.

Actuellement on veut l’accuser de complicité de fabrication de fausse monnaie avec le tristement célèbre et faussaire Benoît XVI qu’on vient de transférer de Pointe-Noire à Brazzaville, depuis dimanche passé.

Sans aller jusqu’à se réjouir du malheur des autres, il faut simplement dire que ce qui arrive à André OKOMBI SALISSA et Marcel NTSOUROU, servira de leçons à tous ceux qui croient qu’ils se considèrent, dans le pouvoir de SASSOU, comme des intouchables et qui ne veulent pas faire les choses selon les règles de l’art.

Parlant toujours du plan Omega VI, selon nos informations, ce plan conçu par la hiérarchie est une prise de finition contre André OKOMBI SALISSA. Ce plan prévoit entre autres, des poursuites judiciaires multiples, l’asphyxie financière, l’isolement, des machinations diverses, campagne de dénigrement et d’humiliation, bref, diabolisation de André OKOMBI SALISSA jusqu’en 2016, question de l’affaiblir à 100 %.

Peine perdue, puisque même en France, l’homme, reçu en triomphe par les Congolais de tous les horizons, n’est pas du tout au repos en raison de son calendrier chargé contrairement à Pierre NGOLO et Cie qui sont passés inaperçus malgré les billets de banque distribués çà et là...

Nous y reviendrons dans notre prochaine édition.

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LU DANS LA LETTRE DU CONTINENT

La Stratégie de SASSOU Pour Gagner en 2016           

Pendant que le FMI en est toujours à réfléchir sur le meilleur moyen pour le Congo Brazzaville d'utiliser ses ressources pétrolières afin d'endiguer la pauvreté, Denis SASSOU NGUESSO scrute l'horizon de 2016.

L'échéance présidentielle peut sembler lointaine. Mais prévoyant, le chef de l'Etat met déjà ce délai à profit pour préparer le terrain en vue de briguer ce scrutin auquel - limite d'âge oblige - il ne peut en théorie se présenter.

Les dernières législatives ont donné une victoire écrasante à son parti, le Parti congolais du travail (PCT), ce qui sera particulièrement utile pour modifier la Constitution ! En outre, les récentes nominations au sein du gouvernement et de l'armée soudent un peu plus le clan présidentiel pour les prochaines années.

Analyse : Tous unis Derrière les Mbochis

Les ambitions du président congolais ne devraient souffrir d'aucune contestation dans son camp, tant ce dernier lui est acquis et dévoué. Les personnalités mbochis proches du clan SASSOU dominent le gouvernement remanié en septembre (LC nº643).

La nouvelle hiérarchie militaire fait encore moins exception à cette règle d'or. Nommé le 26 octobre, le haut commandement des Forces armées congolaises (FAC) est issu de l'ethnie du chef.

Commandant sortant du Groupement para-commando (GPC), le général saint-cyrien Guy-Blanchard OKOÏ, 51 ans, un Mbochi d'Abala, est devenu le nouveau chef d'état-major général. Autre personnalité mbochi récompensée, le général Paul Victor MOIGNY a pris la tête de la gendarmerie. Natif de la Likouala, Léonard Noël ESSONGO a été écarté du commandement de l’armée de terre au profit de Gilbert BOKEMBA, un Mbochi de Mossaka, ex-commandant de la zone militaire de défense de Brazzaville. Enfin, la Direction générale de l'équipement revient à Aristide NGAKOSSO NGAMA. Ce colonel proche d’Emmanuel YOKA, ministre de la justice et oncle de SASSOU, remplace Germain AKINDOU, en prison suite aux explosions du 4 mars à Brazzaville. 

Neutralisation des Derniers Opposants

La route semble d'autant mieux dégagée pour SASSOU qu'il a dézingué l'opposition. De ce point de vue, le paysage politique congolais est lunaire. Jadis influent à Brazzaville, le MCCDI de feu Bernard KOLELAS a été neutralisé en intégrant le gouvernement.

Le fils de l’ancien maire de Brazzaville, Guy Parfait KOLELAS, a ainsi obtenu un portefeuille ministériel. Malgré les soubresauts de son secrétaire général Christophe MOUKOUÉKÉ, auteur d'une récente lettre ouverte au chef de l'Etat, L’UPADS de l'ex-président Pascal LISSOUBA est minée par les divisions, souvent suscitées par le pouvoir lui-même. Quelques têtes comme celle de

Mathias DZON, président de l'UPRN, tentent d'émerger. Mais le pouvoir s'échine à les couper en les asphyxiant financièrement.

Quant aux velléités d'indépendance des caciques du régime, elles se paient cash. Revendiquant plus d'autonomie à la tête du CADD-MJ (mouvance présidentielle), André OKOMBI SALISSA a été sorti du gouvernement. SASSOU en a profité pour éloigner son aide de camp, le général Jean OLESSONGO ONDAYE, jugé trop proche de l'impétueux ministre. Un colonel de gendarmerie makoua-mbochi, Gildas OLANGUÉ, est pressenti pour lui succéder au Plateau.

