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MCDDI : POINT SUR LA CRISE

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COMPRENDE CE QUI SE PASSE AU MCDDI

Par Patrick Eric MAMPOUYA

mampouya.jpgLa situation que vit présentement le MCDDI tire ses origines dans les conditions du retour d’exil du Président fondateur du parti, Bernard KOLELAS, en octobre 2005, suite au décès de son épouse.

Ce retour étant justifié par des raisons familiales et non politiques, les enfants KOLELAS vont se retrouver en maîtres de l’agenda du président du MCDDI, négociateur en son nom et à sa place, surpassant leurs compétences familiale. Le président du MCDDI est en outre affaibli par une maladie neuro-dégénérative que la famille a choisi de cacher, en cachant l’homme lui-même pour mieux agir en son nom.

A la tête de ce clan familial se trouve Guy Brice Parfait KOLELAS. Ce troisième enfant de Bernard KOLELAS vit en France depuis le milieu des années 80. Militant de l’UJSC dans sa jeunesse, il militera aussi au parti communiste français et plus tard au front national. Un parcours aux antipodes de celui de son père, anticommuniste acharné, qui a ruiné sa vie en combattant ces idéologies déshumanisantes et totalitaires. Parfait KOLELAS n’intégrera d’ailleurs jamais le MCDDI.

Lorsque son père accède à la mairie de Brazzaville en 1994, Guy Brice Parfait KOLELAS rentre au pays l’année d’après. Il se fait recruter comme agent municipal, puis conseiller du maire. Le fils à papa qui fait alors peu cas de la politique, montre un intérêt vorace pour les affaires faciles autour des marchés municipaux. Il s’y taille un vrai monopole, en compagnie du sulfureux Hassan ODJEDJ, homme d’affaire congolo-libanais réputé dans le blanchiment d’argent des cadres politiques depuis le monopartisme.

Quand éclate la guerre du 5 juin 1997, monsieur Guy Brice Parfait KOLELAS se fait trafiquant d’armes pour le camp de Pascal LISSOUBA et jure partout qu’il boira son vin dans le crâne de Denis SASSOU NGUESSO. Il finira par fuir le pays dans des conditions rocambolesques.

Au cours des années d’exil, il tente de faire fructifier le pactole amassé à Brazzaville. Il se ruinera vite dans de mauvais investissements et tombe dans l’escroquerie.

C’est ainsi qu’il sera condamné par le tribunal de Bangui à un an de prison avec sursis et au remboursement de son partenaire à auteur de 60 millions de francs CFA pour une affaire de diamants, et sera de nouveau condamné en janvier 2010 par le tribunal de Bobigny en France à une année d’emprisonnement, ferme cette fois-ci, pour une autre escroquerie. Mais il est déjà ministre, et son immunité le protège.

C’est dans ces conditions que survient le décès de sa mère, et qu’il flaire une occasion de jouer un rôle de premier plan dans la politique congolaise. Lui qui n’a jamais fréquenté les arcanes du parti, décide d’en prendre le contrôle en se faisant passer pour le délégué spécial de son père, une ombre à qui on peut tout faire dire et faire.

Il modifie les statuts, aux travers d’une institution nouvelle qui n’existe pas dans les statuts, la convention nationale du MCDDI, tout en inventant le principe douteux au nom duquel le président fondateur du MCDDI aurait pouvoir de congrès. Principe illégal, puisque non inscrit dans les statuts.

Ces nouveaux statuts, chef d’œuvre d’anti-démocratie concentrée qui l’érigent en suppléant actif du Président du parti, est l’œuvre de Philibert MALONGA, actuel député de Mfilou, qui va prendre une importance capitale dans l’assise de son pouvoir totalitaire sur le parti ruinant le parti de sa substance pour être un instrument de domination et de chantage d’un seul homme.

Le besoin de discipline et la soif de renaissance fait garder le silence aux cadres, tandis que les militants quittent le parti ou se refroidissent en masse.

