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LA REPUBLIQUE EST EN DANGER

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LA REPUBLIQUE EST EN DANGER

M. SASSOU Signerait-il les yeux Fermés ou, Serait-il Simplement Désespéré... ?

Par Ghys Fortune DOMBE BEMBA (Talassa) 

sassou_demon.JPGComme tout le monde a coutume de le dire, les erreurs sont humaines. Mais n’est-il pas important de rappeler également que toutes les erreurs commises ne produisent pas les mêmes effets, qu’ils soient directs ou indicts ? Si d’autres erreurs ne constituent pas des dangers dans la vie d’une personne, d’un peuple ou d’une nation, certaines d’entre elles, sont par contre, de véritables sources de malheurs.

Voilà pourquoi, les irrégularités constatées dans la récente nomination de M. David Martin OBAMI comme directeur général de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics et Rigobert Roger ANDELY, appelé désormais à présider aux destinées du Conseil de régulation, ne pouvaient que susciter des indignations parmi les légalistes et semer la confusion au sein de cette structure.

En effet, par ces nominations faite avec empressement, M. SASSOU NGUESSO n’a-t-il pas ainsi violé les textes fondamentaux régissant cette institution républicaine ?

Pour preuve, l’article 9 du décret n°2009-157 du 20 mai 2009 portant attributions, organisation, et le fonctionnement de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), stipule : "Le conseil de régulation est présidé par une personnalité élue par ses membres, parmi les représentants de l’administration pour la durée de son mandat".

Or, Rigobert Roger ANDELY n’a pas été élu par ses pairs, le 29 novembre 2011, date de la signature de tous les trois décrets pris par Denis SASSOU NGUESSO. C’est un véritable scandale, cela revient à dire que Denis SASSOU NGUESSO peut nommer le président de l’assemblée ou du sénat.

Pire, M.  Denis SASSOU NGUESSO fait-il semblant d’ignorer que M. Rigobert Roger ANDELY est trempé jusqu’au cou dans plusieurs magouilles et scandales financiers mis à nu ces derniers temps, au niveau de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) ? Il n’est pas aussi moins important de signaler que cette nomination relève purement et simplement de l’arbitraire du fait qu’elle n’obéit aux limites de la légalité, selon les experts.

"Dura lex, sed lex" la loi est dure, mais c’est la loi, comme le disent les Latins, parce que nul n’est censé ignorer la loi. Et par voie de conséquence, M. Denis SASSOU NGUESSO qui est le premier magistrat du pays, ne devrait pas, par complaisance, affinité, tricherie ou sentimentalisme,  se complaire à violer délibérément les lois et règlements en vigueur chez nous.

M. Denis SASSOU NGUESSO a-t-il oublié ce qu’il avait dit le 14 août 2009, lors de son investiture ? A cette occasion, il avait souligné avec force "qu’il devait être clair pour les gouvernants, que le peuple ne veut pas et ne doit pas être conduit sur le Chemin d’Avenir par des dirigeants sans scrupule, ni vertu", tout en précisant que "le peuple ne veut plus et ne doit plus être mené par des hommes qui ne donnent pas le meilleur d’eux-mêmes pour le servir". Mérite-t-il aujourd’hui, lui-même, la confiance que lui ont accordée les Congolais ?

Pourquoi donc, accuse-t-il aujourd’hui un désintéressement, alors qu’il s’était engagé lors de son investiture, "à veiller avec davantage de rigueur à ce que les personnes qu’il doit nommer aux différentes fonctions d’Etat, soient exemplaires, de bonne éthique et capables de faire respecter l’autorité importante de l’Etat et les règlements du pays" ? De ce qui précède, que pense-t-il lui-même de la nomination de ANDELY comme président du Conseil de régulation ? Beaucoup de nos compatriotes se posent cette question.

Est-il crédible pour notre pays de nommer quelqu’un qui est poursuivi en justice pour détournement de fonds au niveau de la BEAC ? Comme l’affaire est encore pendante, n’était-il pas mieux qu’on attende le verdict pour redorer le blason terni, afin que M. ANDELY qui doit parfois faire face à des bailleurs de fonds internationaux, soit plus "crédible" et sans soupçon devant eux ?