Rente Diplomatique

Sans obstacle au niveau local, SASSOU – chef d'Etat épinglé dans l'affaire des Biens mal acquis (MBA) et des disparus du Beach de Brazzaville - sait que son talon d'Achille réside dans la pression internationale, seule susceptible de contrarier son objectif. D'où une diplomatie de plus en plus active afin de peser dans les dossiers africains comme l'environnement.

Sur fond d'ouverture à de nombreux pays (Brésil, Inde…), le président congolais entamera le 12 novembre 2012 une visite en Russie et en Turquie, avant de gagner l'Algérie. Le business dominera les deux premières étapes. Celle d'Alger sera l'occasion de faire entrer le Congo Brazzaville sur le dossier du Nord-Mali.

Mal aimé à l'Elysée, SASSOU est, en revanche, encouragé par l’Union africaine (UA) à s'impliquer davantage sur cette question. Un moyen de travailler son image auprès de ses pairs, ce qui peut s'avérer très bénéfique sur le plan intérieur.

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Jean-Paul PIGASSE Fait une Fixation sur La Lettre du Continent

Le président Denis SASSOU NGUESSO a-t-il été à ce point chagriné par sa rencontre avec François HOLLANDE, le 13 octobre 2012 à Kinshasa, pour ordonner à son porte-parole attitré Jean-Paul PIGASSE de monter au front ?

Dans un éditorial des Dépêches de Brazzaville publié le 29 octobre, le communicant du président congolais nous accuse de désinformation. Mieux : il nous reproche "d'être manipulés par les mêmes forces obscures" qui alimenteraient le combat d'associations comme Transparency International, Survie ou Sherpa. Bigre !

Dans son précédent numéro (LC nº645), La Lettre du Continent a eu l'audace d'écrire que durant leur entretien d'un quart d'heure (durée portée à une heure par la Radio télévision nationale congolaise), le président français a affirmé ne pas vouloir faire obstacle à la justice sur le dossier des Biens mal acquis (BMA). Un crime de lèse-majesté à Brazzaville !

Pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion de lire l’éditorial des Dépêches de Brazzaville, voir ci-dessous : Editorial Amusant !

Vous qui lisez chaque matin Les Dépêches de Brazzaville vous ne connaissez probablement pas La Lettre du continent, cet organe plus que confidentiel, étant donné le très petit nombre de ses lecteurs, qui prétend fournir à ses lecteurs des informations inédites sur le continent africain. Avec, tout en haut de sa première page, cette mention aussi prétentieuse que ridicule : "Strictement personnel, ne pas communiquer à des tiers, ni mettre à disposition sur un espace public".

Sincèrement vous commettez une grave erreur en ignorant ce pseudo-média car la lecture des huit pages hebdomadaires qui le composent réjouit les spécialistes de l'Afrique tant les "informations" publiées dans ses colonnes sont éculées et la manipulation qui les sous-tend évidente.

En voici un exemple parmi bien d'autres que nous relevons à la page 5 de sa dernière livraison. Sous le titre "SASSOU-BIYA malmenés par HOLLANDE" on peut lire la phrase suivante : "Les présidents congolais Denis SASSOU NGUESSO et Paul BIYA ont été reçus tour à tour un quart d'heure par François HOLLANDE, le 13 octobre, en marge du 14e sommet de la Francophonie. Ils ont respectivement eu droit à une "sortie" sur les droits de l'homme et une fin de non recevoir sur le dossier des biens mal acquis (BMA) ".

Étant donné l'hostilité que La Lettre du continent manifeste depuis des années à l'égard du Congo, une telle présentation des faits ne saurait surprendre. Le problème est qu'elle est fausse, rigoureusement fausse, ce dont les quelques personnalités présentes lors de l'entretien, à Kinshasa, entre François HOLLANDE et Denis SASSOU NGUESSO pourraient témoigner si l'autorisation leur en était donnée.

Certes, nos lecteurs le savent, le problème des procès intentés en France contre des proches du chef de l'État congolais a été abordé lors de l'entretien entre Denis SASSOU NGUESSO et François HOLLANDE, mais il le fut dans des termes bien différents et la conclusion de cet

échange n'a rien à voir avec celle que rapporte la lettre, on s'en apercevra très vite.

Ce qui est intéressant dans cette affaire, c'est que La Lettre du continent chausse les mêmes sabots que les sulfureuses organisations non gouvernementales qui conduisent ce très douteux combat. De là à penser qu'elle est manipulée par les mêmes forces obscures que Transparency International, Survie ou Sherpa, il n'y a qu'un pas que nous franchissons allègrement. En prédisant, une fois de plus, que la vérité finira par apparaître au grand jour sur les raisons qui motivent les attaques constantes dont notre pays est l'objet.

