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Me MALONGA & HOMBESSA COUPABLES à Tous Prix

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Une Justice Embarrassée par l’incompétence des Magistrats  

Les Magistrats NGAKALA-OKO et ESSAMI NGATSE Devraient être limogé

MalongaLa justice congolaise, oui, on devrait encore parler d’elle et de ses animateurs, vu la kyrielle des conséquences incalculables qu’elle génère avec des jugements boudés par plus d’une personne.

Le dernier acte, posé par le doyen des juges NGAKALA-OKO et le procureur de la République ESSAMI NGATSE qui démontrent leur ignorance de certains textes ou leur incompétence, est celui concernant l’affaire des avocats Ambroise Hervé MALONGA et Gabriel HOMBESSA.

Tous les magistrats savent que lorsque le juge d’instruction rend une ordonnance de renvoie devant une juridiction de jugement, dès la première audience, le dossier doit être évoqué. Or, le 7 juin 2012, le dossier n’était ni enrôlé, ni ouvertement renvoyé pour une date précise. Cette procédure est donc irrégulière parce que non prévue par les textes.

Qui ne sait pas qu’après le juge, le parquet transmet le dossier devant une chambre pour enrôlement ?

Qui ne sait pas que l’infraction, les procédures, bref, tout est prévu en matière pénale ? Ce dossier passera-t-il le jeudi 28 juin 2012 ?

Ils ont comparu le jeudi 28 juin devant le tribunal de grande instance de Brazzaville. Arrêtés début avril 2012 pour avoir voulu tenir une conférence de presse dans un camp militaire en vue de défendre un officier inculpé dans l'affaire des explosions de Brazzaville, les avocats Hervé MALONGA et Gabriel HOMBESSA ont finalement été inculpés pour "atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat" et autres méfaits complètement imaginaires. 
L'affaire a été aussitôt renvoyée, suscitant un long débat entre le tribunal et la défense, assurée par une quinzaine d'avocats congolais et étrangers. La demande de leur mise en liberté provisoire a été rejetée.

Avant de répondre à toutes ces questions, essayons de voir les derniers actes blâmables posés par le doyen des juges NGAKALA-OKO et le procureur de la République ESSAMI NGATSE, qui discréditent la justice congolaise. 

Les actes blâmables d’Essami Ngatsé et Oko Ngakala

Le 9 avril 2012, Me MALONGA et Me HOMBESSA étaient interpellés en fragrant délit au domicile du colonel Marcel NTSOUROU et avaient été conduits au commissariat central de Brazzaville.

Le 10 avril 2012, ils ont été présentés au parquet et reçus par le procureur de la République qui, sans vérifier les motifs d’interpellation, s’est fourvoyé en fondant ses poursuites du chef d’atteinte à la sûreté de l’Etat, au travers d’une conférence de presse au domicile du colonel Marcel NTSOUROU et visé l’article 82 du code pénal. Qu’est-ce que le flagrant délit ? Le Procureur de la République ignore-t-il le flagrant délit ?

Il y a flagrant délit lorsque :

"Le crime ou le délit qui se commet actuellement ;

2- dans un temps voisin de l’action, la personne soupçonnée est poursuivie par la clameur publique ou est trouvée en possession d’objets ou présente des traces ou indices, laissant penser qu’elle a participé au crime ou au délit...".

Le reproche d’avoir tenu une conférence de presse au domicile du colonel Marcel NTSOUROU ne constituant nullement un crime, ni délit, les conditions de l’article 37 C.C.P. ne se trouvaient nullement réunies.

Sur la violation de la procédure et l’incompétence de M. le Doyen des juges d’instruction, M. NGAKALA-OKO

Les articles 328 et 329 C.C.P disposent "l’individu arrêté en flagrant délit et déféré devant le procureur de la République, conformément à l’article 56 C.C.P est, s’il a été placé sous mandat de dépôt, traduit sur le champ à l’audience du tribunal".

Si ce jour-là, il n’est point tenu d’audience, le prévenu est déféré à l’audience du lendemain, le tribunal étant, au besoin, spécialement réuni".

Or, il convient de souligner que Maîtres HOMBESSA et MALONGA avaient été pris en procédure de flagrant délit, confirmé le même jour par le procureur de la République, pour atteinte à la sûreté de l’Etat.

Le procureur de la République, au lieu de présenter les deux avocats devant le tribunal de jugement le même jour ou le lendemain, s’est largement trompé, en le présentant au Doyen des juges d’instruction et ouvert une information.

Le Doyen des juges aussi s’est lancé aveuglement dans la procédure en s’évertuant à interroger sur le crime d’atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat et d’usurpation de titre sans se douter de quelque chose. Pour lui, tout était normal.

Mieux, deux mois après, le Doyen des juges, après un réquisitoire supplétif de M. le procureur de la République, dans le même dossier, a inculpé d’un nouveau chef d’escroquerie  Me MALONGA.

Tout ceci, c’est-à-dire la saisine du juge d’instruction et l’ouverture d’une information porte atteinte et violation de l’article 328 C.P.P ce qui, incontestablement justifie l’annulation pleine et entière de la procédure contre Me MALONGA et Me HOMBESSA, l’annulation des mandats de dépôt.

Est-ce que Messieurs le procureur de ESSAMY-NGATSE et le Doyen des juges d’instruction peuvent expliquer en droit, comment ils ont fait pour passer d’une procédure de flagrant délit à l’ouverture d’une information dans le même dossier ?

Existe-t-il au Congo Brazzaville, un nouveau code de procédure pénale qui ne soit connu que de ces deux magistrats ?

Rien ne peut le justifier, toute cette procédure est nulle, nulle du fait de l’ignorance notoire et blâmable des notoires chargés du dossier

Atteinte à sûreté extérieure de l’Etat

Pour ce chef d’accusation les magistrats ont visé et retenu les dispositions de l’article 82 du code pénal qui stipule : "Sont également coupables d’atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat...Tout Français ou étranger... ". En l’espèce, ni Me MALONGA, ni Me HOMBESSA, personne des deux suspects n’est ni Français, ni étranger.

Dans ces conditions, c’est à tort que ce crime a été retenu contre eux, il ne saurait avoir débat sur ce chef d’inculpation, des juges s’étant honteusement trompés ou fait preuve de méconnaissance de droit. Par ailleurs, la conférence de presse de Maîtres MALONGA et HOMBESSA n’avait pas pour but d’ameuter les militaires, mais d’informer les ayants droit de leur client NTSOUROU Marcel.

Sur l’usurpation de titre

Me MALONGA n’est pas coupable d’usurpation de titre, car il a toujours exercé sa profession d’avocat en toute légalité jusqu’au jour de son arrestation.

Il est vrai qu’il a fait l’objet d’une omission du barreau de l’Ordre national des avocats, mais cette décision a fait d’un recours en annulation devant la Cour suprême assortie d’une requête aux fins de sursis à exécution.

C’est fort de cette évidence juridique que le Bâtonnier du barreau de Brazzaville a adressé au président du Tribunal de Grande Instance d’Oyo, une correspondance par laquelle, il informe qu’il ne s’oppose plus à ce que Me MALONGA puisse fréquenter les audiences des différentes juridictions jusqu’au prononcé de la décision sur les sursis à exécution.

Il s’ensuit que Me MALONGA, à l’instar de ses confrères ayant utilisé les voies de recours conserve sa qualité d’avocat, donc l’accusation d’usurpation de titre est sans fondement et doit être écartée.

Sur l’escroquerie

L’article 405 du code pénal définit en ces termes : "quiconque, soit en faisant usage de faux noms, ou de fausses qualités, soit en employant les manœuvres frauduleuses pour persuader l’existence des fausses entreprises d’un pouvoir ou d’un crédit imaginaire, ou pour faire naître de l’espérance, se sera fait remettre...".

Comme cela a été développé pour l’usurpation de titre, Me MALONGA est avocat, notoirement connu. Il a toujours exercé aussi bien au Congo Brazzaville qu’à l’extérieur. Le courrier du Bâtonnier du barreau de Brazzaville du 18 octobre 2011 à M. le Président du Tribunal de Grande Instance d’Oyo en fait foi.

Il n’a pas fait usage de faux nom, ni de fausse qualité. Il n’a utilisé aucune manœuvre frauduleuse, pour tenter de se faire remettre quelque chose de qui que ce soit. Mieux, personne ne s’est plaint dans cette affaire.

Il n’y a aucune partie civile dans cette affaire, d’ailleurs son client, le colonel NTSOUROU Marcel a reconfirmé la constitution de Me MALONGA pour assurer la défense de ses intérêts, où est donc l’escroquerie ? Si non de la pure imagination des magistrats, seul but de meubler le dossier qui jusqu’à preuve de contraire reste totalement vide.

En effet, il est surprenant et regrettable pour notre pays que les magistrats ne soient pas à même de distinguer la procédure de flagrant délit de l’ouverture d’une information d’une part et, que ces magistrats ne soient pas capables de connaître le crime d’atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat d’autre part.

Comment alors peuvent-ils oublier l’un des principes sacro-saints de leur métier "d’instruire à charge et à décharge" privilégiant le souci de plaire à telle ou telle autre autorité politique, à la quête de gagner facilement de l’argent, au mépris de la règle de droit.

Il nous paraît, dans ces conditions difficiles, sinon impossible, de croire un instant à l’indépendance de la justice dans notre pays si les animateurs de cette justice ne changent pas ou ne font aucun effort intellectuel pour se reconnaître comme pouvoir, au même titre que le pouvoir exécutif ou le pouvoir législatif et de prendre en main leur métier pourtant noble.


Compte Rendu de la Rencontre avec TCHICAYA MISSAMOU

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COMMUNIQUE DE PRESSE

Compte Rendu de la Rencontre avec TCHICAYA MISSAMOU

Tchicaya MissamouLa rencontre entre TCHICAYA  MISSAMOU et la diaspora congolaise de France a bien eu lieu ce samedi 30 juin 2012, dans une salle de réunion de l’hôtel Holiday inn à Paris dans le 10è arrondissement. C’est dans un climat fraternel, une ambiance amicale et un franc parlé, que le dialogue et les échanges se sont déroulés.

Dans son introduction, l’enfant prodige qui a réussi aux Etats-Unis a tout d’abord évoqué son passé, pour dire que la richesse ne l’a pas fait oublié d’où il vient. De son passé il s’en souvient. De son pays natal le Congo-Brazzaville, il le porte en lui, avec fierté comme un héritage. Il évoque cette histoire émouvante de sa vie, dans un livre où il raconte son enfance. Né dans une famille de 16 enfants, d’un père qui avait 7 à 8 femmes, il a eu du mal à recevoir une éducation soutenue. Comme certains adolescents de son âge, il a vécu dans les rues de Poto-Poto, Moungali, Bacongo, Ouenzé, Makélékélé etc…

Cependant, l’enfant de la rue n’a pas sombré, mais il a lutté comme un garçon courageux jusqu’à son arrivée aux Etats-Unis où il intègre l’armée américaine dans le bataillon des marines. Très appliqué, il est major de sa promotion, devient instructeur et reçoit plusieurs décorations après avoir combattu sur les théâtres des opérations, comme en Irak. Revenu aux Etats-Unis, il se lance dans les affaires et monte à Los Angeles dans la ville où il habite, un centre de Fitness où il entraine et éduque les américains à vaincre l’obésité. Le centre est un véritable succès. Il est respecté au Pentagone, fait la une des médias et intervient sur les grandes chaines de télévisions américaines comme CNN. Il se considère par sa culture, comme un ambassadeur de son pays à l’étranger.

TCHICAYA MISSAMOU, l’enfant prodige, l’homme d’affaire, n’a pas oublié d’où il vient. Pour aider et assister les enfants du Congo Brazzaville dans le domaine de l’éducation, il crée la fondation "Hope of Congo". Pour lui, l’éducation c’est la fondation de tout. L’éducation c’est la base de la construction d’un être humain. Sans l’éducation rien ne peut se faire. C’est de l’éducation que tout s’amorce dans la vie : l’instruction, la connaissance, les idées, les initiatives, les projets et les programmes.

Avec ses partenaires américains, il a collecté pour des millions de dollars des appareils, du matériel, des équipements et toutes sortes de produits utiles à la création des écoles, d’abord à Pointe-Noire puis dans le reste du Congo Brazzaville. L’école sera un lieu d’enseignement, de culture, mais aussi un lieu où les soins de santé seront administrés ainsi qu’une éducation pour les familles.

Pour TCHICAYA MISSAMOU, les Congolais sont intelligents, ils ne sont pas faibles, ils sont forts, mais il leur manque la confiance en soi. Il croit que, si lui il a réussi, les autres Congolais peuvent en faire autant. Il cite le Président Barack OBAMA, d’origine africaine, qui est devenu le président de l’Etat le plus puissant au monde et le Président Nelson MANDELA "l’icône mondiale" qui est devenu l’homme le plus influent du monde après 27 années de prison.

TCHICAYA MISSAMOU veut travailler avec tout le monde : les pouvoirs publics congolais, les associations, la société civile et toutes les bonnes volontés. Il y a des problèmes, il le sait, mais il veut être un laboratoire de solutions et une bénédiction pour son pays. Il insiste, en soulignant que sa fondation n’est pas une organisation politique. Il laisse la politique aux politiques. Il veut unir les Congolais des quatre coins du pays, sans distinction, pour travailler avec lui dans ce projet éducatif qui lui tient à cœur et qu’il veut réussir pour donner à ce pays ce qu’il a reçu : Demandez-vous ce vous pouvez faire pour votre pays et non pas l’inverse.

