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Réaction du journal "la Voix du Peuple"

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Réaction du journal "la Voix du Peuple" sur sa suspension illégale par le Conseil Supérieur de la Liberté de Communication 

Par Guy Milex M’BONDZI   

Cliquez sur le lien pour écouter http://youtu.be/ax89j7UQu0o

Guy Milex Mbonzi-copie-1Chers compatriotes,Membres du gouvernement,Membres de l’Assemblée Nationale et autres institutions Républicaines, Représentants des corps diplomatiques en République du Congo et au-delà, la communication internationale. 

En date du 08 décembre 2011, le journal "La Voix du Peuple" avait été suspendu par le Conseil Supérieur de la Liberté de Communication qui lui avait notifié des motifs à travers lesquels il ne se reconnaissait pas, sans au préalable avoir bénéficié de conseils ou blâmes avant de passer à une interruption de la publication, et ce, pendant qu’un autre organe de presse compromis dans la même affaire mais jugé proche d’une certaine sensibilité politique, n’avait jamais écopé ne serait-ce que d’une semaine d’interdiction.

Face à une telle injustice venant d’un Conseil Supérieur intransigeant qui n’était pas du tout blanc comme neige, mais qui voulait obtenir des organes de presse le respect d’une loi qu’il violait systématiquement lui-même, nous avions donc résolu de faire un recours en annulation à la Cour Suprême du Congo, c’est ce qui fut fait. 

Les irrégularités évoquées à cet effet étaient celles-ci :

Premièrement, la délibération 003 du 08 décembre 2011 n’avait pas été, au préalable, notifiée au journal "La Voix du Peuple" avant de faire l’objet d’une publication dans les médias. Ce qui constituait un vice de procédure notoire au regard de l’article 408 de la loi n°51-83 du 21 avril 1983 portant code de procédure civile, commercial, administrative et financière qui dispose : "ce délai court, pour les décisions réglementaires du jour de leur publication, pour les décisions individuelles du jour de leur notification…".

Deuxièmement, l’article 12 de la loi organique n°4-2003 du 18 janvier 2003 stipule : "la durée du mandat du conseil supérieur de la liberté de communication est de trois ans renouvelable une fois…".

Considérant que les membres du conseil supérieur qui venaient de nous suspendre avaient été nommés par décret présidentiel n°2003-214 du 13 août 2003, que leur mandat avait été renouvelé en 2006, qu’au terme de l’article précité, le renouvellement du mandat ne peut se faire qu’une seule fois et que par conséquent depuis 2009 leur deuxième mandat avait pris fin, ce conseil supérieur était donc illégitime et prenait des délibérations pendant une période où il n’avait plus cette compétence. Ce conseil étant illégal, ses décisions l’étaient également.

De plus, il fait respecter une loi qui n’a toujours pas de textes d’application. Ce qui signifie que nul ne sait à ce jour à quelle sanction correspond telle ou telle faute. La durée de la suspension est décidée de façon arbitraire par ce conseil, ce qui veut dire qu’au grès de ses humeurs, il peut vous faire écoper de trois, six ou neuf mois de suspension.

Par ailleurs, connaissant d’avance la lenteur de la justice (pour preuve la requête déposée depuis le mois de janvier 2012 n’a jamais fait jusqu’à ce jour l’objet d’une décision), le journal "La Voix du peuple" s’était refusé de subir l’arbitraire.

A ce titre, le 23 janvier 2012 il avait repris de publier en se fondant sur l’article 10 de la constitution du 20 janvier 2002 qui stipule : "tout citoyen, tout agent de l’Etat est délié du devoir d’obéissance lorsque l’ordre reçu constitue une atteinte manifeste au respect des droits humains et des libertés publiques. L’ordre d’un supérieur ou d’une quelconque autorité ne saurait être invoqué pour justifier ces pratiques". Dans notre cas, cette suspension s’inscrivait dans le cadre d’une atteinte aux libertés publiques puisque nous étions sanctionnés par un conseil illégal, raison pour laquelle d’ailleurs ce Conseil vient d’être démis et remplacé.

Fort curieusement, en date du 23 juillet 2012, le journal "La Voix du Peuple" est de nouveau interpellé au secrétariat du Conseil Supérieur en présence de son nouveau président Philippe MVOUO. A cette occasion "La Voix du Peuple" est mise à la disposition d’un huissier de justice pour notification d’une délibération prononcée le 10 mai 2012, avant son changement, par le même Conseil Supérieur en fin de mandat depuis 2009.

Cette décision est appuyée cette fois ci par une ordonnance datant du 25 mai 2012 signée du Président du tribunal, Mathurin BAYI ! La raison invoquée par ce conseil caduc était la non-observation de la première suspension et qu’en conséquence, le journal "La Voix du Peuple" était à nouveau suspendue pour une période de 6 mois. C’est donc cette dernière délibération des anciens membres du Conseil Supérieur que la nouvelle équipe se charge de faire respecter aujourd’hui, selon le fallacieux prétexte de la continuité de l’Etat, alors que nous sommes sans ignorer que d’autres facteurs sont en jeu.

Donc, comme si cela ne suffisait pas, cet ancien conseil supérieur a pris, une fois de trop avant son départ, une délibération dans une période pendant laquelle il n’avait plus compétence. De son côté, selon les mêmes raisons évoquées plus haut, le journal "La Voix du Peuple" s’est une fois de plus, refusé de respecter cette délibération d’autant plus qu’elle est un acte administratif alors que l’ordonnance du président du tribunal est un acte judiciaire.

Or, un acte administratif n’a pas besoin d’être homologué par une décision judiciaire. Sans oublier de dire, en passant, qu’en droit l’inobservation d’une sanction disciplinaire illégale ne constitue pas une faute professionnelle et par conséquent ne peut en entrainer une autre.

Qu’à cela ne tienne, ce conseil supérieur aurait mieux fait de faire exécuter la première sanction et non d’en prononcer une autre. Ceci étant dit, vu que le conseil qui a prononcé cette suspension sur laquelle revient la nouvelle équipe était illégal, aucune sanction ne peut donc s’appliquer à notre égard. Les décisions prises contre nous jusqu’à ce jour sont inopposables. Eu égard à cela, nous avons déposé une requête aux fins de rétractation de l’ordonnance n°322 du 25 mai 2012 dans une procédure appelée le référé.

Mais force est de constater, que plusieurs audiences ont déjà eu lieu, sans que l’Etat congolais ne comparaisse avec nous au tribunal par le truchement de son représentant légal : le Conseil Supérieur de la Liberté de Communication.

Voilà pourquoi nous lui lançons un message solennel afin qu’il soit présent à la prochaine audience au lieu de se servir des medias pour faire des déclarations tapageuses à la limite incitatives à une cabale nationale contre le journal "La voix du Peuple".

Sur le Manque de Siège Officiel du Journal "La Voix du Peuple"

On reproche au journal "La Voix du Peuple" de ne pas avoir de siège officiel, comme si on nous laissait le temps de nous épanouir dans la paix et de stabiliser nos finances alors que chaque fois nous sommes suspendus.

L’ancien conseil supérieur était allé jusqu’à nous discréditer auprès de nos bailleurs qui étaient prêts à nous donner des fonds à cette fin ! Et puis, entre nous soit dit, ce journal n’en est qu’à son 26ème numéro alors qu’il en existe d’autres qui en sont à leurs 200ème parutions sans avoir de sièges reconnus.

Au regard de notre ligne éditoriale, laquelle nous vaut des inimitiés les plus effroyables, comment dans ces conditions afficher notre adresse officielle lorsque nous faisons l’objet des menaces de mort, d’interpellations et autres de la part des hommes en treillis et pas des moindres ?

Sur Notre Ligne Éditoriale

On nous reproche également d’avoir une ligne éditoriale que nous sommes les seuls à suivre, pourtant, cette dernière n’est pas du tout étrange et existe dans les grandes démocraties. A côté des erreurs, qui sont humaines, nous faisons du journalisme d’investigation, n’ayant aucun tabou et capable de mettre en lumière tous les sujets et aspects de l’état de la nation et des personnes qui la composent.

C’est le journalisme des temps modernes, n’en déplaise à nos détracteurs, nostalgique du monopartisme d’Etat, qui ne digèrent pas jusqu’à ce jour, le fait que le Congo Brazzaville soit un pays en voie de démocratisation.

En outre, le journal "La Voix du Peuple" dénonce l’action des éléments de la Force Publique et des services de sécurité contre ses journalistes et vendeurs de ce journal. D’autant, que c’est de manière cavalière que ce journal a été injustement sanctionné en son temps par une institution reconnue illégale. Rappelle également à l’opinion nationale que la plus grande faille de l’année reste l’incapacité de ces mêmes services à prévenir l’inflammation des munitions à  l’ECCRAMMU et non l’inobservation d’une suspension illégale par le journal "La Voix du Peuple".

Enfin, le journal "La Voix du Peuple" invite le nouveau président Philippe MVOUO, les syndicats, les organisations internationales particulièrement celles des Droits de l’Homme, à engager au sein de la corporation un véritable débat sur la loi organique du 18 janvier 2003 qui semble d’un côté promouvoir la liberté de la presse mais d’un autre, museler cette même liberté ; et au-delà, sur la liberté de la presse telle qu’elle est comprise et vécue dans les grandes démocraties telles que les Etats-Unis, la France, Etc.

Le journal "La Voix du Peuple" lui demande en plus dans un proche avenir, l’adoption des textes d’application de la loi organique avant qu’une sanction quelconque ne soit de nouveau prononcée contre un organe de presse quel qu’il soit. Ce n’est qu’à ce prix que la liberté de presse au Congo Brazzaville sera effective pour que triomphe la Démocratie.

Je vous remercie.

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Mise au point de Guy Milex MBONDZI au journal "Les Dépêches de Brazzaville" sur l’article intitulé : "Le journaliste Guy Milex MBONDZI en garde à vue au commissariat central de Brazzaville".

Je vous remercie d’avoir publié dans vos colonnes la nouvelle de mon arrestation en dépit du reste qui, j’estime, entre dans le cadre de votre façon de voir et dépend des informations mises à votre disposition.

Il ressort dans vos colonnes que je suis électricien de formation, ce qui ne me déshonore guère puisque c’est moi-même qui ait fait cette déclaration aux membres du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication et l’a toujours affirmé.

J’ai appris l’électrotechnique, possède un diplôme universitaire de technologie et n’est d’ailleurs pas le seul promoteur d’organe de presse au monde qui a une formation autre que celle du journalisme. Pour corroborer mon propos, Jean Claude BONGOLO, Joachim MBANZA, Talassa, MASSENGO TIASSÉ, Maurice NGUESSO, Norbert DABIRA… ne sont pas diplômés en journalisme mais il n’en demeure pas moins qu’ils dirigent des organes de presse.

Par ailleurs, je tiens à rappeler en passant que j’ai été rédacteur en chef du journal "La Rumeur" ce qui veut dire que j’ai déjà exercé le métier de journalisme avant d’être Directeur Général du journal "La Voix du Peuple".

Ce journal dont je suis le Directeur a certes violé sa suspension temporaire, mais cela ne l’a pas été sans s’entourer des arguments juridiques notamment l’illégitimité de l’ancienne équipe qui a prononcé sa suspension et l’absence des textes d’application de la loi de la presse au Congo Brazzaville, ce qui signifie que toutes les décisions sont prises de façon arbitraire par le Conseil Supérieur vu qu’elles ne sont tirées d’aucun cadre juridique.

Lorsqu’on fait la presse il faut avoir à la fois des notions politiques, juridiques et autres, y compris faire le renseignement militaire.

J’en profite également pour dire que j’ai bel et bien été arrêté et non placé simplement en garde à vue. J’étais dans les geôles, déféré à la maison d’arrêt et intercepté à temps par le procureur de la République qui m’a remis en liberté. On ne défère pas quelqu’un qu’on met simplement en garde à vue.

Pour conclure je dirais : un intellectuel est celui qui est instruit en plusieurs connaissances et à la possibilité de s’adapter et d’agir dans tous les domaines des affaires nationales et en cela, je le suis.


Le Milliardaire Qui Veut Succéder à SASSOU NGUESSO

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Jean Jacques BOUYA, Le Milliardaire Qui Veut Succéder à SASSOU 

Jean Jacques BouyaDevant des centaines de personnes, inutile de rechercher Jean-Jacques BOUYA. Il est bien visible par sa corpulence mais aussi grâce à la santé financière qu’il dégage. Première partie du portrait d’un homme qui pourrait succéder à son oncle de président Denis SASSOU NGUESSO.

Son nom ne figure pas encore dans les magasines des hommes les plus riches du monde tels Bill GATES ou le nigérian DANGOTÉ, mais il n’en demeure pas moins vrai que le Délégué Général aux Grands Travaux se positionne en tête de peloton des richissimes hommes d’affaires du Congo Brazzaville.  

En effet, au-delà de ses fonctions administratives et désormais politiques, se cache un milliardaire en FCFA. Son arrivé à la tête de la Délégation Générale aux Grands Travaux a surpris plus d’un observateur des micmacs de la famille présidentielle congolaise. Pilote de formation sans références - il n’aurait pas terminé ses études de navigation aérienne au Canada -, Jean-Jacques BOUYA ne se voyait pas promu à un si bel avenir.

Selon certaines indiscrétions, il doit tout à son cousin Edgard NGUESSO, qui a dû peser de tout son poids "plume ? Puisqu’ils n’est pas physiquement costaud" pour le propulser au prestigieux poste de délégué général aux grands travaux.

Les Bonnes Affaires de Jean-Jacques BOUYA

Dans sa traversée du désert, sous le régime de Pascal LISSOUBA, Jean-Jacques BOUYA avait failli jouer le rôle de motor-boy (chargeur de bus : Hôpital, Moungali-Moukondo ou encore la Tiéme-Talagaï-Mikalou).

N’eut été la bienveillance d’un certain BAWONDA A., le puissant Président Directeur Général (pdg) de la société MIAMBANZILA qui l’occupe comme chargé de mission, Jean-Jacques BOUYA serait retourné à son Tchikapika natal pour s’exercer à des parties de chasse à la sagaie. Payé à la main comme technicien de surface, BOUYA essaye de joindre les deux bouts.

Cependant, le retour aux affaires, en 1997, de son oncle lui procure un merveilleux sourire. Aussitôt bombardé comme Délégué Général aux Grands Travaux, il fait appel au PDG de la société MIAMBANZILA avec lequel s’opéreraient, confirme une source proche du dossier, des passations de marché de gré à gré.

Même lors de l’opération d’appel d’offre, la société appartenant à BAWONDA et fils rafle la mise devant des concurrents réputés sérieux. Comme une odeur de manigance, spécule un opérateur économique qui a requis l’anonymat, Jean-Jacques BOUYA et ses acolytes se partagent l’essentiel du marché juteux évalué en centaines de milliards de FCFA.

Exonérée de tout contrôle de l’inspection d’Etat (on ne fouille pas dans les affaires du neveu du Chef de l’Etat, hein !) la Délégation Générale aux Grand Travaux est une forteresse. Même pendant la période d’ajustements structurel, les institutions de Breton Wood n’ont jamais pu inspecter les comptes du mastodonte congolais des grands  travaux. Pour quelles raison ? L’avenir nous le dira.

Fort de ce pactole financier évalué en milliards de FCFA, Jean-Jacques BOUYA a pu investir dans l’immobilier (de nombreux immeubles au centre-ville sous des prête-noms), les communications (ESTV), l’aviation (Ecair-Congo).

Ecair-Congo, Une Compagnie Aux Contours Flous

En ce qui concerne cette nouvelle compagnie aérienne que l’on présente comme nationale, elle serait, selon certaines indiscrétions, l’émanation du puissant délégué général aux grands travaux.

Pilote dépourvu d’un certificat de navigation aérienne, Jean-Jacques BOUYA caresse depuis fort longtemps le rêve de monter une compagnie aérienne.

Par abus de position dominante, il réussit à mettre sous l’éteignoir Air-Congo, la compagnie nationale congolaise. Immatriculé en Suisse pour s’exonérer de la black-list publiée par l’Union Européenne qui considère les avions immatriculés à Brazzaville comme "des cercueils volants", Ecair-Congo est une compagnie privé dont l’actionnaire principal est Jean Jacques BOUYA.

Le comble dans l’affaire est que les salaires des expatriés (16 millions par mois et par pilote) sont payés par le Trésor Publique. En fait, pour une affaire privée c’est le contribuable congolais qui supporte les charges d’exploitation.

Tragédie du 04 mars 2012, la responsabilité Directe de Jean-Jacques BOUYA 

A en croire le Chef de l’Etat, Denis SASSOU N’GUESSO, qui s’est fendu d’une interview sur Télé-Congo dans la soirée du 04 mars 2012, il n’est un secret pour personne que plus de 300 milliards de FCFA avaient été engagés pour délocaliser les camps militaires de Mpila.

Au regard de l’importance des moyens mis en jeu, la Délégation Générale aux Grands Travaux, à qui revenait la mission de faire aboutir cette délocalisation, a non seulement fait preuve de négligence flagrante mais, surtout, de culpabilité de détournement de dernier publics.

Pendant que NTSOUROU, ICKONGA, SAHOUSSE, INGANI et autres sont sous clé à la Maison d’Arrêt de Brazzaville, Jean-Jacques BOUYA tel un Gosier d’oiseau, l’horrible personnage de "une vie de boy" de Ferdinand OYONO, se la coule douce.

Sous d’autres cieux, il devrait comparaître pour justifier l’utilisation qui a été faite des 300 milliards de FCFA. Ces millions auraient certainement contribué à la création de Ecair-Congo, spécule un homme du sérail.

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Pourquoi SASSOU NGUESSO S’Entête à Garder des Innocents en Prison

Il est vrai que plus d’un observateur avait vu dans les explosions du dépôt de munition le 04 mars 2012 à Mpila, une tentative de coup d’Etat contre Denis SASSOU NGUESSO, mais il n’en demeure pas moins qu’avec le temps, c’est-à dire au fur et à meure, la thèse d’un accident ne fait que se conforter. 

Une opinion d’ailleurs épousée aux premières heures du drame dans une interview par le Chef de l’Etat lui-même. Ce qui, en conclusion, laisse apparaître clairement que seules la négligence des autorités congolaises à délocaliser les casernes hors de la ville, la mauvaise sécurisation des dépôts de munitions et au-delà l’erreur du caporal chef Blood KAKOM (qui a été de façon involontaire à l’origine de l’inflammation des munitions), sont les causes de la tragédie congolaise du 4 mars. Ni plus, ni moins.

Si coup d’Etat il y avait en vue le 4 mars 2012, après les fortes détonations qui avaient eu lieu a l’ECRAMMU, à n’en point douter des tirs d’armes légères se seraient fait entendre par la suite et un assaut aurait pu être donné soit en direction du palais présidentiel, soit carrément pour s’emparer de Brazzaville.

Et à ces heures où la majorité des officiers avaient pris la clé de champs en direction de la nationale n°2, Brazzaville serait tombée entre les mains des organisateurs du supposé coup d’Etat.

En effet, nul n’avait le contrôle de la situation le 4 mars 2012, les uns pensant à une attaque provenant de Kinshasa, les autres, des éléments du Général Blaise ADOUA en ce jour là "décédé" au Maroc et certain à un coup d’Etat organisé par l’entourage immédiat du Président de la République avec en tête d’affiche OKEMBA Jean-Dominique.

Toutes ces supputations ont aujourd’hui volé en éclat à force d’analyses mais surtout grâce aux aveux du caporal chef Kakom KOUVACK BLOOD.

A cet égard, les autorités de Brazzaville, le Chef de l’Etat en particulier, qui est le premier magistrat, auraient mieux fait d’assumer, de tirer les conséquences et préparer l’avenir en prenant des dispositions pour que cela ne se répète plus.

Loin s’en faut, d’autres officiers congolais, tels des bœufs expiatoires, payent présentement de leur propre chair à la maison d’arrêt, une faille de l’Etat et d’un seul compatriote. Lequel, à d’autres égards, bénéficie également des circonstances atténuantes parce qu’il est coresponsable avec l’Etat congolais de cette catastrophe.

Ce qui sous entend, sauf erreur de notre part, que s’il est coupable, l’Etat l’étant également, devrait être condamné au même titre que lui. Que si la responsabilité de l’Etat dans cette affaire est à écarter, le caporal chef Kakom KOUVACK BLOOD à son tour devrait bénéficier ne serait ce que d’une grâce présidentielle. Mais il serait injuste de condamner l’un et de disculper l’autre.

Maintenant, concernant les autres officiers innocents qui croupissent encore en prison, il convient de dire que ceci est d’autant plus cruel que le chef de l’Etat s’entête à les maintenir dans cet  état.

Le procès dit des explosions du 4 mars 2012 sous la houlette des messieurs OKO-NGAKALA et ESSAMY-NGATSÉ semble avoir pour but malicieux de rassembler des éléments montés de toutes pièces, encadrés par une loi manipulée afin de démontrer un coup d’Etat imaginaire (qui taraude depuis fort longtemps le mental de SASSOU NGUESSO) perpétré par les officiers actuellement détenus à la Maison d’Arrêt de Brazzaville, une façon pour certains de leurs rendre la vie difficile. C’est une véritable cabale.

Pourquoi donc Denis SASSOU NGUESSO se plaît-il à faire souffrir les autres citoyens à ce point pendant qu’il est lui-même loin d’être parfait ? Est-ce cela être Président de la République ? La sagesse orientale n’enseigne t-elle pas : "il est mieux de tenter de sauver un coupable que de  condamner un innocent ?".

Le Peuple rappelle Denis SASSOU NGUESSO à la raison et lui demande la libération des prisonniers de l’affaire des explosions du 4 mars 2012.

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Koffi OLOMIDÉ serait interdit de séjour à Brazzaville

Nous apprenons qu’il y'aurait un grand contentieux entre Hugues NGOUÉLONDÉLÉ beau fils de SASSOU NGUESSO, Maire nommé de Brazzaville et Koffi OLOMIDÉ le grand Mopao, star de la musique congolaise.

Dans leur frénésie de vouloir par tous les moyens cacher l’argent qu’ils détournent du trésor public congolais, tous les hommes du pouvoir se sont lancés à la recherche effrénée des prête-noms ou des nouveaux paradis fiscaux pour faire des investissements hasardeux surtout hors du territoire congolais. La ville de Kinshasa est devenue l’un de leur terrain de jeu.

Ainsi, nous apprenons que Hugues NGOUÉLONDÉLÉ qui voulait faire construire un hôtel de Luxe d’une valeur d’au moins 5 milliards de F CFA à Kinshasa sur le terrain de Koffi OLOMIDÉ le grand Mopao s’est fait roulé dans la farine comme un enfant par ce dernier.

L'opération déguerpissement devrait d'abord commencer par la mairie de Brazzaville et son Maire.

Les Crises d’Hystérie de Aurélie NGANGA

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Les Crises d’Hystérie de Aurélie NGANGA 

Cliquez pour voir les délires de Aurélie NGANGA http://youtu.be/XtgvukOoA6A

Aurélie-Nganga-copie-1Avec un capital social évalué à 2 milliards de FCFA, le groupe éponyme de Maurice NGUESSO (MN-Com) est en train de battre de l’aile depuis un certain temps. Les salariés accusent aujourd’hui quatre mois d’arriérés de salaires.

Une situation d’autant plus préoccupante que Aurélie NGANGA, petite journaliste stagiaire formée à la va vite pendant 6 mois de séminaire à sciences po de Paris, censée faire rayonner MN-TV et MN-Radio, passe le comble de son temps à se ronger les ongles.

Pour camoufler son incompétence notoire, elle s’est improvisée une nouvelle fonction de lobbyiste auprès de Jean-Jacques BOUYA à qui elle vend du vent. Et pourtant à son arrivée à MN-TV, cette jeune dame avait suscité un réel espoir auprès des travailleurs congolais de ce groupe, heureux de voir enfin un des leurs à la tête de MN-TV.

Son prétendu CV qu’elle avait présenté au PDG du groupe faisait rêver. Championne de l’illusion, Aurélie NGANGA aurait projeté de faire de cette chaîne une référence africaine. Malheureusement, il n’en est rien.

Après le passage de Elie SMITH à la tête de MN-TV-Radio, à qui l’on reproche sa proximité avec les autorités de Brazzaville. Pour preuve, son émission "La Grande Interview" est devenue, curieusement, une tribune de propagande des pontes du pouvoir de Brazzaville, alors qu’à ses débuts prometteurs, il recevait les personnalités de l’opposition et de la société civile congolaises telles Mathias DZON, Clément MIERRASSA, Joe Washington EBINA.

Aujourd’hui, la chaîne appartenant à Maurice NGUESSO a perdu de sa notoriété en termes de qualité d’émissions et de prestations de nos confrères et consœurs journalistes, du fait des piteuses conditions de travail et, surtout, des salaires impayés depuis quatre mois.

Un confrère avoue non sans peine : "ventre affamé n’a point d’oreilles". Où est donc le dosage de savoir faire que miroitait la petite journaliste stagiaire Aurélie NGANGA à son patron Maurice NGUESSO ?

Lorsque l’on pose la question à la Directrice de MN-TV : pourquoi tant d’amateurisme alors qu’elle était tant attendue eu égard à son mirobolant CV ? En guise d’excuses, elle s’empresse en privé, à pointer un doigt accusateur sur Maurice NGUESSO, incapable, selon elle, de diriger même une pirogue de pêche du fleuve Alima. N’était-il pas pompiste à la station d’Hydro-Congo avant de devenir PDG grâce à l’argent de son petit frère Denis SASSOU NGUESSO ? Se gausse-t-elle souvent à souhait en riant à gorge déployée.

De même, notre "Aurélie nationale" taxe Lydie KOURISSA, la fille de Maurice NGUESSO chargée de diriger le groupe, de "cerveau vide, jalouse de sa compétence". Tandis que Jean De Dieu KOURISSA, gendre de Maurice NGUESSO, est qualifié de "petit coureur de jupons chassé du Gabon par Omar BONGO ONDIMBA pour détournement aggravé".

Simon ZIBÉ, que nous avons tenté de rencontrer et qui nous a fait faux bond, est décrit par Aurélie NGANGA comme "un affamé qui vit aux dépens de Maurice NGUESSO". C’est lui qui est chargé de draguer et d’établir le pont entre les très jeunes filles et le vieux "momo" pour satisfaire sa libido lubrique, aurait confié Aurélie NGANGA à un proche.