Puisque la création des institutions telles que l’ARMP, et l’Agence de régulation de postes et des communications électroniques (ARPCE) avait été dictée du FMI et de la Banque Mondiale, n’ont-ils pas raison ceux qui disent que M. Denis SASSOU NGUESSO avait accepté leur mise en place pour inciter les institutions financières internationales à accélérer au profit du Congo Brazzaville, le processus inhérent à l’Initiative du Pays Pauvre Très Endettés (IPPTE) ?

Il sied de rappeler que la nomination très attendue du nouveau Directeur général (DG) de l’ARMP, M. David Martin OBAMI ne s’est pas faite aussi selon les règles de l’art.

En effet, l’article 47 du décret précité,  stipule ce qui suit : "La direction générale est assurée par un directeur général, recruté par appel d’offres par le conseil de régulation, sur la base de critères d’intégrité morale, de qualification et d’expérience professionnelle dans les domaines juridique, technique ou économique des marchés publics et délégations de service public.

Le directeur général est nommé par décret du Président de la République, sur proposition du président du conseil de régulation, pour un mandat de trois ans renouvelable une seule fois".

Comment, un président nommé en violation flagrante de la loi pouvait-il proposer un directeur général le même jour ? Des grincements de dents ont été ressentis, ici et là. A qui la faute ?

Un air de clientélisme politique a plané dans le processus de nomination de ce haut cadre, car, si le remplacement de Mme Annick MONGO à la tête de l’ARMP a été salué par tous et ne pose jusqu’à ce jour, aucun problème de fond, ce qui est émeut de plus en plus l’opinion, c’est plutôt le caractère politico clientéliste qui, très souvent, chez-nous, entoure le choix de certains hauts cadres appelés à diriger des institutions publiques très sensibles comme l’ARMP qui, avouons-le, devraient être des modèles d’excellence en matière de gestion transparente des marchés publics.

Il revient plus que jamais, aux cadres placés à la tête des différents organismes publics en charge de la régulation, de faire montre de plus de transparence, de bonne gouvernance, de doigté professionnel et surtout de probité morale. Pour ne l’avoir pas intériorisé certainement, Mme Annick MONGO a été virée sans une autre forme de procès. A qui le prochain tour ?

L’ARMP étant au centre de mille et une sollicitations de la part des uns et des autres, le tout  nouveau DG, M. David Martin OBAMI a donc intérêt à restaurer l’image de sa structure, en évitant de connaitre le sort drôlement ubuesque de l’ex "Mama Elombé", Annick MONGO qui, malgré quelques "Gbagboteries" de triste mémoire a fini par plier ses bagages !

Personne n’ignore que le Conseil de régulation, a une très grande part de responsabilité dans la lutte contre certains fléaux les plus pernicieux et les plus pénalisants pour le développement de l’économie nationale, dont la corruption, considérée en Afrique en général et au Congo Brazzaville en particulier, comme un facteur qui gangrène les économies.

Il est certes vrai, selon les derniers rapports de Transparency International, que ce phénomène s’est quelque peu atténué dans quelques pays africains, alors qu’il connaît encore une véritable recrudescence au Congo Brazzaville. Comment avec des gens comme M. ANDELY qui ont déjà des antécédents de malversation des fonds publics, pourraient-ils mettre en place des mesures susceptibles de lutter contre la corruption et les détournements des deniers publics dans un espace, comme l’ARM qui est appelé à gérer plusieurs milliards de francs CFA ?

C’est un secret de polichinelle, la concurrence, la transparence et l’étique, sont les principes prônés par le nouveau code de marchés publics. Et l’éthique est au centre de toutes ces notions. Pour les appliquer, n’a-t-on pas besoin des hommes et des femmes d’une probité morale sans faille ? Peut-on convaincre nos compatriotes que la nomination de M. ANDELY répond favorablement à ces exigences ? Si la réponse est négative, qu’est-ce qui aurait poussé M. Denis SASSOU NGUESSO à agir ainsi ?