Sa fondation va mener des actions pour donner de l’espoir et la chance de réussir à chaque Congolais, mais aussi pour organiser le présent, afin de construire l’avenir. Pour cela, selon lui, "il faut pardonner et, à défaut d’oublier, tourner la page de ce passé qui nous colle à la peau, ce passé qui nous paralyse et qui nous empêche de regarder l’autre comme notre semblable. Le passé un frein et un obstacle pour nous empêcher d’avancer et de réussir".

Par la suite, TCHICAYA MISSAMOU a écouté ses compatriotes de la diaspora de France et répondu à leurs interrogations. Aux critiques contre le pouvoir, il a répondu sans équivoque : "nous devons pardonner, avoir confiance en nous et responsabiliser le gens pour éclairer l’avenir".

Pour lui, les Congolais ne pourront pas réussir dans la vengeance et la haine. Pour illustrer son propos il cite Nelson MANDELA qui a pardonné après 27 ans de prison. Aux pessimistes, il a répondu : "les échecs du passé ne peuvent pas nous empêcher de construire des projets et d’avancer, nous devons donner de l’espoir, sinon l’avenir sera sombre".

La fondation "Hope of Congo" a quasiment tout ; le savoir faire, les individus et les moyens financiers. Elle demande aux pouvoirs publics congolais et à la Fondation "Congo assistance" de lui assurer l’exonération totale des frais de douane des containers et la sécurité des lieux de stockage et de distribution ainsi que celle de ses volontaires

Pour TCHICAYA MISSAMOU, un espoir vient de naitre, c’est tout de suite et maintenant qu’il faut le saisir, non pas demain, ni après demain, car il sera sans doute trop tard

Toute la salle quasiment, a applaudi, souscris et approuvé le projet éducatif de l’enfant prodige de Brazzaville, qui va s’envoler pour le Congo-Brazzaville lundi 2 juillet 2012, avec son équipe de bénévoles américains, pour rencontrer les autorités politiques et poser  les premières fondations de son organisation.

Un Etat n’a pas vocation à créer des emplois mais de favoriser les conditions permissives à la création des richesses par les citoyens ; ces conditions commencent par l’éducation et la formation des jeunes car un cerveau bien formé trouve toujours des solutions dans son environnement.

Sans éducation rien n’est possible à martelé TCHICAYA MISSAMOU, former les leaders capables de prendre des bonnes initiatives pour eux-mêmes, pour la collectivité et pour le pays ; telles sont les bonnes bases pour le développement d’un pays car aucun pays ne peut se construire sans l’apport des individus bien formés.

Hope for Congo Foundation se donne pour ambition de créer un centre de formation susceptible de donner une solide formation de managers aux futurs dirigeants d’entreprises afin de  renforcer leurs capacités d’organisation, d’autogestion et d’autopromotion.

Dans les pays d’Afrique subsaharienne, 45 millions d’enfants ne vont pas à l’école ; les raisons de ce gâchis sont multiples : les Guerres, la dette extérieur, des bâtiments scolaires inexistants ou endommagés, le manque de formation des enseignants, des trajets trop longs pour se rendre en classe, le manque de crayons, de livres etc..., sont parmi les fléaux qui rongent les systèmes éducatifs des pays africains.

Convaincus de l’importance de l’instruction, et de l’éducation dans le l’épanouissement d’un individu, dans la lutte contre la pauvreté ainsi que dans le développement harmonieux d’un pays Hope for Congo Foundation s’est résolu de créer au Congo Brazzaville les écoles de l’espoir : Hope’s School for Congo

TCHICAYA MISSAMOU veut répondre au manque d’emploi qui pousse certains jeunes à s’orienter vers la débrouille ; ces jeunes ont besoin d’appui pour réussir leurs initiatives. Pour les accompagner, Hope for Congo Foundation veut mettre en place des centres de formation qui assurent aux diplômés sans emploi, aux chômeurs, aux artisans, aux femmes et aux petits commerçants du secteur informel une formation sur le management, la création et la gestion d’entreprise.

En permettant aux jeunes d’initier des projets générateurs de revenus viables, Hope for Congo Foundation favorisera l’amélioration des conditions de vie des populations démunies et mettra à la disposition du pays un outil réel de lutte contre la pauvreté.

Lu Vu et Entendu Pour Vous sur le Congo de Denis

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 La Nouvelle Maladie des Autorités Congolaises : L’Affairisme Effréné  

sassou_demon.JPGLe limogeage des Colonels Bonaventure ENGOBO et Félix ONDAYE par Denis SASSOU NGUESSO a été motivé d'abord par le fiasco de Paris, puis par leur comportement affairiste et mafieux.

En effet, ils ont fait poireauter leur Chef pendant plus d'une heure à l'aéroport de Rio au Brésil. Ces deux colonels biznessmans avaient d'abord pris soin de charger leurs marchandises dans l'avion présidentiel. Bourré à mort, l'avion ne pouvait plus recevoir les bagages de la délégation présidentielle.

Résultat des courses, un grand cafouillage pour la crédibilité de l'Etat, les officiels brésiliens étaient obligés de quitter l'aéroport et laissés les congolais et leur Président pendant 1 heure gérés leurs désordres.

S’enrichir par tous les moyens et le plus vite possible pour rivaliser avec le chef ; tel semble être le nouvel hymne national des officiels congolais.

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Le Canard Enchainé

Le Président Congolais Interdit sur le Sol Français

Le week-end du 16 au 17 juin 2012, SASSOU NGUESSO voulait passer par Paris avant de se rendre au Sommet de Rio+20 (conférence mondiale des Nations unies sur le développement durable). Les autorités françaises ont refusé. Il n’était pas le bienvenu dans la capitale française. SASSOU NGUESSO a rouspété. Il a pris directement l’avion de Rio.

On peut se demander pourquoi SASSOU NGUESSO a voulu faire l’escale parisienne avant de se rendre au Brésil.

Deux hypothèses à ce sujet : soit il a cherché à venir nouer des relations d’amitié avec le vainqueur de son ami Nicolas SARKOZY, soit il a voulu venir s’imprégner de ce qui se passe dans la Grande Loge Nationale de France. Les Maçons de cette obédience tiennent, en effet, leur assemblée générale ce 23 juin 2012 avec élection d’un nouveau Grand Maître. Le candidat sortant, François STIFANI, se trouve dans la tourmente d’un scandale immobilier. Assis sur une chaise éjectable, François STIFANI a besoin du soutien des frères africains, notamment Denis SASSOU NGUESSO et Ali Bongo.

Voilà Denis SASSOU NGUESSO déclaré "persona non grata" à Paris, ville où il possède pourtant de nombreux biens immobiliers, des biens, comme on s’en doute, acquis à la "sueur de son front" !

François HOLLANDE qui connaît sûrement aussi cet autre adage "on attrape une arrête dans la gorge quand on mange les restes d’un copieux repas" a déjà boudé le prochain sommet de la francophonie qui aura lieu prochainement à Kinshasa. Ce rituel politique initié depuis Giscard d’ESTAING n’a jamais été du goût de la gauche française. Il y a de fortes chances pour que les lobbyistes qui bossent là-dessus ne parviennent pas à convaincre celui qui déclara, avant d’entrer à l’Elysée le 10 juin : "Le changement c’est maintenant".

On pourrait également se demander pourquoi La Grande Loge maçonnique, puissant groupe de pression, n’a pas aidé Denis SASSOU NGUESSO à transiter par Paris avant de se rendre au sommet sur le développement durable à Rio de Janeiro.

La réponse est que les maçons français de la GLNF sont eux-mêmes embourbés dans un scandale immobilier rue Wagram (cf. Le Canard Enchaîné du mercredi 20 juin 2012) "Si je t’aide, ça ne t’aidera pas" dit une maxime gauloise.

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La Lettre du Continent
Bonnes affaires aériennes au Congo Brazzaville 
Quel est l'heureux propriétaire du jet HS 125 que loue une fois par mois au coût de 80 millions de F CFA la Direction Générale de la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC) ??
SASSOU NGUESSO prend ses précautions
Pourquoi Denis SASSOU NGUESSO a-t-il sommé son neveu Jean Dominique OKEMBA, patron des services secrets, de l'accompagner au Brésil pour assister au sommet de Rio+20 ??
Grand mariage "françafricain" à Venise
Quelle personnalité jadis proche de Denis SASSOU NGUESSO a célébré le mariage de sa fille à Venise, le 16 juin 2012, entourée de nombreuses figures du village franco-africain ?? La mariée a gagné la place Saint-Marc en vaporetto...
Brazzaville >>>> Gabon 
Le poste de nouvel ambassadeur du Congo Brazzaville a Libreville pourrait revenir à Pierre NZILA, l'ancien ministre de l'enseignement secondaire et supérieur et de la recherche scientifique.
Ce dernier, candidat malheureux à l'investiture du Parti Congolais du Travail (PCT) aux législatives du 15 juillet dans la circonscription de Okoyo, succéderait à Roger Edouard OKOULA, un proche de Denis SASSOU NGUESSO.
Ce poste à Libreville était initialement destiné au Directeur du CHU de Brazzaville, Ignace Ngakala, qui a décliné cette affectation.
Qui succèdera au fils Sassou à la SNPC ?
L'élection attendue comme député de Denis Christel SASSOU NGUESSO, personnage central de la Société National des Pétroles du Congo (SNPC), ne devrait pas bousculer l'organigramme de cette entreprise stratégique.
Par sa candidature aux élections législatives du 15 juillet, l'actuel DGA de la SNPC chargé du trading pétrolier, dit "Kiki", entend décrocher un portefeuille au sein du gouvernement dont le remaniement est attendu après la fête de l'indépendance, le 15 août.
La victoire prévisible du fils du chef de l'Etat congolais devrait entrainer une modification, mais à la marge, de l'organigramme de la SNPC.
Les noms de Raoul OMINGA, actuel DGA des finances et de la comptabilité, et de Cédric Okiorina, chargé de l'aval pétrolier, sont les plus cités pour lui succéder.
Les autres responsables de la société publique devraient rester bien sangles à leur fauteuil. Mbochis et francs-maçons comme le chef de l'Etat, ces deux pedigrees leur assurent une place privilégiée dans le premier cercle présidentiel.
Ainsi le DG Jérôme KOKO, originaire de Bokouélé, près de Oyo, ne rend compte qu'au chef. Il ignore superbement le ministre des hydrocarbures André-Raphaël LOEMBA, cantonné à un rôle de ministre technique.
Jérôme KOKO est entouré de son cousin Sylvain LEKAKA, conseiller juridique de la SNPC, et de Calixte NGANONGO. Ce dernier, neveu de SASSOU, gère la comptabilité de l'entreprise depuis 2010 et est membre du Grand Orient et loges associées du Congo (Golac, affilié au Grand Orient de France).
Le DGA chargé des finances, Raoul OMINGA, est également un Mbochi d'Oyo, ainsi qu'un fidèle de la Grande Loge Nationale du Congo (GLNC du grand maître SASSOU NGUESSO).
Last but not least, l'ancien vénérable de la loge "Liane-Egalité", Léon Hervé ILOKI, propriétaire de la Clinique des Rosiers à Brazzaville, devrait rester sans problème le conseiller médical de la SNPC. 
Pour sa part, Denis Christel se démène pour être à la hauteur du scrutin.

Investi candidat du Parti Congolais du Travail (PCT au pouvoir) à Oyo, fief de la famille présidentielle, il multiplie les leçons particulières de mbochi. Cette langue vernaculaire qu'il maitrise à peine reste incontournable pour une implantation réussie dans la ville natale de son père...

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La Justice Congolaise en Question

Monsieur André GAKALA-OKO, qui a conduit l’information dans la procédure de l'affaire des 2 avocats incarcérés illégalement Me H. Malonga et Me G. Hombessa, en qualité de Juge d’instruction, est militaire, Colonel de son Etat. 
En effet, aux termes précis et formels de l’article 8 de la loi n°15-99 du 15 avril 1999 portant statut de la Magistrature : "L'exercice des fonctions de magistrat est incompatible avec l'exercice de toute fonction publique ou élective et de toute autre activité, professionnelle ou salariée, à l'exception des activités agricoles. 
Des dérogations individuelles peuvent, toutefois, être accordées aux magistrats, pour exercer des fonctions ou des activités qui ne sont pas de nature à porter atteinte à la dignité ou à l'indépendance du magistrat" ; 
Aux termes de l’article 2 de la même loi : "La hiérarchie du corps de la magistrature comprend trois grades comportant, chacun, des échelons" ; il n’y a dans cette hiérarchie aucune place pour les grades militaires ;
Aux termes de l’article 5 du même texte : "Les magistrats sont indépendants vis-à-vis du pouvoir politique, des groupes de pression et des justiciables". 
Le statut de magistrat tel que fixé par la loi, n’autorise donc pas l’exercice de la fonction de magistrat par un militaire, et aucun texte n’est venu jusqu’ici créer les magistrats militaires.
Il s’infère de tout ceci que le Colonel André GAKALA-OKO, militaire en activité, soumis au régime d’avancement dans l’Armée, exerce en toute illégalité la fonction de magistrat.