Certaines personnes que nous avons cherché à rencontrer ont préféré ne pas se livrer. Elles définissent la directrice de MN-TV comme une célibataire aigrie d’un certain âge qui aurait des crises d’urticaire, signes précurseurs des effets de la ménopause.

Pendant que les congolais tirent le diable par la queue et se livrent à tous les Dieux dans toutes les églises dites "de réveil" qui sont installées au Congo Brazzaville pour trouver des solutions à la misère, "les biens- nées",  se livrent allègrement à une concurrence féroce pour découper la plus grosse partie du butin Congo.

KourissaC’est le cas de Jean de Dieu KOURISSA PDG de Silicom, une société spécialisée dans le contrôle technique des véhicules, l’impression numérique et sérigraphique. Jean de Dieu KOURISSA a dirigé à Libreville la Grande Pêcherie du port Môle (GPPM), qui avait depuis fait faillite, et dont la propriétaire n’était autre que feue Edith Bongo. Il avait envisagé de se présenter aux élections municipales de 2008 dans la capitale contre, Hugues NGOUÉLONDÉLÉ.

En 1995, propriétaire d’une florissante pêcherie au Gabon, le Gaulois René CARDONA vend ses installations et sa flottille à une des sociétés du clan BONGO, qui comptait parmi ses actionnaires, outre feu Madame Edith Lucie BONGO ONDIMBA, deux des enfants du couple.

A la tête de la société, est nommé un curieux personnage, membre de la famille de Madame qui n’est autre que monsieur Jean de Dieu KOURISSA.

Pour mémoire, Jean de Dieu KOURISSA est le mari de Lydie NGUESSO. Lydie NGUESSO est la fille de Maurice NGUESSO. Maurice NGUESSO est lui-même le grand frère du "Cobra Royal" Denis SASSOU NGUESSO.
Jean de Dieu KOURISSA est surtout un incapable doublé d’un jouisseur-arriviste. Sa gestion calamiteuse de la société de pêche mit celle-ci en faillite très vite. Comme il est de coutume dans le clan, pour se justifier Jean de Dieu KOURISSA trouva un bouc émissaire et raconta à qui voulait l’entendre que René CARDONA leur avait vendu de vieux bateaux.

Feu Omar BONGO, abusé, demanda à René CARDONA de racheter son business. Celui-ci refusa. Omar BONGO ONDIMBA porta plainte et fît trancher le litige par un de ses neveux juge d’instruction. René CARDONA se retrouva en taule. Il y passa plusieurs semaines. Et n’en sortit que contre une rançon-caution de 457 000 €.

Rentré en France, René CARDONA déposa plainte, pour récupérer ces 457 000 euros ce qui fut fait. Quand à Jean de Dieu KOURISSA, il prit la direction de Brazzaville pour se faire nommer député de l’arrondissement de Poto-Poto par SASSOU NGUESSO…

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CHANTAL ICKONGA AKINDOU Vous Connaissez ??

C’est la PDG de la société Camal. D’origine cabindaise et compagne du Colonel Germain ICKONGA AKINDOU, l’inamovible DG de l’équipement de l’armée congolaise, actuellement à la Maison d’Arrêt de Brazzaville à cause des explosions du 4 mars 2012, Chantal ICKONGA AKINDOU est une femme d’affaires multicarte.

Ex-agent de la compagnie Air Afrique, elle est la propriétaire de l’agence de voyages et de tourisme Camal, qui fait aussi office de bureau d’études dans les travaux publics.

Commissaire Générale du Salon africain de la mode et de l’artisanat (SAMA), Chantal ICKONGA AKINDOU gère, par ailleurs, l’hôtel-restaurant le Phénix, le Lamac Café et Lamac Alu (fabrication de baies vitrées).

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Pourquoi France télécom Cible l’ANAC

Le groupe France télécom a privé l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) de près de 700 000 euros de trésorerie depuis le début de l’année 2012. Voici pourquoi.

En 2007, une sentence de la Chambre de Commerce Internationale (CCI) a donné gain de cause à France télécom dans un litige l’opposant à l’Etat congolais. Ce différend portait sur une créance de plus de 6 millions d’euros redevable au groupe français depuis 1993 par l’Office National des Postes et Télécommunications (ONPT), ancêtre de la société de télécommunications du Congo Brazzaville (Sotelco, aujourd’hui Congo-Telecom), au titre d’échanges de comptes internationaux de télécommunications entre la France et le Congo Brazzaville.

Depuis la décision de la Chambre de Commerce Internationale, France télécom tente de récupérer ses fonds auprès de Brazzaville. En vain. Pour se faire payer, l’opérateur a décidé de s’attaquer à l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC) congolaise.  

En janvier, 70 000 € ont été récupérés sur les comptes d’Air France, à travers un tiers saisie opéré sur les taxes et redevances que la compagnie aérienne française reverse à cet organisme chargé de réguler et de sécuriser le transport aérien au Congo Brazzaville.

Les avocats de l’ANAC ont aussitôt porté l’affaire en justice pour annuler l’opération. L’agence se dit étrangère à ce contentieux. Entre autres arguments, elle avance son statut d’établissement industriel et commercial doté d’une gestion administrative et financière autonome. Elle ne serait donc pas rattachée directement à l’Etat.

Les conseils de France télécom considèrent, au contraire, que l’ANAC possède le caractère "d’émanation", terme juridique permettant de mettre en évidence les intérêts du Congo Brazzaville dans cette structure. Pour sa part, Air France a également déposé plainte contre France télécom.

Le 13 septembre 2012, le Président du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Bobigny, en banlieue parisienne, a donné raison à l’ANAC en annulant la saisie. Mais France télécom ayant fait appel, l’affaire devrait être de nouveau plaidée courant 2013.

Malgré cette décision non suspensive, l’opérateur français n’a toujours pas restitué les fonds. Les avocats de l’ANAC ont engagé de nouvelles démarches pour procédure abusive.

Plus surprenant : en juillet, France télécom a effectué une seconde saisie portant, cette fois-ci, sur 600 000 euros, nonobstant la procédure judiciaire en cours. L’affaire est donc loin d’aboutir.

En attendant, l’ANAC se voit privée d’importants fonds de trésorerie.

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Lettre Ouverte de Céphas Ewangui au Ministre d'Etat, Garde des Sceaux et Ministre de la Justice, Maître Aimé Emmanuel YOKA

céphas EwanguiDénonciation par la FECODHO des violations des libertés publiques et fondamentales au Congo Brazzaville

Excellence, Monsieur le Ministre d’Etat.

La Fédération Congolaise des Droits de l’Homme, (FECODHO) plate-forme des ONG/Associations œuvrant pour la promotion et la protection des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales a l’honneur de vous adresser, très respectueusement, la présente pour vous exprimer ses très vives préoccupations, consécutives à l’interdiction des meetings du collectif des partis de l’opposition Congolaise, les samedi 29 septembre 2012 à Djiri (esplanade de la télévision nationale) et le dimanche 30 septembre 2012 à Madibou, constituant, une atteinte manifeste au respect des droits humains et des libertés fondamentales. 

Excellence, Monsieur le Ministre d’Etat,

La constitution Congolaise, adoptée le 20 janvier 2002 est formelle ; "…la République du Congo est un Etat….démocratique", cf. article 1er.

Comme vous le savez Excellence, au sein d’une société démocratique, les citoyens et les partis politiques ont le droit de se rassembler pacifiquement, de s’exprimer librement, de dénoncer ou protester contre les politiques mises en œuvre par le gouvernement.

Ce genre de manifestation a toujours fait partie intégrante de toutes sociétés démocratiques. Un gouvernement, cela va de soi, peut légitimement réglementer le temps, les lieux des réunions et manifestations politiques, mais il ne peut user de cette autorité comme l’on constate malheureusement chez nous, d’interdire ou d’empêcher un ou des partis politiques de l’opposition, de faire entendre leur voix.  

La Fédération Congolaise des Droits de l’Homme tient à rappeler que dans une démocratie, l’Etat a au premier chef, la responsabilité et le devoir de protéger, de promouvoir et rendre effectifs tous les Droits de l’Homme et toutes les Libertés Fondamentales qui se veulent universels, indivisibles, interdépendants et indissociables.

La Fédération Congolaise des Droits de l’Homme invite le gouvernement à respecter et à faire respecter les prescrits de la constitution du 20 Janvier 2002 et l’ensemble des engagements internationaux dont il a souscrit en matière des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales.

Veuillez agréer Excellence, l’expression de notre considération distinguée.

Parfait KOLELAS : UN IMPOSTEUR SANS FOI NI LOI

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 UN IMPOSTEUR SANS FOI NI LOI

Par Patrick Éric MAMPOUYA (Sympathisant du MCDDI) 

Parfait KolelasPour suite aux nombreuses interventions des militants et sympathisants du MCDDI qui ces derniers temps ont rompu le silence pour porter le vœu unanime d’un congrès sincère et franc dans le parti, l’appareil qui passe pour dirigeant du MCDDI, de force et contre son gré, a réagi en pondant un article dans le journal "Le nouveau regard n°100", du 15 octobre 2012. "Article" est un bien grand mot, puisqu’il s’agit en réalité d’un tract, signé "le militant".

Parfait KOLELAS ne croit-il pas à ses propres fadaises pour oser les assumer ? N’est-il pas assez courageux pour répondre à visage découvert à des militants qui eux ont signé de leurs propres noms ? Ou bien n’a-t-il trouvé personne d’assez fou pour prendre le risque de soutenir un dirigeant vomis par les militants et qui n’a aucune légitimité ? C’est sans doute les trois.

En effet, côté légitimité, Parfait KOLELAS et le MCDDI c’est le mariage de la carpe et du lapin. Jadis étudiant en France, il refusait d’intégrer le MCDDI à ses débuts sous l’argument que "mon père est un aventurier ; je n’entrerai jamais dans son parti parce que je le connais". Les proches savent à quel point ils étaient en désaccord avec le Vieux aux derniers moments de la vie de ce dernier. Aujourd’hui, toute honte bue, il n’hésite pas à hurler à cor et à cri qu’il est membre fondateur du parti, avec sa mère, ses frères et sa grande sœur.

Pourtant, le récépissé de fondation du Mouvement Congolais pour la Démocratie et le Développement Intégral (MCDDI) dont nous avons copie, portant le numéro 131/91/MINT/DGAT/DDR/SAG du 21 février 1991, liste l’ensemble des membres fondateurs.

Pour qu’on ne vous trompe plus, voici qui s’y trouve : KOLELAS Bernard, MAHOULOUBA Daniel, SENSO Joseph, SONY LABOU TANSI Marcel, LOKO Fulbert, MASSAMBA NGANGA Albert Régis, MFOUNA Yves, MALONGA Adrien, MATANGOU Abel, MIABILANGANA Jacob, LETHEMBET AMBILI Antoine, KAYA Pierre, EBOSSO Mathieu, MBIZI Dominique.

Guy Brice Parfait KOLELAS qui se vante d’avoir été formé à l’UJSC(quel paradoxe !) n’y a pas appris qu’on n’est pas membre fondateur d’un parti pour en avoir discuté avec son père mais pour avoir pris le courage d’engager son nom par sa signature à l’acte créateur dudit parti et d’estimer ainsi que l’on a suffisamment d’aura pour que sa présence pèse dans l’acte fondateur.

Or il n’a ni le courage comme on vient de le voir dans sa réponse masquée, et encore moins le poids, ne rassemblant pas au-delà de sa famille. Là encore, MBIZI Dominique, son oncle paternel et membre fondateur du MCDDI, a lui pris ses distances avec ces neveux irresponsables, méprisants et méprisables.

Comment comprendre qu’un parti qui a pris tant de vies et de biens à tant de congolais, soit détourné au profit d’un enrichissement familial sans vergogne ? Où est la simple stèle à nos morts, la demande de réparation exigible de l’Etat devant les dégâts causés ? La récompense à ceux qui malgré la pression du régime qui s’est emparé sauvagement du pouvoir en 1997, ont tenu vivantes les valeurs prônées par le parti sans compromissions ? Oubliés, bafoués devant l’affairisme politique de Parfait KOLELAS qui n’a de respect pour rien.  

Aujourd’hui Parfait KOLELAS se plie en quatre pour trouver un poste à son petit frère Landry. C’est le programme politique du MCDDI pour l’année à venir.Son revenu de président de commission à l’assemblée (près de 15.000.000 de FCFA) a été réduit à zéro depuis son échec à la dernière élection législative. Voilà Parfait KOLELAS qui pleure dans tous les bureaux de la présidence et du PCT pour qu’on rende à son frère un salaire qu’il croit être dû à sa famille par le peuple congolais.

Non sans rouspéter que Bernard TCHIBAMBELELA et Hellot MATSON MAMPOUYA auraient été nommés au gouvernement sans accord de la famille KOLELAS, et que de ce fait, ils ne compteraient pas dans son quota. Car selon lui, une  place devrait revenir à Euloge Landry KOLELAS. En attendant, c’est le poste de sénateur laissé vacant par le décès de Bernard COMBO MATSIONA qu’il destine à son frère pour réparer l’insulte de laisser un KOLELAS sans gros salaire.

Indignez-vous, peuple congolais du nord et du sud, peu importe vos obédiences politiques car si SASSOU NGUESSO cède à cette exigence, ça sera sous l’accord qu’en retour, les KOLELAS conduisent le MCDDI à soutenir la succession de SASSOU NGUESSO par son fils ou par son neveu.

Pourtant, chacun sait qu’à Vinza et à Makélékélé, en public, Parfait KOLELAS a déclaré vouloir être candidat à l’élection présidentielle de 2016. Il ne s’agit en réalité que d’un leurre, pour ouvrir les négociations avec les SASSOU pour le soutien au fils désigné successeur, Christel-Denis SASSOU NGUESSO ou au neveu, Jean Jacques BOUYA, ou encore pour la modification constitutionnelle permettant de relancer SASSOU père. Car sur ce point, Denis SASSOU NGUESSO lui-même n’a pas encore tranché contrairement aux rumeurs. Il attend de voir son Etat de santé en 2015, et il improvisera.

Qui s’imagine que cet homme, Parfait KOLELAS, qui doit tout à SASSOU NGUESSO va subitement s’opposer à la survie du système qui l’a fait et peut le défaire d’un simple hochement de tête ? Qui, même dans le Pool sur lequel il compte uniquement, va aller voter pour celui qui les a vendu comme jamais dans l’histoire du Congo Brazzaville cela n’a été fait, aussi longtemps et sans aucun scrupule ?

Parfait KOLELAS est devenu au fil du temps l’obstacle le plus nuisible à la démocratie au Congo Brazzaville et l’allié stratégique le plus important des forces du mal, parce qu’il est le faire-valoir de tous les abus. Alors qu’il ne pèse rien, il fait croire le contraire en muselant le MCDDI, en empêchant ses militants d’exister. Il n’existe plus de procédure d’adhésion au MCDDI. Le parti est verrouillé dans sa chute libre.

De 12 députés en 2007, le MCDDI est passé à 7 en 2012. Maintenant 6 puisque le suppléant de TCHIMBABELELA, Fulgence MILANDOU, qui siège à la place du titulaire devenu ministre est membre du PCT.

La prochaine étape c’est le passage à trois députés, suivant la même logique, car tout le monde a vu la brèche : la base de ce parti ne suit pas les candidats de Parfait KOLELAS. Il n’y a plus de fiefs MCDDI. Bacongo est sorti du giron, Makélékélé a arraché un seul député sur 4, élu sur ses qualités personnelles. Moungali, Ouenzé, le Kouilou et Pointe Noire plus rien. Dernière étape, tuer le parti au Pool. 

Pourtant, le tract anonyme paru dans le journal "Le Nouveau regard" affirme qu’il ne s’agit pas de déconfiture mais de contexte. Est-ce un aveu que la disparition de ce parti auquel tant de concitoyens croient encore est bien l’objectif de leur action ?

Sentant la pression des militants, le conseil de famille Kolélas a d’abord décidé de faire miroiter un congrès pour 2014. Dans cette stratégie, Parfait KOLELAS a évoqué la possibilité de quitter le gouvernement dans deux ans, histoire de se refaire une santé financière. Surtout avec la galère de Landry, c’est mal engagé pour la famille de se précipiter. Au congrès de 2014, il se ferait alors porter comme candidat à la présidentielle de 2016, non sans avoir fait payer la facture de ce congrès par le PCT.

L’idée a été vite abandonnée quand le PCT a rétorqué qu’il ne paiera pas l’adoubement d’un concurrent, et surtout face à la pression de plus en plus forte des militants qui affirment que son système ne restera pas en place jusqu’en 2014. Il a été décidé finalement, d’organiser une "CONVENTION" du parti en décembre 2012 à Kinkala. Une autre erreur grave. Pourquoi ?

La convention est une assise inventée dans une version des statuts du parti, nuitamment concoctée par des mercenaires payés par Parfait KOLELAS en 2008, pour verrouiller toutes les possibilités démocratiques de fonctionnement du parti.

Selon l’ancien statut, le seul normalement en vigueur, la modification des statuts du parti est l’apanage exclusif du congrès. A ce titre, le chef d’œuvre d’ANTIDEMOCRATIE concentrée, intitulé "Statuts et Règlement Intérieur du MCDD" paru en 2008, véritable suite du Prince de Machiavel, est illégal et sans effet parce que produit hors congrès. Quand même il lui est apposé la signature scannée du président fondateur du MCDDI, le chef d’une association n’est pas seul maître à bord de ses textes. D’ailleurs, tous ceux qui ont passé plus d’une demi-heure avec Bernard KOLELAS depuis 2003 peuvent témoigner de la diminution de ses capacités mentales qui est allée croissant avec l’évolution de son Alzheimer. Il n’était donc pas à même de prendre la mesure de l’imposture et de la violation des textes qu’il aurait signés. KOLELAS Bernard qui doit regarder là haut avec une meilleure lucidité dans quoi il a été roulé par ses propres fils, doit se retourner dans sa tombe. Quelle indignité !   

Au regard même de ce texte de 2008, qui bien sûr n’a aucune validité, l’instance suprême et permanant de direction du parti c’est le Comité National (art 26). C’est l’équivalent d’un parlement. Celui-ci ne fonctionne pas, ne s’est jamais réuni. Au nom de quoi et de qui le Bureau Exécutif National du parti et son coordonnateur, Guy Brice Parfait KOLELAS, fonctionnent-ils ? Quel est le statut officiel de la famille Kolélas dans le parti ?  

Parlons d’ailleurs de ce titre de Secrétaire Nationale Coordonnateur, introduit dans l’article 57 des textes remaniés pour et par Parfait KOLELAS. Son rôle est de suppléer et de seconder le président du parti. Il n’existe donc qu’en l’existence du président. Or le président du MCDDI est mort, et bien mort il y’a 3 ans déjà. Les textes ne prévoient pas une succession directe du coordonnateur au président. Logiquement, cette fonction devrait avoir disparu, jusqu’à l’élection d’un nouveau président. On ne peut pas être adjoint d’une fonction qui n’existe pas.

Parfait KOLELAS n’est donc pas le leader du MCDDI au regard de ses propres textes taillés sur mesure. Par ce cafouillage digne de ceux qui craignent la démocratie comme le chat l’eau, il s’était offert délégation des pouvoirs de son père frappé de sénilité. Mais sa courte vue ne l’a pas fait entrevoir qu’en cas de décès de celui-ci, rien ne l’autorise à représenter ou seconder un mort. D’autant que seul le président a le pouvoir, selon ses propres textes, de convoquer une convention et non le coordonnateur qui n’a pas de pouvoirs propres, mais rien que délégués.

Il ne peut donc que revenir à l’organe suprême de direction du parti qu’est le comité national, de constater la vacance du poste et des attributions du président, et de convoquer le congrès.

Ainsi donc, cette convention que prépare Parfait KOLELAS est une fuite en avant, un aveu de son impopularité, de son illégitimité et de sa conduite despotique du parti à la tête duquel, il ne peut être élu dans des circonstances normales et il le sait.Déjà, il a décidé que ceux qui ont été conduit au gouvernement sans son accord occuperont des places très basses désormais dans le parti.

Ne vous leurrez pas, aucune instance officielle du parti, ni personnalité quelconque n’est invitée à ce genre de réflexion. Cela se décide en famille. Ni les ministres, ni les élus du parti ne sont consultés. Ils seront juste informés.

Jusqu’à quand Tchitchi, Sita Bitori, Hellot, Kibozi, Senga, Nkouka, Badiabio, allez vous continuez à être les cautions d’une telle imposture ? Le silence est une complicité de crime contre l’émergence du Congo Brazzaville parmi les nations démocratiques et socialement progressistes. La base du parti boycotte sans aucune réserve cette mascarade et rejette d’office ses conclusions et les pantins qui en seront issus.

Parfait KOLELAS, ce chef de famille désavoué, viole les textes de l’organisation qu’il parasite, plus que Denis SASSOU NGUESSO ne le fait avec la constitution. Un jour à l’autre le Congo Brazzaville sera une démocratie. Le procès de ce genre d’opportunistes zélés sera encore plus sévère que celui des maitres qu’ils servent.

Napoléon BONAPARTE avait vu juste lorsqu’il déclarait que "poursuivre une ambition dont on ne possède pas les capacités est un crime".

EXPLOSIONS DU 4 MARS 2012 : VERS UNE NOUVELLE CRISE

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Avec le Complot de SASSOU NGUESSO Contre le Colonel Marcel NTSOUROU, va-t-on Vers une Nouvelle Crise ?

Marcel-NtsourouUne fois de plus, dans le feuilleton politico-judiciaire qui serait créé par M. SASSOU NGUESSO dans l’affaire de l’accident du 4 mars 2012 survenu au niveau de l’ECCRAMU à Mpila, ayant provoqué plusieurs centaines de morts et des dégâts matériels importants, la chambre d’accusation s’est réunie le jeudi 4 octobre 2012 pour statuer, à la demande des avocats des colonels NTSOUROU, SAHOUS et INGANI, sur leur appel interjeté au sujet de la prolongation injuste de la détention préventive de leurs clients à la Maison d’arrêt de Brazzaville.

Ce qui n’est pas acceptable et normal, selon les avocats des colonels NTSOUROU, SAHOUS et INGANI, qui ne cessent de clamer haut et fort l’innocence de ces prévenus encore incarcérés à la Maison d’arrêt de Brazzaville, comme l’a dit supra, dans le cadre de la procédure intitulée "Kakom et autres".

En vertu des articles 192 et 209 du code de procédure pénale, la défense des inculpés avait déposé plusieurs mémoires concernant la régularité de la procédure, tout en demandant à la chambre d’accusation pour qu’elle soit d’office saisie à l’occasion de l’examen de cette procédure au cours de cette audience pour les examiner et les déceler au fond.

Mais il semble que s’il règne au niveau du juge d’instruction et du procureur de la République une claire ambiance de déni de justice et de forfaiture, au niveau de la chambre d’accusation l’ambiance qui règne est celle de la torpeur et de la retenue, poussant à une presque lâcheté consistant à tout faire pour rejeter les parties dos à dos, en refusant d’analyser le fond des affaires soumises.

Aussi, si lors de la dernière audience, la chambre d’accusation à laquelle était soumises des faits liés à la liberté provisoire et aux nullités des actes d’information, s’en était sortie en invoquant le retard observé dans les délais d’appel.

Cette fois-ci, alors que les affaires de détention préventive et d’actes contraires à la loi toujours dans le cadre de la procédure lui ont été soumises, elle a préféré délibérément statuer sur l’appel lié à la prolongation de la détention préventive pour laquelle, elle a de nouveau prononcé un rejet pour manque de base légale, en référence à l’article 272 du code de procédure pénale.

Elle a donc renvoyé l’examen des mémoires à une autre matière que le président devrait convoquer prochainement.  Cela semble peu probable, d’après les avocats de la défense. Il apparaît tout à fait qu’il y a  une évidence irréfragable sur les couacs déjà décelés par cette chambre d’accusation saisie à l’occasion de ces deux audiences et ayant connaissance de graves atteintes à la loi, à la liberté des inculpés et aux droits de la défense dans ce roman digne des intrigues des Empires de l’antiquité.

Des atteintes dont elle aurait dû se saisir, immédiatement conformément à l’article 209 du code procédure pénale, tant elles font de cette procédure une infamie, pour constater les causes de nullités conformément à l’article 192 du code de procédure pénale et prononcer la nullité des actes viciés et celle de toute la procédure. Malheureusement, elle applique la politique de l’autruche en se voilant la face pour dire qu’elle n’a rien vu.

Ce faisant, elle refuse de jouer son rôle. Ce qui contraint des citoyens innocents et victimes d’injustices de la part des services de l’Etat et du ministère public, à demeurer illégalement en prison et à se soumettre à des poursuites arbitraires.

Agissant ainsi, cette chambre d’accusation qui participe elle-même à l’arbitraire, met les citoyens devant la nécessité, qui, faute de droit à la justice, sont forcés d’envisager toutes les mesures extrajudiciaires possibles pour retrouver leurs droits.

Ceux qui rendent justice à tous les niveaux doivent savoir que le déni de justice installe l’arbitraire qui institue la loi de la jungle dans laquelle l’on a recours qu’à des actes de force pour régler les antécédents.

Si la justice congolaise est censée être le dernier rempart des citoyens contre l’arbitraire des hommes, contre des actes arbitrairement et illégaux des responsables de l’Etat de quelque niveau que ce soit, devient elle-même un instrument qui cautionne l’arbitraire, alors la société ne devient-elle pas une société d’animaux avec son corollaire la loi du plus fort et celle de la lutte pour la survie ?

Il n’est pas possible de permettre à quiconque de profiter de sa position sociale pour violer, comme il l’entend, les libertés fondamentales dont doivent jouir les citoyen dans notre pays, quels qu’ils soient, pour violer également le domicile d’un citoyen, comme il l’entend ou de le détenir autant de temps qu’il l’entend, de le déférer devant des juridictions qui font exprès d’ignorer ces faits, tout en aggravant elles-mêmes certaines situations comme celle concernant les colonels NTSOUROU, SAHOUS et INGANI, avec victimes de la poursuite de la persécution par le refus de la chambre d’accusation de constater cet état de fait et de rendre justice en conséquence.

Les citoyens du Congo Brazzaville, constatation la persistance de cette situation, les proches des prévenus constatant cet état de fait, les inculpés eux-mêmes le constatant également, n’auront-ils pas raison tôt ou tard, devant la démission des gestionnaires de la justice au niveau de ces juridictions, de réagir par des voies appropriées à la loi de la jungle ? Qui leur en voudra, comme se le demandent beaucoup de nos compatriotes ?