Est-ce un acte qui s’inscrit dans le processus de sa politique de clientélisme au moment où tous les hommes politiques s’apprêtent à l’orée des prochaines législatives à multiplier les opérations de charme vis-à-vis des populations ? M. Denis SASSOU NGUESSO a-t-il été  induit en erreur ? Signerait-il les documents les yeux fermés ? M. Denis SASSOU NGUESSO a-t-il réellement des conseillers ? Est-ce la conséquence de la tribalisation des postes ?

Selon nos informations, plusieurs diplomates des institutions de Bretton Woods sont très remontés contre le Congo Brazzaville.

Affaire à suivre…

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Problèmes sur Problèmes au Port de Pointe-Noire

Les Transitaires et les Commerçants en Grève Accusent le Ministre ONDONGO et le DG ONANGA

Par John NDINGA NGOMA (Talassa)

Gilbert OndongoSi les prix des denrées connaissaient une augmentation vertigineuse et brutale, pour les commerçants et transitaires de Pointe-Noire qui ont organisé un sit-in la semaine dernière à la direction départementale, Gilbert ONDONGO, le ministre des finances, du budget et du portefeuille public, en serait responsable. La note de service publiée récemment par le ministre ONDONGO, qui enjoint à tout importateur de payer 60 % du prix de la marchandise aux services des douanes est à l’origine de ce mouvement. Sans compter les autres taxes qui sont inhérentes aux importations.  

Ce qui est vu par les usagers comme un manque à gagner susceptible d’étrangler les importateurs, les transitaires et les commerçants. Pour combler l’écart et faire des bénéfices, les importateurs n’auront pas d’autres solutions que d’augmenter les prix des marchandises sur le marché local.

Dans un pays qui ne vit que des importations, il est à craindre que les ménages congolais subissent un coup fatal. Ce qui risquerait de provoquer d’éventuels troubles socio-politiques semblables à ceux qui ont connu en 2008 les pays comme le Burkina et le Mali. A qui alors attribuera-t-on une telle responsabilité ? Au gouvernement et à son chef SASSOU NGUESSO.

La note de service du ministre des finances est la preuve la plus éloquente que le gouvernement n’est pas préoccupé par la lutte contre la vie chère au Congo Brazzaville.

On pourrait déduire que les mesures du 12 mai 2008 destinées officiellement à lutter contre la vie chère par la réduction et/ou la suppression de certaines taxes liées à l’importation des marchandises au Congo Brazzaville, n’étaient que de la mascarade afin de marquer les esprits au profit de l’élection présidentielle de 2009. 

Le Directeur général (DG) des douanes et des droits indirects ne serait-il pas indexé à tort dans ce dossier ? La correspondance adressée à la directrice départementale des douanes de Pointe-Noire est explicite concernant le constat sur la non présentation de l’attestation de vérification COTECNA et les pénalités y afférentes.

Dans cette correspondance, le DG Jean Alfred ONANGA déplorait le non paiement des pénalités de 60% alors que certaines marchandises importées au Congo Brazzaville ne faisaient pas l’objet d’inspection avant embarquement par COTECNA. Il avait exhorté à cet effet les inspecteurs de visite à procéder à la saisie du code 8/1 dabs le champ 24 intitulé "nature de la transaction" du DAU, en cas d’inspection à destination pour permettre la liquidation automatique de la pénalité de 60 % de la valeur.

Si les commerçants et les transitaires ne veulent pas se soumettre à la loi, à qui la faute ?

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QUAND LE FAMEUX PLAN "B" de Mpila FAIT JAZZER L’OPPOSITION

Des Enveloppes Bourrées d’Argent Seraient Déjà en Circulation …

Par Logiciel Liston OKOHIYOYO (Talassa)

paul-marie mpoueleQue 2012 soit l’année de la maturité politique au Congo Brazzaville où, malgré tous les engagements des uns et des autres, les choses ne semblent pas bouger d’un seul iota !

Fini les élections en trompe l’œil, la dictature et la volonté affichée de disqualifier l’opposition de l’ensemble des opérations pré-électorales qui, faute de consensus et surtout d’un dialogue politique franc entre la majorité et l’opposition, ne cadrent nullement avec les standards internationaux en matière de démocratie pluraliste.