RENCONTRE LITTERAIRE : PONT SUR LE CONGO

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Littérature

PONT SUR LE CONGO

Pont
- Le Café Littéraire des Deux Rives -

Le collectif des éditeurs, auteurs et lecteurs congolais vous invite à venir découvrir les lettres et arts du Congo, au café littéraire qui aura lieu le samedi 7 juillet 2012, de 12h à 18h à l’Espace-restaurant

"Le Massaï-mara"

Masaï Mara
66 rue Armand Carrel 75019 Paris – contact : 01 42 08 00 65

Programme

12h00 : accueil du public

De 12h30 à 16 h00 : Présentation des œuvres par les auteurs et éditeurs

16h00 à 17h00 : Echange avec l’auditoire

17h00 à 18h00 : Jam session (rumba, jazz, afro-cubain…)

Exposition permanente des livres, cd et dvd

Entrée : LIBRE                     Buffet à volonté : 25 euros

Avec la participation des éditions : ICES, CERCLE-CONGO, PAARI, ACORIA, DI-M Consulting, PAPYRUS-PYRAMIDES, EDITIONS NORMANDES…

Auteurs :
Jean-Aimé Dibakana,  Magloire Mpembi Nkosi,  Jean-Pierre Banzouzi,
Serge Diatantu, Mawa Mawawa Kiese, N.Y.S.Y.M.B Lascony,
Alain Kounzilat, Mawete Makisosila, Dina Mahoungou…

Lettre Ouverte à Monsieur Manuel VALLS

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Lettre Ouverte à Monsieur Manuel VALLS

Ministre de l’Intérieur de la REPUBLIQUE Française

 

Objet : Coopération Technique Police Nationale française et Police Politique du Congo Brazzaville

Monsieur,  

Sylvie-NgoulouCette monstrueuse photo en annexe d’une lettre ouverte qui vous est destinée est pour nous le signe d’une indignation réelle et généralisée.

En effet, une jeune femme commerçante du marché Fond Tié-Tié (Pointe Noire-Congo) nommée Sylvie NGOULOU a été victime d'un crime odieux. La police politique du Congo Brazzaville avait confisqué sa marchandise sous prétexte qu’elle occupait le trottoir. Cette dernière avait été arrêtée et conduite au commissariat de Loussala.

Après une dispute entre la jeune femme et le commissaire, celui-ci ordonna aux policiers du PSP de Loussala de la violer sexuellement, ce qui fût fait. Quand vous lirez cette lettre, sachez que Mademoiselle Sylvie NGOULOU est toujours dans un état critique.

Une plainte a été déposé par sa famille mais, comme vous le savez, au Congo Brazzaville la justice n’a de juste que le nom.

Monsieur le Ministre,

Notre pays, la République du Congo a connu un processus démocratique réel, brutalement interrompu par le Général Denis SASSOU NGUESSO le 5 juin 1997, par un coup d’Etat d’une violence inouïe qui plongea jusqu’en 2000 notre pays dans des guerres civiles récurrentes.

Fait singulier, la France à travers la société pétrolière Elf Aquitaine avait été l’acteur majeur qui permit à Monsieur Denis SASSOU NGUESSO de reprendre le pouvoir par la force, un pouvoir qu’il avait perdu 5 ans auparavant par les urnes. 

La France, de Jacques CHIRAC à Nicolas SARKOZY a tour à tour concouru à la légitimation de ce pouvoir auprès des instances internationales ; mieux par une coopération technique militaire et policière qui s’est accentuée depuis.

La matérialisation de tout ceci est la présence du Commissaire Michel CASSAGNE, Attaché de Sécurité intérieure en charge du service de coopération technique internationale de police, près l’Ambassade de France au Congo Brazzaville.

Monsieur le Ministre, à qui ferez vous croire que le Commissaire Michel CASSAGNE qui dépend de vos services est chargé uniquement de la sécurité des expatriés français vivant au Congo Brazzaville ?

Monsieur le Ministre,

Le Congo Brazzaville de SASSOU NGUESSO n’abrite pas de base militaire française mais bénéficie régulièrement de la coopération de la France pour la formation des éléments de ses forces armées de défense, de sécurité, de la police et de la gendarmerie.

Une coopération étroite qui se poursuit avec le financement en 2010, pour 378 millions de francs CFA (578 000 euros), d’une école militaire à Makabandilou, dans la banlieue nord de Brazzaville. D’après l’ambassadeur de France au Congo Brazzaville, Jean-François VALETTE, ce projet "est l’un des plus importants menés par la coopération militaire française dans le monde". 

La formation de soldats africains au maintien de la paix constitue l’un des principaux alibis de la France pour perpétuer sa présence militaire en Afrique. Il ne faudra pas s’étonner, pour les conflits à venir, si les soldats africains formés par la France dans cette école militaire ne sont pas plus neutres que ne l’ont été par le passé les soldats Tchadiens en Centrafrique ou Sénégalais en Guinée Bissau dans les forces de maintien de la paix promues par la France…

Monsieur le Ministre,

La Police Nationale Congolaise, institution républicaine par excellence est en réalité une Police Politique ; c’est le bras armé du pouvoir de Monsieur SASSOU NGUESSO. Cette institution opprime et réprime à volonté, le Général Jean François DENGUET, chef milicien hier en est le grand patron depuis 15 ans. Quinze bonnes années au cours desquelles cette police politique congolaise à accumuler les crimes et les violations massives des droits de l’homme.

"L’affaire des disparus du Beach", crime imprescriptible selon les conventions internationale signées et ratifiées par la France, aujourd’hui devant la justice française reste à ce jour, l’acte odieux et criminel le plus emblématique de la coopération policière France–Congo. D’ailleurs, les protagonistes de cette affaire, instruite au pôle crime contre l’humanité du Tribunal de Grande Instance de Paris séjournent régulièrement en France sans être inquiétés (nous sommes à votre disposition pour vous donnez les preuves).

Actuellement, les avocats Hervé Ambroise MALONGA et Gabriel HOMBESSA ainsi que Monsieur Paul Marie POUELE porte parole du Front des Partis de l’Opposition Congolaise (FPOC) et le Colonel Marcel TSOUROU croupissent dans les geôles de la maison d’arrêt de Brazzaville pour délit d’opinion. Auteurs de ces arrestations arbitraires : Jean Dominique OKEMBA, Jean-François NDENGUET et Philipe OBARA les gourous de la police politique congolaise.

Monsieur le Ministre,

Souvenez vous de Nicolas NORMAND l’ancien ambassadeur de la France au Congo Brazzaville qui avait préféré sacrifier notre ami et frère franco-congolais Bruno JACQUET-OSSEBI sans broncher au nom de la réal politique.

Bruno JACQUET-OSSEBI avait été achevé à l’hôpital militaire devant les yeux de l’ambassadeur de France le 21 janvier 2009 alors qu’il s’apprêtait à le faire évacué en France suite à l’incendie criminel de sa maison ; incendie dans lequel avait périt madame JACQUET-OSSEBI et ses deux filles. Curieusement la France de Nicolas SARKOZY n’avait demandé aucune enquête pour l’assassinat d’un des ses enfants.

Monsieur le Ministre,

Saisissant de l’espoir né de l’arrivée du Président François HOLLANDE, nous constatons comme l’a indiqué Mr Thomas MELONIO, le Monsieur Afrique du Président François HOLLANDE que :"Cinquante ans après les indépendances, les relations entre la France et l’Afrique ne sont toujours pas sereines. Trop de conservatismes, de malaises et de non-dits se sont accumulés au cours des cinq décennies écoulées. De manière symptomatique, le débat sur l’existence et la nature de la «Françafrique» ne s’est jamais vraiment arrêté en France, alors que d’anciennes puissances coloniales ont clairement tourné la page de la colonisation et de ses avatars. Personne ne songerait à parler d’ «Anglafrique» ou de «Lusafrique», signe qu’il y a véritablement, en France, un travail particulier de rénovation à mener".

Pourtant, toujours selon Thomas MELONIO "Pour les socialistes, le respect des droits de l’Homme et l’existence d’un Etat de droit sont et doivent être des conditions préalables à toute intervention en faveur d’un Etat. Il est trop facile de se fourvoyer dans une relation de complaisance avec des régimes non démocratiques".

Pour que le crime contre notre compatriote Sylvie NGOULOU ne reste pas impuni, et que la France ne se rende plus complice de crime au Congo Brazzaville, il est de votre devoir, Monsieur le Ministre, d’arrêter la coopération technique policière entre nos deux Etats, ceci sera la traduction d’une réelle volonté de rénovation et de changement telle que l’a indiquée le Président François HOLLANDE ou alors, il est de votre devoir de conditionner cette coopération technique policière au respect des Droits de l’homme.

N’oubliez pas Monsieur le Ministre que nos petites lâchetés d’aujourd’hui préparent les guerres de demain. Nous restons à votre disposition pour tout.

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre l’expression de notre très haute considération.

Patrick Eric MAMPOUYA

Militant et activiste, Congo Brazzaville

COMMUNIQUE : Paul-Marie MPOUELE

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OBSERVATOIRE CONGOLAIS DES DROITS DE L’HOMME

Organisation non gouvernementale de promotion, de protection et de défense des droits de l’homme, de la démocratie et de l’Etat de droit, dotée du statut d’Observateur auprès de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, membre de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), de l’Union interafricaine des droits de l’Homme (UIDH) et de l’Organisation mondiale contre la Torture (OMCT).

Lauréat 2006 du Prix des droits de l’Homme de la République Française

BP. : 4021 Brazzaville – CONGO.  E-mail: ocdh.brazza@voila.fr

CP 120907

COMMUNIQUE

Paul-Marie MPOUELE, prisonnier d’opinion : sur fond de processus électoral biaisé, le gouvernement congolais déterminé à réduire au silence les opposants.

paul-marie mpoueleBrazzaville, le 9 juillet 2012.L’Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH) est très préoccupé par l’incarcération depuis plus de deux mois, de monsieur Paul-Marie MPOUELE, vice-président du parti du peuple congolais (PPC) et candidat aux élections législatives de juillet 2012, en raison de ses opinions politiques.

En effet, c’est depuis le 17 avril 2012 que M. Paul-Marie MPOUELE a été mis aux arrêts alors qu’il répondait à une invitation "pour information" du colonel Antoine BOUITY alors commissaire central de Brazzaville. Il avait aussitôt été soumis à un interrogatoire en présence en présence du commandant Amedée OVOUNDAR.

Au cours de cet interrogatoire, il a été reproché à Monsieur Paul-Marie MPOUELE d’avoir proféré des injures publiques et des menaces à l’encontre "des plus hautes autorités de l’Etat" non autrement identifiées. Tous ces actes auraient été successivement commis, selon les autorités de police, dans le cadre de ses activités politiques, notamment lors des entretiens avec certaines personnes ou au cours des interviews et autres passages aux médias nationaux ou internationaux. A ce jour, la prétendue victime de ces injures n’est pas connue et aucune plainte dans ce sens n’a été notifiée à monsieur Paul-Marie MPOUELE pour justifier cette accusation.

Par ailleurs, il est reproché à monsieur Paul-Marie MPOUELE d’avoir, en compagnie de son collaborateur Edo Farel NGUIE,  envoyé des messages téléphoniques dans lesquels il incitait les citoyens à réclamer la démission du président de la République, au regard de l’ampleur de la catastrophe du 04 mars 2012. Cet acte a conduit à ce qu’il soit retenu contre eux l’infraction d’atteinte à la sûreté de l’Etat.

Depuis son arrestation, M. Paul-Marie MPOUELE a été détenu à des endroits différents dont successivement  le Commissariat central de Brazzaville et le Commissariat de Police de Ouenzé Manzandza avant d’être transféré à la Maison d’Arrêt central et de correction de Brazzaville le 20 avril 2012.

Ses avocats, qui éprouvent des difficultés à lui rendre visite, ont demandé une mise en liberté provisoire pour leur client afin de lui permettre de participer à la campagne électorale. Mais, la Chambre d’accusation du TGI de Brazzaville a décidé de se réunir pour statuer sur son cas le 28 juillet 2012, soit après les deux tours du scrutin législatif.

L’OCDH tient à souligner que monsieur Paul-Marie MPOUELE est souvent perçu comme une cible par le gouvernement en raison de ses activités politiques.  

Tous ces éléments prouvent à suffisance que ce harcèlement judiciaire a pour but d’écarter monsieur MPOUELE de la course aux élections législatives et de neutraliser un adversaire politique.

Face à cette situation, l’OCDH recommande :

-       La mise en liberté immédiatement et sans condition de l’opposant Paul-Marie MPOUELE ;

-       Mettre un terme à la persécution des opposants sous toutes les formes;

-       Respecter les libertés fondamentales garanties par la constitution ;

-       Respecter ses engagements internationaux librement consentis en matière des droits de l’homme ;

-       Remettre en liberté toutes les personnes incarcérées sans inculpation ni jugement ou le cas échéant, les inculper d’une infraction prévue par la loi pénale et à les juger dans les plus brefs délais et dans le cadre d’un procès juste et équitable.