Il faut se souvenir que la guerre du 5 juin 1997  déclenchée suite à une attaque perpétrée "contre M. SASSOU NGUESSO, à son domicile". Le pouvoir d’alors arguait de son droit d’appliquer la justice, en allant, dit-on, chercher des hommes, comme ABOYA et autres, ayant commis des délits à Owando et qui, à cette époque, étaient soupçonnés de se cacher ou d’être cacher au domicile de SASSOU NGUESSO.

M. SASSOU NGUESSO a réagi à cette attaque qui dérangeait son sommeil, en activant sa garde et ses fidèles qui n’avaient pas accepté cet état de choses et la guerre s’est prolongée pendant des mois. Résultat, environ 15. 000 morts. Comment  SASSOU NGUESSO peut-il aujourd’hui perpétrer des injustices qu’il a refusées hier ?

Nombreux sont nos compatriotes qui se posent cette importante question. Au nom de quelle logique ou de quelle justice, SASSOU NGUESSO peut-il, comme ne cessent de le répéter les avocats de la défense, se complaire ou se permettre de perpétrer contre autrui des injustices ou des actions délictueuses, qu’il a refusées lui-même de subir hier et qui l’avaient poussé à réagir par des moyens de force. 

Pour le cas du colonel Marcel NTSOUROU qui n’a rien à avoir avec l’ECCRAMU et ses personnels, comment peut-on, de manière arbitraire, l’attaquer en plein jour, le séquestrer pendant 37 jours, violer impunément ses domiciles en les saccageant, l’accuser de choses non fondées et n’ayant aucun lien avec la tragédie du 4 mars 2012 ?

Comment peut-on le présenter devant un procureur qui a ordonné par document confidentiel relevant de la forfaiture des réquisitoires dont il a refusé de reconnaître l’évidente légalité, même devant le l’intéressé lui-même pendant la présentation à ce magistrat des faits ?

Comment peut-on le présenter également à un juge d’instruction qui refuse de transmettre à la chambre d’accusation ces graves entorses à la procédure ?

Ce juge d’instruction fabrique lui-même des éléments d’inculpation par pure forfaiture, prolonge la séquestration de l’inculpé NTSOUROU et d’autres prévenus qui n’ont rien à avoir avec l’ECCRAMU, par des mandats de dépôts fantaisistes, à la Maison d’arrêt de Brazzaville. Des mandats de dépôts qui sont toujours malicieusement prolongés sans aucune motivation ?

Comment une chambre d’accusation peut-être rester aveugle devant ces faits et refuser de s’autosaisir pour mettre fin à ce spectacle digne du Chili de Pinochet. Et si le président Pascal LISSOUBA l’avait fait au président Denis SASSOU NGUESSO où en serions-nous ?

Tout le monde sait que dans cette haine sans fin, le seul but est de garder sans raison le colonel Marcel NTSOUROU en prison. Pour cela, le juge d’instruction serait sous une pression constante de la cellule "anti-Ntsourou", mise en place pour accélérer après une instruction bâclée de la procédure, la rédaction d’une ordonnance de règlement dans les mêmes conditions que tous les actes antérieurs, prononcer les mandats avant l’échéance des délais de détention préventive, mais aussi continuer à garder les innocents en prison.

S’agissant de la chambre d’accusation, il faut éviter à tout prix d’examiner jusqu’à une éventuelle audience publique toute requête de la défense liée à cette procédure qui depuis son début n’est qu’un grave complot de Denis SASSOU NGUESSO contre le colonel Marcel NTSOUROU.

Si un tel complot devrait persister, il va de soi que Denis SASSOU NGUESSO aurait agi contre le colonel Marcel NTSOUROU comme le 5 juin 1997 lorsque le président Pascal LISSOUBA a agi contre lui en l’attaquant.

Les parents, les amis, les proches et les citoyens du Congo Brazzaville devraient alors en tirer les conséquences qui risquent de tomber demain. Toutes les conséquences. La responsabilité en reviendra aux gestionnaires de la justice congolaise, et à eux seuls, pour avoir refusé de rendre justice.

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A Quand l’indemnisation des Victimes de la Catastrophe du 11 Octobre 2012 ?

Plus de 1000 sans-abri et des maisons endommagées dans les pays de Boko

Une tornade s’est abattue la semaine dernière dans le district de Boko, en emportant sur son passage les toitures de plusieurs maisons d’habitation de plusieurs villages dans le district de Boko avec plus de 1000 sans abri et des blessés graves 

Les vents violents accompagnés de pluie ont endommagé dans la nuit du 9 au 10 octobre 2012, des habitations dans les villages Mbandza-Sanda, Voka, Taba, Singa Banana, Loubounda, Kidounga, Maloundou, etc. qui se sont retrouvés sans toiture et d’autres complètement détruite par la violence de cette tornade.

A ce jour, de nombreuses familles sont demeurées sans abri et sans assistance, pour avoir perdu leurs biens à usage domestiques durant ce sinistre.

Selon des témoignages recueillis auprès des habitants de ces villages, les populations victimes ne savent pas à quel saint se vouer pour bénéficier d’une quelconque aide et assistance humanitaire de proximité de la part des pouvoirs publics durant cette période des fortes intempéries, avec des changements climatiques marquer par des fortes chaleurs et des pluies torrentielles dans la partie sur du pays.

La question que plus d’un citoyen se pose est celle de savoir si les populations sinistrées de ces villages bénéficieront aussi d’une allocation d’urgence comme leurs frères sinistrés du 4 mars 2012, puisque il s’agit d’un même pays qui est le Congo avec ces excédents budgétaire.

Le président de la république et son ministre des finances appliqueront-ils la politique de deux poids deux mesures ?

LE RETOUR DES MILICES PRIVÉES AU CONGO BRAZZAVILLE

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Quand la milice privée de Jean-François NDENGUET, bastonne un inspecteur des Impôts

Par Ghys Fortuné DOMBE BEMBA (Talassa)

ndenguet_jean-fran-ois.jpgJeudi 10 octobre 2012 vers 11 heures, les éléments du Groupe de répression contre le banditisme (GRB), la milice privée du directeur général de la police (DGP), le général Jean-François NDENGUET qui campe au Commissariat de Ouenzé-Manzanza et ayant à leur tête le sous-officier ATTA, ont fait irruption à la direction départementale des Impôts de Brazzaville.

Ils y ont bastonnés par des méthodes qui rappellent les exactions des Nazies sous Adolf HITLER, un inspecteur des Impôts qui se trouve être le frère cadet de Pierre NGOLO, l’actuel secrétaire général du Parti Congolais du Travail (PCT), principal parti de la majorité présidentiel. Motif, selon les barbouzes : "Monsieur l’inspecteur a mis trop de temps à traiter un dossier d’établissement de titre foncier déposé par l’un des protégés du général".

La casse perpétrée par les assaillants était si intense qu’elle a fait prendre ses jambes à son cou à chacun des agents qui étaient en plein travail dans cette structure. C’était le sauve-qui-peut ! Du coup, le travail s’est arrêté alors que les agents des Impôts étaient censés terminer leurs obligations professionnelles à 14 heures.

Conséquence : pendant trois heures de temps, de 11 heures à 14 heures, l’administration fiscale n’a pu encaisser les taxes et autres frais attachés au traitement de tel ou tel titre foncier. Pour la simple et bonne raison que les bureaux étaient clos à cause de la barbarie des troublions de la milice privée du général Jean-François NDENGUET.

Pouah ! Imaginez les pertes financières pouvant s’estimer à des millions de F.CFA que l’Etat a perdu ce jour-là ! Et Jean-François NDENGUET reste imperturbable. Après tout, il est du pouvoir diabolique de Brazzaville.

Milice privée, parlons-en !

La milice privée du général Jean-François NDENGUET est composée d’environ 250 éléments. Elle rappelle cette époque pourtant révolue, où les Ninjas, les Cobras, les Cocoyes, les Aubevillois, les Requins et autres, écumaient villes et campagnes, monts et vallées du Congo Brazzaville, de 1993 à 2009, date de la sortie définitive des forêts du pasteur Ntumi, l’ex-chef de la résistance congolaise. On a interdit à André OKOMBI SALISSA d’avoir ses barbouzes et son CADD-MJ…

"Chasser le naturel, il revient au galop", dit l’adage. Et le général Jean-François NDENGUET semblerait être bel et bien nostalgique de la vieille époque ! Pourtant, il vient d’être élu président du Comité des chefs de police d’Afrique Centrale (CCPAC) au cours de la 13e réunion de ce comité qui a eu lieu en septembre 2012 à Brazzaville. Tant pis !

Au fait, vous avez dit milice privée ?

Cette milice est bel et bien privée pour plusieurs raisons. D’abord, parce que ce groupement d’intervention n’est mentionné nulle part dans l’organigramme des corps ou des unités de la police nationale.

De mémoire des Congolais, c’est la première unité de la police qui est dirigée par un adjudant. Ensuite, cette fameuse unité n’est pas connue officiellement du ministère de l’intérieur et de la décentralisation (M.I.D.). Le pauvre chef de ce département, Raymond Zéphirin MBOULOU, nouvellement reconduit dans l’équipe gouvernementale publiée le 25 septembre 2012, ne contrôle rien à ce sujet. C’est bien dommage !
Les éléments de ce groupement d’intervention ne reçoivent directement des ordres que du seul général Jean-François NDENGUET. Et, il n’y a qui à lui qu’ils ont des comptes à rendre.

De là à déduire que c’est au DGP qu’ils reversent les fonds recueillis à titre d’amendes infligées aux impétrants pendant leurs interventions. Et, si tel est le cas, la question qui se pose est celle de savoir dans quelle caisse de l’Etat le DGP dépose-t-il ces fonds. Par quel circuit commencer l’audit, le jour où l’on voudra crever l’abcès ?

L’autre question que le peuple est en droit de se poser est celle de savoir d’où proviennent les 250 "mi-confia" (entendez : "Petits de confiance") du général nostalgique.

De source bien informée, il nous a été rapporté que les uns sont issus de la défunte BAC (Brigade Anti-Criminalité) ; les autres d’horizons divers. En tout état de cause outre les missions d’intervention ponctuelles qui leur sont confiées, les protégés du général Jean-François NDENGUET assurent la garde des magasins et autres établissements privés. Une fois de plus, la question de la destination que prennent les frais de gardiennage que versent les sociétés privées à cette "police privée" se pose.

Avec quels moyens logistiques opèrent ces milices ?

A en croire nos fins limiers, "les hommes de Jean-François NDENGUET" circulent à bord de deux véhicules Toyota-Land Cruiser et le deux Toyota-Yaris. Une véritable exhibition de puissance pendant que les unités régulières de la police nationale en manquent !

Pour tout dire, avouons que la police nationale marche à deux véhicules : une police "officielle", et une police "officieuse" pour ne pas dire "privée". La police officielle est indigente. Mais la police officieuse est super équipée, et donc plus prompte à exécuter une casse.

Une piste à explorer

Cerise sur le gâteau : nous apprenons que c’est cette milice privée du général Jean-François NDENGUET qui aurait enlevé Me Ambroise Hervé MALONGA en avril 2012.

L’on se souviendra des déclarations de cet avocat à sa sortie de prison, selon lesquelles : "Des hommes en cagoules, armés jusqu’aux dents, m’ont bandé les yeux. Ils m’ont conduit au bord du fleuve. Et, ils discutaient entre eux sur mon sort. Je l’ai échappé belle… parce que Dieu en a décidé autrement".

Le nom que l’on puisse dire est que seul Dieu sait s’il s’agissait des "Tontons Macoutes" du "général Non coupables" ou d’un autre chef d’écurie, fidèle disciple de Jean-Claude Duvalier, en Haïti.

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QUESTIONS SUR LA NOUVELLE COMPAGNIE AÉRIENNE ECair

Nombreux sont les Congolais qui se posent des questions sur l’appartenance de la nouvelle compagnie aérienne ECair (Equatoriale Congo Airlines).

Immatriculée à l’étranger, cette entreprise a pour président du Conseil d’administration Jean-Jacques BOUYA, ministre de l’aménagement du territoire, délégué général des grands travaux et président des Conseils d’administration de près de dix entreprises publiques : Port Autonome de Brazzaville (PABS), Port autonome de Pointe-Noire (PAPN), Conseil congolais des chargeurs (CCC), etc…

Première question : Le Congo Brazzaville a-t-il suffisamment des moyens financiers pour gérer deux compagnies nationales (Air Congo, abandonnée à elle-même ; et ECair). Alors que la nation est dépourvue d’avions ?

Deuxième question : Comment peut-on faire la promotion d’un avion qui n’est pas immatriculé au Congo Brazzaville ?

Troisième question : Qui est le véritable actionnaire d’ECair avec les étrangers, Jean-Jacques BOUYA ou l’Etat congolais ?

Quatrième question : Les actionnaires suisses existent-ils réellement ?

S’ils existent, connaissent-ils la moralité de Jean-Jacques BOUYA et l’environnement des affaires dans le pays où ils évoluent ? Les règles élémentaires de l’OHADA n’interdisent-elles pas à une personne d’être président du Conseil d’administration de nombreuses entreprises ?

Cinquième question : Ces actionnaires ignoreraient-ils que Jean-Jacques BOUYA mérite d’être placé à la Maison d’arrêt de Brazzaville pour n’avoir pas délocalisé les camps de l’ECCRAMU à Mpila où un incendie a provoqué la tragédie du 4 mars 2012 ?

En effet, Denis SASSOU NGUESSO a mis la catastrophe du 4 mars 2012 sur son dos lorsqu’il a révélé que l’argent avait été décaissé, les entreprises de construction et les sites sur lesquels bâtir ces nouveaux camps militaires étaient identifiées depuis 2010.

Sixième question : Vu que les travaux de construction de nouvelles casernes dépassent 500 millions de F.CFA, devraient-on chercher un autre responsable de la tragédie du 4 mars que Jean-Jacques BOUYA ?

En attendant de revenir sur ce dossier, il sied de dire haut et fort, que si la compagnie ECair ne se débarrasse pas du tristement célèbre Jean-Jacques BOUYA à la tête du Conseil d’administration et si elle ne clarifie pas les textes qui la lient à l’Etat congolais, elle va inéluctablement perdre sa clientèle, malgré le savoir-faire de Mme MOUSSA, sa directrice générale.

KIKALAKANZA–MASSAMBA MONTE AU CRÉNEAU

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La Dérive du MCDDI

Par KIKALAKANZA–MASSAMBA Claude Emery

Membre du Comité National du MCDDI

Membre du Bureau Exécutif National de la Jeunesse du MCDDI

Ancien proche collaborateur du président Bernard KOLÉLAS

Chers frères et sœurs du MCDDI,

Kikakalakanza MassamabaFaut-il une fois de plus se résigner et ne pas dire la vérité, parce que l’on considère les mots comme étant synonyme d’arrogance et de non respect pour les ainés ?

Faut-il se résigner et ne pas dire la vérité, parce que l’on dira quelque part que vous êtes une taupe au service de je ne sais qui ?

Faut-il se résigner et ne pas dire la vérité parce que dit-on qu’elle n’est toujours pas bonne à dire ?

Faut-il se résigner et ne pas dire la vérité, parce que le MCCDI serait devenu une zone franche où cohabiteraient la médiocrité politique et le retour en force des comportements monolithiques ?

Le mobile de ce message est de forme personnelle. Nous voulons surtout faire prendre conscience de l’état d’obscurantisme dans lequel le parti se trouve. En considération de se qui précède, j’affirme avec force qu’en créant le MCDDI, le président Bernard KOLÉLAS a voulu, ainsi qu’il nous l’a toujours appris, avoir une plate forme politique forte en vue d’atteindre ses objectifs combien nobles :

La libération du pays et l’instauration de la démocratie au Congo Brazzaville. C'est-à-dire, faire admettre dans l’inconscient collective des populations congolaises, ainsi que des leaders politiques de notre pays la mis en place d’un socle du pouvoir qui soit différent des hommes au pouvoir et que nous appellerons véritablement l’Etat. Ce noble combat, il a voulu le mener en s’appuyant sur une structure politique forte : J’ai cité, le MCDDI.

Par conséquent, le MCDDI étant le fer de lance de la lutte démocratique dans notre pays, cela ayant notifié notre forte sympathie et notre adhésion enthousiaste, nous n’accepterons pour rien au monde que le MCDDI verse dans une logique autocratique qui la mènerait inexorablement à sa disparition de l’échiquier politique national.

Voilà pourquoi, constatant la désillusion plus que jamais progressive de nos militants, de nos sympathisants et de certains de nos cadres envers le parti mais aussi et surtout envers ses dirigeants actuels suite à la gestion scabreuse du parti en total inadéquation avec nos fondamentaux. Gestion qui se caractérise aujourd’hui par :

L’invraisemblable cafouillage dans la désignation de nos candidats aux élections législatives.

La prise de décision sans discutions préalable avec les instances dirigeantes du parti.

L’Exclusion arbitraire de certains militants et cadres ayant une vision contraire à ceux des dirigeants du parti.

L’inexistence active notoire du Bureau Exécutive National, du Comité National ainsi que de la plupart des structures du parti…

Ainsi, le MCDDI est devenu un parti presque inexistant, et qui a perdu toute sa crédibilité. Un parti où pour être admis ou mieux, être nommé, oui, nous avons bien dit être nommé : Tant à l’assemblée nationale qu’au gouvernement.

Certains de nos frères, conscient que la volonté délibérée de nos alliés du pouvoir d’affaiblir et ainsi de liquider notre parti est une AFFAIRE d’ETAT, vont quand même par intérêt personnel égoïste et par souci de leadership, négocier individuellement leur promotion auprès du pouvoir, qui lui, fini par nommé ça et là, qui député, qui ministre, passant outre ce qui devrait revenir de droit aux structures de notre parti seul légitime et habilité de proposer différents cadres à occuper des responsabilités tant au niveau du pouvoir législatif qu’exécutif. 

Toutefois, nous conviendrons aisément ici, que ces pratiques inacceptables sont dues à l’absence d’une démocratie au sein du parti ne favorisant pas le débat interne et contribuant à la frustration de nos militants et de nos cadres. Ce qui ne milite nullement en faveur d’une dynamique saine au sien de nos structures dynamiques qui devraient se mesurer par des mécanismes réels de décision et, par l’existence des structures et des mécanismes assurant un fonctionnement qui implique les militants.

Nul est l’intention pour nous ici de heurter la sensibilité de certains de nos frères qui pourront trouver dans cette réaction des éléments de détraction et, qui ne sauront malheureusement hélas pas faire la nuance entre ce qui peut être nos affinités, nos rapports humains et la divergence des opinions dans notre constat politique.

Seulement, face à la gravité de la situation que traverse notre parti aujourd’hui, et face aux attentes du peuple Congolais en général et de nos militants en particulier, mais surtout en mémoire de la responsabilité qui à été aussi la nôtre dans le sacrifice et le martyr subit par les populations congolaises et par nombreux de nos frères : MABUAKA DARA, HERBERT MASSAMBA, COMMANDANT CAMILLE, EDOUMA, YVAN MATSANGA, pour ne citer que ceux là.

Ainsi, en mémoire du sacrifice et du martyr subit par ces braves frères, ayant en commun l’éthique du parti face à ce qui pourrait paraître comme étant une responsabilité collective devant l’histoire, il est pour nous un devoir de prendre aujourd’hui et maintenant nos responsabilités, et donc de nous inscrire en faux par rapport à ces pratiques d’antan pour dénoncer avec notre plus forte énergie la gestion égocentrique du parti qui surement conduit le MCDDI au déclin et à sa disparition.

Par conséquent, pour éviter la débâcle totale du MCDDI, l’éthique et la morale de notre parti nous imposent la convocation d’un CONGRES, seule instance apte à tranchée sur les choix fondamentaux pouvant aider à réaffirmer notre idéologie à partir de laquelle devraient se forger notre vision de la société congolaise et de la gestion tant de notre parti que de la vie nationale.

Un congrès qui ne saurait être une guerre de leadership qui elle, est l’une des causes du déclin de notre parti.

Un congrès qui serait une véritable occasion où nous devrions faire notre autocritique. Une occasion où nous devrions présenter les problèmes à résoudre de même que leurs mécanismes et les moyens de leurs résolutions.

Un congrès au sortir duquel nous aurions un programme général qui fixerait les priorités du parti, tant concernant sa redynamisation, que sa vision dans la conduite des différents domaines de la vie Nationale.

Un congrès au sortir duquel, le MCDDI notre parti devrait faire la paix avec toutes ses filles et fils d’hier et d’aujourd’hui.

Cela étant, ici est le moment et le lieu de lancer un vibrant appel à tous les frères sympathisants, militants et cadres de notre parti se trouvant aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, et soucieux du devenir de notre patrimoine commun qui est le MCDDI.

De militer avec nous dans l’optique qui consiste à réclamer coûte que coûte dans un avenir très proche la tenue d’un Congrès plus que jamais nécessaire, afin de poser les jalons d’un MCDDI vivant et fort, capable d’affirmer son idéal et d’être au devant dans la conduite du débat National pour l’émancipation des populations Congolaises.

Fait à Paris le 20 octobre 2012 

Congo Brazzaville ou Le Théâtre de la Guerre Civile Multiforme et Permanente

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Le Théâtre de la Guerre Civile Multiforme et Permanente

Par Bernardin DILOU

dilou bernardinD’ordinaire on entend par guerre civile, un affrontement ou une lutte armée entre groupes et citoyens d’un même État. Comme tous les conflits armés, la guerre civile vise à en découdre avec son prétendu ennemi et à inscrire ainsi sa supériorité dans le cours de l’histoire. Il n’y a pas de guerre civile qui vaille sans de pertes en vies humaines. D’ailleurs, le nombre de victimes ou la capitulation est de toute évidence le critère qui détermine la victoire.

Si la nature est sauvage et cruelle, il y’a cependant des volontés et des désirs humains mais aussi des visées politiques qui sont criminogènes et mortifères, génocidaires et suicidaires par nature au même titre que la guerre. Le Congo Brazzaville s’illustre en la matière en devenant le théâtre de la guerre civile multiforme et permanente.

D’aucuns pourraient s’offusquer à l’idée que le Congo Brazzaville soit devenu le théâtre de la guerre civile. Mais, qui connait le Congo ne peut guère s’en étonner. En effet, il convient de dénoncer les formes malines et sournoises de la guerre civile qui sévit encore aujourd’hui au Congo Brazzaville.

Nous nous souviendrons pour longtemps des atrocités commises sur les populations du sud du Congo, par des milices entretenues et lourdement armées par les tenanciers du pouvoir. Certes, depuis les armes lourdes utilisées lors des récentes guerres fratricides se sont tues. Mais, ce serait une hérésie de croire que le pouvoir de Brazzaville est résolument favorable à la paix. Car, après ces douloureux épisodes, les tenanciers du pouvoir de Brazzaville qui ne manquent pas d’imagination ont très vite déployé d’autres armes silencieuses et sournoises aussi destructives que les "kalachnikovs". D’où l’impression d’une paix acquise et assise alors qu’il n’en est rien.

La guerre civile multiforme et permanente est bien là.

Pour causes, la "mal gouvernance", l’absence de statistiques, la corruption, la prostitution, le saupoudrage ou l’achat des consciences, l’insécurité, l’injustice, l’impunité, la politique de la terre brûlée et l’utilisation de la religion à des fins politiques ont remplacé les armes conventionnelles et constituent les causes directes et certaines de l’hécatombe au Congo Brazzaville.

De nos jours, il n’échappe à personne que tout Congolais est enclin à une guerre civile permanente qui ne dit pas son vrai nom. Tant, la mise en danger de la vie d’autrui, l’absence des libertés et les discriminations en tous genres sont devenues légions et tendent à s’enraciner dans les mœurs. L’immoralité et l’incivisme ont investi toutes les sphères du social, de la santé, de l’éducation, de la culture et de tant d’autres domaines de la vie et de l’existence des populations Congolaises. Il n’est pas un seul Congolais qui ne soit exposé aux avatars de la "mal gouvernance" ou aux antivaleurs mis en musique par les pouvoirs publiques.

Il ne se passe pas un seul jour sans que les actualités n’inscrivent aux faits divers, les crimes, les arrestations arbitraires, la gabegie et les violations des droits de l’homme. Sans oublier les pandémies qui s’invitent dans la cour d’une société déjà infectée d’immondices morales. Avec une prostitution tolérée, intégrée et devenue quasi institutionnelle et non sans conséquence sur le taux exponentiel de mortalité infantile et juvénile sous le couvert du sida. 

Mais pas seulement, il faut y adjoindre les nombreuses pathologies liées à l’insalubrité des villes ou à l’absence de programmes efficients de services d’hygiène et de santé publique. La vétusté et l’insuffisance des infrastructures et logistiques sanitaires. l’abandon et le délabrement du tissu éducatif, scolaire et universitaire. Pour preuves, les hôpitaux sont devenus des mouroirs, les espaces pour instruction transformés en foutoirs et en orgies. Le cynisme et le mépris de la nature humaine savamment entretenus et exhibé par la classe politique, n’est pas en reste, au regard des graves atteintes à l’intégrité physique, morale et psychologique des populations comme en témoignent la désolation, la dépravation des mœurs, la paupérisation, la partition du peuple en deux camps qui se côtoient et se regardent en chiens de faïence.

Les uns exhibant les artifices de leurs richesses indûment acquises et les autres croupissant et mourant dans la grande misère sous le regard indifférent et suffisant des gouvernants. Mais aussi, au regard de la démission de l’état en rapport avec ses fonctions régaliennes. Le tout, couronné par l’institutionnalisation d’un état de non droit avec en prime le règne d’un clan contre tout un peuple, instaurant ainsi un climat de terreur et de peur auprès des populations.

Encore récemment, les irrégularités observées lors des élections législatives donnent la preuve de la volonté de l’exercice d’une politique de conflits permanents.

La guerre civile multiforme et permanente est bien là.

Et, ce n’est pas le nouveau ministre de la santé qui va le démentir. Lors de sa récente visite, sur l’une des lignes de front désormais sous sa responsabilité, c’est bien un champ de guerre qu’il a découvert en lieu et place de centres de santé et hôpitaux. Son constat, à la fois, alarmant et édifiant quant à l’inaptitude de nos gouvernants à remplir leurs prérogatives et à les accomplir par une gestion saine et républicaine est d’autant préjudiciable pour les tenanciers du pouvoir (les donneurs d’ordre).