Voilà que surgit la question liée aux enveloppes bourrées d’argent liquide qui seraient déjà en train de circuler dans certains milieux très proches de l’opposition dite radicale où, depuis quelques jours, les leaders s’épient, se surveillent et se retrouvent pris dans l’étau du pouvoir de Brazzaville.

Ces points chauds de l’actualité politique ont dominé la causerie débat organisée, le 4 décembre 2011, à Makazou, par M. Paul-Marie MPOUELE, président du Rassemblement des Jeunes Patriotes (RJP).

En effet, comme un cœur brisé et pécheur recherche coûte que coûte le pardon de Dieu, le PCT et ses alliés politiques ont intérêt, ici et maintenant, à méditer et surtout à rechercher toutes les pistes qui mènent vers la décrispation du climat politique avant la tenue apaisée des législatives de 2012 qui s’annoncent déjà très houleuses.

Au cours de cette communication avec ses militants, M. Paul Marie MPOUELE, a déclaré que le recensement administratif spécial (RAS), le découpage électoral et surtout la maîtrise du corps électoral ne devraient plus être entrepris de manière unilatérale et opaque par le pouvoir sans le consentement de l’ensemble de la classe politique congolaise, appelée à imprimer un nouveau rythme à notre jeune démocratie avant, pendant et après les législatives de 2012.

En outre, abordant la question insolite relative aux enveloppes bourrées d’argent qui seraient, semble-t-il, proposées à certains leaders politiques membres du Front des Partis de l’Opposition Congolaise (FPOC) par Mpila, M. Paul-Marie MPOUELE, a déclaré que la volonté de diviser ou tout simplement d’affaiblir l’opposition dite "radicale" se fait de plus en plus jour dans les milieux du pouvoir qui voudrait rééditer son scénario macabre de 2009 qui avait fait échouer la concertation politique coordonnée par M. Isidore MVOUBA.

Et, en s’opposant catégoriquement au choix porté sur Mme Aimée MAMBOU GNALI, déléguée de l’opposition, d’occuper le poste de vice-présidence de ladite concertation, le pouvoir de Brazzaville venait à travers ce geste, de torpiller le processus du débat politique qui, au finish, accoucha d’une souris… blanche ! 

C’est ce complot bassement politicien dit plan B de Mpila, qui avait fini par l’implosion du bloc de l’opposition avec l’apparition spontanée de la fameuse opposition dite "modérée" incarnée par les leaders Nicéphore FYLLA de Saint Eudes, BOKAMBA YANGOUMA, Claudine MUNARI, Joseph MIOKONO, et Elvis Jirel Tsalissan OKOMBI, membres des "partis du centre".

A tout prendre, eu égard aux rendez-vous manqués, aux zones d’ombre et aux atermoiements interminables autour de la convocation du dialogue tant attendu par tous, il ne serait pas étonnant de voir certains lobbies affiliés à Mpila, mobiliser, comme d’habitude, quelques grosses enveloppes destinées à opérer une véritable "pêche à la ligne" destinée à démobiliser deux ou trois gros poissons au sein du FPOC. C’est le fameux plan B qui a toutes les chances d’être mis en œuvre pour dynamiter l’opposition radicale.

Dès lors, compte tenu de la persistance de cette rumeur qui circule, ici et là,  parmi nos militants et sympathisants, le  Collège des présidents du FPOC, a pris des précautions nécessaires afin que ce plan B de Mpila échoue. Nous sommes énormément surpris par le réveil brutal de l’opposition modérée qui fait déjà parler d’elle, comme en 2009. La politique étant une science à plusieurs inconnues, le dialogue politique tant attendu par tous ne manquera pas de nous émouvoir, de nous nous surprendre avec des invités insolites, rattrapés et coptés à la 25ème heure. Qui sait ?

Toutefois, pour Paul-Marie MPOUELE, jusqu’à ce jour, aucun membre du FPOC n’a été soupçonné, ni surpris la main dans le sac, photographié, la nuit, dans les salons très cossus de Mpila où s’élaborerait, au fil des jours, ce fameux plan B qui fait déjà jazzer le FPOC, désormais placé devant ses responsabilités. Ça passe ou ça casse ? L’avenir nous le dira dans les tout prochains jours.