Les Dépêches de Brazzaville

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Trafics Peu Diplomatiques de Passeports

La France n’est pas le seul pays à être exposé aux trafics de passeports dans ses chancelleries : la preuve à Brazzaville !

Au ministère congolais des affaires étrangères et de la coopération dirigé par Basile IKOUÉBÉ, on s’inquiète de la tendance à la multiplication des trafics de faux passeports. Exemple : une jeune femme congolaise de 19 ans a récemment été arrêtée à l'aéroport de Maya-Maya de Brazzaville au moment d’embarquer sur un vol Air France munie d'un passeport diplomatique au nom d’une certaine madame MOUKILA.

Après vérification, la police des airs s’est rapidement aperçue de la fausse identité de cette personne. Le nom figurant sur le passeport a été emprunté à un agent travaillant au service de délivrance des passeports diplomatiques du ministère. La jeune femme a également bénéficié de la complicité d’un autre fonctionnaire officiant dans le même service. Pour ce "travail", les deux agents, qui ont été depuis cette affaire remerciés, auraient touché chacun 3 millions F CFA.

Selon la déposition de la jeune femme, beaucoup d’autres Congolais détiendraient ce type de passeport diplomatique. La "filière" vers la France serait très empruntée par les candidats à l'immigration. Selon les accords signés entre Paris et Brazzaville sur la gestion concertée des flux migratoires, les titulaires de passeport diplomatique sont exemptés de visa pour se rendre dans l’Hexagone.

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DEVINETTE : BTP congolais à Neuilly

Quel membre influent de la famille de Denis SASSOU NGUESSO vient de construire une villa sur deux niveaux, située rue de Chauveau à Neuilly-sur-Seine, la banlieue chic de l’ouest-parisien ? Indice : cette personne possède déjà un grand appartement à Levallois-Perret, ville voisine.

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MARC EMMANUELLI (CLS)

En situation de quasi-monopole sur la location de villas et de berlines de luxe dans la ville pétrolière de Pointe-Noire, Corporate Location Services (CLS), créée par Edith BONGO, la défunte fille de Denis SASSOU NGUESSO, est toujours dirigée par Marc EMMANUELLI.

Arrivé au Congo Brazzaville dans les années 80, l'homme d'affaires franco-libanais est une personnalité connue des cercles du pouvoir à Brazzaville. Il dirige cette société sous la "surveillance" d'Edgard NGUESSO.

Responsable du domaine présidentiel, ce neveu de SASSOU veille aux intérêts de la famille au sein de CLS, dont les principaux clients sont les compagnies pétrolières.

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AFRICA ENERGY INTELLIGENCE : Dig Oil prend langue avec la SNPC

La société sud-africaine Dig Oil vient de signer un protocole d’accord pour rentrer dans la zone de la Cuvette contrôlée par Brazzaville. Selon nos informations, une délégation de Dig Oil, composée de sa présidente Andrea BROWN et de l’un de ses bras droits au Congo Kinshasa, Alphonse KISOLOKELE, était à Brazzaville le 12 octobre 2012 afin de négocier un programme d'exploration d’un permis de la Cuvette au Congo Brazzaville.

Les sources d'Africa Energy Intelligence à la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) indiquent qu'elle a été reçue à son siège par le directeur général adjoint en charge de l’amont pétrolier, Charles SOKHAT, et par le responsable juridique Corneille OBA. Un protocole d’accord a été paraphé par les deux parties. Dig Oil négocie depuis près d’un an son entrée dans la Cuvette, région totalement sous-explorée. Les dirigeants de la compagnie ont rencontré les cadres de la SNPC à de nombreuses reprises. La zone de la Cuvette constitue une priorité pour le président congolais, Denis SASSOU NGUESSO, son village natal d’Oyo étant situé dans cette région dont le bassin géologique est partagé avec le Congo Kinshasa.

Actuellement, seul Pilatus Energy, dirigé par Abbas YOUSSEF, y opère un permis (Ngoki). Ne disposant pas des ressources financières nécessaires, le groupe n'y a pas mené de travaux d’importance (AEI nº681). Côté Congo Kinshasa, les permis attribués en 2008 par l'ex-ministre du pétrole Lambert MENDE dans la Cuvette - notamment à Dig Oil - n’ont toujours pas fait l’objet d’un décret présidentiel (AEI nº685).

Du fait des mesures de transparence imposées par le Fonds monétaire international (FMI) en échange de nouveaux prêts et du statut de Pays pauvre très endetté (permettant l’annulation d’une partie de sa dette), le processus d’attribution des permis pétroliers prend davantage de temps à Brazzaville.

A la SNPC, on estime qu’un permis en bonne et due forme devrait être signé avec Dig Oil entre la fin de l’année et le premier trimestre 2013.


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