En fin 2007, le PCT demande deux noms au MCDDI pour figurer dans le nouveau gouvernement. Deux est une tentative, pour voir le MCDDI faire monter les enchères avant de trouver un compromis. "Cinq postes ce serait notre dernier prix", souffle Michel NGAKALA à ses proches, sachant que le vieux refusera l’offre de base.

Mais Guy Brice Parfait KOLELAS qui parle au nom du Vieux et empêche la quasi-totalité des membres du parti de l’approcher, répond favorablement et avec enthousiasme au directeur de cabinet du chef de l’Etat en donnant son nom et celui de Hellot Matson MAMPOUYA, pour ne pas faire jaser.

Il obtient un petit siège au gouvernement. Plutôt un tabouret : la pêche. Humiliant pour le MCDDI qui voit les militants bouder, vilipender le vieux rendu responsable d’une dérive népotique et d’avoir vendu son combat pour une miche de pain. Quand en réalité, le pauvre BEKOL est littéralement séquestré par ses enfants. Coupé de toute forme d’information extérieure.

Le vénérable Léonard SITA BITORI un intime à qui il n’a pas été possible de priver le vieux combattant, ne tarit pas d’anecdotes notamment sur les désirs érotiques de ce veuf encore vigoureux que ses gosses brimeront jusqu’à sa mort.

Deux ans plus tard, en 2009, Guy Brice Parfait KOLELAS est ministre de la fonction publique. Ca roule pour lui. Constructions tous azimuts, investissements dans les pâtisseries, l’hôtellerie, le commerce.

Et le parti dans tout ça ? Il l’ignore carrément. Il n’exprime aucune responsabilité sur les milliers de morts et de dégâts matériels causés par l’histoire du MCDDI, ne montre aucune proximité avec les militants qui font la force de ce mouvement dont il use pour s’enrichir. Au contraire, il se comporte comme si le parti lui était redevable. Il y impose sa vision de la politique et il faut dire qu’elle est très spéciale.

Il commence par suspendre les sections les plus bouillantes du parti. Il s’entoure de personnages au pédigrée politique insignifiant qui vont devenir ses éminences grises. A commencer par LOUTOUNOU Noël, un maitre d’EPS qui passe pour son conseiller politique principal et qu’il érige en véritable secrétaire général du parti. D’abord nommé conseiller spécial au ministère de la fonction publique où il gérait les recrutements de la famille (car il est son oncle aussi) et l’équipe de nzango, il a fait de lui sénateur et président du groupe parlementaire du parti au sénat. A travers lui, Guy Brice Parfait KOLELAS contrôle ledit groupe.

Puis YOULOU NZONZI, un ancien réparateur de lignes téléphoniques à l’ONPT, qui passe pour le véritable directeur de cabinet politique, talonnant le sociologue Jean Marie BITOULOU qui occupe officiellement le poste. Il a fait de cet homme qui pense que Jérusalem est la capitale d’Israël, son directeur de la coopération au ministère de la fonction publique, en remplacement de Jean-Marie BITOULOU justement.

Ensuite, Fernand NTELAMANOU qui, si Mr Guy Brice Parfait KOLELAS était président de la république, deviendrait son ministre des finances. Sort-il d’HEC ? Harvard ? C’est en réalité un ancien caissier d’une agence de transit douanière basée à Pointe-Noire qu’il a rencontré lorsqu’il avait importé des bus destinés à la mairie de Brazzaville.

Il est nommé délégué aux finances du parti. Délégué seulement, car le financier titulaire demeure lui-même Guy Brice Parfait KOLELAS. Il est ordonnateur et comptable en somme. L’homme a un rapport particulier et sensible avec l’argent c’est évident.

Il y’a également dans cette stratégie, MALONGA Nicolas. Un ami d’enfance, professeur de mathématique au collège, effacé et sans consistance, qu’il fera maire de Madibou, et surtout, président de la Jeunesse du MCDDI avec pour mission de ne jamais faire fonctionner cette instance.

Voici donc l’état major politique suprême de Parfait KOLELAS, la crème du parti selon lui. Ceci explique sans doute ses contre-performances et la médiocrité avancée qui a caractérisé ce parti sa la houlette. Mais lui-même n’est pas en reste.