APAVE CONGO : Témoignage Exclusif d’un Expatrier

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Eric HATON à ses Anciens Collègues de APAVE-Congo

apaveCe récit est le témoignage vécu d'un ancien agent français d’Apave-Congo qui répond au nom de ERIC HATON. Après son licenciement, il explique comment les français expatrier continuent la colonisation dans les entreprises et comment les congolais sont humiliés et maltraités dans leur propre pays sans que les autorités ne s’en émeuvent. Il serait temps que les autorités du Congo Brazzaville prennent exemple sur la Gabon et que la Congolisation des emplois soit effectif…

Le Groupe Apave accompagne les maîtres d’ouvrage et les exploitants publics ou privés dans l’évaluation et la maîtrise des risques techniques. Le métier d’Apave c'est la maîtrise des risques, avec une offre complète de prestations techniques et intellectuelles : inspection, assistance, bâtiment, essais et mesures, formation, conseil. Toutes visent à augmenter la sécurité des hommes et des biens et à optimiser la performance des organisations.

Le Groupe Apave est présent à l’international à travers ses 48 filiales et participations en Europe, Asie, Moyen-Orient, Océan Indien et Afrique. Apave se développe à l'international sur des marchés porteurs : secteur pétrolier, grandes infrastructures industrielles et civiles, génie civil ...

Récit

C'est avec beaucoup de temps et de recul que je vous fais parvenir ce récit afin de vous dire au revoir, ce que l'on ne m'a pas permis de faire comme je l'aurai souhaité. je ne sais pas ce qui a été dit sur mon départ, j'ai entendu beaucoup de choses fausses voir hallucinantes, et c'est pour cela que je me dois de vous apporter des éléments supplémentaires, malgré le temps écoulé, sur lequel vous allez comprendre pourquoi si tard.

Lorsque je suis venu la première fois en mission au Congo Brazzaville du Gabon, j'avais été accueilli par Régis RICHARD, et j'avais alors envoyé un mail à mon épouse lui expliquant que si un jour l'on me proposait de travailler au Congo Brazzaville il fallait que je refuse, non pas à cause des habitants mais des expatriés et du panier de crabes que cela me semblait être. J'aurai peut être dû rester sur ma première impression.

Malgré tout, je suis revenu quatre mois plus tard, accueilli cette fois par Martine à l'aéroport, puis rencontre avec Francis, Gérard et Michel, j'ai alors révisé mon jugement en me disant qu'il y avait surement quelque chose à y faire, que cela pouvait être un beau challenge de découvrir cette culture et de relever l'Apave avec l'aide de tous pour que cela devienne une agence comme les autres.

Mais cela ne l'a jamais été et ne le sera jamais. Comment expliquer qu'une agence qui a toujours perdu de l'argent soit maintenue ouverte. Le surnom de cette agence en France est, "l'agence du travail au noir et du blanchiment d'argent". C'est malheureusement un fait avéré et ce n'est pas moi qui pourrais y changer quoique ce soit.

Les seules personnes qui ont leurs destins en main sont Vous, les locaux, qui êtes exploités, insultés, manipulés depuis bien trop longtemps. On vous dit que vous avez des droits mais aussi des devoirs, seulement l'on vous rappels plus souvent à vos devoirs qu'à vos droits. Mais les expatriés qui sont sur place n'ont ils pas des devoirs aussi ? Qu'elle transparence y a t il sur cela qui vous confirme que eux ne sont pas là seulement pour remplir leur compte en banque et améliorer leur qualité de vie sans rien vous donner en échange si ce n'est que reproches et restrictions de plus en plus grandes ? 

Je vais maintenant vous expliquer ce que j'ai réellement vécu

Lorsque je suis entré en guerre contre Christophe FERNANDEZ c'était tout simplement parce qu'il avait juré de faire couler l'APAVE Congo et que je lui avais dis que tant que je serais là je ne le laisserai pas mettre des dizaines de familles congolaises au chômage. Cependant, je le respecte et l'ai toujours respecté ce que beaucoup d'entre vous n'ont jamais su, et cette expérience avait commencé à m'ouvrir les yeux.

En effet, comment un chef d'agence et de région avait pu détourner de l'argent de façon aussi flagrante car il avait traversé une période personnelle que je ne souhaite à personne, sans que personne au siège ne dise rien, voir même lui propose un autre emploi au sein de l'APAVE pour finalement le laissé partir avec le pactole ?

A cette époque on m'avait demandé de le remplacer par intérim, puis de partir en Croatie durant mes congés pour voir Adria MARE qui est aussi une belle escroquerie. A ce moment là on a désigné Monsieur ENSMINGER pour venir prendre la tête de l'agence, et c'est depuis quelques mois que j'en ai compris le pourquoi.

Il n'a aucune compétence de Manager, de la gestion humaine ni financière, mais c'est un bon soldat qui exécute tout ce qu'on lui dit. C'est ainsi que depuis des années, malgré le fait que l'exercice mensuel soit négatif, vous voyez une ligne apparaitre qui s'appelle FDS (Frais De Siège).

On explique qu'il faut rembourser les dettes du Congo Brazzaville envers le siège, on vous dit qu'il faut diminuer les charges, mais chaque fin de mois, le Responsable d'agence, le Directeur régional, le Responsable Afrique, et le fondé de pouvoir prennent leur pourcentage sur le Chiffre d’Affaire. Aucune entreprise ne pourrait se permettre cela si réellement sa situation financière était grave. Comment peut-on percevoir de l'argent sur des pertes, il serait normal de se dire que si APAVE Congo gagne de l'argent alors ces frais pourraient être répartis. Oui, mais le problème et que si un jour cette agence se met réellement à faire des bénéfices, vous auriez alors des Droits aussi, on ne pourrait plus vous endormir avec la menace de fermer l'agence car elle perd de l'argent.

C'est pourquoi des actions ont été mises en place pour faire en sorte de vous faire croire à un travail dans ce sens sans pourtant s'attaquer aux vrais problèmes de fond, frais de véhicules, gestion du matériel, relation avec les administrations, procès qui ne finissent pas....

Les seuls expatriés honnêtes que j'ai rencontré durant mon passage, sont, Nicolas SAUTHIER qui est le celui qui touche moins mais qui rapporte le plus à l'agence. Sur la façon de tenir son service, il n'a pas les mains libres alors ne lui en voulez pas.

Il y a aussi, Bernard CAUDRON qui certes a son caractère, mais qui dit ce qu'il pense, qui a des valeurs et se met régulièrement la direction à dos à cause de cela. Et Michel PONCET qui est âgé comme certains le lui reproche mais qui croit en ce qu’il fait, et, même si unCHANGARNIER le remets sans arrêt en question, il faudrait que ce dernier prouve d'abord un minimum ses compétences en formation et en responsable de service, il n'est rien de cela et je m'en excuse car c'est moi qui vous l'ai mis là.

Savez vous que pendant qu'il réduit toutes vos primes, vous traite d'incompétents, de sales cons d'africains, et j'en passe, lui, se permet d'insulter mon gardien à Brazzaville car l'hôtel dans lequel ENSMINGER, Anne marie SOUSSIA et tous les autres ont dormis et avec lequel, ENSMINGER m'avait demandé de passer un contrat ne lui convenait pas car il part en déplacement avec sa copine et a besoin d'un hôtel avec piscine ?

Enfin, vous comprendrez mieux pourquoi, papa Gérard qui est surement la personne la plus compétente pour relever cette agence a été mis au placard au Gabon, et ne sera jamais chef d'agence Congo Brazzaville, parce qu'il parle trop, vous respecte trop et donc dérange trop de personnes qui veulent assurer leur gains personnels.

J'ai commencé à l'ouvrir moi aussi à l'arrivée d'ENSMINGER, croyant naïvement que nous repartions sur de nouvelles bases, mais je me suis vite aperçu que cela se retournait contre moi et allait à l'encontre de mes valeurs.

La stratégie était simple car j'en savais trop, d'abord puisque je l'avais soutenu durant des années malgré BORDEAUX qui le pensait incompétent à juste titre, je le sais aujourd'hui, mettre CHANGARNIER responsable de formation, lui qui ne vous considère que comme des bons à rien, qui vous harcèle, travaille rien que pour son compte en banque (c'est aujourd'hui le second expatrier le mieux payé avec ses avantages) tout cela allait forcément provoquer des clash.

Ensuite me couper l'accès aux informations financières et autres en me harcelant, en faisant appeler ENSMINGER plusieurs fois par jour pour me traiter d'incompétent, de gamin, de nul qui ne fait pas son travail, en m'éloignant sur Brazzaville à mes frais, en provoquant de plus en plus d'inégalités qui me rendraient plus en colère encore....

En me donnant des directives qui allaient à l'encontre de mes valeurs en me forçant pour que je donne des pots de vins pour me créer un réseau de relations sans me donner le droit de cultiver un autre réseau tel que donner des cours aux étudiants de polytechnique tel que cela m'avait été proposé par le recteur.

Enfin, me griller chez Total en me rappelant en formation le plus souvent possible, m'éloignant de ma famille, me harcelant parce que du coup je ne faisais pas assez sur Brazzaville, et quand Total a convoqué l'APAVE, je n'ai pas été invité pour m'expliquer, l’on m'a demandé un rapport mais CHANGARNIER et ENSMINGER n'ont donné que le dernier chapitre qui couvrait l'APAVE (3 lignes sur trois pages) afin de justifier que je sois black listé.

Aussi, j'ai dis de suite que je ne reviendrai plus sur Pointe Noire assurer des formations tant qu'il y aurait un responsable de service raciste, incompétent et qui il faut le savoir à chaque fois que vous entrerez dans une salle, qui vous coulera plutôt que de vous soutenir si en tant qu'humain vous commettez une erreur.

Bien sur suite à ce mot on va vous trouver des contres exemples :

-      CHANGARNIER n'est pas raciste puisque sa copine est métisse et que son beau frère Iman est congolais, il vous insulte à longueur de temps, se fout de vos compétences puisque vous n'en n'avez pas, Iman est un pion qui lui rapporte tout ce qui se passe en échange d'avoir le droit de ne rien faire au détriment d'Alain. Combien de réunion, entretiens individuels, évaluations en fond de salle est-il capable de faire. Jean Elysée est bien d'autres s'y connaissent plus en formation que lui qui n'est quasiment jamais face à un groupe et qui lors de sa dernière formation en conduite défensive avait eu des retours très négatifs du client que j'avais couvert, demandez à Moustapha si besoin. Ce même Moustapha que Cyril a fait appeler par téléphone en janvier pour me faire croire qu'il allait quitter l'Apave avec le haut parleur pour savoir où j'étais et ce que je faisais, un pion lui aussi qui ne sais pas gérer son stress mais qui est maintenu malgré tout....

-      ENSMINGER est le seul expatrié qui a trois contrats (congolais, AIO, et France) qui a passé un an en France en gardant tous ses avantages d'expatriés, qui est parti en urgence en novembre pour raisons personnelles (achat d'une maison) au frais de l'APAVE, qui passe des deals avec des personnes comme André YIMA pour avoir un guest hors de prix par rapport à la qualité mais qui s'en moque car l'objectif n'est pas de faire des économies mais de gonfler le chiffre d'affaire pour augmenter leurs pourcentage qu'ils s'attribuent quoiqu'il arrive. C'est lui qui a demandé mon départ, qui a promis aux gardiens qui m'avaient suivis sur Brazzaville de s'occuper d'eux après mon départ mais qui les a laissé tomber, résultat, je leur avais laissé 800 000 F CFA chacun plus les meubles pour redémarrer sur Pointe Noire mais ENSMINGER leur a demandé de rester la bas, en échange d'un poste ensuite, ils ont dépensé tout ce que je leur avait laissé pour vivre et même entretenir la maison, et finalement on les a mis dehors et laissé tomber.

Ce même ENSMINGER qui passe des deals tels que une semaine de vacances à CORLIER en échange de pouvoir partir pour s'occuper de sa maison. Avez vous des droits pareils ?

CORLIER qui n'a même pas de compétences pour signer un papier et que l'on maintient à ce poste car en Angola lorsqu'il a vendu SMX il s'est vendu avec, aujourd'hui, on fait venir des mecs de l’Europe de l'est très sympas mais dont les diplômes sont truqués, juste parce que chaque gars de l’Europe de l'est qui travaille est de l'argent qui rentre dans les poches de Nicolas MARKOFF du siège qui est leur patron.

Tout comme Biser TRAVEL qui coute plus cher souvent mais qui appartient au gendre de HERAUD alors il faut faire travailler cette agence de voyage.

ENJALBALL lui se prend son pourcentage. La dernière fois que je l'ai vu au Congo Brazzaville il était en colère car il avait travaillé beaucoup sur la Tunisie mais la dernière réunion il n'avait pu s'y rendre et c'est donc HERAUD et MARKOFF qui s'y sont rendus et se sont mis dans les statuts pour se faire le pourcentage. Il comptait bien se venger sur l’Algérie. Voilà la petite guerre qu'il y a entre eux et vous êtes au milieu.

Voilà, vous avez un chef d'agence incompétent et un adjoint sans qualifications, avec un responsable formation qui maitrise moins la formation que ses formateurs, jean ELYSEE par exemple serait un meilleur chef de service, mais la loi sur la Congolisation des postes n'est pas appliquée comme au Gabon, et pour transférer des compétences il faut d'abord en avoir soi même. Eux, sont juste là pour que MARKOFF, ENJALBALL et HERAUD continue de se faire de l'argent, le tord de FERNANDEZ a été de piqué dans la caisse mais sur leur argent....

