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MÊME PAS PEUR : JE SERAIS AU CONGO FIN DECEMBRE

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CESSONS d’AVOIR PEUR Pour CONSTRUIRE un État de DROIT

mampouya copieFaites le choix d’être du bon coté de l’histoire ; le coté de ceux qui défendent les DROITS humains ; n’ayez pas peur de défendre les plus faibles, les pauvres, les femmes et les enfants. Ne vous lassez jamais de dénoncer tous les abus ; l’histoire juge chacun de nous pour ce qu’il fait et non pas pour ce qu’il dit…

Je suis Patrick Éric MAMPOUYA, je suis un militant politique très engagé pour la Restauration de l’ÉTAT, des DROITS et de la RÉPUBLIQUE au Congo Brazzaville. Membre d’Amnesty international, je milite activement au sein de l’association CODICORD (Coordination de la Diaspora Congolaise Pour la Restauration de Démocratie) dont le siège est à Epinay sur Seine en France.

Je réside en France où je mène un activisme effréné en organisant des manifestations, des réunions, des meeting en salle ainsi qu’une cyber guérillas à travers le réseau mondial et mon Web-Site http://www.mampouya.com/ contre le régime de Denis SASSOU NGUESSO et son système mafieux mais aussi contre toutes les personnes qui le soutiennent.

Le but essentiel de ce voyage au Congo Brazzaville est la rencontre avec toutes les personnes qui rêvent de construire "UN AUTRE CONGO" ainsi que les forces de changement qui souhaitent s’organiser pour mettre en œuvre des stratégies efficaces de sortie crise pacifique afin d’instaurer dans notre pays une paix véritable qui ne repose pas sur la PEUR.

Il est nécessaire que tous ceux qui souhaitent un autre Congo travaillent ensemble et surenchérissent chaque fois qu’une personne souligne le refus du pouvoir de prendre en compte les propositions de l'opposition ; pour  ma part, ma ligne éditorial est simple et clair : je dénonce toujours sans animosité et sans haine les actions qui vont contre la loi et leurs auteurs, même si souvent je le fais  dans le sens de la provocation. Je prends toujours les congolais et la communauté internationale à témoin, pour ne pas attendre qu'ils viennent s'impliquer tardivement.

Je suis convaincu que la colère et la haine détruisent beaucoup plus ceux qui les portent que ceux contre lesquels ils sont dirigés ; Mandela, Gandhi et Luther King n’auraient pas été les héros qu’ils sont devenus s’ils avaient en eux la haine de ceux qu’ils combattaient. Je n’ai de compte à régler contre personne et même pas contre SASSOU NGUESSO qui est d’abord et avant tout un compatriote et un frère ; JE COMBATS UN SYSTEME POLITIQUE ET NON PAS UN INDIVIDU.

La seule solution pour que les petits-enfants de ceux qui ont des ressentiments contre le régime de SASSOU NGUESSO ne pourchassent pas un jour les petits-enfants de ceux qui servent ce régime passe par un dialogue national de tous les enfants du pays pour trouver les voies et moyens de sortir du chaos. Dialogue qui aboutira par une véritable paix négociée. Personne ne parviendra à ce dialogue national sans l’aval ou le soutient actif de ceux qui sont au pouvoir ; pourtant, nombreux semblent avoir oublié que la paix ne se négocie qu’avec ses adversaires ou ses ennemis.

Il est admirable d’avoir des convictions, de les affirmer haut et fort et d’y rester fidèle tout au long de sa vie, mais c’est une attitude qui en soi est entièrement inadaptée à un objectif de changement ou d’alternance, pour sortir du statu quo et atteindre des buts bien définis.
Si l’on souhaite réussir quelque chose, les chances d’atteindre son objectif seront optimales si l’on utilise au mieux toutes ses ressources et sa puissance disponibles. Cela suppose d’avoir une stratégie qui prenne en compte l’état présent et qui vise l’état futur. Trop souvent nous commettons l’erreur de confondre le compromis qui permet à tous les politiques d’avancer sans vainqueurs ni vaincus et la compromission qui permet de transiger avec sa conscience et ses convictions.
Il est temps que nous abandonnions nos petits privilèges et la position facile de la critique, de donneurs de leçons et de la dénonciation sans risques pour nous battre dans notre pays fût-ce au prix de nos vies, car les véritables combattants sont ceux qui se battent avec les âmes qu'ils veulent sauvés dans le pays qu'ils veulent construire; Mandela, Gandhi et Luther King n'avaient pas peur de recevoir les coups de leurs adversaires...

N’attendons pas la fin  des élections législatives de 2012 au Congo Brazzaville pour ensuite crier au loup et chercher des boucs émissaires en l’occurrence le FPOC. Qui peut penser une seule seconde que le pouvoir inique de Brazzaville donnera aux opposants les moyens de se faire battre aux élections ?