Docteur en transport, il semble avoir une prédilection pour les arrêts. Car sa méthode, c’est le non fonctionnement des instances du parti : jamais informées, jamais convoquées, jamais renouvelées, jamais associées. Les débats y sont interdits, les réunions proscrites, les rencontres entre ses dirigeants considérés comme subversives, les avis sont des insolences. S’il n’y avait que la méthode ! Car chez Guy Brice Parfait KOLELAS, les définitions politiques sont toutes aussi curieuses.

Pour lui un parti politique est un concurrent de l’Etat dans le développement du pays. Il voulait, en théorie, créer pour le MCDDI, des projets agropastoraux afin de donner l’emploi aux militants mais ne s’intéresse pas à faire des propositions au niveau national et par l’Etat pour la création d’emploi. Il veut installer un système de microcrédit interne aux militants, mais il n’existe aucune réflexion du parti sur la bancarisation au Congo.

Il a produit des documents de contrôle pour juger les militants de chaque quartier pour leur capacité à balayer les rues et les marchés de leurs secteurs, sans jamais élever le débat au niveau national sur le développement urbain. Le MCDDI c’est sa république. Il ne cherche pas le pouvoir, il doit fonctionner comme un pouvoir, centralisé à lui.

Les secrétaires nationaux du parti en charge des secteurs techniques (éducation, industrie ou développement rural) devaient présenter des rapports d’activités axés sur les résultats où ils devaient justifier des progrès nationaux accomplis par le parti dans leur secteur. Comme ça, sans être au pouvoir. Très vite il est apparu que ce monsieur ne comprend pas la politique.

C’est ce qu’il fera à la mort de Bernard KOLELAS. Dans une mise en scène digne des mauvaises pièces de théâtre, le jour même de l’enterrement du grand leader, Guy Brice Parfait KOLELAS se pare d’atours de chef traditionnel téké ( ?), comme pour symboliser la succession de son père, qui lui, n’a pourtant jamais été un chef traditionnel. Ceci en dehors de tout rite traditionnel (car la chefferie se confère par les notables et la lignée, elle ne s’arrache pas), sans avis de la famille encore moins du parti.

Le Bureau exécutif national du MCDDI se convoquera le 23 janvier 2010 soit deux mois et demi après la disparition de son fondateur. Il plane la menace d’une lettre d’un de ses membres, Martin NKOUNKOU MAYOUYA qui en appelle au congrès. Au cours de la réunion, l’assemblée accorde le droit de diriger une transition.

Mais par précaution, il lui est retiré le droit de révoquer ou de nommer les membres des instances nationales nommés par Bernard KOLELAS (le BEN et le comité national), et celui de modifier les textes avant le congrès. Guy Brice Parfait KOLELAS obtiendra que le congrès soit fixé pour 2012, soit après les législatives.

A partir de là, il avait deux ans pour convaincre afin de se faire adouber en congrès. Une chance en or tant il avait tout pour réussir : il avait de l’argent, des militants disciplinés et disponibles, un BEN responsable, un Président de la République qui lui a laissé la latitude de remettre ses troupes en ordre de bataille. Hélas. Le talent ne s’invente pas à 50 ans passés.

Sans le charisme de Bernard KOLELAS, il s’est mis à gérer avec un autoritarisme qui a vite irrité les militants à qui il assène sans hésiter des phrases chocs : "C’est le parti de mon père je fais ce qui me plait". "Celui qui n’est pas d’accord s’en va". "Le MCDDI c’est moi".

Son entourage, pour se protéger des meilleurs et des légitimes, s’enferme dans le reniement des forces du parti. Les centaines de milliers de sympathisants et de militants sont définis comme de sombres pantins hypnotisés par le nom KOLELAS, corvéables à merci.

Les signaux d’alarme que les collaborateurs les plus sincères lancent se retournaient contre eux et se traduisaient en disgrâce. Le clientélisme est devenu le moyen de gouverner. Le parti n’a plus de procédure d’adhésion et aucune carte n’est signée depuis la disparition de Bernard KOLELAS. Ce qui explique d’ailleurs que Guy Brice Parfait KOLELAS ne peut pas avoir été membre du MCDDI parce qu’il n’a pas adhéré à l’époque où cela existait.