Comme faits nouveaux et pures émanations des terreaux de la "mal gouvernance" : la prolifération des églises de réveil, des prophètes, des sacrificateurs aux rituels magiques et sorciers, mais aussi de ces apôtres qui se présentent sous le label de "conseillers spirituel". Tout ce petit monde opérant sous la bénédiction des tenanciers du pouvoir politique, prétend détenir le secret de la fortune rapide et promet assurer l’aide spirituel, la protection et la sécurité dans tous les domaines de la vie.

Ainsi, il est devenu courant que le citoyen ordinaire, le fonctionnaire, le cadre et même le ministre fassent appel à l’expertise d’un "conseiller spirituel" avant toute initiative ou toute prise de décision. C'est dire que les hommes et les femmes qui gouvernent au Congo Brazzaville sont désormais marqués du sceau de Lucifer. Et, la guerre sous toutes ses formes leur offre un environnement propice aux œuvres sataniques. Ne dit-on pas que "ce qui est en haut est comme ce qui est bas ?".

Il n’est donc pas surprenant que des citoyens ordinaires, ayant perdu tous les espoirs, soient devenus des caisses de résonances ou les reflets de ceux qui les gouvernent. Au regard de leurs pratiques, il n’est pas exclu que tous ces mystificateurs déguisés en prophètes, conseillers spirituels et autres, ne soient à la solde du sultanat de Brazzaville. ”WAIT AND SEE”.   

Sous ces orchestrations ténébreuses ou se mêlent les chants de tous les oiseaux de mauvais augure, vraisemblablement, les congolais sont rentrés têtes baissées dans la dance et ont fini dans ces transes aux vertus anesthésiantes. On comprend donc aisément, le degré d’endormissement des consciences au niveau des populations congolaises qui ne savent plus comment réagir et agir. Et ce, même lorsque leur intégrité et leur souveraineté sont bafouées.  

Hier pourtant, il a suffit de commettre l’irréparable sur trois citoyens, pour que le peuple réagisse et agisse. C’est par exemple, l’histoire que recèle la mémoire de l’"avenue des Trois martyrs".

Aujourd’hui, chose curieuse, le génocide du Pool, les disparus du Beach ou le massacre du 4 mars 2012 n’inspirent aucune réaction, ni aucune action d’envergure visant à stopper les plans macabres du sultanat de Brazzaville. Tout se passe comme si, le peuple congolais s’était résolu d’attendre l’arrivée du messie. Comprenez, les prophètes et les conseillers spirituels sont passés par là.  Sauf que le sultanat de Brazzaville excelle en imagination et met tout en œuvre pour pérenniser la guerre psychologique et morale, y compris par l’utilisation de la corde religieuse pour aveugler et museler davantage le peuple.

Dans ce torrent de souffrances, de douleurs et de malheurs qui emportent et déciment tant de vies humaines, ce sont les espoirs de toute une jeunesse au delà de ceux d’un peuple qui se consument. Les traumatismes de tous genres sont nombreux chez les jeunes Congolais désormais enclin à la fatalité au détriment de tout esprit de Raison. Devenus vulnérables, ils sont aussi en proie à tous ces illuminés disséminés sur tout le territoire Congolais. Il serait temps que le fils de l’homme vienne nous débarrasser de ces marchands d’illusion en les chassant hors de la maison du père.

S’il est vrai que le silence des armes n’est pas synonyme de paix. Il est encore plus vrai que l’absence de paix au Congo Brazzaville est synonyme de "la mal gouvernance" fondée sur d’obscurs désirs et volontés des tenanciers du pouvoir politique. En effet, la "mal gouvernance" et ses dommages collatéraux font plus de morts qu’il y’en a eu en temps de guerre civile armée. Aujourd’hui, plus personne n’est dupe. La  guerre civile "Made in Congo" est désormais bien circonscrite et mise à nue. Il s’agit d’une guerre spirituelle, morale, psychologique et tribale imposée au peuple Congolais. Il ne peut pas en être autrement, au regard du cynisme et du laxisme de ceux là même qui prétendent gouverner le Congo Brazzaville.

Les tenanciers du pouvoir de Brazzaville sont résolument tournés vers le culte d’une politique criminogène et mortifère. Se disant avoir obtenu la capitulation des cadres ou des élites des régions du Sud, les tenanciers du pouvoir semblent s’intéresser désormais aux cadres de la région des plateaux. Et comme à leur habitude, quel qu’en soit le prix, ils créent une situation de catastrophe ou de crise politique et fabriquent des coupables qu’ils réduisent ensuite au silence. Et ce, au mépris de toutes les règles élémentaires de droit, de justice et de démocratie. Il en a été ainsi de la catastrophe du 4 mars 2012.

Souvenons-nous, de ces ensembles urbains ravagés par les déflagrations de ce dépôt de munitions d’armes de guerre avec en solde des pertes considérables en vies humaines, en biens et meubles et immeubles de citoyens Congolais. À cette occasion, tandis que des innocents croupissent dans les prisons, les possibles coupables jouent les justiciers.

Les rescapés de cette catastrophe quant à eux en sont encore à passer des nuits à ciel ouvert dans des abrits de fortune. D’ailleurs, encore aujourd’hui, certains d’entres eux peinent à se faire reconnaître la qualité de victime. Que de traumatismes, de psychoses, de souffrances morales et psychologiques infligées à l’ensemble du peuple Congolais !

La guerre civile multiforme et permanente est bien là.

La République du Congo est volontairement plongée dans la situation de guerre civile multiforme et permanente. Ă la vérité, ayant perdu toute légitimité, les tenanciers du système politique de Brazzaville à n’en point douter sont habités par la peur de ne plus être au pouvoir.

D’où la volonté de concentrer les forces et les intelligences autour des seules questions de préservation du pouvoir, d’intérêts individuels, familiaux et claniques au détriment des aspirations du peuple. Mettre le peuple définitivement à genoux pour le soumettre à jamais et se maintenir au pouvoir indéfiniment, tel est l’essentiel du programme politique du sultanat de Brazzaville.


Vu, Lu et Entendu Pour Vous au Congo SASSOU

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Vu, Lu et Entendu Pour Vous au Congo SASSOU

Bons baisers de Russie version SASSOU

luvuentendu.jpgEn perte de vitesse en France, le président Denis SASSOU NGUESSO se consolera en Russie en novembre, à l’occasion d’une visite dominée par les questions énergétiques.

Denis SASSOU NGUESSO effectuera un important déplacement en Russie, du 12 au 15 novembre. Alors que ce pays vient d’annuler 20 milliards $ de dettes des pays africains, le président congolais, ancien adhérant aux thèses marxistes-léninistes, a décidé de placer sa visite sous le signe économique, en particulier dans le domaine de l'énergie.

Cette priorité a justifié la présence en août au Congo Brazzaville de dirigeants du géant pétrolier et gazier Gazprom. Ces derniers se sont entretenus avec le président congolais en présence de Jean-Jacques BOUYA, ministre de l’aménagement du territoire et de la délégation générale aux grands travaux, ainsi que de son conseiller Maxime GANDZION.

Le principal point évoqué lors de cette discussion est la construction du barrage de Sounda sur le fleuve Kouilou. Cet ouvrage doit alimenter la région de Pointe-Noire. L’autre sujet abordé fut la construction d’un pipeline entre la même capitale pétrolière et les villes enclavées du nord du pays. Ce projet attendu courant 2013 devrait être réalisé dans le cadre de la future zone économique spéciale (ZES) de la même ville.

Le renforcement des liens avec Moscou, au-delà des aspects économiques, répond surtout à la volonté de Brazzaville de limiter l’essor des intérêts chinois dans le pays. Outre un entretien avec Vladimir POUTINE, une brève escapade culturelle à Saint-Pétersbourg est calée durant cette visite.

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JOSÉ VEIGA (Asperbras)

Le Portugais José VEIGA est devenu l'incontournable "monsieur Afrique" et émissaire de José Roberto COLNAGHI, le PDG du groupe brésilien Asperbras, auprès des ministres et chefs d’Etat africains.

Parfaitement bilingue (français-portugais), José VEIGA s'est rapproché, à Brazzaville, de Jean-Jacques BOUYA, le tout-puissant ministre de l’aménagement du territoire et de la délégation générale aux grands travaux.

Après l’agroalimentaire, il s'emploie à convaincre les autorités congolaises de l'importance des activités de son groupe dans le secteur du BTP. José VEIGA est également un habitué des palais de Luanda et de Malabo, deux pays où Asperbras s'avère bien implanté.

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DEVINETTE : Noël Anticipé à Brazzaville

Quel collaborateur du ministre congolais des affaires étrangères, Basile IKOUEBE, vient d'être envoyé dare-dare en Chine pour acheter les jouets devant être distribués aux enfants du personnel du ministère durant la période de Noël ?

Pendant ce temps, les ambassades du Congo Brazzaville à l'étranger attendent toujours leur budget de fonctionnement…

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GLG : Dans l'Ombre des Frères de Lumière

Denis SASSOU NGUESSO absent, le ministre guinéen de la défense, Abdoul Kabélé Camara, a dû se contenter des grands maîtres Magloire Clotaire Coffie (GLCI) et Vincent Nicoué (GLB) lors de sa 3e intronisation à la tête de la GLG.

Impératif de l'agenda : Denis SASSOU NGUESSO devait introniser, le 13 octobre 2012 à Conakry, le ministre guinéen de la défense, Abdoul Kabélé Camara, à la tête de la Grande Loge de Guinée (GLG). Grand maître sortant, ce dernier rempile pour un troisième mandat de sept ans.

Mais le président congolais a été empêché par le Sommet de la francophonie organisé le même jour à Kinshasa. Lui-même patron de la Grande Loge du Congo (GLC), SASSOU s'est fait représenter par deux de ses "poulains" : l'inoxydable Magloire Clotaire Coffie, qui coiffe la Grande Loge de Côte d'Ivoire (GLCI), et surtout le grand maître de la Grande Loge du Bénin (GLB), Vincent Nicoué, de moins en moins populaire au sein de la franc-maçonnerie africaine.

Obnubilé par son statut de figure incontournable de cette confrérie après le décès d'Omar BONGO en 2009, le chef de l'Etat congolais a marqué le coup en affrétant un jet privé à Cotonou pour amener toute la délégation béninoise dans la capitale guinéenne.

Le grand secrétaire de la GLB, Mathieu LAWSON, et le grand maître de la loge provinciale du Mono-Couffo, Benoît KOUASSI, ont fait le voyage aux côtés de Vincent Nicoué. Proche d'Alpha Condé, autre "frère de lumière", Abdoul Kabélé Camara avait été reçu par le président congolais le 19 septembre à Brazzaville.

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AFRIQUE/France : SASSOU-BIYA Malmenés par Hollande 

Les présidents congolais Denis SASSOU NGUESSO et camerounais Paul BIYA ont été reçus, tour à tour, un quart d'heure par François Hollande, le 13 octobre, en marge du 14e Sommet de la francophonie. Ils ont respectivement eu droit à une "sortie" sur les droits de l'homme et une fin de non-recevoir sur le dossier des biens mal acquis (BMA) de la part du président français.

Avec Paul BIYA, François HOLLANDE a longuement évoqué -pour mieux le défendre- le cas de Michel-Thierry ATANGANA, un Français emprisonné depuis 1997 dans l'affaire Epervier. Le 4 octobre, ce dernier, défendu à Paris par Rémi BAROUSSE (cabinet Froment-Meurice & associés), a écopé d'une nouvelle peine de vingt ans de prison après un procès expéditif.

Aucun chef d'Etat français n'avait jusqu'à présent abordé frontalement le sujet. Paul BIYA n'a pas réagi, se contentant d'écouter son homologue.

Côté congolais, SASSOU NGUESSO a pris les devants dès le début de la rencontre en se plaignant de l'affaire des BMA, qui "pose un problème dans la relation bilatérale". Le président congolais s'est dit "victime d'un acharnement".

François HOLLANDE lui a rétorqué qu'il ne fera pas obstacle à la justice sur ce dossier, confirmant des propos tenus le 12 octobre à Dakar, lors de la conférence de presse ayant ponctué son entretien avec Macky SALL. Le président français avait alors affirmé devant les journalistes : "Nous serons intraitables dans cette affaire et refuserons toutes pressions et espèces d'influence".

Les questions économiques, en particulier les projets de l'Agence française de développement (AFD), ont également été abordées au cours de ces deux entretiens, organisés dans la salle de la délégation française à l'Assemblée du peuple de Kinshasa.

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Feuille de Route de HOLLANDE : Gare Aux Chocs !

A Dakar et Kinshasa les 12 et 13 octobre, François Hollande s’est initié à l’Afrique ambiguë en balisant son discours avec la défense des droits de l'homme, l'ouverture aux sociétés civiles et la bonne gouvernance des Etats - mais aussi des entreprises. Toutefois, le coup de semonce adressé au club tranquille des chefs du village franco-africain n'est pas sans conséquence sur les relations bilatérales.

Enquête dans les coulisses.

Les nouveaux alliés de Paris - En attendant de poser les actes concrets de sa politique africaine (livre blanc de la défense, aide publique au développement…), François HOLLANDE recourt aux symboles. Il déroule le tapis rouge aux chefs d’Etat élus démocratiquement et évite de s'afficher trop longtemps avec des présidents "élus à vie".

Sur ce baromètre, Macky SALL et surtout Mahamadou ISSOUFOU caracolent en tête. Membre de l’Internationale socialiste, l'homme fort de Niamey sera de nouveau reçu à l'Elysée le 14 novembre, en marge d’une visite à Paris où il doit assister à une table ronde des bailleurs de fonds - il sera logé à l’Intercontinental. Au menu : toujours la crise sahélienne après le récent enlèvement de quatre ressortissants nigériens par AQMI.

Cette visite vient compléter son précédent déplacement officiel en juin. Chouchouté, Mahamadou ISSOUFOU fut par ailleurs le seul chef d’Etat africain à s’être entretenu avec le candidat Hollande durant sa campagne électorale (LC nº632).

Le club des "infréquentables" –

François HOLLANDE fuit inversement les présidents inoxydables, au risque de tendre les relations avec certains pays. Invoquant "un agenda chargé", ses conseillers repoussent régulièrement l’échéance d'entretiens à Paris, préférant privilégier les sommets internationaux pour de brefs échanges.

A Kinshasa, deux conversations d'un quart d'heure chacune ont bousculé Paul BIYA et Denis SASSOU NGUESSO. Malgré son forcing, Idriss DEBY ne parvient pas à être reçu à l'Elysée. La pression des sénateurs socialistes Gaëtan GORCE et Jean-Pierre SUEUR est un facteur aggravant. Ces derniers veulent la lumière sur la disparition, en 2008 à N'Djamena, de l'opposant Ibni Oumar MAHAMAT SALEH. Du coup, le président tchadien, ulcéré, a boycotté le Sommet de la francophonie. Tout aussi mal aimé, Teodoro OBIANG NGUEMA lui a emboîté le pas.

A ce petit jeu de la défiance, d'autres partenaires agacés par le côté "donneur de leçons" de la France pourraient faire de même. François HOLLANDE s'en est expliqué au Congo Kinshasa : "On me reproche de ne pas parler de la même manière à mes interlocuteurs chinois ou russes. Si j’ai le discours de la franchise envers mes homologues africains, c’est parce que j’aime l’Afrique". Un argument qui laisse pour le moins perplexe !

Les ONG, invités personnels du chef ! - S’inspirant de la ligne américaine, le successeur de Nicolas SARKOZY contourne également les milieux d'affaires - forcément vus avec suspicion - et les palais africains, en favorisant les rapports directs avec les sociétés civiles et les ONG. Quitte à contredire Laurent FABIUS, avocat d'une "diplomatie économique".

Aux côtés de nombreux parlementaires comme Philippe BAUME, président du groupe d’amitié France/Congo Kinshasa, ou la députée de Paris Seybah DAGOMA, les seuls invités non politiques de la délégation française au Sénégal et au Congo Kinshasa venaient du milieu associatif. Inédit.

Il s’agissait de Jean-Louis VIELAJUS, PCA de Coordination Sud, et de Jean-Charles AHOMADEGBE, président du Forum des organisations de solidarité internationale issues des migrations. Reste que le soin apporté à éviter toute collusion avec les milieux d’affaires commence sérieusement à irriter le milieu patronal.

Dans un flash-info au vitriol publié le 18 octobre et intitulé "Kinshasa : la dérive", le président délégué du CIAN, Anthony BOUTHELIER, dénonce une approche "dogmatique" du président HOLLANDE. Ce texte traduit une initiative personnelle, mais il reflète le sentiment général des hommes d'affaires lassés d'être la cible de tous les maux de la relation entre la France et l'Afrique.
François HOLLANDE à Kinshasa, regardez la Vidéo : http://youtu.be/XiTbD8gssGc

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Ces africanistes qui ont l'oreille de HOLLANDE

Personnalités du monde universitaire et des médias ont directement inspiré les interventions prononcées par François Hollande à l'occasion de son premier périple sur le continent.

Enquête.

A la veille de son déplacement à Dakar puis Kinshasa (12-13 octobre), François HOLLANDE a voulu s'imprégner de l'Afrique inconnue en conviant à déjeuner à l'Elysée, le 8 octobre, plusieurs personnalités africaines et africanistes - journalistes, universitaires et experts.

Etaient assis autour du président français les historiens sénégalais Mamadou Diouf et congolais Elikia M'BOKOLO, directeur d'études à l'EHESS. Le chercheur Jean-François BAYART, directeur de recherche au CNRS, avait également été invité, tout comme la directrice Afrique de TV5 monde, la journaliste Denise EPOTE, et Michel SIDIBE, le directeur exécutif d'Onusida. Lionel ZINSOU, patron de PAI Partners et figure centrale des réseaux africains de Laurent Fabius, était également présent (LC nº644). Fondateur du fonds Partners & associés et ex-DG de l'AFD, Jean-Michel Severino n'a pu se déplacer, mais il a communiqué ses notes.

Si certaines de ces personnalités gravitent plus ou moins dans la mouvance du Parti socialiste (PS), toutes militent depuis des années pour une rupture de la politique de la France en Afrique. Lors d'un colloque organisé en mai 2009 à Paris par Désirs d'avenir, l'association de Ségolène ROYAL, Jean-François BAYART et Elikia M'BOKOLO avaient d'ailleurs été appelés à s'exprimer sur le sujet : "Quel avenir commun pour l'Afrique et l'Europe au XXIe siècle ?".

Plusieurs thèmes et phrases des interventions de François HOLLANDE au Sénégal puis au Congo Kinshasa ont été puisés lors de ce déjeuner, comme le fait de qualifier le français de "langue africaine". Jean-François BAYART a principalement inspiré les passages sur les trafics de drogue en Afrique de l'Ouest.

Elikia M'BOKOLO s'est exprimé sur la politique des visas, notamment à l'égard des intellectuels et des universitaires. Lionel ZINSOU et Jean-Michel SEVERINO ont plus ou moins téléguidé les passages sur la zone franc et les accords de partenariats économiques (APE).

Enfin, la réflexion de Mamadou DIOUF, spécialiste de la période coloniale et professeur à l'Université de Columbia (New York), a inspiré l'initiative du président français de restituer au Sénégal les archives de la France sur le drame de Thiaroye (novembre 1944).

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Doing Business : Le Congo Brazzaville Toujours Parmi les Derniers du Monde

Quand nous disons que le Congo Brazzaville va mal, on nous lance des noms d'oiseaux en nous traitant de jaloux ou d'aigri. Que dire quand les experts de la Banque Mondiale et de l'ONU disent que le Congo Brazzaville est classé dans les 3 derniers
Le classement de Doing Business 2013 est là : http://francais.doingbusiness.org/rankings

Selon le Rapport Doing Business 2013, le climat des affaires au Congo Brazzaville s'est légèrement amélioré en gagnant une place dans le classement.

Le chemin est encore long pour que le Congo Brazzaville qui n’a enregistr& aucune progression en 2012 devienne un pays émergent. Bien sûr, les griots du pouvoir contesteront ce classement qui pourtant est le reflet de la réalité. Le tableau comparatif 2012 et 2013.

http://francais.doingbusiness.org/data/exploreeconomies/congo-rep

Rappelons que Le 2 Aout 2012 le Congo Brazzaville qui peine à nourrir sa population à pourtant prêter au Niger 50 milliards de F CFA (93,73 millions d'euros); une opération inédite en Afrique francophone. 

LA PAIX VERITABLE AU CONGO BRAZZAVILLE

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PAIX ET EMERGENCE

Par Ange Marie MALANDA

sassou_demon.JPGDenis SASSOU N’GUESSO ne cesse de parler de la paix. La paix ne signifie pas la cessation des hostilités militaires. Elle ne se limite pas à la paix civile, elle ne s’arrête pas avec le crépitement des armes. La paix signifie que nous ayons la capacité de permettre à chaque congolaise et congolais d’affronter le lendemain sans inquiétude.

Quand on décrète que tous les documents administratifs sont gratuits et que dans les faits, on constate que la corruption gangrène la délivrance des documents administratifs en grevant les coûts et en ponctionnant les Congolais. Quand des familles entières ne savent pas comment nourrir leurs enfants ou quand on meurt parce qu’on n’a pas de quoi s’acheter des médicaments en pharmacie, parler de paix me parait fallacieux.

La paix, c’est garantir au fier et vaillant peuple Congolais, une sécurité économique, sociale alimentaire, sanitaire, hygiénique et  professionnelle.

On ne peut devenir, un pays émergent sans construire les infrastructures viables, sans chercher à améliorer sans cesse la productivité du travail et surtout on ne peut arriver à l’émergence économique si on ne met pas en œuvre les moyens qui permettent de revitaliser le secteur productif.

Si chaque Congolaise et Congolais peut exercer une activité professionnelle qui fasse que nous puissions tous avoir un revenu décent ; alors grâce à la redistribution du revenu national, nous pourrons garantir une certaine forme de paix sociale qui elle-même consoliderait la paix civile. Engager un processus d’émergence économique signifie que nous ayons su développer l’enseignement professionnel et que nous soyons capable d’avoir des jeunes qualifiés dans les domaines dont l’économie nationale ressent le besoin.

Aujourd’hui, nous constatons que plus de 70% des actifs sont en chômage, sinon dans le désœuvrement dans un pays qui sans aucun effort d’assainissement des finances publiques voient ses recettes publiques augmentées grâce à l’amélioration permanente des termes de l’échange qui nous est favorable. N’aurait il pas été efficace que la puissance publique transforme cette rente en force productive pour éviter que notre pays retombe dans les turpitudes du passé.

Force est de constater que face à la flambée des cours de matières premières qui entretient une certaine forme de croissance dans les pays Africains ; l’occident s’appuie sur la recherche scientifique pour trouver les techniques qui lui permettrait de consolider son autonomie et de se passer des matières premières en provenance de l’Afrique subsaharienne, déjà avec les moteurs hybrides qui  consomme moins de carburants, les énergies alternatives et autres technologies propres, il est clair que d’ici quelques décennie, les industriels se passeront de notre pétrole. Voilà pourquoi, nous devons sans plus transformer cette rente en force productive.

Avec 70% des actifs en chômage, sinon dans le désœuvrement, dire que le Congo Brazzaville sous la férule du chef de l’Etat a recouvré la paix, c’est se moquer du peuple.

Récemment, le pays a adopté le plan national de développement qui ferait du Congo Brazzaville, un pays émergent d’ici douze ans. C'est-à-dire en 2025 ; ce plan ne peut réussir que si chaque Congolais peut se l’amender, s’en approprier et donner le meilleur de soi, pour qu’ à l’unisson nous sortons notre pays de la torpeur ; c’est dans ce sens qu’il est urgent que l’on organise une conférence nationale sur la revitalisation du secteur productif visant à résorber le chômage massif des actifs, relancer la décentralisation en donnant plus d’initiative à nos collectivités territoriales et à favoriser la redistribution du pouvoir d’achat.

Congo Brazzaville ; Pays émergents en deux mil vingt cinq ?

Le président de la République du Congo s’est engagé à faire du Congo Brazzaville, un pays émergent à l’horizon deux mil vingt cinq.

Il y a près de trois décennies en arrière, monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat, Chef suprême des Armées promettait la santé pour tous et l’autosuffisance alimentaire en 2000. Ayant passé deux mois à Pointe noire et Brazzaville cet été, j’ai pris le temps de faire les boutiques et marchés de deux principales villes du Congo Brazzaville ; j’ai constaté que les produits consommés proviennent de l’Asie, du Brésil ou de l’Inde et les gens se soignent avec les médicaments vendus à la sauvette dans les étales de nos rues.

Le taux de mortalité démontre que cet objectif de santé pour tous n’a pas été atteint. Ce n’est pas en faisant venir les produits importés du Brésil, de l’Inde, la Malaisie et la Chine que l’on atteindra l’autosuffisance alimentaire et on fera du Congo Brazzaville, un pays émergent en 2025.

Oui, le Congo Brazzaville a un potentiel qui lui permet de prendre toute sa place parmi les pays émergent. J’ai la ferme conviction que le Congo Brazzaville peut devenir un pays émergent, et il en a les moyens physiques, naturels, matériels, financiers et humains pour atteindre l’objectif que s’est assigné Denis SASSOU NGUESSO.

Cela suppose que nous puissions restructurer le secteur productif national et le revitaliser, que nous prenions à bras le corps la formation des cadres et que nous dotions le pays des infrastructures viables. On ne sera un pays émergent, que si les Congolaises et Congolais ont foi en eux, se mobilisent et prennent en main les principaux leviers économiques.

Je ne pense pas que les Chinois, les Brésiliens, les Malaisiens et les Indiens viendront sortir le Congo Brazzaville de sa torpeur et apporteront le développement. Ce sont les Congolais seuls par le travail, le patriotisme et la consolidation de notre indépendance économique qui exige la diversification et une réelle liberté d’entreprise que nous pourrons tenir le cap pour faire du Congo Brazzaville un pays émergent dans douze ans.

S’il faut s’appuyer sur les tendances lourdes, je ne crois pas que notre beau pays puisse compter parmi les pays émergents d’ici une décennie. Le Congo Brazzaville perpétue une économie de traite basée sur l’exploitation et l’exportation des matières premières. Vu que les cours de ces produits ne cessent d’augmenter régulièrement, l’Etat engrange des recettes supplémentaires qu’il ne parvient pas à transformer en force productive.

Etre un pays émergent exige que nous ayons la maîtrise de notre économie, cette maitrise passe alors par le développement des infrastructures physiques, la relance de la production et la maîtrise de cout de production.

Aujourd’hui, quand vous vous rendez dans une boutique ou marché à Pointe noire et à Brazzaville sans convoquer les statistiques, on constate que notre pays ne consomme pas ce qu’il produit, conclusion, le secteur productif national est quasi inexistant. C’est pourquoi, nous disons qu’il nous parait difficile que notre pays devienne un pays émergent d’ici douze ans.

