LE KULUNA DE CHEZ BUROTOP
Par Patrick Eric Mampouya
Dimanche 3 novembre 2013 à 16H35, nous sommes alerté de l’arrestation d’une dame libanaise en provenance du Cameroun à sa
descente de l’avion, sur le tarmac de l’aéroport Maya-maya en zone internationale, elle est conduite et emprisonnée au commissariat centrale de Brazzaville où elle passera la
nuit.
Cette dame n’est autre que Madame Maryam ATTIÉ, l’épouse du puissant patron de BUROTOP, le multi milliardaire Monsieur Hassan Mouhamed ATTIÉ.
Quand un homme commandite l’arrestation et l’emprisonnement de son épouse et mère de ses enfants pour une affaire aussi banale qu’un divorce qui se passe mal, alors cet homme est dangereux pour sa famille et pour la société dans laquelle il vit.
C’est encore plus déplorable quand les institutions de la république et les forces de l’ordre, censées protégées et faire respecter le droit, se compromettent et soit instrumentalisées pour faire régner l’arbitraire et la terreur.
Le Congo est une République hospitalière ! Congo/ Liban des liaisons dangereuses ?
Nous sommes là en présence d’un gangstérisme d’État, ce qui équivaut au comportement d’un ‘’KULUNA en col blanc’’, ces bandits de grand chemin qui ont pris en otage l’État congolais et se moquent impunément de la République, qu’ils veulent encore plus bananière qu’elle ne l’est déjà.
Le Congo Brazzaville est un pays hospitalier, dans cette hospitalité légendaire notre pays a toujours accueilli une forte communauté étrangère dont la communauté libanaise qui a pignon sur rue et qui a fait fortune dans les secteurs de l’hôtellerie, du bâtiment, des NTIC, dans la restauration, dans les banques etc…
Rappelons tout de même aux autorités congolaises qui se gargarisent de l’hospitalité congolaise que dans ce domaine comme dans d’autres, la réciprocité n’existe pas. Au Sénégal par exemple, il est quasiment impossible pour un congolais d’ouvrir une boutique ou d’avoir un commerce, passons sur le racisme anti-noir de nos frères mauritaniens et marocains. Quand au Liban, les noirs africains y sont considérés comme des animaux, plus généralement, les musulmans arabes ne respectent pas les noirs musulmans parce que leur islam est tinté de pratiques animistes et cela, tout le monde le sait. Il faut souligner le fait que cette communauté disparate libanaise installée au Congo Brazzaville est constituée d’une colonie chiite proche du Hezbollah, ceci dit en passant, le Hezbollah est un mouvement islamique radical considéré par les services occidentaux comme un mouvement terroriste.
Il est à noter que des mouvements importants de fonds partent du Congo Brazzaville vers le Liban, par ailleurs, lors d’une enquête d’investigation du journal LE GLAIVE, il avait été démontré l’octroie frauduleux des passeports diplomatiques congolais à des sujets libanais.
D’où vient le fait que Monsieur Hassan Mouhamed ATTIÉ, puissant parton de BUROTOP, ait pu raflé à la barbe et au nez de tous les opérateurs économiques, la fourniture des matériels et consommables informatiques, ainsi que le mobilier de bureau de la quasi majorité des administrations et départements ministérielles du Congo Brazzaville ; violant au passage les règles de libre concurrence et de transparence, telles que ratifier par le Congo Brazzaville lors de son accession à l’initiative PPTE, créant de ce fait une situation monopolistique.
Nous savons, d’autre part, que c’est encore Monsieur Hassan Mouhamed ATTIÉ, puissant patron de BUROTOP qui fourni le mobilier et les équipements électroniques dans les maisons, les résidences et les hôtels de certains ministres et dignitaires du pouvoir qui vous expliquent, allègrement, sans sourciller, que c’est grâce aux préfinancements que le patron de BUROTOP arrive à rafler tous les marchés.