La culture du pouvoir de SASSOU NGUESSO dans le domaine des élections est connu de tous les congolais et du monde entier ; elle se caractérise entre autres par :

-       L'obstruction, l’arrogance et le refus catégorique de prendre en considération l'existence de l'opposition ainsi que ses propositions

-       Le non respect, non seulement de ses promesses, mais aussi des conclusions des différentes rencontres avec l'opposition

-       L'intimidation, les menaces, les violations de la loi et la tricherie à ciel ouvert (la désinvolture)

-       Le mépris des règles, des lois et des institutions de la République ainsi que la corruption

Tout cela se termine par la nomination des députés. Cette culture de la démocratie bananière et ces pratiques sont devenues une nature, une habitude, un comportement qui caractérise ce pourvoir sans lequel il n'existerait pas, ne se reconnaitrait pas.

Cette nature pathologique, congénitalement incapable de se conformer à la culture démocratique et aux exigences de l'alternance ne peut-être défaite sans électrochoc, sans un traitement particulier, sans le travail concerter de tous ceux qui souhaitent un autre Congo. Prenons exemple sur la fin de l’ex-URSS quand Michael GORBATCHEV pourtant formé et nourrit par le système soviétique décida de la fin de celui-ci pour donner un autre futur à son pays.

Les congolais dans leur grande majorité souhaitent et rêvent d’un autre Congo, qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, à l’intérieur ou à l’extérieur du pouvoir ; à n’en point douter le mot "changement" ou "alternance" est certainement le mot qui rassemble le plus de congolais.

Nous sommes tous honteux et fatigués de ce système mafieux qui caractérise notre pays ; il ne tient qu’à nous, enfant du Congo de reconstruire ce pays dont nous rêvons tous et de détruire ce système politique qui nous fait vivre comme des animaux.

Ce pouvoir est égale à son géniteur SASSOU NGUESSO Denis, devenu par la force des armes, la terreur et la corruption le Grand Dominateur, Le Fort, or voilà que le fort entretient toujours la faiblesse du faible (opposants susceptibles de se laisser affaiblir et domptés).

De La Boétie disait : "Le Tyran n'est fort que par la force que nous lui donnons, il nous épie par les oreilles et les yeux que nous lui prêtons, il nous bat par les bras que nous ‘les battus’ lui prêtons, il nous piétine avec les pieds que nous lui prêtons..., si nous cessons de lui donner tout ce que chacun de nous possède comme force, intelligence, il cesse d'exister...". C'est à cela qu'il faut sensibiliser les populations, les cadres dirigeants, les opposants et toutes les forces vives de ce qui nous reste de nation ; c’est aussi et surtout pour cela que je me rends au Congo Brazzaville.

L'opposition congolaise rassembler dans le Front des Partis de l’Oppositions Congolaise (FPOC) se laisse reconnaître faible. Si elle veut un équilibre des forces, elle doit absolument faire usage de la force sans la violence (la violence du refus catégorique de ce que propose le pouvoir, imposer ses points de vue, prendre le peuple à témoin et solliciter son appui, prendre à témoin l'opinion internationale, créer des journaux, exiger des fréquences de radio, diffuser ou distribuer des tracts, tenir des réunions ou des meeting non-autorisés etc.…) et surtout ne pas avoir peur de subir la violence physique du pouvoir car cette violence là fini toujours par se retourner contre son auteur. Or tout cela ne peut se faire sans que le pouvoir en profite pour contraindre par la force l'opposition de se mettre à genou, sans quoi, tout s'embrase.

Voilà pourquoi, l'opinion internationale devrait être interpellée systématiquement, à la moindre action, aussi minime soit-elle, même par les moyens les plus rudimentaires. Les correspondances ou les déclarations écrites doivent être largement diffusées sur tous les sites, des meetings, envahissement des espaces des médias, des marches de soutien aux propositions, aux déclarations, aux dénonciations, faire usage des radios indépendantes étrangères, envahissement des espaces des réseaux sociaux sur internet etc...

La bataille doit être largement étendue, largement menée, largement reliée... ; les ambassades, les boites à lettres des corps constitués, des institutions internationales, des associations, des hautes personnalités (nationales et étrangères) doivent être largement exploitées; des courriers doivent parvenir individuellement aux membres du Gouvernement, aux parlementaires, hauts fonctionnaires, etc..., pour que personne ne dise qu'il n'était pas informé qu'il ne savait pas. 

Nos petites lâchetés quotidiennes pérennisent la misère et construisent les guerres de demain.

La République est notre voûte céleste, si elle s’effondre, nous serons tous écrasés…


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