Les ainés se souviennent qu’en 1984, Denis SASSOU N’GUESSO s’était assigné comme objectif en 2000 : l’autosuffisance alimentaire et la santé pour tous ; que nous avons été incapables d’atteindre  en 2000. Douze ans après l’an deux mil, le Congo Brazzaville continue à dépenser plus de 30% en importation des biens que nous sommes incapables de produire sur place (riz, tomate, lait, sardines et autres produits).

Oui, nous avons tout pour devenir un pays émergent à l’horizon de 2025, pourvu que nous puissions cibler les investissements de manière à ce que ceux-ci répondent aux critères de rentabilité économique et sociale.

L’objectif serait de revitaliser notre secteur productif, de doter le pays des sources d’énergie viable, d’améliorer sans cesse la productivité du travail et la qualité de vie de nos populations au sein même de nos villages, hameaux et districts.

Conduire le pays à l’émergence suppose que nous ayons su tarabuster l’économique, pris en main la formation professionnelle, nous soyons capables de construire, de maîtriser nos couts de production grâce à la faiblesse des prix de sources d’énergie, d’entretenir les infrastructures et gagner la bataille contre la corruption.

Notre pays dispose de nombreux atouts pour  réussir et prendre la tête du peloton. Il est bien loti par la nature, il nous revient de saisir toutes les opportunités pour développer ce Congo Brazzaville.

Une population relativement faible, environ 4 millions d’habitants ; un taux de croissance de

3 %, une densité de 11 habitants au kilomètre carré, un niveau d’urbanisation assez élevé environ 65%. En outre notre beau pays dispose des terres suffisante, dix millions d’hectares, un réseau hydrographique enviable, un climat favorable à l’agriculture, avec une forêt dense qui couvre 22 millions d’hectares, des ressources pétrolières, minières et une position géographique dans le corridor naturel pour l’Afrique centrale feraient du Congo Brazzaville un pays prospère avec toutes les ressources financières acquises grâce à la conjoncture du marché depuis 1998.

En dépit des atouts que nous évoquions, nous pouvons noter quelques faiblesses qui relèvent de la mauvaise répartition du revenu national : le taux de mortalité maternelle est de l’ordre 781 pour 100 000 naissances, un taux de couverture vaccinale relativement faible autour de 74%, un niveau d’achèvement dans le primaire de 77%, un taux de chômage de plus de 75% des bras valides. Le climat des affaires n’inspire pas confiance, il faut 160 jours pour créer une entreprise alors que cela ne prend qu’à peine trois jours dans d’autres pays. Il est 181ème sur 183 pays dans Doing business 2012 et 183ième sur 185 pays en 2013. Voir le rapport Doing Business en cliquant sur le lien suivant : http://francais.doingbusiness.org/data/exploreeconomies/congo-rep

La configuration de l’économie congolaise montre qu’elle est principalement basée sur le pétrole : 70% du PIB, 90%, des exportations, 80% des revenus.

Le secteur pétrolier est capitalistique et ne crée pas beaucoup d’emplois, parce que ce sont des emplois hyper qualifiants et très mécanisés. Le pétrole a très peu de lien avec l’économie locale. La diversification signifie une meilleure répartition de la contribution des différents secteurs à l’économie de notre pays.

Conduire le Congo Brazzaville sur l’arène des économies émergentes impose la diversification de notre base économique, c'est-à-dire notre économie aurait plusieurs composantes où l’agriculture, la manufacture et les services occuperaient toute une place prépondérante en réduisant la part de l’extraction et de l’exportation du brut. On fera en sorte que le Congo Brazzaville mise sur l’après pétrole, en revitalisant tout le secteur productif national. Force est de constater que sans un minimum de confiance et de mobilisation des Congolais dans l’œuvre de l’édification nationale, notre pays ne deviendrait pas un pays émergent en 2025

On nous avait promis la santé pour tous en l’an 2000, le résultat, c’est que le taux de mortalité ne cesse d’augmenter, les structures sanitaires sont délabrées, le système médical est gangrené par la corruption récusant le serment d’Hippocrate.

Dans son message du 13 aout 2012, monsieur Denis SASSOU NGUESSO a promis de prendre le taureau de la santé publique par les cornes en commençant à investir dans la formation des agents hospitaliers, la construction des structures sanitaires et de lancer l’assainissement de nos villes par un large programme d’hygiène publique, crois je savoir.

Entre temps, nous avons dit que, pour favoriser l’émergence de l’économie nationale, il fallait aussi se préoccuper de la formation professionnelle, le chef de l’Etat s’est engagé à faire de l’année 2013, l’année de l’éducation de base en mettant un accent particulier sur la formation professionnelle. Donc il va investir dans le capital humain. Ce qui va permettre aux jeunes ouvriers, techniciens, ingénieurs et cadres d’être capables de mieux se servir des technologies d’aujourd’hui et d’anticiper l’avenir.

Il y a la fibre optique qui va bientôt arriver le Congo Brazzaville a-t-il déjà formé les webmasters capables d’accueillir et d’user de cette technologie ? Il nous faut promouvoir une gestion prévisionnelle de ressources humaines susceptibles de répondre aux besoins économiques de demain en s’appuyant sur l’adéquation emploi formation.

Les engagements sont alléchants, ils suscitent une espérance de fond existentielle, mais étant donné que beaucoup de promesses n’ont pas été tenu, comme la plupart des Congolais, je crains que le discours du 13 aout 2012 demeure une coquille vide et que les objectifs ne soient pas atteints. D’où nous rappelons qu’au milieu des années quatre vingt, le chef de l’Etat s’était engagé de conduire sous sa férule, le Congo Brazzaville à l’autosuffisance alimentaire en 2000 ; si vous allez dans nos boutiques et marché, il est sur que vous constaterez que nous avons accru notre dépendance extérieure en importation des denrées alimentaires.

Etant dans un monde en compétition, le Congo Brazzaville qui s’est engagé à prendre sa place sur le podium des pays émergent doit d’abord revitaliser le secteur productif, se doter des infrastructures fiables, maîtriser nos coûts de production en faisant en sorte que le prix des sources d’énergie soit relativement bas et vendre moins cher les produits de bonne qualité.

On ne  peut pas avoir une compétitivité prix avec les délestages, avec des couts d’électricité si élevé, et du personnel mal formé. Oui, nous avons les possibilités de faire du Congo Brazzaville, un pays émergent, à condition que nous sachions promouvoir la probité, la sanction et le mérite.

Il faut investir dans les infrastructures viables, dans la formation du capital humain et promouvoir la probité. Rendre notre pays attractif en matière économique par la fiabilité des infrastructures, la compétitivité prix et le savoir faire est possible si nous sommes sérieux, mobilisés et avons confiance en nos capacités de réussite.

LES NOMINATIONS AU SEIN DES FAC (Forces Armées Congolaises)

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SASSOU NGUESSO Proclame L’institutionnalisation du Tribalisme ?

Par Ghys Fortuné DOMBE BEMBA (Talassa) 

jpg_Sassou--fait-des-petits-da350.jpgLes nominations aux différents hauts postes de responsabilité au niveau de la force publique dont bénéficient quelques officiers supérieurs depuis quelques années, ne laisse pas indifférents plusieurs personnes. Le 26 octobre 2012, nombreux sont nos compatriotes qui sont montés au créneau pour dénoncer une fois de plus le caractère tribaliste des diverses nominations issues du dernier conseil des ministres.

Qui des Congolais a oublié que lors de la Conférence nationale souveraine, le tribalisme a été combattu avec sévérité. Et que tous les hommes politiques de notre pays avaient donc jurer de ne plusrecourir à cette façon de faire. Pour faire partir Pascal LISSOUBA du pouvoir, SASSOU NGUESSO et ses FDU ne s’étaient-ils pas insurgés contre la théorie de la tribu-classe sur laquelle s’appuyait à cette époque le régime de LISSOUBA dans la nomination des cadres dans toutes les administrations publiques dont celles relevant de la force publique ? Pour quelles raisons M. SASSOU NGUESSO veut-il aujourd’hui encore réveiller les vieux démons ? Est-ce pour que les Congolais s’entretuent encore pour une énième fois ?  

Les chiens aboient la caravane passe, telle est aujourd’hui la devise du clan au pouvoir qui, par les dernières nominations qui viennent d’être rendues publiques au sein des instances militaires, confirme, si besoin est, à ceux qui en doutaient encore, l’ancrage tribal de ce qui nous est présenté comme étant l’armée Nationale congolaise.

Nous avons tous lu les réactions prémonitoire du colonel Daniel NKOUTA et bien d’autres parues dans la presse locale et dans d’autres médias, notamment étrangers. Les déclarations visionnaires de ces derniers avertissaient les Congolais de ce que, SASSOU NGUESSO ne s’affranchirait pas de la tutelle, une fois de plus, de l’instinct tribal qui l’enserre de ses griffes, quant aux nominations à venir au Haut-commandement des Forces Armées dites congolaises (FAC).

En effet, avec les toutes dernières nominations, la boucle est finalement bouclée. Tous les postes de commandement au sein de la force dite publique sont désormais totalement mboshisés. 

Et avec une telle obstination à vouloir gérer une institution aussi sensible sous le prisme des préjugés tribaux, plus d’une personne serait tentée de dire que, SASSOU NGUESSO semblerait réunir les derniers ingrédients de la rwandisation du pays.

Beaucoup de ressortissants de la partie sud du pays qui étaient déjà assez indifférents de cette armée, ne devraient plus avoir aucune raison de se sentir concernés par la hiérarchie de cette soldatesque tribal qui sert de forces armées nationales. Qui a oublié que cette armée est entretenue aux frais des contribuables ? C’est-à-dire des efforts consentis par tous les Congolais dont ceux de la partie sud du pays qui sont l’objet de plusieurs frustrations.

C’est un secret de polichinelle. La partie sud du pays dispose de l’essentiel des richesses qui aliment le Trésor public désormais clanisé. Par voie de conséquence, c’est l’unique pourvoyeuse des copieux subsides versés à cette armée, devenue aujourd’hui milice ethnique, si on peut oser parler ainsi.

Il reste au peuple de tirer les leçons de cette gestion éminemment ethnicisée des institutions nationales, de prendre conscience que SASSOU NGUESSO et son entourage n’ont aucune aptitude à bâtir la nation congolaise. Une telle dérive qui frise la provocation, risque d’apporter de l’eau aux tenants de la sécession du pays en nord et sud, comme cela s’est récemment produit au Soudan. Plus aucun discours de SASSOU NGUESSO ne pourra désormais convaincre.

Dieu qui sait tout, s’emploie à laisser en vie aussi longtemps que possible Pascal LISSOUBA, nonobstant la détérioration de son état de santé, afin qu’il ait le temps d’observer ce qui se passe afin qu’il puisse dire aux Congolais que les changements, même les plus souhaités, ont leur mélancolie.

Jamais le Congo Brazzaville n’aura été dans une telle dérive ethniciste et dangereuse, qui confirme sans équivoque et sans appel, que SASSOU NGUESSO est plus tribalistes que tous ses prédécesseurs.

Les institutions internationales et particulièrement les grandes nations de la planète telles que les USA, la Grande Bretagne, etc., devraient être préoccupées par le cas congolais. La France avec qui le Congo Brazzaville entretient des relations particulières, et par ailleurs responsable de cette nation hybride qui permet à la minorité d’offenser la majorité, devrait être également interpellée.

Le clan royal a finalement décidé de faire le ménage pour sécuriser le pouvoir. Tous ceux qui ne gravitent pas autour du noyau central, qui est Edou doivent être débarqués. Le temps presse. Il faut préparer et sécuriser le très prochain tripotage de la Constitution.

La manière consiste de s’emparer de la totalité des postes de commandement de la force publique, pour être sûr que l’ordre d’intimider ou de massacrer qui sera donné le moment venu pour calmer la ferveur publique, sera exécuté. Ainsi, même ceux dont la fidélité à SASSOU NGUESSO ne fait pourtant l’ombre d’aucun doute, pragmatisme oblige, doivent être sacrifiés. Le général Prosper NKONTA, après des services rendus jusqu’à la compromission, après avoir servi à fusiller sa propre base biologique pour chasser les prétendus Ninjas dans le Pool, vient d’être remercié. Il a été  expédié dans cette voie de garage qu’est l’inspection générale des armées qui n’inspecte rien du tout.

Pour tenter de cacher la réalité, l’on a promu en remplacement un autre faire-valoir, homme lige, le général OKAKA, autrement dit BOUKAKA, qui n’a depuis longtemps de koongo que le nom, digne cousin d’Adolf HITLER, à qui cet officier tente de plus en plus de rassembler par une soigneuse campagne de maquillage, avec la célèbre moustache entretenue aux frais du contribuable.

Le général Norbert DABIRA, Mboshi, mais de Boundji, en fait Téké d’Alima, comme on a coutume de le dire, déjà sacrifié dans l’affaire des disparus du Beach, vient de disparaître du haut commandement de l’armée, pour remplacer un colonel Michel NGAKALA à la gestion des miliciens réintégrables. Entre temps, l’homme était en fait, secret de polichinelle, en sursis d’arrestation. Il a été abondamment entendu dans le drame du 4 mars de Mpila.

Les généraux Charles MONDJO et MOKOKI récemment propulsés comme ministres figurants, nous savons qu’ils le savent qu’il s’est agi là d’une sanction, devront, dans un avenir prochain être sacrifiés à leur tour. L’enquête sur le drame de Mpila, si les manœuvres du clan au pouvoir ne parviennent pas à l’enliser, ces deux têtes devront tomber, le premier étant Mboshi de Boundji, donc en réalité Téké d’Alima, et le deuxième Katangais.

Le général de division Léonard Noël ESSONGO, Katangais de son état, vient d’être nommé conseiller spécial, chef d’Etat-major particulier du président de la république. Plus d’une personne pense qu’à ce niveau, le général ESSONGO n’est que l’ombre de lui-même et risque de finir comme le colonel Marcel NTSOUROU.

Il sied de dire en passant, que notre général conseiller ressemble à ces personnes que l’on ne consulte jamais à l’instar de Ya Claude Ernest NDALLA alias Graille, Pierre NZE et toute la vielle racaille de vieux assassins jamais repentis.

La mboshisation des institutions publiques dans notre pays est devenue une véritable épidémie. Et l’ethnisation est une réelle endémie qui sévit au Congo Brazzaville.

Il n’y a plus aucun avenir commun dans cette République où l’appartenance ethnique a simplement remplacé la méritocratie. Il faut implorer le ciel pour que cette dérive ne conduise pas à la rwandisation du pays, car, nous le répétons, les ingrédients sont désormais réunis.

Où sont donc passés les fameux sages Mboshis consacrés dans Otwere ? Qu’attendent-ils, à moins d’en être complices, pour faire prendre conscience à SASSOU NGUESSO qu’une telle gestion des ressources humaines du pays par un chef d’Etat est porteuse de germes de révolte populaire susceptible d’ensanglanter le pays ? Où est donc passé le sens du serment du chef de l’Etat ? Aurait-il prêté serment au seul profit de sa tribu ? Tout porte à le croire en tout cas.

Avant de revenir longuement sur ce dossier, nous voudrions dire à SASSOU NGUESSO que sa gestion chaotique des ressources humaines crée dans le pays une atmosphère délétère qui pourrait s’avérer être un terrible brûlot.

Comme disent les Koongos, il aurait tort de croire que la fumée qui se dégage à l’horizon ne témoigne que de la brûlure des poils du rat, si les poils brûlent, c’est que le rat également se consume peu à peu. Le déclin des régimes de Kadhafi, Ben Ali, Moubarak devrait nous enseigner. Mais hélas !

A Relire : http://www.mampouya.com/article-tribalisme-ou-le-reflet-d-une-mentalite-primitive-40170590.html

Et : http://www.mampouya.com/article-le-paradoxe-des-separatistes-ethniques-107031126.html 

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LA MEDIOCRITE DU POUVOIR DE BRAZZAVILLE

eau ou pétroleQue fait-on réellement avec tous les milliards de francs CFA engrangés par le Congo Brazzaville classé dernier partout ?La médiocrité du pouvoir de Brazzaville dans le domaine des affaires se dévoile au grand jour

Dans beaucoup de pays à travers le monde, on s’accorde de reconnaître que donner aux hommes d’affaires des grandes opportunités pouvant favoriser et consolider la promotion des affaires, est devenu une nécessité irréfragable.

Ainsi, dans Doing Business 2012, les pays ont été classés, en fonction de la facilité d’y faire des affaires, de 1 à 185, la première place indiquant le plus haut niveau de facilité. Un classement élevé sur l’indice de facilité de faire des affaires signale un environnement réglementaire propice aux opérations commerciales. L’indice correspond à la moyenne des classements sur les 10 indices étudiés. Chaque indice est affecté du même coefficient. Le Congo Brazzaville dans ce classement est un piètre élève qui ne mérite qu’un zéro avec une grosse tête, des grandes oreilles et des gros yeux larmoyants.

Au niveau de ce classement, beaucoup de pays africains se retrouvent au bas du tableau. La République du Congo, notre pays, est 183ième pour la facilité d’y faire des affaires. Il occupe la 180ième place pour la création d’entreprises, la 149ième  place pour l’octroi de permis de construire, la 170ième place pour le raccordement à l’électricité, la 156ième place pour le transfert de propriété, la 104ième place pour l’obtention de prêts, la 158ième place pour la protection des investisseurs, la 182ième place pour les paiements des impôts, la 181ième place pour le commerce transfrontalier, la 162ième pour l’exécution des contrats et la 136ième place pour le règlement de l’insolvabilité. No comment.

Voir Doing Business: http://francais.doingbusiness.org/data/exploreeconomies/congo-rep

Le Tchad, avant dernier de la liste est classé 184ième pour la facilité d’y faire des affaires. Il se trouve au 181ième rang pour la création d’entreprises, au 127ième rang pour l’octroi de permis de construire, au 149ième rang pour le raccordement à l’électricité, au 140ième rang pour le transfert de propriété, au 104ième rang pour l’obtention de prêts, au 158ième rang pour la protection des investisseurs, la 184ième rang pour les paiements des impôts, au 180ième rang pour le commerce transfrontalier, au 167ième rang pour l’exécution des contrats et au 185ième rang pour le règlement de l’insolvabilité.

La République Centrafricaine, le dernier pour ce classement, est au 185ième rang la facilité d’y faire des affaires. Elle est placée 170ième pour la création d’entreprises, 147ième pour l’octroi de permis de construire, 173ième pour le raccordement à l’électricité, 132ième pour le transfert de propriété, 104ième pour l’obtention de prêts, 139ième pour la protection des investisseurs, 181ième pour les paiements des impôts, 182ième pour le commerce transfrontalier, 177ième pour l’exécution des contrats et 185ième pour le règlement de l’insolvabilité.

L’Erythrée, qui figure parmi l’un des pays les plus pauvres de l’Afrique, est mieux côté que le Congo Brazzaville. Elle se trouve dans ce classement Doing Business 2012 au 182ième rang pour la facilité d’y faire des affaires, au 183ième rang pour la création d’entreprises, au 185ième rang pour l’octroi de permis de construire, au 93ième rang pour le raccordement à l’électricité, au 181ième rang pour le transfert de propriété, au 180ième rang pour l’obtention de prêts, au 117ième rang pour la protection des investisseurs, au 146ième rang pour les paiements des impôts, au 165ième rang pour le commerce transfrontalier, au 51ième rang pour l’exécution des contrats et au  185ième rang pour le règlement de l’insolvabilité.

Le Niger, un autre pays africain qualifié de pauvre, est devant le Congo Brazzaville. Dans ce pays du sahel, on a beaucoup plus de facilité de se raccorder à l’électricité qu’au Congo Brazzaville où les cours d’eau foisonnent.  Il est au 118ième rang pour le raccordement à l’électricité, alors que le Congo Brazzaville qui est l’un des pays les plus riches en eau par tête d’habitants, occupe dans ce cadre la 170ième place. Ce qui devrait vraiment faire beaucoup réfléchir le pouvoir de SASSOU NGUESSO, qui, au lieu de chercher seulement à se maintenir au pouvoir par la force, a l’obligation de développer le pays avec toutes les richesses qu’il regorge.  Allez-y comprendre quelque chose !.

Le Niger est au 176ième rang pour la facilité d’y faire des affaires, au 167ième rang pour la création d’entreprises, 160ième rang pour l’octroi de permis de construire, au 118ième rang pour le raccordement à l’électricité, au 87ième rang pour le transfert de propriété, au 129ième rang pour l’obtention de prêts, au 158ième pour la protection des investisseurs, au 151ième rang pour les paiements des impôts, au 176ième rang pour le commerce transfrontalier, au 140ième rang pour l’exécution des contrats et au 130ième rang pour le règlement de l’insolvabilité.

Les Congolais ne devraient pas se laisser berner par les oligarques profito-situationnistes qui sont devenus comme des coqs associés à un commerce d’arachides. Le pays a les moyens nécessaires pouvant permettre sa modernisation intégrale et l’amélioration des conditions de vie des populations confrontées aujourd’hui à la misère, la pauvreté, la précarité et la mendicité.

L’Ile Maurice qui occupe la 19ième place, pour la facilité d’y faire des affaires dans ce classement Doing Business 2012, n’a pas opéré des miracles pour y arriver. C’est plutôt le fruit des efforts conjugués et mérités qui a favorisé ce classement. Ce qui devrait interpeller le régime de SASSOU NGUESSO qui est fustigé par les ONG internationales pour son manque de rigueur concernant les biens mal acquis, les détournements des deniers publics, la corruption, les pillages des ressources naturelles. L’organisation Transparency International est mieux placée pour dire à nos compatriotes ce dont ils ne maîtrisent pas trop dans ces domaines.

Ni les caciques prestidigitateurs ou marchands d’illusions du régime actuel, ni des lampistes qui sont devenus des véritables griots du pouvoir, ne peuvent plus démontrer que le Congo Brazzaville qui est tiré aujourd’hui vers le bas, présente encore des perspectives heureuses pour son peuple. Tous ceux qui soutiennent encore ce genre de point de vue, ne sont que des pires utopistes et démagogues.

L’Ile Maurice occupe la 14ième place pour la création d’entreprises, la 62ième place pour l’octroi de permis de construire, la 44ième place pour le raccordement à l’électricité, la 60ième place pour le transfert de propriété, la 53ième place pour l’obtention de prêts, la 13ième pour la protection des investisseurs, la 12ième place pour les paiements des impôts, la 15ième place pour le commerce transfrontalier, la 58ième place pour l’exécution des contrats et la 64ième place pour le règlement de l’insolvabilité.

Hellot Matson MAMPOUYA : Où sont Passés nos Valeurs et nos Convictions

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Massacres, Assassinats et Exécutions Sommaires au Congo Brazzaville

Hellot MampouyaLa Toussaint fait partie des principales fêtes du calendrier liturgique chrétien. C'est la fête de tous les saints, qu'ils figurent ou non dans le calendrier. Cette fête est aussi l'occasion de rappeler que tous les hommes sont appelés à la sainteté, par des chemins différents, parfois surprenants ou inattendus, mais tous accessibles.

Le jour des morts (le 2 novembre), lui, est, dédié au souvenir des morts. C’est l’occasion de faire un tour au cimetière, pour fleurir les tombes de toutes celles et ceux que nous avons aimés. 

Un peuple qui n'est pas capable de respecter ses morts, n'a rien à demander à l'histoire. Occulter la dimension tragique de l’Histoire c’est se condamner à sortir de l’Histoire. 

On ne construit pas la Paix en renonçant ou en oubliant. On construit la Paix sur le courage, la fidélité aux valeurs, aux convictions et le sens de l’honneur. 

Où est l’honneur et la dignité d’un peuple qui n’honore pas la mémoire de ceux qui ont aimé si sincèrement et si profondément leur pays qu’ils ont risqué leur vie et payé pour lui.

Nous publions ici la liste établie et publiée le 03 Avril 1998 par l’ex porte-parole du MCDDI monsieur Hellot Matson MAMPOUYA à l’intention des personnes qui soutenaient Denis SASSOU NGUESSO….

Voici quelques cas connus (sur des milliers) qui illustrent le drame que vit le peuple congolais après le coup d’Etat de Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, le 15 octobre 1997.

Du 16 au 17 octobre 1997 :
Les troupes étrangères, notamment l'armée angolaise, les mercenaires, les éléments tchadiens, les ex-Faz et les cobras ont massacré plus de cinq cents (500) civils, résidents et réfugiés des quartiers nord de Brazzaville à Bacongo, Makélékélé et environs, aménagés par le Député, Maire de Brazzaville, Monsieur Bernard KOLELAS, en zone humanitaire depuis le déclenchement de la guerre. Les corps des victimes étaient entassés au Centre sportif de Makélékélé et dans les cours de la morgue du Centre hospitalier de Makélékélé.
16 octobre 1997 :
 

-      Le ministre Gabriel MATSIONA et deux (2) membres de sa famille sont assassinés par les milices cobras, les mercenaires et les troupes angolaises de SASSOU NGUESSO à son domicile situé à Massissia (zone sud). Les corps des victimes furent jetés dans un congélateur.

-      Monsieur BAZEBIZONZA, Professeur d’anglais au Collège de l’Amitié, en compagnie de son épouse, sa soeur et de son enfant sont abattus à bout portant dans sa voiture au niveau du Centre Sportif de Makélékélé.

-      Le jeune Marien, domicilié à Nzoko (Kinsoundi, zone sud) est froidement abattu par les cobras qui l’ont achevé au carrefour de Mbouono (Madibou, zone sud) devant la population.

Octobre 1997 :

-      Monsieur MALANDA DIA MAYEMBO

-      Monsieur MOUINI-LOUAGA

-      Monsieur MALERCO

-      Monsieur LOCKO-BOUKAKA Anicet sont abattus par les milices cobras, mercenaires et soldats angolais de SASSOU NGUESSO à Matoumbou (localité située sur le chemin de fer CFCO), dans la région du Pool.

Novembre 1997 :

-      Monsieur MISSIDIMBAZI Paul et son fils Cyprien sont abattus à leur domicile par les milices cobras et les troupes de l’armée angolaise au service de SASSOU NGUESSO avant de piller leur domicile.

-      Monsieur NTSONGA, domicilié au quartier Château d’Eau (zone sud - arrondissement 1)

-      Monsieur MAYELE

-      Monsieur MATSAMBA

-      Monsieur NGANGA Charles

-      Monsieur NGOMA Eric

-      Monsieur OUMBA Jonas sont tous sommairement abattus au passage des milices cobras et soldats angolais au quartier Château d’eau.