Le mien, de croire que l'on pouvait changer des choses. Vous savez que ENSMINGER a même demandé à Gérald de faire de faux certificats pour la campagne mais ce dernier a refusé...Il faut exécuter juste pour que cela leur rapporte, mais pas trop pour que vous ne touchiez rien...Lorsque j'ai compris cela et que je me suis mis à l'ouvrir j'ai signé la fin de mes bonnes relations avec APAVE car tous ne sont pas comme ça mais actuellement les décideurs c'est ça...

On vous dira que je suis parti à cause d'une dépression, sachez que c'est le seul cas d'arrêt de maladie qui vous permet en France d'avoir le droit de vous déplacer et j'en avais besoin, puisque au mois de janvier je suis allé sur le Maroc et que je suis même passé à  l’APAVE de Casablanca. Je croyais encore que l'on pourrait travailler ensemble jusqu'à ce que Bordeaux (ENJALBALL et PONCET) me dise qu'il n'y avait de poste nul part. Il suffit d'aller sur le site de l'APAVE pour savoir que c'est faux.

On vous dira que j'avais des problèmes avec ma femme, je vous rassure je n'ai jamais été aussi heureux en famille, et c'est eux et ENSMINGER surtout qui refusait mon retour au Congo Brazzaville pour que je vois ma famille me faisant rater l'anniversaire de mes filles sous prétexte que j'étais en arrêt de maladie mais que ces jours étaient pris sur mes congés payés donc aucune histoire d'assurance en réalité.

C'est lui aussi qui m'a fait du chantage sur mon retour au Congo Brazzaville pour que je n'ai pas le temps de venir vous voir, qui n'a pas prévenu le propriétaire ce qui a augmenté les frais alors que dans un mail il disait s'occuper de tout, qui dit que mon déménagement a couté cher alors que lui à fait trois déménagement en 1 an, vit dans une maison avec piscine, passe un an en France avec les avantages d'un expatrié, négocie ses congés avec CORLIER en lui filant une semaine de plus pour passer quelques jours à s'occuper de sa maison.

On vous dira que je coutais cher et que mon départ à couté, mes indemnités ont été prises sur mes congés payés, le téléphone a été coupé le 10 janvier donc même ENJALBALLE ne comprend pas la facture sur mon numéro mais il fallait bien, additionner les fautes. Il parait d'après ENSMINGER et CHANGARNIER que j'étais un branleur, un bon à rien, incompétent et fainéant et qui avait de la chance d'être à Brazzaville car aucune responsabilité et aucune équipe à gérer. Vous qui me connaissez es-ce que vous croyez réellement que j'avais peur de cela ? Pourquoi ne sont ils pas partis sur Brazzaville comme je leur ai proposé si c'est si facile...

Voilà, ils n'ont rien compris tous, je ne me battais pas pour l'argent ou prouver quoique ce soit, juste pour des valeurs et pour le pari que tous ensemble on pouvait faire des choses et que le travail finirait par payer pour tous...Je ne peux pas changer ça, et je m'en excuse, c'est à vous de leur faire comprendre une fois pour toute que c'est une société de Droits Congolaise où vous avez des Devoirs mais aussi des Droits, que l'argent qui sort doit être identifiable, que le pourcentage doit être touché seulement si bénéfice et pour tous... Le seul en qui vous pouvez vraiment avoir confiance et Monsieur BERSEILLE, le président, qu'ils appellent tous aujourd'hui "le vieux sénile" et à qui ils cachent la plupart des informations...

Moi, je suis reparti riche d'une expérience vécu à vos côtés, même si il y a parfois eu des moments compliqués un peu comme dans une famille. L’Afrique restera à jamais dans mon coeur et vous aussi...

J'y reviendrai un jour mais pour le moment j'ai d'autres projets, mais je tenais à vous remercier pour tout ce que vous m'avez apporté. Pour les autres, je pense que je m'en occuperais après les vacances, ils n'ont plus aucun pouvoir sur moi, et je vous promet que mon dernier cadeau pour vous sera de vous débarrasser d'eux sans faire de mal à la société, car je crois au projet APAVE déformé par quelques arrivistes qui ne pensent qu'à eux.

Portez vous bien, gardez la tête haute, aidez vous entre locaux car leur force est de vous diviser pour mieux régner, prenez soin de votre santé, votre moral, votre famille, prenez vos congés auxquels vous avez Droit, demandez leur des comptes, et que Dieu vous garde, encore merci pour tout et passer mes amitiés à ceux dont je n’avais pas le mail....

Les sourires de Martine, Clarisse, Rubens, Christiane, Cyprien, Octavie, Michkaëlle, Christelle jean et tous les autres m'ont réchauffés le coeur, ne leur laissé jamais le droit de vous ôter cela, prenez soin de vous...

Amicalement,

Eric HATON

Lu Vu et Entendu Pour Vous sur le Congo de SASSOU

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 La Lettre du Continent N°639

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Les têtes tombent après le flop Rio+20

sassou_demon.JPGLe fiasco, au niveau congolais, du Sommet de la terre organisé fin juin au Brésil a conduit le président Denis SASSOU NGUESSO à remercier certains collaborateurs.

A peine rentré du Sommet de la terre, qui s'est tenu le 26 juin au Brésil, Denis SASSOU NGUESSO a réorganisé son cabinet en coupant quelques têtes au passage. Le directeur national du protocole "DNP", Christ Bonaventure ENGOBO, a été relevé de ses fonctions. Même sort pour le directeur des voyages officiels, Michel ONDAYE.

Au palais du Plateau à Brazzaville, ce duo a payé la mauvaise organisation du périple brésilien. L’intérim du DNP est assuré par son adjoint, le lieutenant-colonel Landry OLITA. Mais peu expérimenté, ce neveu de SASSOU, 40 ans, pourrait céder rapidement sa place à Jean-Baptiste ONDAYE, actuel secrétaire général de la présidence. Beau-neveu de SASSOU, Eric EPENY OBONDZO, ambassadeur itinérant au ministère des affaires étrangères, vise aussi ce poste.

SASSOU pourrait profiter de ces changements pour en entériner d'autres au sein des services rattachés à la présidence, en particulier à la Direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP) que convoite le général saint-cyrien Guy-Blanchard OKOÏ, actuel commandant du Groupement des paras-commandos (GP) des Forces armées congolaises (FAC).

A Rio, des ratages en série ont empêché SASSOU de renforcer son leadership sur les questions environnementales face à Ali BONGO et Joseph KABILA.

Porte-parole de l’Afrique à cette rencontre, le président congolais a été annoncé à la tribune, dès l’ouverture de la rencontre, comme le chef d'Etat du Congo Kinshasa. D’où une colère mémorable contre la direction nationale du protocole gérée par Christ Bonaventure ENGOBO, accusée d’avoir manqué de vigilance. Autre pataquès avec l’oubli du protocole de placer des drapeaux nationaux devant la délégation venue de Brazzaville.

Apothéose, le 23 juin, jour du retour au Congo Brazzaville. SASSOU a attendu plus de deux heures dans les salons officiels de l’aéroport international de Rio. Un retard dû à la surcharge de son Boeing 747. Nommé en mai nouvel ambassadeur au Brésil, Louis-Sylvain GOMA aurait pu mieux orchestrer cette visite. Sauf qu'il n’a toujours pas pris son poste faute de locaux disponibles…

A propos de la surcharge de l’avion du Président (lu sur mampouya.com)

Le limogeage des Colonels Bonaventure ENGOBO et Félix ONDAYE par Denis SASSOU NGUESSO a été motivé d'abord par le fiasco de Paris, puis par leur comportement affairiste et mafieux.

En effet, ils ont fait poireauter leur Chef pendant plus d'une heure à l'aéroport de Rio au Brésil. Ces deux colonels biznessmans avaient d'abord pris soin de charger leurs marchandises dans l'avion présidentiel. Bourré à mort, l'avion ne pouvait plus recevoir les bagages de la délégation présidentielle.

Résultat des courses, un grand cafouillage pour la crédibilité de l'Etat, les officiels brésiliens étaient obligés de quitter l'aéroport et laisser les congolais et leur Président pendant 1 heure gérer leur désordre.

S’enrichir par tous les moyens et le plus vite possible pour rivaliser avec le chef ; tel semble être le nouvel hymne national des officiels congolais.

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Karl NGAKALA (SNPC)

Directeur des approvisionnements au sein de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), Karl NGAKALA, 38 ans, devrait prendre la direction de l’aval pétrolier (trading) au sein de cette compagnie stratégique, en remplacement de Denis Christel SASSOU NGUESSO.

Candidat le 15 juillet à la députation à Oyo, le fils cadet du chef de l'Etat vise un poste gouvernemental après un remaniement attendu en août. Karl NGAKALA est le fils cadet de Michel NGAKALA, cousin de SASSOU et secrétaire chargé de l’organisation du Parti congolais du travail.

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DEVINETTE : Délation à Mpila

Quelle personnalité le ministre congolais de l'hydraulique, Henri OSSEBI, a-t-il accusée, lors d'un récent entretien avec Denis SASSOU NGUESSO, d'avoir détourné les fonds d'un projet d'alimentation des zones rurales en eau potable ?

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Jean-Marc THYSTERE-TCHICAYA

Le fils de Jean-Pierre THYSTERE-TCHICAYA, le défunt maire de Pointe-Noire, Jean-Marc THYSTERE-TCHICAYA, 45 ans, salarié de Total Congo, affrontera aux élections législatives du 15 juillet à Mvoumvou (Pointe-Noire) le ministre de l’éducation civique et de la jeunesse, Anatole COLLINET MAKOSSO, candidat du Parti Congolais du Travail (PCT, au pouvoir).

Un duel à couteaux tirés dans une circonscription restée frondeuse à l’égard du régime de Denis SASSOU NGUESSO.

Le ministre est soutenu par la première dame Antoinette SASSOU NGUESSO, dont il a longtemps été le directeur de cabinet. Pour sa part, Jean-Marc THYSTERE-TCHICAYA dispose de l’appui des notables vilis de la région. Il est discrètement encouragé par le maire de la capitale pétrolière, Roland BOUITI-VIAUDO, leader du Mouvement pour l’action et le renouveau (MAR, un parti proche du PCT). Anatole COLLINET MAKOSSO envisage par ailleurs de se présenter aux municipales de 2013 à Pointe-Noire.

NDLR : COLLINET MAKOSSO est aussi le frère de la première dame Antoinette SASSOU NGUESSO.

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Antoinette SASSOU NGUESSO

La première dame du Congo Brazzaville, Antoinette SASSOU NGUESSO, est attendue du 20 au 22 juillet à Paris, où elle célèbrera - en tant que marraine - le 50e anniversaire de la Journée internationale de la femme africaine (JIFA 2012).

Un colloque à l'Unesco, auquel devraient assister 300 personnes, débutera le 20 juillet pour marquer l'événement. Peu connue, cette journée arrêtée chaque 31 juillet par les Nations unies et l'Union africaine (ex-Organisation de l'unité africaine) a été créée en 1962, et longtemps soutenue par la militante malienne Awa KEÏTA.

Depuis 2011, la promotion de l'événement est assurée par l'Organisation des femmes africaines de la diaspora (OFAD) de Suzanne BELLNOUN, qui tente de lui apporter une meilleure visibilité.

L'édition 2011 avait vu la participation d'Ellen Johnson SIRLEAF et de la Kenyane WANGARI MUTA MAATHAI, décédée en septembre dernier. Le fondateur d'Africagora, DOGAG DOGUI, est partenaire de ces journées.

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SATAREM rebondit à Brazza

Après ses déboires en Côte d'Ivoire, la société SATAREM vient de se voir confier le marché de collecte des ordures solides de Brazzaville. En Côte d'Ivoire, la gestion de cette société a soulevé de nombreuses interrogations, au point de pousser à l'annulation en février de l'appel d'offres qu'elle avait remporté pour la collecte des déchets solides d'Abidjan.

SATAREM devait opérer ce marché avec une autre société - Greensol - fondée par Salif BICTOGO, le frère d'Adama BICTOGO, ex-ministre de l'intégration africaine remercié par le président Ouattara en mai. 

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BERREBI 1-DSK 0

Le Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Marseille a été désigné, début juillet, pour instruire la plainte de Serge BERREBI contre l'ex-patron du FMI, Dominique STRAUSS-KAHN.

Une première victoire pour l'homme d'affaires, créancier privé du Congo Brazzaville.

Par cette procédure, BERREBI entend démontrer que la décision du FMI d'annuler la dette congolaise en 2009 a été prise à partir d'une série de documents falsifiés (LC nº622).

Serge BERREBI, qui doit être entendu dans les prochains jours, est défendu par Thibault de MONTBRIAL.

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LEÇON DE GEOSTRATEGIE POUR LE REVEIL DE L’AFRIQUE

Professeur d'études stratégiques dans un institut international, l'homme connaît le continent africain comme le fond de sa poche. Son analyse, son point de vue sur notre avenir, donne froid dans le dos. Et s'il vous plaît, ne sortez pas la rancune du "colon nostalgique". Lisez avec la tête et la raison ce qu'il dit.