Enfin, très sereins, le président du  Rassemblement des Jeunes Patriotes (RJP)à ainsi que l’ensemble des partis membres du FPOC maintiennent encore le cap dans ce climat politique très atypique mais qui est  propre à notre démocratie de type alimentaire.

Notre crédibilité et surtout notre avenir politique en dépendent, a conclu Paul-Marie MPOUELE, futur candidat aux législatives de 2012 à Mabombo. Nous y reviendrons.

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Expropriation en Désordre et Autres

Le Ministre Pierre MABIALA Pris la Main Dans le Sac

Par Amos COLOMBE (Talassa)

pierre-mabialaLa justice, la bonne, comme tout le monde s’accorde à le reconnaître, est celle qui est rendue au nom de l’intérêt général et non celle qui est faite au profit des individus, sous leur influence ou pression, et par rancœur. L’opération de casse menée par le ministère des affaires foncières et du domaine public que dirige M. Pierre MABIALA, sur la propriété de l’ancien député Abel MASSENGO aujourd’hui conseiller départemental de la ville de Brazzaville défraie la chronique et fait brûler le torchon. M. Abel MASSENGO avait acquis cette propriété en 1982 à la suite d’une vente aux enchères.

Comme on peut l’imaginer, le ministère des affaires foncières et du domaine public qui s’est saisi récemment du long différend lié au dossier concernant la propriété de M. Abel MASSENGO qu’il acheté voilà bientôt 29 ans, de façon légale suivant des mécanismes appropriés, aurait ordonné, par le truchement de M. IBARATSONGO, le directeur départemental des affaires foncières à Pointe-Noire, une opération de casse au niveau de cette propriété, ayant permis de démolir tout ce qui s’y trouvait encore, après la première démolition effectuée auparavant sur ces lieux.

Comment le ministre Pierre MABIALA aurait-il autorisé une chose pareille ? N’était-il pas donc informé sur l’existence de pièces justificatives attestant que cette propriété appartenait bel et bien à M. Abel MASSENGO ? Jusqu’à preuve du contraire, celui-ci est détenteur du titre foncier n° 8141 qui lui a été établi en bonne et due forme. Par cette façon d’agir, le ministre Pierre MABIALA aurait-il l’intention de démontrer que tout ce qui a été fait avant lui, est nul et de nul effet ? N’est-il pas temps qu’il comprenne que cette manière de gérer les choses est suicidaire pour lui.

Pourquoi le ministère des affaires foncières et du domaine public ne chercherait-il pas ailleurs afin trouver un bâtiment pouvant être mis à la disposition de la fonction publique puisque c’est ce motif qui justifie la spoliation de la propriété privé de M. Abel MASSENGO. 

Comme M. Abel MASSENGO l’a confirmé, l’arnaque que le ministère des affaires foncières et du domaine public voudrait mettre en œuvre s’agissant du domaine de M. Abel MASSENGO,  aurait été décelé au cours d’un entretien qui a eu lieu entre celui-ci et les conseillers du ministre du budget et de finance ou ils m’ont auditionné concernant ce domaine de Pointe-Noire qui pose problème, un arrêté en provenance du ministère des affaires foncières signé par le ministre Pierre MABIALA dont on sollicitait la deuxième signature du ministre Gilbert ONDONGO, il y a eu un refus de la part de ce dernier et la seule raison M. Abel MASSENGO est détenteur d’un titre foncier aucune transaction ne peut se faire au profit de la fonction publique.

Tout cela était manigancé en vue de piéger le ministre des finances, du budget et du portefeuille public, M. Gilbert ONDONGO qui aurait vu de loin le danger.