Guy Brice Parfait KOLELAS confie à des proches, dès 2011, son intention de se porter candidat à l’élection présidentielle suivante. Son staff politique pousse des hurlements de joie, quand ses féticheurs, Stoye et Pierre MOUHOUMI, des ex-ninjas, finissent de l’en persuader. Mais avant, il y’a les législatives de 2012.

Après avoir sélectionné les candidats sans aucun débat au parti, il mène une campagne désordonné où les candidats ont des moyens dissonants entre ses parents (4 Kolélas au total) et les autres. Sans direction de campagne, sans trame politique. C’est du chacun pour soi. Il s’invente alors comme cofondateur du parti, vilipende le PCT et jure de battre le président SASSOU à l’élection présidentielle de 2016 alors que c’est lui qui finance sa campagne. Quel génie politique !

Fort logiquement, cette élection lui fut fatale. Le parti qui comptait 29 députés en 1992 n’en compte plus que 7. Il accuse le PCT d’avoir triché.  

Malgré cela, imperturbable, comme s’il sortait d’un succès foudroyant, c’est le moment qu’il choisit pour projeter devenir le chef titulaire du MCDDI.    

Jusque là silencieux depuis la disparition de leur président, les militants commencent à sortir de leur silence. Articles de journaux, affronts publics… il ne se passe plus une semaine sans qu’une voix ne s’élève au MCDDI pour réclamer le congrès.

Le climat au sein du BEN et du parti en général est plus que jamais mauvais en effet. Guy Brice Parfait KOLELAS se dit ouvertement agacer par le fait qu’Hellot MAMPOUYA ait été maintenu au gouvernement contre son gré, et que Bernard TCHIBAMBELELA en soit entré, sans son avis. "On négocie dans mon dos", hurle t-il !

Les trois ministres du parti ne se parlent presque plus. Le poste de sénateur laissé vacant par le décès de Bernard COMBO MATSIONA suscite bien des convoitises d’autant que Landry KOLELAS qui vient de perdre son siège à l’assemblée est de tout évidence le favori de Guy Brice Parfait KOLELAS pour l’occuper. Ceux qui ne sont pas de sa clientèle, ou se sont exprimés une fois contre ses intérêts savent désormais qu’ils n’ont aucun avenir politique au MCDDI avec Guy Brice Parfait KOLELAS. Or, les élections locales pointent à l’horizon 2013.

Fin octobre 2012 la grogne est officielle : cinq membres du BEN à savoir messieurs Joseph KIBOZI, Martin NKOUNKOU MAYOUYA, Hyppolite LOCKO dit Namo, MAMBOU Nguié, Nicolas TOUMBOU, signent un texte rédigé par Armel Hervé MOUNKALA MAHICKA intitulé "analyse sur la concertation au MCDDI". Ils font un bilan sans concession de la conduite illisible si non suicidaire du parti sous la houlette de Guy Brice Parfait KOLELAS, et en appellent au congrès imminent conformément aux textes et aux conclusions de la réunion du BEN du 23 janvier 2012.

Guy Brice Parfait KOLELAS reçoit le texte. Il  convoque une réunion du BEN le 6 novembre 2012. Il en félicite le fond et la forme, mais ses maitres d’EPS et autres téléphonistes ont déjà tranchés : ça sera une convention nationale qui aura les pouvoirs d’un congrès. Puis un congrès suivra en 2014. Quel en sera l’utilité ?  

Hellot Matson MAMPOUYA est absent pour cause de mission d’Etat. Bernard TCHIBAMBELELA s’y oppose avec fermeté, mais Guy Brice Parfait KOLELAS comme à l’accoutumée a pris sa décision en arguant que les élections locales seraient trop proches pour perdre du temps à organiser un congrès maintenant. Même argument qu’en 2010. Comme s’il ne peut organiser de congrès que lorsqu’il n’y aura plus d’élections prévues dans ce pays.