D’autres informations de source sûre, font état de la construction prochaine de la plus grande mosquée de l’Afrique centrale au quartier Bacongo de Brazzaville dans l’ancien siège de l’UAPT à proximité du CCF (Centre Culturel Français) juste derrière le célèbre restaurant chef Kojak.
Cette T.G.M. (Très Grande Mosquée) sera construite avec l’aide des fonds du Qatar, l’un des plus grands pourvoyeurs de fond des mouvements islamiques radicaux qui sévissent aujourd’hui au mali et ailleurs.
Manifestement, et ce de façon insidieuse, un islamisme radical s’installe progressivement dans notre pays avec comme tête d’affiche un certain nombre de sujets dont notre enquête révèlera progressivement l’identité. Assurément nos investigations pourraient raisonnablement intéresser la DEA américaine et d’autres services occidentaux dans la lutte contre le terrorisme islamique et le blanchiment de l’argent sale.
Cette omniprésence de la communauté libanaise dans les sphères économiques, politiques et financières est facilitée par des hommes politiques et des hauts cadres administratifs de notre pays, notre enquête révèlera tout aussi, progressivement, les preuves et les noms des personnes qui entretiennent ces liaisons dangereuses et cette complicité anachronique.
Avec l’appui et les preuves dont disposent Madame Maryam ATTIÉ, nos investigations révèleront dans les prochaines éditions la provenance des fonds importants dont disposent les sujets libanais au Congo Brazzaville ainsi que les affaires louches conclues avec des protagonistes véreux. La facilité avec laquelle les sujets libanais arrivent à faire main basse sur les marchés publics de l’Etat congolais et surtout l’impunité dont ils disposent.
Fait gravissime, au fil de notre enquête, nous vous décrirons l’omerta qui règne au sein des employés du groupe que dirige le puissant patron de BUROTOP. En effet, au cœur de la ville de Brazzaville s’est installé un "Baisodrome géant" dans lequel Monsieur Hassan Mouhamed ATTIÉ et ses collaborateurs libanais, abusent et assouvissent leurs instincts sexuels lubriques sur le personnel féminin de BUROTOP, en majorité nos jeunes filles congolaises, qui gardent le silence pour ne pas perdre leur emploi. Nous vous révèlerons dans les moindres détails le calvaire que vivait Madame Maryam ATTIÉ au sein de son couple.
Pour mémoire, ce n’est pas la première fois qu’un membre puissant de la communauté libanaise, installé au Congo Brazzaville défraie la chronique des faits divers. Tout le monde se souvient encore de cette jeune femme paralysée à Pointe-Noire avec une arme Taser par Monsieur HASSAN HOJEIJ au seul motif que celle-ci ne voulait pas coucher avec lui. Aujourd’hui, Mademoiselle Flore BARROS est toujours paralysée et vit de mendicité alors que son agresseur est libre et continue à gérer les immeubles de l’État congolais à Pointe-Noire sans jamais s’être acquitté des amendes auxquelles le tribunal l’avait pourtant condamné.
En attendant la suite des révélations et des documents que Madame Maryam ATTIÉ a bien voulu mettre à notre disposition, voici en quelques lignes le témoignage qu’elle à livré aux ONG congolaises ; la complainte d’une jeune femme qui veut seulement serrez dans ses bras ses enfants.
----------------------------------------------------------------------------------
Résumé des faits dénoncés par Madame Maryam ATTIÉ
A l’attention de la conscience universelle
Mesdames et Messieurs,
Madame Maryam ATTIÉ, est une jeune dame, née le 25 juin 1983 au Liban, elle est mariée à Monsieur Hassan Mouhamed ATTIÉ, de nationalité libanaise aussi, mais évoluant en République du Congo comme opérateur économique.
Elle attire l’attention de l’opinion nationale et internationale, et sollicite le secours de quiconque conte le calvaire qu’elle est entrain de vivre actuellement, ici à Brazzaville, au sujet de ses deux (02) petites filles, dont l’une est à peine âgée de sept (07) ans et l’autre de huit (08) ans.