Je vous rapporte fidèlement ses constats :

Cela fait maintenant plus de 25 ans que j'enseigne la stratégie. Dans ma carrière, j'ai eu affaire à des dizaines d'officiers et de hauts fonctionnaires africains. Je suis malheureusement obligé de vous dire ceci : du point de vue des études stratégiques, de l'analyse et de l'anticipation, je leur donne un gros zéro pointé.

Nos stagiaires africains sont très instruits, ils ont de belles tenues militaires ou manient le français de manière remarquable, mais, dans les cours, ils ne nous apportent rien. Tout simplement, parce qu'à ma connaissance, dans toute l'Afrique francophone, il n'y a pas un seul centre d'études stratégiques et internationales avec des vrais professionnels à leur tête.

Je vais vous expliquer pourquoi je n'ai aucun espoir pour ce continent. Au moment où je parle, le monde fait face à trois enjeux principaux : l'énergie, la défense stratégique et la mondialisation. Donnez-moi un seul cas où l'Afrique apporte quelque chose. Rien !



Commençons par l'énergie et précisément le pétrole. Tous les experts mondialement reconnus sont unanimes à reconnaître que d'ici 15 à 20 ans, cette ressource sera rare et excessivement chère. En 2020, le prix du baril tournera autour de 120 dollars.

C'est conscients de cette réalité que des pays comme les USA, la France, la Chine, le Royaume Uni, etc. ont mis sur pied des task force chargés d'étudier et de proposer des solutions qui permettront à ces nations de faire main basse sur les ressources mondiales, de s'assurer que quoi qu'il advienne, leur approvisionnement sera assuré.

Or, que constate-t-on en Afrique ? Les dirigeants de ce continent ne sont même pas conscients du danger qui les guette : se retrouver tout simplement privé de pétrole, ce qui signifie ni plus ni moins qu'un retour à la préhistoire !

Dans un pays comme le Gabon qui verra ses puits de pétrole tarir dans un maximum de 10 ans, aucune mesure
de sauvegarde, aucune mesure alternative n'est prise par les autorités. Au contraire, ils prient pour que l'on retrouve d'autres gisements. Pour l'Afrique, le pétrole ne comporte aucun enjeu stratégique : il suffit juste de pomper et de vendre. Les sommes récoltées prennent deux directions : les poches des dirigeants et les coffres des marchands d'arme. C'est pathétique.



Ensuite, la défense stratégique. L'état de déliquescence des armées africaines est si avancé que n'importe quel mouvement armé disposant de quelques pick-up et de Kalachnikov est capable de les mettre en déroute. Je pense qu'il s'agit plus d'armées de répression intérieure que de guerre ou de défense intelligente. Pourquoi ?

Parce que, comparées aux armées des nations développées, de la Chine, de l'Inde ou du Pakistan, les forces africaines rappellent plus le Moyen âge que le 21e siècle. 
 


Prenez par exemple le cas de la défense anti-aérienne. Il n'y a quasiment aucun pays qui possède un système de défense équipé de missiles anti-aériens modernes. Ils ont encore recours aux canons antiaériens. Les cartes dont disposent certains états-majors datent de la colonisation ! Et aucun pays n'a accès à des satellites capables de le renseigner sur les mouvements de personnes ou d'aéronefs suspects dans son espace aérien sans l'aide de forces étrangères.

Quelle est la conséquence de cette inertie ? Aujourd'hui, des pays comme les Etats-Unis, la France ou le Royaume-Uni peuvent détruire, en une journée, toutes les structures d'une armée africaine sans envoyer un seul soldat au sol... Rien qu'en se servant des satellites, des missiles de croisière et des bombardiers stratégiques.

A mon avis et je crois que je rêve, si les pays africains se mettaient ensemble, et que chacun accepte de donner seulement 10 % de son budget militaire à un centre continental de recherche et d'application sur les systèmes de défense, le continent peut faire un pas de géant.

Il y a en Russie, en Ukraine, en Chine, en Inde, des centaines de scientifiques de très haut niveau qui accepteraient de travailler pour 3000 dollars US par mois afin de vous livrer des armes sophistiquées fabriquées sur le continent et servant à votre défense.
Ne croyez pas que je rigole. Il ne faut jamais être naïf. 

Si la survie de l'Occident passe par une re-colonisation de l'Afrique et la mainmise sur ses ressources naturelles vitales, cela se fera sans état d'âme. Ne croyez pas trop au droit international et aux principes de paix, ce sont toujours les faibles qui s'accrochent à ces chimères. 

Je pense qu'il est temps de transformer vos officiers (dont 90 % sont des fils à papa pistonnés qui ne feront jamais la guerre et je sais de quoi je parle) en scientifiques capables de faire de la recherche et du développement. Mais, je suis sceptique. Je crois que ce continent restera enfoncé dans le sommeil jusqu'au jour où le ciel lui tombera sur la tête.



Enfin, la mondialisation. Malheureusement, comme dans tous les autres sujets qui ont fait leur temps, les stagiaires africains que nous recevons sont d'excellents perroquets qui répètent mécaniquement les arguments qu'ils entendent en Occident. A savoir, il faut la rendre humaine, aider les pays pauvres à y faire face.

Vous savez, dans mes fonctions, il y a des réalités que je ne peux dire, mais je vais vous les dire. La mondialisation est juste la forme moderne de perpétuation de l'inégalité économique. Pour être clair, je vous dirai que ce concept a un but : garder les pays pauvres comme sources d'approvisionnement en biens et ressources qui permettraient aux pays riches de conserver leur niveau de vie. Autrement dit, le travail dur, pénible, à faible valeur ajoutée et impraticable en Occident sera fait dans le Tiers-monde.

Ainsi, les appareils électroniques qui coûtaient 300 dollars US en 1980 reviennent toujours au même
prix en 2006. Et puisque l'Afrique n'a toujours pas un plan cohérent de développement économique et d'indépendance, elle continuera à être un réservoir de consommation où seront déversés tous les produits fabriqués dans le monde.



Pour moi, l'indépendance signifie d'abord un certain degré d'autonomie.
Mais, quand je vois que des pays comme le Sénégal, le Mali, le Congo, le Niger, le Tchad ou la Centrafrique importent quasiment 45 % de leur propre nourriture de l'étranger, vous comprendrez qu'un simple embargo militaire sur les livraisons de biens et services suffirait à les anéantir.
 


Pour terminer, je vais vous raconter une anecdote. Je parlais avec un colonel sénégalais venu en stage chez nous il y a quelques mois… Nous regardions à la télévision les images de millions de Libanais qui défilaient dans les rues pour réclamer le retrait des soldats syriens de leur pays. Je lui ai demandé ce qu'il en pensait. Il m'a répondu : "Les Libanais veulent retrouver leur indépendance et la présence syrienne les étouffe". C'est la réponse typique de la naïveté emprunte d'angélisme.

Je lui ai expliqué que ces manifestations ne sont ni spontanées ni l'expression d'un ras-le-bol.

Elles sont savamment planifiées parce qu'elles ont un but. Israël piaffe d'impatience d'en découdre avec le Hezbollah et puisque Tel-Aviv ne peut faire la guerre en même temps aux Palestiniens, au Hezbollah et à la Syrie, son souhait est que Damas se retire. Une fois le Liban à découvert, Israël aura carte blanche pour l'envahir et y faire ce qu'elle veut. J'ai appelé cet officier sénégalais il y a quelques jours pour lui rappeler notre conservation. Malheureusement, il était passé à autre chose. Son stage ne lui a servi à rien.

J'espère vraiment qu'un jour, les Africains auront conscience de la force de l'union, de l'analyse et de l'anticipation. L'Histoire nous démontre que la coexistence entre peuples a toujours été et sera toujours un rapport de force. Le jour où vous aurez votre arme nucléaire comme la Chine et l'Inde, vous pourrez vous consacrer tranquillement à votre développement. Mais tant que vous aurez le genre de dirigeants que je rencontre souvent, vous ne comprendrez jamais que le respect s'arrache par l'intelligence et la force.

Je ne suis pas optimiste. Car, si demain l'Union Africaine ou la CEDEAO décide de créer un Institut africain d'études stratégiques crédible et fiable, les personnes qui seront choisies se précipiteront en Occident pour apprendre notre manière de voir le monde et ses enjeux. Or, l'enjeu est autre, il s'agit de développer leur manière de voir le monde, une manière africaine tenant compte des intérêts de l'Afrique. Alors, les fonctionnaires qui seront là, à statut diplomatique, surpayés, inefficaces et incapables de
réfléchir sans l'apport des experts occidentaux se contenteront de faire du copier-coller, ce sera un autre parmi les multiples gâchis du continent. 

Avant que vos ministères des Affaires étrangères ne fassent des analyses sur la marche du monde, ils feraient mieux d'en faire d'abord pour votre propre "intérêt".


LA SAGA DU PANIER DE CRABES 12 : L’Affaire des avocats incarcérés

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Suite à la tentative de fraude à Vindza, l'élection législative a été reportée.

Florian MIANGOUILA et NTUMI s'expriment au Forum. Cliquez sur le lien ci-dessous pour écouter : http://www.frtdh.org/fr/audio/suite-a-la-tentative-de-fraude-a-vindza-l-election-legislative-a-ete-reportee-florian-miangouila-et-ntumi-s-ex-164.html

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Compte-rendu de la Mascarade d'un Procès Politique

MalongaAprès deux renvois successifs, l’affaire des deux avocats arbitrairement incarcérés, Maître Hervé Ambroise MALONGA et Maître Gabriel HOMBESSA a été instruite jeudi 12 et vendredi 13 juillet 2012 devant la troisième chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Brazzaville.   

Arrêtés le 9 avril 2012 par des policiers en civil, Maître Hervé Ambroise MALONGA et Maître Gabriel HOMBESSA avaient été transférés à la maison d’arrêt de Brazzaville le 10 avril 2012 après 24 heures passées en garde à vue au commissariat central de Brazzaville

Les deux avocats défendent le Colonel Marcel NTSOUROU arrêté 10 jours avant dans le cadre de l’enquête sur les explosions du 4 mars 2012 dans le dépôt de munitions du quartier Mpila qui avait fait plus de 300 morts, des milliers de blessés, et des dégâts matériel très importants.

Audience du jeudi 12 juillet 2012 

Chef d’inculpation : Atteinte à la Sûreté Extérieur de l’Etat

L’audition de Maître Gabriel HOMBESSA avait commencé à 12H30 et s’est poursuivie jusqu’à 15H40. L’audition de Maître Hervé Ambroise MALONGA a fait suite sur le même chef d’inculpation de 16H00 à 19H30.

Les deux avocats n’avaient pas reconnu les faits à leur charge ; en application de l’article 82 du code de procédure pénale, ils avaient déclaré qu’ils étaient au domicile de leur client avec l’accord de Madame NTSOUROU.

Maître Hervé Ambroise MALONGA a fait citer le Colonel BOUITHY (actuel Directeur départemental de la Police de Brazzaville) comme témoin. Le Colonel BOUITHY qui leur avait interdit de tenir la conférence de presse à l’hôtel Saphir avait été informé que cette conférence se tiendrait au domicile du Colonel Marcel NTSOUROU.

Peut-on être accusé d’atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat dès lors qu’un haut fonctionnaire de celui-ci en est informé. C’est la question à laquelle devra répondre les juges.

Audience du vendredi 13 juillet 2012 

Chef d’inculpation : Usurpation de Titre et Escroquerie

L’audience a débuté à 12H30 par l’audition de Maître Hervé Ambroise MALONGA sur le chef d’inculpation d’usurpation de titre et d’escroquerie.

Maître Hervé Ambroise MALONGA a clairement expliqué à la cour qu’il était avocat et qu’il n’avait jamais reçu la notification de son omission du Barreau de Brazzaville, mais, un matin il avait retrouvé des documents qu’on avait glissés sous la porte de son étude qui faisait état de cette omission.

Cette omission aurait été prononcée parce que Maître Hervé Ambroise MALONGA n’honorait plus les cotisations qu’il devait au Barreau ; il a ajouté qu’il ne voulait pas payer ces cotisations car au sortir de la guerre de 1997, le Ministre de la justice Pierre NZE l’avait informé que son cabinet ne pouvait plus représenter les intérêts de l’Etat congolais et, qu’il avait été remplacé par une dizaine d’avocats, alors que jusqu’à ce jour l’Etat congolais lui devait la somme de 343 millions de F CFA.

D’autre part, le règlement intérieur des avocats congolais ne permettait pas à ses confrères de se constituer pour le compte de l’Etat congolais tant que celui-ci (l’Etat) n’avait pas soldé le dû d’un confrère en l’occurrence Maître Hervé Ambroise MALONGA.

Mais, malgré tout, en mars 2011, Maître Hervé Ambroise MALONGA avait fait un recours en annulation à la cour suprême assortie d’une requête aux fins de sursis à cette exécution et cette évidence juridique avait permis au Bâtonnier de Brazzaville de signer la lettre lui permettant de fréquenter toutes les audiences en attendant la décision définitive de la cour suprême.