-      Monsieur LOUMBOUZI, chauffeur retraité des Services de Santé, domicilié rue Matiabou à Moukounzi-Ngouaka (zone sud, arrondissement 1) est froidement abattu au beach de "La Main-Bleue".

13 novembre 1997 :

-      Monsieur ILLO est fusillé au passage des troupes angolaises.

16 novembre 1997 :

-      Monsieur NGUEMBO est abattu froidement par les milices cobras, les mercenaires et soldats angolais au camp de la Gendarmerie de Makélékélé (zone sud de Brazzaville).

17 novembre 1997 :

-      Monsieur MALANDA, domicilié à Brazzaville, est assassiné par les milices cobras de SASSOU NGUESSO.

-      Monsieur MATABA Anicet, réfugié dans son village Louingui (région du Pool, District de Louingui) situé à plus de 150 km de Brazzaville (zone sud), est abattu par les troupes angolaises en compagnie des milices cobras.

25 novembre 1997 :

-      Monsieur NGOUMA Joseph, exploitant forestier domicilié à Dolisie, est froidement abattu avec cinq (5) de ses enfants; tous enterrés dans sa parcelle située à côté du CEG Hochi-Minh, par un groupe de cobras et d’Angolais conduits par NGUESSO, neveu de Monsieur SASSOU NGUESSO.

Novembre 1997 :

Trois jeunes lycéens sont sommairement exécutés à Dolisie par les cobras, mercenaires et troupes angolaises. Il s’agit de :

-      MOUKOYI Albert (25 ans)

-      IBOUANGA Robert dit Roberto (23 ans)

-      MOUKOKO Parfait (27 ans)

Décembre 1997 :
Enlèvement de quatre (4) jeunes filles, violées et exécutées par les cobras, mercenaires et soldats angolais dans la banlieue de Madibou (Arrondissement 1 Makélékélé - zone sud). Il s’agit de Mesdemoiselles :

-      MILANDOU Odile

-      MABIALA Carole

-      PANGUI Rosette

-      SYLVIE NENETTE

Décembre 1997 :

-      Mademoiselle KIBAMBA Agnès, 25 ans, élève au lycée Lénine, habitant rue du Caire à Dolisie, est violée et assassinée par dix (10) soldats angolais, près de la base militaire.

Décembre 1997 :
Enlèvement et exécutions sommaires par les milices cobras, mercenaires et soldats angolais de :

-      Monsieur KIBONGUI François, résidant à Pointe-Noire

-      Sergent TOUTI Joseph, résidant à Pointe-Noire

-      Sergent BOUDINGA Cyriac, Pointe-Noire

-      Monsieur MBOUNGOU Roland, résidant à Pointe-Noire

-      Monsieur DIANZINGA, demeurant à Makélékélé (Zone sud Brazzaville)

-      Monsieur MANTSIONA, demeurant au quartier Matouta (zone Brazzaville sud)

-      Monsieur MAMPIA, demeurant au quartier Matouta (zone Brazzaville sud)

25 Décembre 1997 (jour de Noël) :

Le Lieutenant Franck NGOUMA est enlevé, exécuté et enterré à la sauvette dans les alentours de la base aérienne Numéro 01/20 à Brazzaville (zone sud) où son corps fut retrouvé.
2 Janvier 1998 :

-      Monsieur NGOUILOU Joseph

-      Monsieur NKODIA Alexis

-      Monsieur MASSAMBA Siméon, demeurant tous au quartier MATOUTA (Arrondissement 1 Makélékélé, zone Brazzaville sud) sont enlevés et froidement exécutés par les milices cobras, les mercenaires et soldats angolais au service de SASSOU NGUESSO.

3 Janvier 1998 :

-      Monsieur MALEKA Richard, militaire, est enlevé et fusillé au Stade Marchand à Brazzaville par un groupe de cobras, mercenaires et angolais au service de SASSOU NGUESSO.

27 janvier 1998 :

-      Le Colonel MALONDA Jean-Joseph, Directeur Général de la Police Judiciaire, est exécuté à GAMBOMA sur instruction du Colonel OMBELE, neveu de Monsieur Denis SASSOU NGUESSO.

4 mars 1998 :

-      Monsieur BADINGA Rodrigue et sa femme MAKISSOU Berthe sont enlevés au quartier Fond Tié-Tié, à Pointe-Noire, par un groupe de cobras, mercenaires et soldats angolais au service de SASSOU NGUESSO et ses souteneurs. La femme a été violée et son époux a été porté disparu.

-      Monsieur YOULOU Patrice, alias "La Denga", père de sept (7) enfants, domicilié 65 rue Lounianga au quartier Météo à Brazzaville (zone sud) a été abattu sommairement par un cobra.

11 mars 1998 :

-      Messieurs MOUTONDA Anatole et NKAYA-MAMPASSI, tous deux retraités, parti de Mouyondzi (Région du Niari-Bouenza- Lékoumou/Niboland) pour percevoir leur pension de retraite à Brazzaville sont retrouvés morts, assassinés, derrière le Lycée Technique de Brazzaville.

Mars 1998 :

-      Le couple TAMBIKA Victor et Solange, avec plusieurs civils, sont froidement abattus par un bataillon de plus de deux cents (200) cobras, mercenaires et soldats angolais dans le village Matoumbou, région du Pool. Cette localité est située sur le chemin de fer CFCO, à 15 km de Kinkala, capitale régionale du Pool.

18 mars 1998 :

-      Messieurs DIAWARA et NGOUNGA, demeurant à Massina (zone sud de Brazzaville), sont assassinés par un groupe de cobras, mercenaires et soldats angolais au service de SASSOU NGUESSO.

ENLEVEMENTS, VIOLS
Novembre 1997 :

-      Madame MOUKIMOU Célestine et ses trois (3) filles, Mesdemoiselles : IBINGA Anne, IBINGA Pierrette, IBINGA Fabienne, sont violées dans leur maison à Dolisie par les mercenaires et soldats angolais au service de SASSOU NGUESSO.

-      Quatre (4) filles, élèves du Collège (CEG) Central de Dolisie, revenant des cours, ont été violées par des soldats angolais, mercenaires et cobras au service de SASSOU NGUESSO.

Il s’agit de :

-      Mademoiselle MOUKIETO Françoise

-      Mademoiselle KIAMA Léontine

-      MBEMBA Judicaëlle

-      MPASSI Alpha

Mademoiselle MAVOUNGOU Julie, 22 ans, étudiante, est enlevée et violée par des cobras au quartier OCH de Pointe-Noire.
30 décembre 1997 :
Mesdemoiselles :

-      SAMBA Yvette

-      SAMBA Reine

-      SAMBA Patricia, trois soeurs habitant, toutes, la rue Berlioz à Brazzaville-Bacongo (zone sud) sont enlevées devant leurs parents, et violées par un groupe de cobras, mercenaires et soldats angolais au service de Monsieur SASSOU NGUESSO.

17 janvier 1998 :

-      Madame OUMBA Suzanne, âgée de 50 ans, est violée par quatre (4) soldats angolais dans sa maison sise rue Jolly à Bacongo (Brazzaville sud).

ARRESTATIONS - DETENTIONS ARBITRAIRES
Novembre 1997 :

Arrestation et détention de :

-      Ministre Jacques MOUANDA-MPASSI

-      MOUNGONO Albert, Directeur commercial de Hydro-Congo

-      KIBAMBA Pierre, Directeur Général des Douanes du Congo

-      NGONO Emmanuel, Directeur Général de la CCA (Caisse Congolaise d’Amortissement)

Décembre 1997 :
Arrestations arbitraires d’officiers supérieurs détenus dans une prison souterraine à l’Académie militaire de Djili, à 30 km de Brazzaville, sur la Nationale 2 (Route du Nord).
Il s’agit de :

-      Général ETA-ONKA, Secrétaire Général à la Défense

-      Colonel EWOLO Oscar, Commandant du Génie

-      Colonel NKOUNKOU

-      ABA-GANDZION, ancien Préfet de la Région des Plateaux

-      MAKOUNZI-WOLO Nestor, membre du Conseil constitutionnel

-      DZOUMANGUELET Henri-Marcelin, Inspecteur Général d’Etat adjoint

-      MOUNANGA Patrick, PDG de Société

-      KOUASSI Georges, Commerçant

Mars 1998 :
Arrestations arbitraires à Pointe-Noire :

-      Colonel IGNE

-      Colonel NDZOTA

-      Colonel SABA

-      Capitaine Célestin NGANGOYE, Commissaire de Police de Pointe-Noire

-      Monsieur OKABE Saturnin, membre du Bureau politique du RDD, le parti de M. Jacques-Joachim YHOMBI-OPANGO.

Ainsi donc, depuis l’installation du pouvoir putschiste de Monsieur SASSOU NGUESSO au Congo Brazzaville, de nombreux crimes, dont les exécutions sommaires, se poursuivent impunément.
Précédemment, nous avons déjà rappelé à l’opinion et à la Communauté internationales que dans la deuxième quinzaine du mois de février 1998, les Eglises du Congo Brazzaville ont dénoncé, par la voix de l’Archevêque de Brazzaville, Monseigneur Barthélémy BATANTOU, les exécutions sommaires qui se poursuivent au Congo Brazzaville, plusieurs mois après la fin de la guerre publiquement annoncée.
Le 9 mars 1998, l’Observatoire congolais des droits de l’homme, par la voix de son Président, Monsieur MOUNZEO Parfait, informait par une interview sur la BBC, l’opinion internationale sur les exécutions sommaires de deux (2) policiers fusillés publiquement par les cobras, mercenaires et soldats angolais, au service de SASSOU NGUESSO, au quartier Saint-Pierre à Pointe-Noire. L’un succomba sur le champ, l’autre fut transporté à l’hôpital Adolphe Cissé par les habitants du quartier. Il fut retiré (enlevé) de l’hôpital par les mêmes cobras, mercenaires et soldats angolais, au service de SASSOU NGUESSO, pour être achevé publiquement aux abords de l’hôpital.
Bref, lorsque nous dénonçons la poursuite de la violence, des crimes au Congo Brazzaville, nous parlons bel et bien de la dramatique réalité quotidienne sur le terrain.

Il sied de demander ce qu'attend le ministre Hellot Matson MAMPOUYA maintenant qu’il a du pouvoir et de l’argent pour que justice soit rendu à toutes celles et tous ceux qui avaient été lâchement massacrés pour qu’ils aient une stèle commémorative, pour que les familles soient dédommagées, pour qu’une enquête désigne un coupable même si celui-ci doit être amnistié ?

Le ministre Hellot Matson MAMPOUYA mentait il à l époque ou bien le fait d’être ministre justifie que les morts n’aient plus d importance ? Tout cela c’était donc seulement pour devenir ministre et non pas pour l’amour des gens et la conviction de mener un combat juste ?

On peut comprendre que la politique impose des compromis, des compromissions et même des retournements spectaculaires et inattendus mais la justice n’est elle pas universelle, impartiale, la même pour tous, allié ou pas ?

J’invite le ministre Hellot Matson MAMPOUYA a participer à une émission télévisée pour qu’il dise au peuple congolais s’il mentait à l’époque et pour qu’il demande pardon à celui que son chef Guy Brice Parfait KOLELAS appelle par "papa" pendant les conseils de ministres, ou alors qu’il dise que lorsqu’on devient ministre on a plus de foi ni de loi ; on a plus de valeurs ni de convictions.

Il s’agit d’honorer ceux qui sont tombés à tors ou à raison pour leur Congo Brazzaville. Il s’agit d’honorer aussi ceux que l’on n’a jamais honorés, ceux que l’on a oubliés, ceux auxquels l’on se contente de dire une fois merci au moment des funérailles ou au moment des messes de requiem mais dont on délaisse ensuite la mémoire parce que l’on préfère oublier les guerres dans lesquelles ils sont tombés sous le prétexte de consolider une paix hypothétique

C’est l’honneur d’un grand peuple de respecter et d’honorer ceux qui sont morts pour le défendre. Nous le devons non seulement à leur mémoire, mais aussi à leur famille, à leurs frères et à ceux qui continuent à risquer leur vie pour servir la cause du Congo Brazzaville.

AFFAIRE NTSOUROU : LES PREUVES DU COMPLOT

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Dans ce qui est désormais l'Affaire Ntsourou, les avocats n'ont pas eu accès au dossier du doyen des juges.

Vérification faite il apprait qu'il existe deux (2) documents signés le 02 mars 2012 soit deux jours (2 jours) avant les évènements du 04 mars 2012 ordonnant les perquisitions des domiciles du Colonel Marcel NTSOUROU.

Le premier document est signé du Procureur ESSAMI-NGATSE, le second document est signé du Colobel Philippe OBARA. Cherchez l'erreur...

Marcel-Ntsourou

Reconstitution

 

Ordre de Service

Autorisation de Perquisition

MAITRE MALONGA PORTE PLAINTE POUR TORTURE

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Malonga

Maitre Hervé Ambroise MALONGA porte plainte pour torture et traitements cruels, inhumains ou dégradants contre :

Le Général Jean François NDENGUET ;

Le Colonel Jacques Antoine BOUITY ;

Le Colonel Philippe LOUSSOUKOU ;

Le nommé ATTA policier en service auprès de monsieur le Directeur Générale de la Police Nationale ;

Le nommé Destin, policier auprès du Directeur Générale de la Police Nationale ;

Le nommé BOB, policier auprès du Directeur Général de la Police Nationale ;

Le nommé Eric, policier auprès de la Direction Générale de la police Nationale.

 

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plainte 1

plainte2

plainte 3

plainte 4

MESSE DE REQUIEM EN MEMOIRE DE KOLÉLAS BERNARD

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INVITATION : MESSE DE REQUIEM

Invitation à la Messe de Requiem en Mémoire de Bernard KOLÉLAS

Née en 1933, Bernard BAKANA KOLÉLAS nous a quitté le jeudi 12 novembre 2009 à Paris des suites d'une maladie dans la simplicité qui a caractérisé toute sa vie.

Sur l’initiative de la communauté MCDDI-France, une messe d’action de grâce est organisée

Dimanche 11 novembre 2012 en l’Eglise Jean XXIII de Sarcelles à partir de 14H00

Bernard Kolélas EGLISE JEAN XXIII

Quartier des Sablons

Place Gérard de Saint VAULRY

95200 Sarcelles

A 5 minutes de la Gare SNCF

A  la fin de la messe un pot de l’amitié sera offert

Pour tous renseignements, Contactez

KIKALAKANZA-MASSAMBA Claude Tél : 06 38 85 60 88

SIASSIA Roger Tél : 06 99 20 40 69

MAMPOUYA Patrick Eric Tél : 06 26 94 12 46

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Rappel : A tous les Kolélistes, plus que jamais courage ! 

 Paris le 23 novembre 2009

KIKALAKANZA MASSAMBA Claude Emery

Membre du Comité National du MCDDI

Membre du Bureau exécutif National de la Jeunesse du MCDDI

Ancien Proche collaborateur du Président Bernard KOLÉLAS

En ces jours de deuil, nous sommes arides des mots à la hauteur du drame que vit le MCDDI notre parti et qu’on le veuille ou pas, le peuple congolais dans son ensemble.

Le Président KOLÉLAS, Tâta, comme l’appelions affectueusement, avait une haute ambition pour le Congo, notre cher beau pays, pour lequel il a consacré toute son existence.

Incompris, il l’a été, parfois haï, banni et châtié. Mais ; l’histoire a fini par lui donner raison. Nombreux à l’intérieur mais aussi au delà de nos frontières, et nous qui avions été à son école et qui l’avons pratiqué et reconnu comme notre père spirituel, reconnaissons et reconnaîtrons toujours en lui un homme de conviction, un adepte de la politique de la redistribution et de la famille élargie, un grand militant des libertés, le fer de lance de la lutte démocratique au Congo, un leader charismatique, un homme d’Etat.

L’idéal politique étant un objectif toujours recherché, nous sommes fondés et autorisés à dire haut et fort aujourd’hui que le Président KOLÉLAS a fait l’essentiel dans la recherche de l’aboutissement de notre noble combat politique qui a été et est le nôtre.

Par conséquent, pour le reste du chemin à parcourir, la responsabilité nous incombe maintenant.

Oui ! La lourde vérité est que le Président KOLÉLAS est mort, mais, une autre vérité nous enseigne également que Tâta KOLÉLAS demeure et demeurera à jamais.

Ainsi nous disons à tous les Kolélistes : Plus que jamais Boutsindi (Courage).

Maintenant que Tâta KOLÉLAS vit dans le secret de la mort, puisse son énergie vibrer en nous dans l’intérêt bien compris de notre pays. Paix éternelle au Président Bernard KOLÉLAS !


LE RAPPORT SUR LA TORTURE AU CONGO BRAZZAVILLE

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SILENCE ON TORTURE

TortureAu Congo Brazzaville la torture est devenue systématique, voire banalisée dans les lieux de détention, telles les maisons d’arrêt et les commissariats de police.

C’est ce qui ressort de ce rapport de l’Observatoire Congolais des Droits de l’ Homme, publié mercredi 31 octobre 2012 sur la base des enquêtes de terrain, menées entre 2010 et 2012, avec l’appui financier de l’Union européenne.

Cliquez sur le lien ci-après pour accéder au Rapport de l’OCDH : Rapport sur la Torture en République du Congo Rapport sur la Torture en République du Congo  

Pourtant le Congo Brazzaville a signé et ratifié la Convention contre la torture, les traitements inhumains et dégradants…

Le 30 octobre 2012 Maître Hervé Ambroise MALONGA a déposé plainte contre plusieurs officiers de police, dont le tristement célèbre Général Jean-François NDENGUET déjà inculpé à Paris dans l’affaire des disparus du beach.

Dans sa plainte l'avocat, qui défend notamment le Colonel Marcel NTSOUROU accusé d'être impliqué dans l’affaire des explosions de Mpila, affirme avoir été torturé dans la nuit du 9 au 10 avril 2012 sur ordre du directeur Général de la Police National.

ENCORE DES MENACES SUR UN JOURNALISTE

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Des Policiers Menacent le DG du Journal "La griffe"

Par Sébastien Patrick DZEBA (Directeur Général du Journal La griffe)

La-griffeCe n’est pas la première fois que le DG du journal La griffe est menacé. Après avoir écrit un article sur les problèmes réels qui minaient l’arrivée du Pasteur NTUMI à Brazzaville, en demandant au Président de la République de dissoudre le comité de suivi et le comité ad ‘hoc dans le but de mettre en place une équipe restreinte de 15 personnes pour regarder minutieusement les accords de paix signés entre le CNR et le pouvoir de Brazzaville parce que les hommes du pouvoir avaient fait du "problème NTUMI" leur fond de commerce, des coups de fils anonymes accompagnés des menaces de morts avaient inondé mon téléphone.

Aujourd’hui, c’est encore une autre affaire qui les fait trémousser. Après avoir publié un article sur la base de la correspondance du procureur de la République ESSAMY-NGATSE en réponse à la lettre du patron de la DGST, le Colonel Philippe OBARA, demandant au procureur la permission de perquisitionner les domiciles du Colonel Marcel NTSOUROU, des coups de fil des gens se proclamant de la DGST ont inondé mon téléphone.        

Le premier à résonner est celui d’un certain IKAMA. Ce dernier a eu le courage de dire qu’il évoluerait à la Direction Générale de la Sécurité du Territoriale (DGST) donc chez le colonel Philippe OBARA. Piqué je ne sais pas quelle mouche, cet homme m’a téléphoné juste pour me dire : "jouez bien au relai local en publiant des balivernes dans votre journal. Le jour où nous vous aurons, vous regretteriez votre rôle…".

Un autre (sans nom) se disant agent des douanes, n’a pas gardé sa langue dans la poche en disant : "…Continuez de jouer le jeu de NTSOUROU. C’est tout ce que je peux dire pour le moment, merci…". 

Un autre se prénommant Gabin, a percé l’abcès en disant. "Cher frère, rectifiez votre journalisme si vous voulez vivre longtemps sur cette terre. L’affaire NTSOUROU peut vous conduire à Itatolo (cimetière de la ville de Brazzaville). Devant le canon de fusil, vous allez comprendre que votre métier conduit parfois à la mort. Tache donc de ne plus écrire sur ce sujet si tu veux vivre…Sinon tu verras comment nous allons vous écraser".

Sans commentaires, voilà ce que j’endure pour avoir publié la lettre du procureur ESSAMY-NGATSE adressée au colonel Philippe OBARA.

Voici le texte qui pose problème à ces policiers de la DGST qui veulent me faire la peau

Explosion du dépôt d’armes et de munitions de Mpila

La vérité qui dévoile le complot contre Marcel NTSOUROU.

Le Colonel OBARA et le Procureur de la République ESSAMY-NGATSE indexés. Un dossier détenu par le collectif de la défense risque de remettre toute la procédure judiciaire en cause. La famille du Colonel Marcel NTSOUROU menace de porter plainte contre le colonel OBARA et le procureur ESSAMY-NGATSE.

L’explosion du dépôt d’armes et de munitions de Mpila survenue le 4 mars dernier ne cesse d’interpeller la conscience de certains observateurs au regard des révélations troublantes qui s’ajoutent chaque jour.

Malgré la synthèse de l’enquête dressée par Jacques LANDRY (cet ex policier québécois dépêché par l’Etat Congolais pour faire la lumière sur ce drame de Mpila) dans le journal de Montréal, la date du procès des présumés innocents n’est toujours pas connue. Les hommes interpellés et écroués à la maison d’arrêt de Brazzaville totalisent jour pour jour plus de cinq mois de détention. Le juge d’instruction continue à entendre des suspects de cette affaire comme si l’enquête n’était jamais bouclée.

Mais, plus que l’affaire tire en longueur, plus que des révélations fracassantes arrivent au galop. Une lettre saisie par le collectif de la défense, révèle une preuve irréfutable du "complot" ourdi contre le colonel Marcel NTSOUROU.

En effet, cette lettre "accusé de réception" référenciée n°100/CNS/BG/CE du procureur de la République était relative à la demande d’une autorisation d’un mandat de perquisition demandé par le Colonel OBARA, patron de la surveillance du territoire et président de la commission d’enquête.

Dans cette lettre, signée le 2 mars 2012, le Procureur de la République ESSAMY-NGATSE autorisait le Colonel OBARA de perquisitionner aux domiciles du Colonel Marcel NTSOUROU qui, selon les avocats de la défense, "n’avait commis aucune infraction et ne faisait l’objet d’aucune quelconque poursuite judiciaire".

Dans cette correspondance, le procureur de la République écrivait : "conformément aux dispositions des articles 40 et suivants du code de procédure pénal, au cas où la nature du crime est telle que la preuve en puisse être acquise par la saisie des papiers, documents ou autres objets en la possession du Colonel Marcel NTSOUROU qui parait avoir participé au crime ou détenir des pièces ou objets relatifs aux faits incriminés, vous aurez le droit de vous transporter sans désemparer à ses domiciles pour y procéder à une perquisition dont vous dresserez procès-verbal… (…) Je tiens à ce que les dispositions légales soient scrupuleusement respectées…(…) Le procès-verbal de ces opérations est signé par les personnes visées à l’article 40 du code de procédure pénale. Les perquisitions et les visites domiciliaires ne peuvent être commencées avant 5 heures et après 19 heures".

Ce qui laisse réfléchir les avocats de la défense c’est que cette correspondance du Procureur ESSAMY-NGATSE émise le 2 mars 2012 donnait le droit de perquisition à une commission d’enquête qui n’existait pas puisque officiellement la commission d’enquête fut mise en place après l’explosion du 4 mars 2012 pour faire la lumière sur ce drame.

De ce qui précède, le collectif des avocats s’interroge sur la nature réelle de cette commission d’enquête mise en amont de l’explosion du 4 mars "si ce n’est une commission de comploteurs contre le Colonel Marcel NTSOUROU". Sinon, pour quel but, cette commission d’enquête était-elle montée avant les évènements du 4 mars ; évènements qui pourtant n’étaient jamais prévus et évènements pour lesquels le Colonel Marcel NTSOUROU est, semble t-il, en prison ?

Peut-on dire que cette commission est la cuisine conceptrice du complot pour lequel le Colonel Marcel NTSOUROU endure ? Sinon, quels étaient donc le rôle, les tenants et les aboutissants de cette commission d’enquête avant les évènements du 4 mars?

Selon ces avocats, le Colonel OBARA demandait un mandat de perquisition au procureur de la République alors que juridiquement, en sa qualité d’officier supérieur, il ne pouvait l’exiger au procureur de la République qui, non plus n’a pas le droit de délivrer un tel mandat puisque n’existant pas dans le code de procédure pénale. Il sied de signaler que la délivrance des commissions rogatoires émane du juge d’instruction. Et, un OPJ (Officier de Police Judiciaire) n’a pas besoin d’une autorisation d’autant plus que celle-ci est la suite logique chaque fois qu’il y a flagrant délit.

Pour la clarté des faits, il est donc indécent que le Colonel Marcel NTSOUROU soit impliqué pour les évènements du 4 mars si et seulement si les faits pour lesquels il est écroué à la maison d’arrêt de Brazzaville relèvent d’un mandat de perquisition daté du 2 mars, c’est-à-dire, de deux jours avant le drame.

A moins que les personnes impliquées dans cette affaire le citaient nommément comme commanditaire ou complice. Mais, là aussi il y a problème puisque selon les avocats de la défense, aucune des personnes en prison ne cite le nom de NTSOUROU dans tout le dossier.

Que reprochait-on au colonel pour demander cette perquisition avant le 4 mars ?

Pire encore, malgré l’autorisation accordée le 2 mars 2012, la perquisition aux domiciles du Colonel Marcel NTSOUROU ne sera exécutée que le 3 avril 2012, c’est-à-dire, un mois après la demande, et après l’arrestation du Colonel Marcel NTSOUROU, le 30 mars 2012.

Sinon, pourquoi donc avoir demandé une autorisation de perquisition le 2 mars et attendu l’évènement dramatique de Mpila pour arrêter le Colonel Marcel NTSOUROU un mois après ?, s’interrogent ses avocats.

"En signant ce document avec la mention CONFIDENTIEL, (Alors qu’il n’a pas lieu d’être confidentielle) le Procureur de la République n’avait-il pas un agenda caché sous cette autorisation qui, officiellement n’avait pas sa raison d’être eu égard au Colonel Marcel NTSOUROU qui vaquait librement à ses occupations ?",disent-ils.