Selon des informations recueillies auprès de certains experts en la matière, le titre foncier n° 814 détenu par M. Abel MASSENGO n’est qu’une partie du titre foncier n° 305 qui était établi au bénéfice de la SICAPE. Ce titre foncier n° 305, comme l’a répété avec insistance M. Abel MASSENGO, est sous hypothèque. Cela veut dire que M. CHAMPILLET, qui était à l’époque le Directeur général de la société SICAPE, avait pris de l’argent dans une banque occidentale. De ce qui précède, le Congo Brazzaville ne peut pas donc  devenir propriétaire de ce qui est convoité aujourd’hui par le ministère des affaires foncières et du domaine public, sans enlever cette hypothèque. C’est un secret de polichinelle pour le ministre Pierre MABIALA et son homologue Gilbert ONDONGO.

Pire encore, dans le constat fait par les huissiers de justice à la conservation de la propriété foncière, il ressort que le titre foncier n° 305 n’a jamais été reversé à l’Etat, depuis le règne du président Marien NGOUABI. Tous les arrêtés ont été mis à leur disposition de tous ceux qui s’agitent dans ce dossier au nom du ministère des affaires foncières et du domaine public, ainsi que l’acte de vente d’immobilier et le titre foncier. La seule chose qu’on attend actuellement c’est la procédure d’indemnisation au profit de M. Abel MASSENGO.

Toutes les allégations mensongères rendues publiques par M. IBARATSONGO afin d’aliéner la propriété privée de M. Abel MASSENGO n’est que de la mascarade, en affirmant au cours d’un briefing avec les médias de Pointe-Noire, relayé par ceux de Brazzaville, que M. Abel MASSENGO était un fonctionnaire de l’Etat.

Curieusement, M. Abel MASSENGO n’a jamais émargé à la fonction publique. Comme pour dire qu’il n’a jamais bénéficié de quelques largesses que ce soit qui lui aurait permis d’acquérir ce domaine. Il aurait même rappelé que M. Abel MASSENGO était un ancien député de l’Union pour la Démocratie et la République (UDR-Mwinda) du défunt André MILONGO, comme si, ce statut valait la peine d’être évoqué.

Pour la petite histoire, les premières casses intervenues au niveau de ce domaine avaient été initiées par un Huissier de justice du cabinet Me OBONGUI, avant l’intervention dans ce dossier du ministère des affaires foncières et du domaine public de M. Pierre MABIALA.

Il n’est pas moins important de signaler que pour faire face au volet social des travailleurs, on avait mis en vente en 1982 un entrepôt de la société SICAPE qui était déjà en faillite. Cet entrepôt faisait office d’usine de fabrication de boîtes de conserve. Donc, un des cinq bâtiments avait été vendu. Et M. NKAZI en était le bénéficiaire. Me LOUBOULA était quant à lui  le notaire dans cette affaire. Suite aux transactions faites par M. NKAZI et la société SONACEM que dirigeait à l’époque M. BATHEAS, et le groupe ABELMA-Productivity, que dirige M. Abel MASSENGO, en est devenu le propriétaire.

M. pierre NGANGA qui assumait la coordination pour le compte de la société SICAPE, était également le coordonnateur de la liquidation. Parmi les actifs de la SICAPE, figurent entre autres le bâtiment que Me KARL a eu à acheter. Ce Bâtiment était en ce temps là la résidence de M. Justin LEKOUNDZOU, en tant que directeur de la SICAPE. La direction régionale de la SNE de Pointe-Noire a hérité aussi de la part de l’Etat d’un autre bâtiment de la SICAPE sans oublier le PSP du rond-point de la Coupole à Brazzaville qui fait aussi partie des bâtiments de l’ex SICAPE.

Il faut faire remarquer qu’à la naissance de COPEMAR, sous les cendres de SICAPE n’avait pas à son actif les bâtiments liquidés. On avait procédé à la récupération de tous les actifs qui avaient été reversés à l’Etat.

Mais M. Abel MASSENGO n’avait pas été dérangé pour avoir acquis normalement sa propriété portant le titre foncier n° 8141 du 5 novembre 2003 du régime de propriété foncier (extrait de la loi de finances n°17-200) inséré au code général des impôts dans ses articles 12 et 13 l’immatriculation, annulant ainsi tous les titres et purgeant en outre tous les droits antérieurs qui ne seraient pas mentionnés dans le registre de la propriété foncière. Le titre foncier est définit et inattaquable sauf cas prévu aux articles 15 et 32.


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