Quand à l’escroquerie, Maître Hervé Ambroise MALONGA ne reconnaît pas avoir été poursuivi par Monsieur et Madame NTSOUROU ou quelqu’un d’autre. A ce stade de notre compte-rendu, il est bon de noter qu’au début de l’audience, le Président avait précisé que le chef d’inculpation d’escroquerie avait un rapport direct avec l’usurpation de titre or à ce jour, le tribunal n’a pas encore reçu la décision du Barreau sur l’omission de Maître Hervé Ambroise MALONGA.

Le témoignage de Monsieur et Madame NTSOUROU a élucidé le tribunal et confirmé que le dossier sur lequel se fonde l’inculpation des deux avocats est vide.

Le Colonel Marcel NTSOUROU a déclaré : "je suis particulièrement touché d’apprendre que mes deux avocats sont arrêtés dans ma résidence privée.

Mon domicile n’est pas dans un camp militaire, c’est un quartier résidentiel proche d’un camp militaire appelé "camp 15 aout". Ceux qui occupent ces résidences avec leurs familles respectives (civiles ou militaires) ne dépendent pas du commandant du "camp 15 aout", ni soumises aux obligations militaires ou encore du "camp 15 aout".

C’est moi seul qui aie donné l’ordre à mon épouse de permettre à mes avocats de tenir la conférence de presse à notre domicile privé que nous occupons depuis 14 ans. »

A la fin, les avocats ont sollicité de continuer les plaidoiries jusqu’à samedi mais, le Procureur de la République ESSAMI NGATSE a demandé la comparution du Colonel BOUITHY et du chef de la garnison militaire.

L’affaire a été renvoyée au jeudi 19 juillet 2012. Nous y serons…

Le PCT, UN PARTI VOYOU / Arrestation imminente

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Le PCT, UN PARTI VOYOU

Par Jean-Claude BERI 

pctLa ligne rouge avait été franchie depuis belle lurette. Après l’épouvantable catastrophe du 4 mars 2012, le PCT se conduit avec une arrogance détestable alliant le manque de courtoisie démocratique relevant d’un complexe de supériorité qu’on qualifierait sans hésiter du "voyoutisme et de terrorisme politique" 

Que vaut la parole des responsables du PCT en l’occurrence celle de leur maître incontesté Monsieur Denis SASSOU NGUESSO qui déclarait je cite : "Je veillerai à ce que ces élections se déroulent dans toute la transparence, apaisées et régulières". Est-ce que c’est le cas ?

Les éléments en notre possession montrent très clairement que le PCT, par le truchement même de son chef a abusé une fois de plus le peuple congolais. Nous avons la confirmation de ce que nous ne cessions de décrier et de dénoncer depuis deux mois que ces élections législatives 2012 n’auraient de régulières encore moins de démocratique que de nom.

Partout où les candidats du PCT se sont présentés le désordre, la tricherie, la corruption et pire encore, les tueries étaient au rendez-vous. Ces élections entachées de sang montrent à quel point que le PCT est un Parti des voyous, des assassins qui ne lésinent pas sur les moyens pour installer par la force une gouvernance de la peur et des intimidations au Congo-Brazzaville.

Monsieur Denis SASSOU NGUESSO vient-il d’être renié par les siens ? A moins que ça ne soit le retour d’une stratégie politique très connue du temps du monopartisme ? Ou pire, serait-on entrain de connaître la prise du pouvoir au sein du PCT par le clan au détriment de l’éternel chef ? Les interrogations vont bon train dans la capitale congolaise. Certaines langues indiscrètes  vont même à dire que si SASSOU reconnaît la victoire de DZON et la défaite de certains cadres ministres du PCT comme Thierry  MOUNGALLA, Anatole Colinet MAKOSSO  etc. Ce serait signé son arrêt de mort.

Les observateurs internationaux et nationaux ayant supervisés le premier tour de ces élections législatives ne contiennent plus leur mécontentement et leurs profondes réprobations sur les nombreux abus et irrégularités constatées dans les quasi-totalités des circonscriptions ou un candidat du PCT était opposé à un autre candidat.

La bastonnade de quelques citoyens osant s’opposer à la dynamique de barbouzerie électorale mis en branle par le PCT dès les premières heures de l’ouverture des bureaux de vote annonçait la couleur de ce qui allait suivre plus tard.

Jouant sur la culture de la peur, leur arme favorite qu’il exploite sans ménagement, le PCT espérait passer le premier tour haut la main. La révolte silencieuse d’un peuple meurtri mais déterminé à recouvrer pleinement ses droits s’est exprimée dans les urnes. Rejetée à plus de 80% des votants, ces élections sont un véritable camouflet pour SASSOU et son gouffre sans fond de projet excessivement ruinant du "chemin d’avenir".

Se sachant désavouer, contesté, critiqué, abandonné, le PCT même en s’octroyant le monopole des médias ne peut remporter ces élections sans user de la force et des méthodes les plus contestables qu’on puisse imaginer dans un processus dit démocratique.

En effet, dans la plupart des circonscriptions, le Parti congolais du Travail a foulé aux pieds les recommandations prises par son chef devant la communauté internationale. Cela va de la tricherie, de la bastonnade, du bourrage des urnes, de la fabrication des fausses cartes d’électeurs, des faux billets distillés au sein de la population pour monnayer les voix, du non-respect des règles de campagne équitable, à l’obstruction de vote dans certaines circonscriptions, aux tirs à balle réelle sur les populations pour conclure au détournement des résultats.

Comment cela pouvait-il en être autrement, lorsque l’on concentre tous les pouvoirs entre les mains d’un seul clan, le raisonnement s’obstrue par la volonté insatiable de satisfaire des égos.

Dimanche, par exemple, pour circuler à Pointe-Noire il fallait obtenir un laisser passer spécial délivré par les autorités. Décrété "ville morte" pour des simples élections législatives montre que l’insécurité plane depuis fort longtemps dans un pays ou l’utilisation de la peur est le bâton qui gouverne.

Cette situation sème même le trouble au sein de la majorité présidentielle dont certains partis n’hésitent plus a déclaré : "Cette fois ils vont trop loin…"

La ligne rouge avait été franchie depuis belle lurette. Après l’épouvantable catastrophe du 4 mars 2012, le PCT se conduit avec une arrogance détestable alliant le manque de courtoisie démocratique relevant d’un complexe de supériorité qu’on qualifierait sans hésiter du "voyoutisme et de terrorisme" politique.

Monsieur Denis SASSOU NGUESSO serait-il devenu qu’un simple épouvantail de leader au sein du PCT ? La question est posée. Ces dérives  allant à l’encontre des directives qu’il a lui-même clairement énoncé le placerait dans la situation d’un chef dépourvu de tout pouvoir de commandement, un chef désavoué et plus  respecté du tout. Le partage du pouvoir dans une assemblée hétérogène reflétant la pluralité nationale est une option qui est loin d’être approuvée par le PCT. Si c’est le cas, le pays est en danger.

Lorsque les règles ne sont plus respectées, les institutions bafouées, les recommandations de la commission électorale ignorées, il est tout simplement justifier de dire que le Congo Brazzaville n’est plus gouverné sauf par un parti voyou composé de certains terroristes politiques qui ne se réfère qu’à ses propres règles en les imposant à la nation entière.

Lorsque les gouvernants tuent et humilient le peuple, la république est trahie. C’est inacceptable. Dans d’autres cieux, la dissolution de ce Parti serait immédiatement engagée pour atteinte à la sureté de l’Etat, de la république et à  la pluralité démocratique.

Demain le secrétaire générale du PCT nous annoncera pompeusement la victoire écrasante du PCT. Une victoire usurpée contre la volonté manifeste du peuple, une victoire au gout sanguinolent, une victoire auto proclamée dont la corruption a sévit sur une population désœuvrée et démunie.

Une fois de plus le PCT est fier de tenir sa promesse de Parti voyou et des terroristes politiques ou la seule devise qui compte est : le ridicule ne tue pas.

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L’arrestation imminente de Mathias DZON

sassou_demon.JPGMathias DZON, président de l’Alliance ARD, candidat à Gamboma aux législatives du 15 juillet 2012, l’un des principaux opposants au pouvoir destructeur de Monsieur Denis SASSOU NGUESSO serait en voie d’être interpellé par les autorités de Brazzaville. 

Ce mercredi 18 Juillet 2012, après sa participation aux élections organisées sur ses terres à Gamboma, le Président Mathias DZON prenait le chemin de retour pour Brazzaville avec sa délégation. Aux dires de certains observateurs sur place, le président de l’Alliance ARD aurait remporté ces dernières élections. Cela n’est pas du tout du gout du clan SASSOU qui en retour affirme l’inverse.

A 100 km de Brazzaville, le convoi de Mathias DZON, président de l’Alliance ARD est stoppé par des hommes en armes visiblement des militaires envoyés par le Clan SASSOU. Ces derniers exigent que le convoi fasse demi-tour pour regagner Gamboma. Devant le refus des membres de la délégation, considérant que c’est une atteinte flagrante aux libertés individuelles et à la libre circulation des personnes, les sbires de SASSOU menacent Mathias DZON et son équipe d’être arrêtés pour refus d’obtempérer. 

Mais que reproche t-on à Mathias DZON ? Serait-il aujourd’hui un délit de se présenter aux élections législatives contre un membre du Clan SASSOU ? Ou simplement le pouvoir aurait mal digéré que les populations de Gamboma aient donné une leçon de démocratie au clan des fossoyeurs de la paix et de l’unité nationale.

D’après certaines sources c’est une grande victoire sur l’arrogance et l’arbitraire pour tous les Congolais et en particulier pour Mathias DZON d’avoir mis en déroute l’armada politico-militaire du clan. Les deux circonscriptions de Gamboma seraient largement gagnées, malgré tant d’obstacles, au premier tour par les candidats de l’Alliance ARD, Jean NKABA et Mathias DZON. 

C’est, justement, pour venir présenter, auprès des autorités de la CONEL, les registres et procès verbaux signés par les représentants de la dite commission ayant assisté au vote du 15 juillet 2012, que Mathias DZON s’empressait de rentrer à Brazzaville pour faire la lumière contre la stratégie du retournement de situation mis en branle par son adversaire Hugues NGOUELONDELE.

L’arrestation de Mathias DZON serait purement et simplement un déni de démocratie et une violation des droits de l’homme que le peuple congolais ne saurait tolérer. Auparavant un hélicoptère de l’armée Congolaise, rentrant de GAMBOMA d’où il a fini sa mission sécrète devant le domicile de Mathias DZON, s’est écrasé au retour, le lundi 16 juillet avec à son bord deux pilotes Blancs, certainement des mercenaires…

La dictature sournoise, destructrice, et avilissante pour les Congolais est sur sa pente de fin de règne. Les gesticulations et les arrestations arbitraires en sont la preuve que le pouvoir est aux abois. Dénonçons toutes ces arrestations et ces actes ignobles indignes qui déshonorent notre pays.

Vive le Congo, vive la paix, vive la démocratie.

Lu Vu et Entendu Pour Vous sur le Congo de SASSOU

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Encore un Bulletin d’information sur le Congo de SASSOU

luvuentendu.jpgA défaut des réalisations concrètes, les autorités ne cessent de communiquer. Vient de voir le jour un nouveau bulletin d’informations que publient les "marabouts blancs" de SASSOU NGUESSO à Paris, notamment Jean-François JACQUET, ancien journaliste du journal Le Parisien. Le Bulletin nommé "CongoBrazzanews" est publié aux frais de la République et distribué gratuitement par voie électronique aux décideurs de ce monde.

Pierre AIM, l’homme des réseaux français en Afrique est aux commandes de ce bulletin publié en anglais et en français. Question de s'occuper depuis que son bienfaiteur Abdoulaye WADE est en retraite politique et, surtout, de reprendre du service au palais présidentiel à Brazzaville, occupé par Hubert PENDINO, Jean-Yves OLIVIER et Jean-Paul PIGASSE, les autres "marabouts blancs" de SASSOU NGUESSO, qui lui suggèrent avec insistance de faire un passage en force pour faire modifier la Constitution...

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, ainsi que le révèle le dernier numéro, le secteur informel occupe 70% de jeunes congolais dépourvus d’emplois dans un eldorado pétrolier. Hallucinant !

On y découvre que faire évoluer le secteur de l’économie informelle serait une nécessité. Ce souci préoccuperait les autorités congolaises depuis longtemps. Dès 1986, le gouvernement avait créé un premier organisme : l’Agence nationale de l’artisanat, dont l’objectif n’était pas seulement de promouvoir le secteur informel, mais aussi la formation des différents acteurs…

On apprend également dans ce dernier numéro qu’il y aurait un rapprochement entre Brazzaville et Paris ; cette tendance serait étayer par la réception, le week-end dernier à Brazzaville, dans un cercle fermé, de Mathieu PIGASSE (banquier chez Lazard et coactionnaire du journal Le Monde), l’un des proches du président français, par Denis SASSOU NGUESSO. 
Parallèlement, une délégation de patrons français de Medef International – devant lesquels SASSOU NGUESSO, lors de son dernier voyage à Paris, avait exposé les atouts de son pays – sera reçue en septembre 2012 à Brazzaville. 
Objectif inavoué : évaluer sur place les possibilités d’investissements ou de partenariats. Il est vrai qu’au cours de ces dernières années, les Français n’ont pas fait preuve de beaucoup d’intérêt pour le Congo Brazzaville, pourtant plaque tournante de l’Afrique centrale.