Il impose la convention et met en place de manière autoritaire les commissions chargées de l’organiser. A la tête de celles-ci, LOUTOUNOU Noël bien sûr, qui est de la famille et qu’il veut faire numéro 2. Il exige aux ministres de payer 10 millions chacun pour l’organisation de cette convention qui le sacrera empereur. Même BOKASSA n’y avait pas pensé !

Le complot s’amplifie. Les réunions se multiplient pendant que le coordonnateur du MCDDI les textes avec ses génies de la politique. Il veut passer chef suprême du parti, sans s’appeler président, titre désormais réservé au seul Bernard KOLELAS hissé au rang d’immortel. On nage en plein délire maoïste.

Sans prévenir que la course aux postes est ouverte au MCDDI, il se lance en campagne en faisant signer un soutien à sa personne aux responsables locaux. Selon les textes, ce sont uniquement les responsables nationaux qui doivent participer à la convention. Il s’en moque. Il dresse des quotas léonins de participants par localité avec un rare cynisme : 31 représentants pour Bacongo, plus de 200 pour Louingui et 300 pour Nkoué, 2 pour la Cuvette-ouest.

La bande de l’analyse du 31 octobre 2012 s’active et fédère. Mais le courage a disparu. Le numéro 2 du parti, Hellot Matson MAMPOUYA qui sent le parti courir à l’explosion accepte d’empêcher Guy Brice Parfait KOLELAS de commettre ce holdup suicidaire.

Le mercredi 19 décembre 2012 il exige une réunion du BEN ne serait ce que pour prendre connaissance du contenu (ordre du jour) de la dite convention nationale de Kinkala que personne ne connait.

Hellot Matson MAMPOUYA réussit lors de la réunion du BEN du 21 décembre 2012 à résister au diktat de Guy Brice Parfait KOLELAS qui veut aller coûte que coûte à cette convention. Fait notable à cette réunion, Bernard TCHIBAMBELELA a changé de camp. Il a compris que Hellot et Parfait vont au clash et c’est peut-être pour lui l’occasion d’être numéro 2.

Sans reculer sur une virgule de son projet, sans accorder la moindre concession, Guy Brice Parfait KOLELAS sacqueboute et comme à son habitude quand il manque d’argument, il sort sa cartouche fétiche en jurant que le parti c’est son père qui le lui a laissé. Il le lui a dit à Abidjan et seul Dieu en est témoin. "Je prends mes responsabilités lance t-il, et faites ce que vous voulez !" Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.

La réunion se termine en queue de poisson vers 18h00 heures et Guy Brice Parfait KOLELAS va passer la nuit sur la tombe de son père à Nsouélé, comme il le fait la veille de chaque grand évènement. Comment peut-on dire à ses généraux que demain je vous tue, et aller ensuite se coucher sur ses deux oreilles ? Il est spécial cet homme.

A 19 heures, les membres du BEN qui ne sont pas dans la logique de Guy Brice Parfait KOLELAS et refusent catégoriquement d’aller à Kinkala avec en tête Joseph KIBOZI, le sénateur Lazare MOUANGA-NKEOUA, Hypolithe LOCKO Namo, les activistes Patrick Eric MAMPOUYA (arrivé de Paris quelques jours plus tôt pour la circonstance) et Hervé MOUNKALA MAHICKA, et quelques autres, finalisent la déclaration que doit faire le ministre Hellot MAMPOUYA.

Ils se rendent à tombeau ouvert au siège de la télévision nationale à Nkombo pour passer au journal télévisé du soir même. L’ambiance est insurrectionnelle, grave, mais les soutiens sont déterminés.

A 20h35, la rupture est proclamée par le ministre.

Une heure plus tard, la cour de Hellot Matson MAMPOUYA est remplie de soutiens. Des élus, des membres du BEN, des militants ordinaires, des anciens cadres fondateurs du parti démissionnaires qui annoncent leur retour. L’angoisse laisse place à l’euphorie. "Nous ne reculerons pas", se lance t-on ! "Nous sommes le vrai MCDDI".

Ce 21 décembre aura été, au MCDDI, la fin d’un monde.


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