Pour ces avocats, le complot ourdi contre le Colonel Marcel NTSOUROU se résume sur cette mention "CONFIDENTIEL" encore que tout OPJ requis par commission rogatoire d’avoir à perquisitionner se doit de montrer celle-ci à l’auteur de l’infraction chez qui doit s’opérer la perquisition.

Dans un autre son de cloche, il ressort que la perquisition réalisée aux domiciles du Colonel NTSOUROU n’avait donné que la saisie de quelques armes et de la contrefaçon des billets de banque. Ces objets étaient-ils vraiment à l’origine de cette explosion de Mpila ?

Plus flagrant encore, l’incarcération de Marcel NTSOUROU n’a pas, semble t-il, de plainte avec constitution de partie civile ni d’antécédents judiciaires sous forme d’enquête de crime flagrant ou d’ouverture d’information contre X.

De ce qui précède, il ressort des couloirs du Tribunal de Brazzaville que la famille NTSOUROU est confiante que leur parent est innocent au regard des preuves qui alimentent chaque jours ce dossier et elle promet de porter plainte contre le procureur de la République ESSAMY-NGATSE et le Colonel OBARA

Peut-on dire que le complot contre Marcel NTSOUROU serait fomenté par cette commission d’enquête dirigée par le Colonel OBARA avec ramification au Palais de justice sous le procureur ESSAMY-NGATSE ?

Qu’à cela ne tienne, le complot contre le Colonel Marcel NTSOUROU ne date pas d’aujourd’hui. Dans un montage ficelé de toutes pièces, le Colonel NTSOUROU a fait l’objet d’une accusation pour tentative d’assassinat à Pointe-Noire contre OKO-NGAKALA, Doyen des Juges du Tribunal de Grande Instance de Brazzaville. Mais après la vérification des faits, il n’en était jamais ainsi.

(Lire l’Extrait de la SOMMATION INTERPELLATION signée de Maître POPA-OSSIBI, l’huissier page 7).

Comme on peut le constater, beaucoup de révélations fusent de partout sur le dossier du 4 mars. Certains soutiennent la thèse d’un coup d’Etat manqué contre le Président Denis SASSOU NGUESSO, d’autres parlent d’une certaine négligence au sommet de l’Etat, notamment au niveau du Chef de l’Etat qui n’avait pas su mener la barque de la délocalisation de cette caserne militaire alors qu’il avait intimé l’ordre d’un décaissement près de 300 millions de FCFA pour cette opération.

Aujourd’hui, un autre fait vient de s’ajouter dans la mémoire des avocats de la défense "le complot contre le Colonel Marcel NTSOUROU ourdi par une commission d’enquête officiellement établie avant le drame".

En somme, cette affaire reste encore inédite au regard des révélations de chaque jour. Et, tous ceux qui répondent à l’interpellation du doyen des juges d’instruction ou du procureur de la République ne sortent pas du tribunal de Brazzaville avec bonne mine. Et, ceux qui se reconnaissent innocents ne gardent pas la langue dans leur poche.

Zacharie BOWAO a dit : "Je me défendrais en commençant par récuser le juge d’instruction qui est politiquement instrumentalisé. Je me défendrais contre toute machination politicienne, et contre une Justice injuste, qui tend machiavéliquement à faire passer des innocents pour des coupables, et inversement, à faire passer des coupables pour des innocents".

Est-ce par ce raisonnement de l’ancien ministre de la défense, on peut dire que le Colonel Marcel NTSOUROU est-il parmi les innocents ?

Affaire à suivre…

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La Véritable Honte du Pouvoir de Brazzaville !
(Paru dans La griffe)
Pauvreté criarde, système de santé et d’éducation en lambeau, corruption à outrance, mauvaise redistribution des revenues des richesses du pays, accaparement du pouvoir, développement et meilleure vie sociale devenus simples slogans, hommes du pouvoir devenus nouveaux riches pendant que les populations vivent par la grâce de Dieu... Bref, le Congo perd sa vocation, ces lettres de noblesse sont devenues désuètes… La véritable honte du pouvoir de Brazzaville s’affiche. 

Si après l’indépendance, le Congo était un bel exemple dans tous les domaines (politiques, économiques, culturels et sportifs), cette fois, les gens qui connaissent cette histoire indiquent que les clignotants de la dégradation du Congo indiquent rouge. Et, s’il faut tamiser les règnes qui se sont succédés dans ce pays en commençant par celui de l’Abbé Fulbert YOULOU (bien qu’il aurait tout volé) suivi de celui de MASSAMBA Débat (l’homme sans tombe aujourd’hui), de celui de Marien NGOUABI (Assassiné en plein palais présidentiel), de celui de Jacques Joachim YHOMBI OPANGO (évincé suite à un congrès extraordinaire du PCT, son parti politique), de celui de SASSOU (avec sa longévité au pouvoir), de celui de Pascal LISSOUBA (évincé sous une guerre fratricide) et une fois de plus de celui de SASSOU (avec son carcan de Nouvelles Espérance et Chemin d’Avenir), le Congo traverse aujourd’hui la période la plus sombre de son histoire.

Tous les acteurs politiques de ce pays (du moins ceux qui sont de l’opposition et les populations qui fument le calumet de la pauvreté) indiquent que l’actuel gestionnaire serait celui qui n’a pas donné aux populations le bonheur escompté.

Avec dans sa gibecière les chiffres de la gestion de tous les booms pétroliers connus par le Congo... il est celui qui n’est pas arrivé à développer ce pays en dépit des promesses faites. Une kyrielle de slogans (la Nouvelle Espérance, la Municipalisation accélérée, le Chemin d’Avenir) sans oublier les projets de société qui aujourd’hui sont sévèrement critiqués.

La sale note du pouvoir actuel réside sur la façon de faire vivre le peuple ; ce peuple pourtant souverain d’une nation riche en ressources naturelles mais qui boit le dolo de Papa. En réalité, on reproche à ce pouvoir la mauvaise gestion et le manque de partage légal des revenus des richesses. Ne profite à cela qu’une poignée de population, membre de ce pouvoir qui plaque l’ensemble des populations au seuil de pauvreté avec moins d’un dollar par jour. 

Les faits sont clairs car, d’abord les salaires sont médiocres. Si au Gabon, par exemple, une infirmière gagnerait mensuellement près de 700.000 FCFA et un enseignant dans une école privée gagnerait plus de 150.000 FCFA, au Congo par contre, les salaires de ces deux cadres est une véritable honte. L’enseignant qui forme les cadres de la nation vit aussi sans avancements et sans effets financiers. N’allez pas nous demander pourquoi ces hommes et ces femmes formateurs des cadres au Congo ne revendiquent-ils pas leurs droits ?

En réponse à cette question, on dirait tout simplement que les Congolais sont sans sévérité. C’est comme l’histoire de la Bible qui demande de tendre l’autre joue lorsque quelqu’un vous gifle sur une joue. Le pays est laïc, les fonctionnaires sont chrétiens et croyants, ils observent une trêve sociale continuelle et ne voudraient pas tomber dans le pêché à cause d’une simple demande de droits.

Les syndicalistes jadis "avocats" des travailleurs ont même perdu leur verve. Car, au Congo, une grève observée le matin peut-être vite levée quelques heures après, même sans suite spécifique, parce que des syndicalistes auraient négocié avec des décideurs. Et quels syndicalistes ?  Ils sont en majorité retraités. Allez-y donc comprendre la réaction d’un retraité devant quelques billets de banque après six mois d’attente de pension ? Il n’y a qu’à comptabiliser le nombre de grèves levées "à la va-vite" pour tout comprendre alors que la situation des travailleurs reste toujours entière.

Le Congo est un pays producteur du pétrole et du bois, mais les fonctionnaires perçoivent des salaires de misère et n’atteignent les deux bouts du mois que par la grâce de Dieu ; le panier de la ménagère crève suite à la flambée des prix des denrées, les routes sont totalement délabrées alors qu’au Gabon, la ville de Libreville, par exemple, avec son relief montagneux, sur au moins 100 routes principales, 80 sont presque goudronnées. Et ces routes sont larges contrairement aux petits sentiers de Brazzaville. Là-bas, on trouve même des échangeurs.

Si au Gabon la mairie a mis des bacs à ordures à deux ou trois coins de rue et ramasse tous les déchets chaque nuit à partir de 21 heures, au Congo, les Mairies ne savent que faire. On pourrait même dire que les chauffeurs de véhicules de ramassage d’ordures et leurs Chefs dorment. On ignore si ces véhicules existent.

Que dire de la propreté des avenues au Congo ? L’unique voie balayée, (presque un jour sur deux) est l’avenue qui relie le centre-ville au rond point CCF, à l’aéroport Maya-Maya parce que débaptisée "avenue Denis Sassou Nguesso" et que c’est la voie la plus indiquée pour le président de la République de rentrer au Palais ou d’aller à l’aéroport... Il faut qu’il soit balayée pour faire croire au Président de la République et aux visiteurs venant de l’aéroport que la ville est propre.
En tout cas, aucune séance de ramassage d’ordures n’est visible à Brazzaville. Le sable sur les artères principales retombe dans les caniveaux ; le sol est jonché de sachets et de sacs en plastic ; "les caniveaux mal entretenus ne répondent même pas aux normes d’une canalisation urbaine", a dit un étranger. 

Sur le plan de l’éclairage public, la pilule est difficile à avaler. La fourniture de l’électricité domestique se fait un, voire deux jours sur cinq. La nuit, les populations s’éclairent à l’aide des bougies, le jour les lampadaires de certaines avenues éclairent en plein midi. Les factures de l’électricité non consommée sont aussi obligées d’être payées, sinon, les agents de la Société Nationale d’Electricité (SNE) enlèvent le câble. "Une véritable escroquerie électrique".

Ce n’est pas tout. Brazzaville entourée de rivières, de marigots et d’un fleuve (le plus long d’Afrique) manque en permanence d’eau potable dans les ménages. Les populations consomment plutôt l’eau des forages, parfois vendue à la sauvette dans des sachets par des vendeurs à la criée. 
Emportée par la corruption à outrance, les conditions hygiéniques de cette eau peuvent être aussi discutables dans la mesure ou aucune usine de fabrication d’emballage en plastic n’est visible au Congo.  Et tout ceci se passe au vue des ministres en charge des questions de salubrité et du respect des règles d’hygiènes.

En somme, si le suivi est la règle d’or sous d’autres cieux, au Congo par contre le laisser-aller est le maître mot. On peut également s’interroger sur le suivi du Chef de l’Etat le fait qu’il soit tout le temps en voyage. Le fait qu’il soit tout le temps hors du pays ne donne t-il pas l’occasion à ses collaborateurs de bâcler son projet de société ?

Sur le plan politique aussi, il y a beaucoup à dire. Si la loi sur la parité dans la gestion de la chose publique est aujourd’hui la règle d’or dans le monde, au Congo les hommes au pouvoir se taillent la part du lion en laissant l’opposition au bord de la route.

Des élections sont unilatéralement organisées avec tout un chapelet de preuves de fraude ; les édifices de l’Etat sont pris d’assaut par les hommes au pouvoir et leurs collaborateurs sans procès ; le recrutement à la fonction publique se fait "à l’aide d’un tamis" car, dit-on, il faut être du pouvoir ou militant du pouvoir pour être considéré. Même ceux qui ont porté des marinières pendant les campagnes ne sont même plus considérés. La honte du pouvoir de Brazzaville.

Vu, Lu et Entendu pour Vous Sur le Congo de SASSOU

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Le Plan Oméga VI en Marche 

La Maison de OKOMBI SALISSA Encerclée par les Gendarmes 

Par Ghys Fortune DOMBE BEMBA (Talassa)

sassou_demon.JPGLe très populaire André OKOMBI SALISSA, bien connu des Congolais en tant que coordonnateur du CADD-MJ et l’homme à tout faire de SASSOU, après avoir été débarqué du gouvernement où il a été ministre de SASSOU NGUESSO pendant quinze ans devient parmi les cinq hommes à abattre par tous les moyens.

L’éviction du gouvernement de OKOMBI SALISSA n’était plus considérée comme un mystère dans les milieux politiques. En effet, depuis longtemps, beaucoup de nos compatriotes savaient que le ministre André OKOMBI SALISSA était déjà dans le viseur de SASSOU et de son clan.

Denis SASSOU NGUESSO, son clan et le Parti congolais du travail (PCT), parti au pouvoir, lui reprocheraient officiellement le fait d’avoir refusé la dilution de son association, le CADD-MJ, au profit du PCT. Mais en réalité, ce prétexte n’est-il pas fallacieux ?

Qui des Congolais, ignore aujourd’hui la volonté de SASSOU, de son clan et du PCT de mettre hors d’état de nuire tous ceux qui pourraient faire de l’ombre aux prétendants à la succession de l’actuel président ?

Nombreux sont nos compatriotes qui affirment ces derniers temps que SASSOU et son clan sont en train de réunir tous les ingrédients pour que BOUYA, ONDONGO, MONDJO ou SASSOU fils prennent le pouvoir. Ils militent donc pour une succession dynastique. Et, le clan SASSOU et les faucons du PCT, gardiens du temple, ont toujours été méfiants vis-à-vis du ministre André OKOMBI SALISSA qui n’a jamais mâché les mots. Comme on peut l’imaginer, il fait partie des hommes à abattre et tous les coups sont permis.

On l’accuse, comme beaucoup de Congolais le savent, d’être de mèche avec quelques cadres tels que Marcel NTSOUROU et Mathias DZON, pour la mise en œuvre du putsch qui vise la prise du pouvoir par le clan téké. Comme, il n’est pas vraiment dans le collimateur concernant l’incendie survenue à l’ECCRAMU le 4 mars 2012, on cherche toujours des poux sur sa tête.

Le cas du colonel Marcel NTSOUROU en dit long

Il faut rappeler en passant, après avoir procédé à la perquisition de l’un de ces domiciles il y a quelque temps, par les éléments de SASSOU, on croyait que les ennuis du ministre OKOMBI s’arrêteraient là, grosse erreur. 

Tenez ! Juste après son départ de Brazzaville pour la France, l’affaire du terrain, situé sur l’avenue Nelson Mandela à côté de l’ambassade de la République démocratique de Congo (RDC), sur lequel OKOMBI SALISSA a construit un immeuble de huit étages a été ressuscité. La preuve, plusieurs dizaines des gendarmes ont encerclé ledit terrain et donné sommation d’arrêter les travaux. Fait curieux, l’ordonnance d’arrêt des travaux a été donné par le fameux Mathurin BAHI qui hier avait autorisé OKOMBI SALISSA de continuer les travaux.

Sans toutefois, bien entendu, prendre la défense du ministre OKOMBI SALISSA et encore moins remettre en question la bonne foi de M. MOUSTAPHA que nous connaissons très bien, on ne peut pas s’empêcher, sauf à se voiler la face, de penser qu’une telle célérité de la part d’un tribunal congolais figure parmi les entreprises démolition visant André OKOMBI SALISSA.

Actuellement on veut l’accuser de complicité de fabrication de fausse monnaie avec le tristement célèbre et faussaire Benoît XVI qu’on vient de transférer de Pointe-Noire à Brazzaville, depuis dimanche passé.

Sans aller jusqu’à se réjouir du malheur des autres, il faut simplement dire que ce qui arrive à André OKOMBI SALISSA et Marcel NTSOUROU, servira de leçons à tous ceux qui croient qu’ils se considèrent, dans le pouvoir de SASSOU, comme des intouchables et qui ne veulent pas faire les choses selon les règles de l’art.

Parlant toujours du plan Omega VI, selon nos informations, ce plan conçu par la hiérarchie est une prise de finition contre André OKOMBI SALISSA. Ce plan prévoit entre autres, des poursuites judiciaires multiples, l’asphyxie financière, l’isolement, des machinations diverses, campagne de dénigrement et d’humiliation, bref, diabolisation de André OKOMBI SALISSA jusqu’en 2016, question de l’affaiblir à 100 %.

Peine perdue, puisque même en France, l’homme, reçu en triomphe par les Congolais de tous les horizons, n’est pas du tout au repos en raison de son calendrier chargé contrairement à Pierre NGOLO et Cie qui sont passés inaperçus malgré les billets de banque distribués çà et là...

Nous y reviendrons dans notre prochaine édition.

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LU DANS LA LETTRE DU CONTINENT

La Stratégie de SASSOU Pour Gagner en 2016           

Pendant que le FMI en est toujours à réfléchir sur le meilleur moyen pour le Congo Brazzaville d'utiliser ses ressources pétrolières afin d'endiguer la pauvreté, Denis SASSOU NGUESSO scrute l'horizon de 2016.

L'échéance présidentielle peut sembler lointaine. Mais prévoyant, le chef de l'Etat met déjà ce délai à profit pour préparer le terrain en vue de briguer ce scrutin auquel - limite d'âge oblige - il ne peut en théorie se présenter.

Les dernières législatives ont donné une victoire écrasante à son parti, le Parti congolais du travail (PCT), ce qui sera particulièrement utile pour modifier la Constitution ! En outre, les récentes nominations au sein du gouvernement et de l'armée soudent un peu plus le clan présidentiel pour les prochaines années.

Analyse : Tous unis Derrière les Mbochis

Les ambitions du président congolais ne devraient souffrir d'aucune contestation dans son camp, tant ce dernier lui est acquis et dévoué. Les personnalités mbochis proches du clan SASSOU dominent le gouvernement remanié en septembre (LC nº643).

La nouvelle hiérarchie militaire fait encore moins exception à cette règle d'or. Nommé le 26 octobre, le haut commandement des Forces armées congolaises (FAC) est issu de l'ethnie du chef.

Commandant sortant du Groupement para-commando (GPC), le général saint-cyrien Guy-Blanchard OKOÏ, 51 ans, un Mbochi d'Abala, est devenu le nouveau chef d'état-major général. Autre personnalité mbochi récompensée, le général Paul Victor MOIGNY a pris la tête de la gendarmerie. Natif de la Likouala, Léonard Noël ESSONGO a été écarté du commandement de l’armée de terre au profit de Gilbert BOKEMBA, un Mbochi de Mossaka, ex-commandant de la zone militaire de défense de Brazzaville. Enfin, la Direction générale de l'équipement revient à Aristide NGAKOSSO NGAMA. Ce colonel proche d’Emmanuel YOKA, ministre de la justice et oncle de SASSOU, remplace Germain AKINDOU, en prison suite aux explosions du 4 mars à Brazzaville. 

Neutralisation des Derniers Opposants

La route semble d'autant mieux dégagée pour SASSOU qu'il a dézingué l'opposition. De ce point de vue, le paysage politique congolais est lunaire. Jadis influent à Brazzaville, le MCCDI de feu Bernard KOLELAS a été neutralisé en intégrant le gouvernement.

Le fils de l’ancien maire de Brazzaville, Guy Parfait KOLELAS, a ainsi obtenu un portefeuille ministériel. Malgré les soubresauts de son secrétaire général Christophe MOUKOUÉKÉ, auteur d'une récente lettre ouverte au chef de l'Etat, L’UPADS de l'ex-président Pascal LISSOUBA est minée par les divisions, souvent suscitées par le pouvoir lui-même. Quelques têtes comme celle de

Mathias DZON, président de l'UPRN, tentent d'émerger. Mais le pouvoir s'échine à les couper en les asphyxiant financièrement.

Quant aux velléités d'indépendance des caciques du régime, elles se paient cash. Revendiquant plus d'autonomie à la tête du CADD-MJ (mouvance présidentielle), André OKOMBI SALISSA a été sorti du gouvernement. SASSOU en a profité pour éloigner son aide de camp, le général Jean OLESSONGO ONDAYE, jugé trop proche de l'impétueux ministre. Un colonel de gendarmerie makoua-mbochi, Gildas OLANGUÉ, est pressenti pour lui succéder au Plateau.

Rente Diplomatique

Sans obstacle au niveau local, SASSOU – chef d'Etat épinglé dans l'affaire des Biens mal acquis (MBA) et des disparus du Beach de Brazzaville - sait que son talon d'Achille réside dans la pression internationale, seule susceptible de contrarier son objectif. D'où une diplomatie de plus en plus active afin de peser dans les dossiers africains comme l'environnement.

Sur fond d'ouverture à de nombreux pays (Brésil, Inde…), le président congolais entamera le 12 novembre 2012 une visite en Russie et en Turquie, avant de gagner l'Algérie. Le business dominera les deux premières étapes. Celle d'Alger sera l'occasion de faire entrer le Congo Brazzaville sur le dossier du Nord-Mali.

Mal aimé à l'Elysée, SASSOU est, en revanche, encouragé par l’Union africaine (UA) à s'impliquer davantage sur cette question. Un moyen de travailler son image auprès de ses pairs, ce qui peut s'avérer très bénéfique sur le plan intérieur.

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Jean-Paul PIGASSE Fait une Fixation sur La Lettre du Continent

Le président Denis SASSOU NGUESSO a-t-il été à ce point chagriné par sa rencontre avec François HOLLANDE, le 13 octobre 2012 à Kinshasa, pour ordonner à son porte-parole attitré Jean-Paul PIGASSE de monter au front ?

Dans un éditorial des Dépêches de Brazzaville publié le 29 octobre, le communicant du président congolais nous accuse de désinformation. Mieux : il nous reproche "d'être manipulés par les mêmes forces obscures" qui alimenteraient le combat d'associations comme Transparency International, Survie ou Sherpa. Bigre !

Dans son précédent numéro (LC nº645), La Lettre du Continent a eu l'audace d'écrire que durant leur entretien d'un quart d'heure (durée portée à une heure par la Radio télévision nationale congolaise), le président français a affirmé ne pas vouloir faire obstacle à la justice sur le dossier des Biens mal acquis (BMA). Un crime de lèse-majesté à Brazzaville !

Pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion de lire l’éditorial des Dépêches de Brazzaville, voir ci-dessous : Editorial Amusant !

Vous qui lisez chaque matin Les Dépêches de Brazzaville vous ne connaissez probablement pas La Lettre du continent, cet organe plus que confidentiel, étant donné le très petit nombre de ses lecteurs, qui prétend fournir à ses lecteurs des informations inédites sur le continent africain. Avec, tout en haut de sa première page, cette mention aussi prétentieuse que ridicule : "Strictement personnel, ne pas communiquer à des tiers, ni mettre à disposition sur un espace public".

Sincèrement vous commettez une grave erreur en ignorant ce pseudo-média car la lecture des huit pages hebdomadaires qui le composent réjouit les spécialistes de l'Afrique tant les "informations" publiées dans ses colonnes sont éculées et la manipulation qui les sous-tend évidente.

En voici un exemple parmi bien d'autres que nous relevons à la page 5 de sa dernière livraison. Sous le titre "SASSOU-BIYA malmenés par HOLLANDE" on peut lire la phrase suivante : "Les présidents congolais Denis SASSOU NGUESSO et Paul BIYA ont été reçus tour à tour un quart d'heure par François HOLLANDE, le 13 octobre, en marge du 14e sommet de la Francophonie. Ils ont respectivement eu droit à une "sortie" sur les droits de l'homme et une fin de non recevoir sur le dossier des biens mal acquis (BMA) ".

Étant donné l'hostilité que La Lettre du continent manifeste depuis des années à l'égard du Congo, une telle présentation des faits ne saurait surprendre. Le problème est qu'elle est fausse, rigoureusement fausse, ce dont les quelques personnalités présentes lors de l'entretien, à Kinshasa, entre François HOLLANDE et Denis SASSOU NGUESSO pourraient témoigner si l'autorisation leur en était donnée.

Certes, nos lecteurs le savent, le problème des procès intentés en France contre des proches du chef de l'État congolais a été abordé lors de l'entretien entre Denis SASSOU NGUESSO et François HOLLANDE, mais il le fut dans des termes bien différents et la conclusion de cet

échange n'a rien à voir avec celle que rapporte la lettre, on s'en apercevra très vite.

Ce qui est intéressant dans cette affaire, c'est que La Lettre du continent chausse les mêmes sabots que les sulfureuses organisations non gouvernementales qui conduisent ce très douteux combat. De là à penser qu'elle est manipulée par les mêmes forces obscures que Transparency International, Survie ou Sherpa, il n'y a qu'un pas que nous franchissons allègrement. En prédisant, une fois de plus, que la vérité finira par apparaître au grand jour sur les raisons qui motivent les attaques constantes dont notre pays est l'objet.

Les Dépêches de Brazzaville

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Trafics Peu Diplomatiques de Passeports

La France n’est pas le seul pays à être exposé aux trafics de passeports dans ses chancelleries : la preuve à Brazzaville !

Au ministère congolais des affaires étrangères et de la coopération dirigé par Basile IKOUÉBÉ, on s’inquiète de la tendance à la multiplication des trafics de faux passeports. Exemple : une jeune femme congolaise de 19 ans a récemment été arrêtée à l'aéroport de Maya-Maya de Brazzaville au moment d’embarquer sur un vol Air France munie d'un passeport diplomatique au nom d’une certaine madame MOUKILA.

Après vérification, la police des airs s’est rapidement aperçue de la fausse identité de cette personne. Le nom figurant sur le passeport a été emprunté à un agent travaillant au service de délivrance des passeports diplomatiques du ministère. La jeune femme a également bénéficié de la complicité d’un autre fonctionnaire officiant dans le même service. Pour ce "travail", les deux agents, qui ont été depuis cette affaire remerciés, auraient touché chacun 3 millions F CFA.

Selon la déposition de la jeune femme, beaucoup d’autres Congolais détiendraient ce type de passeport diplomatique. La "filière" vers la France serait très empruntée par les candidats à l'immigration. Selon les accords signés entre Paris et Brazzaville sur la gestion concertée des flux migratoires, les titulaires de passeport diplomatique sont exemptés de visa pour se rendre dans l’Hexagone.

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DEVINETTE : BTP congolais à Neuilly

Quel membre influent de la famille de Denis SASSOU NGUESSO vient de construire une villa sur deux niveaux, située rue de Chauveau à Neuilly-sur-Seine, la banlieue chic de l’ouest-parisien ? Indice : cette personne possède déjà un grand appartement à Levallois-Perret, ville voisine.

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MARC EMMANUELLI (CLS)

En situation de quasi-monopole sur la location de villas et de berlines de luxe dans la ville pétrolière de Pointe-Noire, Corporate Location Services (CLS), créée par Edith BONGO, la défunte fille de Denis SASSOU NGUESSO, est toujours dirigée par Marc EMMANUELLI.