Elle a constitué ensemble avec son mari un patrimoine familial aujourd’hui très important. Toutefois, l’objet de ses souffrances et tracasseries de tous genres, n’ont aucun rapport avec la situation matérielle ou financière de leur vie conjugale.
Il est vrai que cette union matrimoniale est aussi un autre enfer qu’elle vit au quotidien ; au point où elle a été emmenée à saisir le Tribunal de Grande Instance de Brazzaville, en règlement de divorce dont la première date d’audience a été fixée au 14 octobre 2013 dernier.
C’est avec une profonde tristesse qu’elle porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale, qu’elle n’a pas pu se présenter à cette audience devant le juge, parce que son mari, Monsieur Hassan Mouhamed ATTIÉ, le patron de la société BUROTOP et de bien d’autres filiales, a instrumentalisé la police qui l’a invitée à se présenter à leurs services pour quelques minutes.
Cependant, cette façon de lui présenter la situation n’a été qu’un traquenard qu’ils lui ont tendu, puisque ces mêmes services de polices, sans l’avoir écoutée, se sont permis de la garder à vue arbitrairement pendant toute une journée, sous le prétexte fallacieux qu’elle serait coupable du délit de faux et usage de faux, dont l’objet matériel serait leur acte de mariage.
Comme cela peut-être constaté, la célébration d’un mariage officiel dans nos sociétés est toujours l’œuvre et la décision de l’homme, donc du mari.
En privant ainsi gratuitement à Madame Maryam ATTIÉ sa liberté, la police s’est rendue complice de la malice et de la méchanceté de son mari dans le but de l’empêcher d’aller faire valoir ses droits devant la justice.
Son mari, soutenu et appuyé par ses nombreuses relations dans l’administration publique, multiplie les menaces à l’endroit de la pauvre Dame.
Tout laisse à penser, et c’est la vérité, que toute cette machination orchestrée par son mari et ses acolytes ne trouve sa source que dans la peur qui les anime de voir partager les biens qu’ils ont accumulés en travaillant ensemble à l’occasion de la liquidation de leur patrimoine conjugal, à l’issue du divorce parce qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté universelle des biens.
Il s’agit là d’une fuite en avant parce qu’en ce qui concerne Madame Maryam ATTIÉ, ce ne sont présentement, ni les biens, ni autres choses, mais plutôt uniquement l’affection, l’éducation et l’entretien de ses deux (02) innocentes filles dont on lui a privé la cohabitation et les visites depuis plusieurs années, soit déjà plus de six (06) ans.
Elle se sent en insécurité parce que l’égoïsme et la haine de son mari, peuvent se manifester de plusieurs manières avec des conséquences imprévisibles.
C’est pourquoi elle vient solliciter le sens des responsabilités des autorités congolaises qui peuvent jouir encore d’une certaine indépendance vis-à-vis de son mari Monsieur Hassan Mouhamed ATTIÉ, afin de l’aider à retrouver et récupérer ses enfants que son mari a pris en otage d’une part, et d’autre part, créer les conditions capables de mettre sa liberté et sa vie à l’abri de tout danger.
Toutefois, elle avertit qu’elle ne supportera plus encore trop longtemps les connivences de Monsieur Hassan Mouhamed ATTIÉ avec les agents de l’Etat toutes catégories confondues, non plus être privée de ses enfants de façon arbitraire et injuste.
Le cas échéant, elle n’hésitera plus de mettre sur la place publique des dossiers explosifs dont elle a une parfaite connaissance, avec preuve à l’appui et dont les conséquences risqueront d’emporter plus d’une personne quelque soit son statut, ses fonctions et sa couche sociale ; car il s’agira de donner un coup de pied dans la fourmilière, et tant pis pour le tsunami multi-dimensionnellement catastrophique.
Monsieur Hassan Mohamed ATTIÉ sait dans quelles eaux troubles il nage…