Arrivé au Congo Brazzaville dans les années 80, l'homme d'affaires franco-libanais est une personnalité connue des cercles du pouvoir à Brazzaville. Il dirige cette société sous la "surveillance" d'Edgard NGUESSO.

Responsable du domaine présidentiel, ce neveu de SASSOU veille aux intérêts de la famille au sein de CLS, dont les principaux clients sont les compagnies pétrolières.

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AFRICA ENERGY INTELLIGENCE : Dig Oil prend langue avec la SNPC

La société sud-africaine Dig Oil vient de signer un protocole d’accord pour rentrer dans la zone de la Cuvette contrôlée par Brazzaville. Selon nos informations, une délégation de Dig Oil, composée de sa présidente Andrea BROWN et de l’un de ses bras droits au Congo Kinshasa, Alphonse KISOLOKELE, était à Brazzaville le 12 octobre 2012 afin de négocier un programme d'exploration d’un permis de la Cuvette au Congo Brazzaville.

Les sources d'Africa Energy Intelligence à la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) indiquent qu'elle a été reçue à son siège par le directeur général adjoint en charge de l’amont pétrolier, Charles SOKHAT, et par le responsable juridique Corneille OBA. Un protocole d’accord a été paraphé par les deux parties. Dig Oil négocie depuis près d’un an son entrée dans la Cuvette, région totalement sous-explorée. Les dirigeants de la compagnie ont rencontré les cadres de la SNPC à de nombreuses reprises. La zone de la Cuvette constitue une priorité pour le président congolais, Denis SASSOU NGUESSO, son village natal d’Oyo étant situé dans cette région dont le bassin géologique est partagé avec le Congo Kinshasa.

Actuellement, seul Pilatus Energy, dirigé par Abbas YOUSSEF, y opère un permis (Ngoki). Ne disposant pas des ressources financières nécessaires, le groupe n'y a pas mené de travaux d’importance (AEI nº681). Côté Congo Kinshasa, les permis attribués en 2008 par l'ex-ministre du pétrole Lambert MENDE dans la Cuvette - notamment à Dig Oil - n’ont toujours pas fait l’objet d’un décret présidentiel (AEI nº685).

Du fait des mesures de transparence imposées par le Fonds monétaire international (FMI) en échange de nouveaux prêts et du statut de Pays pauvre très endetté (permettant l’annulation d’une partie de sa dette), le processus d’attribution des permis pétroliers prend davantage de temps à Brazzaville.

A la SNPC, on estime qu’un permis en bonne et due forme devrait être signé avec Dig Oil entre la fin de l’année et le premier trimestre 2013.

LES RESPONSABLES DU SUICIDE DU MCDDI

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 LES TROIS RENÉGATS-FOSSOYEURS DU MCDDI

les trois fossoyeurs

Par Patrick Eric MAMPOUYA

L’heure du silence fataliste a bel et bien pris fin au MCDDI. Depuis la dernière humiliation électorale, il ne se passe pas une semaine sans qu’un militant du parti ne s’insurge publiquement contre cette direction vassalisée, corrompue, incompétente et suicidaire.

Pourtant, une certaine autocensure due à la fraternité qui nous unit avec nos bourreaux empêche souvent de désigner nommément les personnes responsables du marasme et de la descente aux enfers de ce grand parti.

Ailleurs on appelle cela le syndrome de Stockholm. C’est à cause de ce sentimentalisme béat qui frise l’idiotie ou de la peur que nous avons laissé couler notre plus bel outil : Le MCDDI, le plus grand parti politique du Congo Brazzaville. C'est en mettant fin à ces errements que nous sauverons notre plus bel outil (le MCDDI) pour gagner notre dignité, notre liberté et la démocratie pour notre pays.

Depuis la fin de l’exil, le président fondateur du MCDDI est rentré au pays avec trois personnages particulières qui ont agi depuis en son nom et en celui du parti.

Il s’agit de Bernard TCHIBAMBÉLÉLA, Hellot MATSON MAMPOUYA et Guy Brice Parfait KOLÉLAS. Quelle est la part de responsabilité des uns et des autres dans l’échec de ce parti qui aurait pu représenter une véritable alternance politique, sinon, au moins un contrepoids respectable au parti artificiellement dominant qu’est le PCT ?

Bernard TCHIBAMBÉLÉLA est membre du MCDDI depuis les premières années. Mais pour les militants du MCDDI, son passé pécétiste (qu’il n’a d’ailleurs jamais renié) lui colle tellement à la peau qu’il n’inspire aucune confiance. Il a connu l’exil et la galère, certes, mais il passe encore, selon l’expression de Guy Brice Parfait KOLÉLAS pour "l’ambassadeur accrédité du PCT au MCDDI".

Les militants n’en pensent pas moins car la question qui s’est souvent posée est celle de savoir pourquoi et comment ce personnage fantasque s’est retrouvé dans le cercle des négociateurs du MCDDI avec le pouvoir de Mpila alors qu’il n’est ni le plus ancien, ni ne fut parmi les plus proches collaborateurs ou homme de confiance du président Bernard KOLÉLAS, ni le plus actif à quelques niveaux que ce soit. A-t-il aidé, contribué, construit ou forgé la capitulation sans condition du MCDDI au PCT ?

La question reste ouverte d’autant que son choix de se positionner pour la députation à Mbanza Ndounga avec pour suppléant un membre du Parti Congolais du Travail, en la personne de Fulgence MILANDOU a été une décision personnelle de sa part, qui a pour conséquence aujourd’hui qu’il est membre du gouvernement, de faire manquer un député au groupe parlementaire de son parti alors que la circonscription était gagnable par le MCDDI sans alliance et que de nombreuses personnalités du parti, fils dignes, courageux et aimés du coin, avaient manifesté le souhait de l’accompagner.

Rien que pour cela Bernard TCHIBAMBÉLÉLA doit démissionner de sa responsabilité de chargé des élus au MCDDI s’il lui reste un peu d’orgueil et de dignité.

En fait Bernard TCHIBAMBÉLÉLA est un transfuge du PCT qui s’assume et un homme sans scrupule. Au lendemain de la signature de l’accord URD-PCT, Denis SASSOU NGUESSO rendant visite à Bernard KOLÉLAS à son QG de total, lui demanda de se méfier des collaborateurs de ce type. Entre temps, l’ancien DG du Crédit Rural a traversé un exil rude. Décès de son épouse à Abidjan. Pendant 10 ans, en vêtements dépareillés, le cheveu hirsute, la gueule ravagée, il présentait à Paris l'aspect et le visage d'un véritable clochard.  

Bernard TCHIBAMBÉLÉLA alias "Ya Tchichi" ira même jusqu’à couler l’entreprise d’un jeune compatriote qui, par pitié, avait commis l’imprudence de lui confier la comptabilité de ses affaires à Aulnay-Sous Bois (France).

Rien d’étonnant donc à ce qu’il ait répondu à l’appel de ses anciens mentors dès que NGOMA MARRON le petit frère de Claude-Ernest NDALLA GRAILLE lui demanda de regagner Brazzaville afin de surveiller Bernard KOLÉLAS.

En ce qui concerne Hellot MATSON MAMPOUYA, le peuple du MCDDI lui reproche principalement son discours au palais du parlement le jour de l’enterrement de Bernard KOLÉLAS, lorsqu’il avait déclaré en s’adressant au président Denis SASSOU NGUESSO que "papa nous a laissé entre tes mains, tu es désormais notre seul père".

Cela avait été vécu comme une véritable humiliation. D’autant que ce qui s’en est suivi a bien démontré qu’à partir de cette date c’est effectivement Denis SASSOU NGUESSO qui préside aux destinées ou plutôt à l'enterrement du MCDDI, avec pour fossoyeurs attitrés les trois renégats que sont Guy Brice Parfait KOLÉLAS, Bernard TCHIBAMBÉLÉLA et Hellot MATSON MAMPOUYA transformés en servants dévoués.

Par ailleurs, il faut se rappeler que du temps où le MCDDI était en exil et donc à l’opposition, Hellot MATSON MAMPOUYA, déjà porte-parole, avait signé plusieurs articles imputant de nombreux crimes de sang à Denis SASSOU NGUESSO directement. Notamment en avril 1998 lorsqu'il impute à SASSOU NGUESSO d'être le commanditaire direct du décès de près de 50 individus nommément cités. D’où la surprise que le sort de ces victimes ne semble plus intéressé le porte-parole qui ne demande plus pour eux ni justice, ni geste de mémoire et pas même une indemnisation comme en ont bénéficié les frères victimes d’un autre crime d’Etat, les explosions du 4 mars 2012, et ceci sans même que la justice n’ait établi de responsabilités.

Hellot MATSON MAMPOUYA apparait donc comme un homme sans conviction, sans constance et sans parole qui pourtant passe depuis 15 ans pour le porte-parole du MCDDI. Un homme pour qui les victimes humaines ne seraient que des marchepieds à exploiter pour atteindre des objectifs personnels, et qui est capable de se renier sans explication.

Hellot MATSON MAMPOUYA est recruté dès 1993 par Camille OKO avec SABIO, un ancien du protocole de Bernard KOLÉLASHellot MATSON MAMPOUYA est le cheval de Troie introduit auprès de Bernard KOLÉLAS pour l’inciter à convaincre Pascal LISSOUBA de ne pas se rendre au Gabon, à cause d’un prétendu complot imaginaire en 1997 visant à assassiner le Président démocratiquement élu.

Cette absence de Pascal LISSOUBA aux négociations de Libreville précipitera le coup d'état de 1997. En outre, la fuite sur le retour de KOLÉLAS à Brazzaville via Kinshasa en 2005, c’était encore lui. Pierre OBA dit "le beau Peter" était informé en temps réel de toutes les étapes parcourues par la délégation du couple KOLÉLAS dont il faisait lui-même parti.

Pour asseoir sa présence auprès de Denis SASSOU NGUESSO, il prit pour 2° femme une fille du chef, Hellot MATSON MAMPOUYA est convaincu qu’il peut désormais voler de ses propres ailes et se passer de la tutelle encombrante de "Ya Parfait".

Hellot MATSON MAMPOUYA ne peut plus continuer à être le porte-parole du MCDDI, au risque d’emporter sa crédibilité avec lui. D’autant que depuis sa déclaration d’adoption filiale par Denis SASSOU NGUESSO, il n’a plus jamais rien dit car tout était dit. Il ne peut plus porter notre parole, il n’inspire aucune confiance.

Guy Brice Parfait KOLÉLAS est quant à lui, le plus grand responsable de l’échec et de la mort imminente du parti. Plus que Denis SASSOU NGUESSO. Les militants sont unanimes. Il s’est emparé du mouvement en profitant de la sénilité du président Bernard KOLÉLAS sans que personne ne le lui demande.

Il a bourré les instances du parti des membres de sa famille, de proches et d’opportunistes les uns plus médiocres que les autres. Il a tué la vie du parti, a géré en véritable autocrate les hommes, les biens et les accords politiques au mépris de tous les textes du parti, du bon sens et des attentes populaires.

Personne ne sait combien est versé au parti dans le cadre de son financement par l’Etat, quand cet argent arrive et à quoi il a servi. Pas plus que les fonds reçus pour les campagnes électorales de 2009 et 2012. Il en a fait une affaire privée, un fonds de commerce familial sans rendre de compte à personne.

Le Bureau Exécutif National (BEN), cadre politique de concertation et de décision ne se réunit plus que pour des points d’information une fois l’an. Le Comité National que les statuts présentent comme la direction du parti dans l’intervalle des congrès n’a jamais siégé. C'est pourtant ce Comité National qui doit entériner les accords de gouvernement.

Ci-dessous les liens pour télécharger les statuts et le règlement intérieur du MCDDI :

-       http://ddata.over-blog.com/2/63/82/20/STATUTS-DU-MCDDI.doc

-       http://ddata.over-blog.com/2/63/82/20/REGLEMENT-INTERIEUR-DU-MCDDI.doc

C’est seul que Guy Brice Parfait KOLÉLAS a arrêté la liste des candidats aux élections législatives de 2012, sans aucune consultation des militants ni des instances. Quatre (4) KOLÉLAS au total, des amis intimes, des beaux-frères et des figurants au militantisme inconnus semblant être programmés pour perdre.

Guy Brice Parfait KOLÉLAS se substitue à tout, et il échoue partout. Il est de fait le président des groupes parlementaires du MCDDI à l'assemblée nationale et au sénat, de fait Président du conseil départemental du Pool, de fait maire de Madibou, autant d'instances qu'il fait présider par des parents, des vieux croulants séniles ou des employés soumis à son bon vouloir qui passent plus de temps dans sa cour à prendre les instructions, que dans leurs lieux de service. Il doit donc tirer en premier les conséquences de tous ces échecs s’il lui reste un peu de jugeote.

Ce qui est dramatique, c'est quand les militants du MCDDI se demandent si Parfait KOLÉLAS a t-il seulement une carte de membre du MCDDI. Il n’en possède ni l’esprit, ni les codes, ni l’histoire. Les vrais militants ne l’ont jamais connu dans aucune section, ou vu dans une activité du parti.

Guy Brice Parfait KOLÉLAS n’est apparu que vers 1994. Pas dans les milieux politiques et militants du parti, mais dans l’entourage de son père qui venait de prendre la mairie de Brazzaville. Il avait alors constitué un vrai réseau d’affairistes mafieux autour du maire dont il a terni l’image et le bilan. Il engrangeait les marchés municipaux pour des projets fictifs, ayant pour complice des personnages sulfureux comme le libanais Hassan ODJEDJ qui s’était déjà illustré dans le blanchiment des sommes détournées par le PCT sous le monopartisme.

Guy Brice Parfait KOLÉLAS est un cancre, un incapable qui a dilapidé les centaines de millions de francs CFA que son père avait soustrait au Trésor Congolais après la débâcle de 1997. Parfait KOLÉLAS disait prendre des contacts tout azimut pour acheter des armes et recruter des mercenaires pour chasser Denis SASSOU NGUESSO du pouvoir.

Peu avant le décès de sa mère, il vivait dans le dénuement le plus total en France. Celui qui est devenu ministre par la grâce de ce même SASSOU NGUESSO n’a pas perdu de temps.

Il a acheté récemment la villa de son collègue Paul MBOT au quartier la Glacière à Bacongo. Belle revanche pour celui que le tout Paris avait critiqué en raison de son mariage minable organisé dans un petit bourg sans route goudronnée de l’Essonne en France.

Le seul parti politique dont on a la preuve que Guy Brice Parfait KOLÉLAS est membre, c’est le Front National, le parti raciste français. C’est extraordinaire quand on sait que dans chaque parcelle de militants du MCDDI un enfant vit en France, légalement ou pas.

Tous les congolais doivent savoir que monsieur Guy Brice Parfait KOLÉLAS est membre du parti d’extrême droite (le Front National de Mme Marine LEPEN) qui milite pour l’expulsion de ses frères, pour que le travail en France soit donné aux blancs d’abord à compétences égales et pour fermer les frontières européennes aux personnes des pays du sud.

On ne peut pas diriger le MCDDI avec un tel parcours, de telles valeurs et des échecs aussi parlants. La base dit clairement qu’elle ne veut plus de lui. C’est un diviseur, allergique à la démocratie, incompétent en politique.

Puis, quelle peut être la force de persuasion du MCDDI à s’opposer au projet de succession dynastique du clan SASSOU quand il a à sa tête un autre fils à papa arrivé dans les mêmes trucages ? Est-ce Parfait KOLÉLAS qui dira à SASSOU NGUESSO que les fonctions politiques ne s’héritent pas en République ?

Nous n’avons même pas besoin qu’il démissionne, puisqu’il exerce une fonction (coordonnateur du BEN) qui aurait dû disparaitre à la mort du Président, jusqu’à l’élection de son successeur.

En effet le coordonnateur ne fait que seconder et suppléer le Président (art 57 des statuts). Les statuts ne prévoient aucune succession directe du Président par le coordonnateur, ni le pilotage du parti par le coordonnateur seul, quel qu’en soit le cas de figure. Comment peut-on exiger le respect des règles et des lois de la République quand on est incapable de respecter les règles de son propre parti ?

D’ailleurs, le règlement intérieur du MCDDI, qui trace la marge de manœuvre du coordonnateur du BEN en ces articles 42, 43 et 44, ne lui donne même pas le pouvoir de convoquer une réunion plénière du bureau exécutif national mais uniquement des réunions techniques restreintes, "pour les besoins de suivi", précise le texte.

Que l’on aille imaginer que c’est à Guy Brice Parfait KOLÉLAS de convoquer le Comité National, et pire encore le Congrès, cela relève de la science fiction. Il appartient en réalité au Comité National, organe permanent de direction du parti dans l’intervalle des Congrès (art 26 et 43 des statuts) de se réunir par initiative propre et de convoquer le Congrès (art 29 et 49 et 51 des statuts), tout en arrêtant les modalités de son déroulement.

Si contre la logique, la cohérence, les textes et la volonté des militants, Guy Brice Parfait KOLÉLAS se braque pour s’opposer au Congrès Démocratique en s’arrogeant les prérogatives statutaires du président qu’il croit avoir hérités par le nom, et que Denis SASSOU NGUESSO le soutient comme la corde soutient le pendu, n’hésitons pas à mettre en place un comité ad hoc comme à l’époque où nous ne reconnaissions pas Michel MAMPOUYA, jadis sous-préfet du PCT au MCDDI.

Le comité ad hoc donnera ses mots d’ordre aux militants, ses listes aux élections locales et son candidat à l’élection présidentielle prochaine. Il est inutile de ménager Guy Brice Parfait KOLÉLAS et d’essayer de le piéger pour l’éjecter au congrès. Il doit savoir que sa rupture avec la base est définitive et irrévocable : qu’il s’en aille sans délai. Celui qu’il appelle "papa" pendant les conseils des ministres saura lui aménager une retraite d’orée.

Pour notre part, nous avons décidé désormais de porter la voix majoritaire des militants. Nos analyses, nos prises de positions, nos critiques et nos soutiens, se feront selon l’esprit des militants du MCDDI, dont la vision unanime réclame pour l’instant un CONGRÈS LIBRE ET DÉMOCRATIQUE. Convaincus que nous sommes du bon coté de l’histoire, c’est au nom de toutes les souffrances, des blessures encore béantes et de tous nos morts que nous continuerons le combat pour un autre Congo avec le MCDDI Rénové.

Nous tiendrons bon, car morts nous le sommes déjà, nous ne craindrons pas de pourrir.

Nous Sommes le Congo

Cessons d'Avoir Peur Pour Construire un Etat de Droit

"Chaque Génération à le choix entre trahir ou accomplir sa mission"

Celui qui lutte peut Gagner ! Celui qui ne lutte pas a déjà perdu

http://www.mampouya.com/

TORTURE ET MEURTRE AU COMMISSARIAT

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  ASSOCIATION POUR LES DROITS DE L’HOMME ET L’UNIVERS CARCERAL (ADHUC)

Human Rights and Prison Universe Association

Organisation non gouvernementale, membre du Conseil Economique, Social et Culturel de l’Union Africaine (ECOSOCC) dotée du Statut d’Observateur auprès de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples ( CADHP), Membre de la Coalition des ONG de la Cour Pénale Internationale (CPI), de l’Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT), de l’Alliance Internationale des Peuples Autochtones et Tribaux des Forêts Tropicales ( AIPATFT ),de la Coalition Nationale Publiez Ce Que Vous Payez (PCQVP), de la Coalition pour la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples(CEAC), de Rights Resources Initiative (RRI)

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Réf : ___/ADHUC/BEN/DJ/2012                                    Brazzaville, le 7 novembre 2012

 

A Son Excellence Monsieur le Président de la République du Congo

 

Objet : information sur un meurtre au Commissariat de Police de Plateau des 15 ans


Excellence,

TortureL’Association pour les Droits de l’Homme et l’Univers Carcéral (ADHUC), a l’honneur de venir très respectueusement auprès de votre haute bienveillance vous informer du meurtre d’un jeune homme NDAKOUZOU SONGO Jean Marie au Commissariat de Police de Plateau des 15 ans.

En effet, au mois d’octobre dernier, nous avons été saisis par les membres de la famille de la victime qui nous ont rapporté quelques  éléments relatifs à cette affaire que nous avons complétés avec nos enquêtes.

Il sied de relever que monsieur NDAKOUZOU travaillait comme gardien à la résidence de monsieur OMANI Jasmin Albert, domicilié à la villa 2271 p7, plateau des 15 ans, camp ASECNA. Après plus de 5 mois de service, monsieur OMANI lui avait demandé de chercher un deuxième gardien avec qui monsieur NDAKOUZOU devrait travailler.

C’est son ami LOUNDA Aaron, qu’il va présenter auprès de son patron au mois de septembre. Les deux vont ainsi travailler à tour de rôle. Après la garde de son ami Aaron ; monsieur OMANI va constater qu’il venait d’égarer la somme de 600.000 f Cfa dans sa voiture. Ce jour même a correspondu avec le dernier service que monsieur LOUNDA a rendu au domicile de leur patron. Monsieur NDAKOUZOU va être informé des faits par monsieur OMANI, et va exprimer sa volonté d’aller à la recherche de son ami. Malheureusement, il ne parviendra pas à le retrouver. Il en fera état au patron. Monsieur OMANI va dire qu’il finira par le retrouver.

Contre toute attente, la femme de monsieurOMANI, madame Michelle, étant en voyage au moment des faits, va ordonner dès son retour l’arrestation du jeune homme par un certain NDINGA, agent de police au commissariat de plateau des 15 ans. C’est le 28 septembre 2012 à 8 heures que monsieur NDAKOUZOU est arrêté en son lieu de travail par les policiers.

Au niveau du Commissariat il va subir des tortures cruelles, inhumaines et dégradantes. Devant ce calvaire, il ne va pas cesser d’affirmer sa méconnaissance du lieu ou son ami serait parti, il  va alors indiquer l’adresse de l’oncle de son ami auprès de qui les policiers devraient mener des enquêtes pour la localisation du fugitif.

Avec l’aide de NDAKOUZOU, les policiers vont arrêter monsieur NZEMA Michel, l’oncle de monsieur LOUNDA Aaron, le 1er octobre 2012. En ce même jour l’agent NDINGA va appeler madame Michelle pour lui rendre compte de l’arrestation de l’oncle du fugitif. Cette dame est venue au commissariat de Plateau et a visité les deux prisonniers ; c’est à la suite de la visite qu’elle remettra 30.000 f Cfa à l’agent NDINGA et va lui demander de réserver une peine bien particulière aux deux hommes. 

L’agent NDINGA et ses collaborateurs, vont de plus en plus torturer les deux prisonniers la journée comme la nuit.  N’ayant pas pu résister à ces sévices corporels, il succombera le matin du 05 octobre 2012, après avoir été allègrement torturé vers 1 heure. Avant de mourir, sous l’effet de tortures, monsieur NDAKOUZOU gémissait de ses douleurs. Monsieur NZEMA Michel qui partageait la même cellule avec lui, avait signifié aux agents de garde la dégradation soudaine de l’état de santé de NDAKOUZOU ce qu’ils ont qualifié de plaisanterie. Son cadavre sera déposé à la morgue sur l’étiquette d’un corps ramassé.

Par ailleurs, nous signalons que depuis le 15 octobre, avec l’aide de monsieur SONGO Louis, père de la victime, le présumé voleur, monsieur LOUNDA Aaron avait été arrêté par la gendarmerie de BETOU.

Monsieur SONGO avait demandé son transfert vers Brazzaville que la gendarmerie a conditionné par le paiement de la somme de 100.000 f Cfa. Ce qui avait été fait. Mais la gendarmerie n’a plus procéder à son transfert ; a mis le délinquant à la disposition de la Police de BETOU pour le dit transfert tout en versant la somme de 50.000 f Cfa à cette dernière.

Excellence, devant cette affaire, l’Association pour les Droits de l’Homme et l’Univers Carcéral, loin d’être une juridiction exprime sa grande indignation non seulement devant les pratiques illégales ou tortures que les agents de l’ordre font subir aux individus dans les geôles, mais et surtout devant le manque de sanction ou l’impunité qui ne cesse d’encourager les dérapages  policiers.

Combien de fois les agents de l’ordre ont du mal à comprendre qu’ils ont pour mission entre autre de veiller à la sécurité et à la protection des personnes et des biens comme l’indique la loi portant organisation et fonctionnement de la police.

Les commissariats de police au lieu d’être des centres de protection et de sécurité des individus, sont devenus des mouroirs indescriptibles. Plusieurs meurtres s’opèrent en toute discrétion entachés d’une certaine impunité.

Le non respect à l’intégrité physique des personnes viole sans doute les dispositions de l’article 9 de la constitution du 20 janvier 2002 qui souligne : "nul ne sera soumis à des tortures ni à des peines ou traitements cruels ou dégradants" de même par cette pratique l’article 5 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme n’est pas respectée, sans oublier l’article 7 du Pacte International relatif aux droits civils et politiques que le Congo Brazzaville a ratifié le 5 octobre 1983 et bien d’autres textes protecteurs des droits des individus.

C’est ainsi que nous recommandons :

-        La réalisation d’une autopsie avant l’inhumation digne de monsieur NDAKOUZOU SONGO Jean Marie par l’Etat ;

-        L’assignation en justice de monsieur OMANI Jasmin Albert et sa femme ;

-        La traduction de l’agent NDINGA, ses supérieurs hiérarchiques directs, et ses collaborateurs devant le conseil de discipline de la Police, leur destitution et leur assignation en justice ;

-        La prise en compte de la situation des 2 enfants du défunt ;

-        L’indemnisation des parents de la victime par l’Etat ;

-        Le transfert immédiat de monsieur LOUNDA à Brazzaville afin qu’il soit mis à la disposition de la justice ;

-        La diligence de la procédure judiciaire en cours.  

Excellence Monsieur le Président, nous espérons que de cette saisine, la lumière sera faite sur les circonstances du meurtre de ce pauvre jeune homme de 26 ans, père de deux enfants. Et nous sollicitons qu’une enquête indépendante soit faite sous votre autorité afin élucider les causes de commission des tels actes crapuleux.

Dans notre détermination à suivre ce dossier jusqu’à terme, veuillez agréer, Son Excellence Monsieur le Président de la République, l’expression de nos respectueuses salutations.

Pour l’ADHUC

LOAMBA MOKE

Président

B.P: 2161 Fax: 81.18.28 Tél : (242)521.54.07/665.04.03/634.87.43/556.14.63 E-mail : adhuc_congo@yahoo.fr

Adresse: 76, rue Ossélé  Moungali (Arrêt marché Moungali, rue de l’Hôtel Eclipse) Brazzaville République du Congo

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