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Les corrompus d’Ewo, les irrégularités de 2007 et de 2009 à l’ordre du jour du fiasco

Les législatives de la honte ont pondu des fraudes et des troubles graves

Par Térence LOMBISSA (Talassa)

Les différents couacs qui ont été constatés dans certaines localités sur toute l’étendue du territoire national pendant le déroulement du premier tour des élections législatives du 15 juillet 2012, n’étonnent pas beaucoup d’observateurs aguerris qui avaient déjà prophétisé cela. Avant leur organisation, nombreux sont nos compatriotes qui parlaient des législatives en trompe l’œil.

Aujourd’hui, le plus grand inconnu de ces élections législatives est le taux de participation qui, selon plusieurs sources concordantes, ne devrait pas dépasser le seuil de 30 %. Ce qui prouve à suffisance que ces législatives ont été largement boudées par les Congolais qui croient que la députation est devenu une source d’enrichissement pour beaucoup de politiciens aventuriers et véreux. Le deuxième tour de ces élections est prévu, le 29 juillet 2012.

De nombreux Congolais qui ne sont plus dupes, avaient la certitude que pendant les élections législatives du 15 juillet 2012, la corruption, l’achat des consciences, l’importation des électeurs, les tricheries et les fraudes allaient être au rendez-vous, avec le soutien de tous les truands qui veulent devenir, coûte que coûte, des députés à tous les prix, même du sang. Tous ces jusqu’auboutismes de tous les bords font semblant d’ignorer que ces pratiques infâmes et ignominieuses violent les textes fondamentaux régissant la République du Congo, et particulièrement la Constitution du 20 janvier 2002.

Ont-ils donc tort tous ceux qui, à quelques semaines de la tenue des législatives du 15 juillet 2012, se posaient la question de savoir si la signature le 28 juin 2012 à Brazzaville, du fameux code de bonne conduite par quelques dirigeants politiques qui étaient impliqués dans les législatives de juillet 2012, n’étaient pas un simple divertissement ?

Si réellement l’objectif de la signature de ce  fameux code de bonne conduite était d’inciter le pouvoir et son Parti congolais du travail (PCT) ou les leaders des partis affiliés à la mouvance présidentielle à garantir la tenue des élections justes, libres, transparents et sans heurts, le pari, comme on le voit, n’a pas été tenu puisque dans beaucoup de localités les législatives ont été troublées. N’en déplaise à tous les marchands d’illusion et les prestidigitateurs qui crient à hue et à dia qu’elles se sont déroulées normalement.

A Vindza, un district relevant du département du Pool, les législatives n’ont pas eu lieu à cause des mouvements de contestations ayant éclaté là-bas avant leur tenue. Le chef de district serait, dit-on, à l’origine de ces contestations puisqu’il voulait à tout prix favoriser les candidats du PCT et des partis appartenant à la majorité présidentielle, après avoir nommé dans les différents bureaux de vote des personnes facilement manipulables.

Le cas de Gamboma ne peut aussi être occulté parce qu’à ce niveau les manifestations de rue ont été plus violentes. D’après des témoins ayant requis l’anonymat, on aurait même saccagé le domicile du maire de cette communauté urbaine qui a été sauvé de justesse à la vindicte populaire. On aurait aussi enregistré des cas de contestations des populations à Kéllé dans le département de la Sangha.

A Pointe-Noire, dans certaines circonscriptions, les électeurs n’ont pas pu voter. C’est le cas à Loandjili et à Mpaka où les bureaux n’ayant pas fonctionné le 15 juillet 2012, ont été obligés d’ouvrir leurs portes le mardi 17 juillet 2012. A qui donc profite cette façon de faire idiote et odieuse qui n’honore guère notre pays ? On ne peut pas recommander, à un pouvoir comme celui de Brazzaville, la tenue des élections législatives transparentes, équitables, justes, sans lui imposer, comme sous d’autres cieux, certaines choses.

Qu’avaient-ils fait ces initiateurs de ce  fameux code de bonne conduite, ces donneurs de leçons de morale, ces prétendus pontifes de la démocratie pluraliste, quand des braves leaders politiques étaient en train de dénoncer urbi et orbi tous les jours les gonflements de listes électorales, tout en exigeant entre autres la mise en place d’une commission électorale véritablement indépendante et paritaire, l’adoption d’une loi électorale impartiale garantissant la transparence de toutes les opérations pré-électorales et électorales, la liberté des mouvements et la sécurité de tous les candidats, la définition consensuelle d’un corps électoral fiable au moyen d’un recensement administratif spécial, organisé d’accord parties, la proclamation des résultats sur site et leur publication à fur et à mesure sur Internet, circonscription par circonscription ?

Au regard de tous ces inconvénients, tout le monde était d’avance persuadé que la stricte application par les signataires, des engagements pris, n’allait pas se matérialiser sur le terrain le jour des élections, comme on le voit aujourd’hui. Toutes les officines des partis politiques, particulièrement ceux de la majorité présidentielle, avaient déjà inventé, avant les élections, des stratégies ignobles, ainsi que des manœuvres de corruption, de manipulations, de fraudes, de tricheries, d’achat des consciences, de détournements des deniers publics à des fins électorales, d’exportation des électeurs d’une circonscription à une autre, etc. Et les irréfragables preuves sont là aujourd’hui, têtues, comme les faits.

Dans cette optique, M. Mathias DZON, le leader de l’Union patriotique pour le renouveau national (UPRN) et président de l’ARD et M. Clément MIERASSA, le président du Parti social démocrate congolais (PSDC), n’avaient-ils pas, à maintes reprises, prévenu les autorités congolaises que les élections du 15 juillet 2012, allaient être pires que les législatives de 2007 et les présidentielles de 2009 ? Mais qui les avaient écoutés ? Voilà pourquoi, ils plaidaient pour un vrai dialogue politique entre le pouvoir et l’opposition afin de mettre en place des conditions déterminantes pour l’organisation d’élections libres, transparentes, justes et équitables.

Il s’agissait, selon les leaders de l’opposition congolaise, entre autres de l’adoption d’une loi électorale impartiale susceptible de garantir la transparence de toutes les opérations pré-électorales ; la liberté de mouvement et la sécurité de tous les candidats ; la mise en place d’une commission électorale véritablement indépendante et paritaire ; la définition consensuelle d’un corps électoral fiable au moyen d’un recensement administratif spécial organisé d’accord parties ; la réalisation d’un découpage électoral assis sur des standards internationaux , mais aussi la proclamation des résultats sur site et leur publication à fur et à mesure sur Internet, circonscription par circonscription.

Les faits étant têtus, la frange de l’opposition congolaise ayant pris part à la concertation d’Ewo ne donnent-ils pas maintenant raison aux leaders des formations politiques réunis au sein du FPOC qui avaient relevé que cette rencontre n’était que de la mascarade du fait de n’avoir abordé les questions de fond concernant  les élections législatives du 15 juillet 2012 prochain ?

La preuve, sa déclaration publiée le 2 juin 2012 à Brazzaville, par le Conseil des vice-présidents et signée par son permanent, M. Pascal GAMASSA, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) avait souligné que "les lois et les textes réglementaires pris par le gouvernement, en application des conclusions arrêtées à Ewo, étaient loin de l’esprit d’Ewo, qui, lui-même, est en deçà des standards internationaux africains en matière d’élections".

L’abstention record de plus de 70 %, vient, une fois de plus d’infliger un camouflet au régime tyrannique et despotique du Congo Brazzaville. Ceci témoigne indéniablement, de la part de nos compatriotes, d’une prise de conscience de la profonde crise socio-politico-économique dans laquelle se trouve plongée notre pays et surtout d’une contestation des velléités de confiscation du pouvoir par M. SASSOU NGUESSO.

Ainsi, le peuple Congolais vient d’exprimer de manière claire et démocratique un cinglant désaveu, sinon un rejet sans appel du pouvoir clanique et courtisan de M. SASSOU NGUESSO. Maintenant, il doit tirer les conséquences de ce nouveau fiasco populaire.

A bon entendeur salut. Pourvu qu’à l’issue de toutes ces chamailleries politiciennes que la paix, la sécurité des citoyens, leur libre circulation et leurs biens soient préservés. Et que les perdants et les gagnants fassent tous la paix des braves pour le plus grand intérêt de notre cher pays.

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Drame de Mpila : Premiers témoignages à la Barre

Le colonel Marcel NTSOUROU vient de confondre le gouvernement et Cie dans leurs mensonges

Par Ghys Fortune DOMBE BEMBA & Fall MESSIER ZHOZIER (Talassa)

Chassez la vérité avec une fourche, elle reviendra toujours au galop. C’est assurément cette irréfutable évidence qui est en train de se dévoiler pendant les différentes audiences organisées jusqu’à ce jour dans le cadre de l’affaire concernant Maîtres Ambroise Hervé MALONGA et son collègue Gabriel HOMBESSA. Voilà pourquoi, nombreux sont nos compatriotes qui ne cessent de penser que le ministère public et les avocats de l’Etat auraient encore bafouillé, à l’instruction puis à la barre du tribunal, le 12 juillet 2012 à Brazzaville, dans la démonstration des éléments constitutifs de l’infraction d’atteinte à la sureté dont ils sont accusés.  

Par conséquent, plusieurs praticiens du droit ont qualifié d’inopportun le énième rejet de la demande de mise en liberté provisoire par le président Gilles NGANGA, de la 3ème Chambre du tribunal correctionnel et le procureur de la république ESSAMY NGATSE qui seraient toujours placés le dos au mur.

Entendu que la prochaine audience liée à cette affaire a été fixée au 19 juillet 2012. Les épatants et  éloquents témoignages faits à la barre le 12 juillet 2012 par le couple NTSOUROU ont vraiment confondu le ministre Emmanuel YOKA et cohorte, éclairé certaines zones d’ombre, notamment sur la question de savoir si oui ou non la résidence officielle du colonel Marcel NTSOUROU est située dans un camp militaire ou une caserne.

A ce propos, en long et en large, le colonel Marcel NTSOUROU a expliqué à haute et intelligible voix, que son domicile officiel n’est pas situé dans le camp militaire puisque les maisons d’habitation composant ce soi-disant camp militaire, sont occupées par des militaires et leurs familles, des civils étrangers ou congolais.

Comme on le sait, a-t-il insisté, beaucoup de civils congolais y exercent leurs activités commerciales, en gérant des boutiques, par exemple, sans oublier les étrangers, notamment les ressortissants des pays de l’Afrique de l’Ouest, appelés couramment Ouestafs, qui y sont également installés.

Le cas le plus mirifique est celui de l’hôtel Panorama qui venait d’y être construit récemment, à partir duquel on a une vue très nette sur la résidence du général Norbert DABIRA. Selon lui, cette zone abrite, au su et au vu de tout le monde et particulièrement de toutes les hautes autorités militaires du pays, le cabinet d’études de Maître Modeste Moussa EWANGOYI et de nombreux "Nganda (Bars-restaurants)" gérés par les  épouses ou les parents des militaires qui ne sont pas astreints à des exigences de l’armée.

Le colonel Marcel NTSOUROU a aussi rappelé pour le plus grand intérêt de la 3ème Chambre du tribunal correctionnel, du procureur de la république, des avocats de l’Etat et de la défense, ainsi que de l’assistance, qu’une caserne est un site militaire où l’on trouve en permanence non pas des civils, fussent-ils des familles ou des parents militaires, mais plutôt des militaires en stationnement prêts à intervenir en cas de besoin, et des armes de guerre.

A cette occasion, il a clairement indiqué que les avocats, Ambroise Hervé MALONGA et Gabriel HOMBESSA ne s’étaient ni déguisés, ni dissimulés pour rentrer dans sa résidence lors de l’organisation de la conférence de presse, avant de souligner qu’on n’a pas aussi besoin d’une demande d’autorisation quelle qu’elle soit, pour y accéder. Ce qui signifie que les personnes qui rendent visite au couple NTSOUROU ne sont pas assujettis à une quelconque présentation de leur carte nationale d’identité.

Or, selon l’article 82 du code de procédure pénale, dans son alinéa 1, pour être poursuivi dans le cadre de l’atteinte à la sureté de l’Etat, il faut qu’il y ait des preuves probants sur certains éléments constitutifs qui sont le déguisement, la dissimulation et la non déclaration de l’identité. No comment ! Le couple NTSOUROU a été très constant dans les réponses aux questions qui leur ont été posées à l’audience du 12 juillet 2012.

Cette constance dont a fait montre le couple NTSOUROU pendant leur passage à la barre n’a pas manqué de dérouter les avocats de l’Etat, mais aussi le procureur de la république ESSAMY NGATSE qui avait sollicité de la part de la 3ème Chambre du tribunal correctionnel la comparution pour l’audience du 19 juillet 2012, en tant que témoins, du chef de la garnison militaire de Brazzaville et du colonelBOUITY, qui avait procédé à l’arrestation de Maître Ambroise Hervé MALONGA.

On a également épilogué sur l’infraction d’usurpation de titre d’avocat reproché à Maître MALONGA. Sur cette question, beaucoup d’eau a coulé sous le pont parce qu’il a été démontré par les avocats de la défense que Maître MALONGA, à l’instar d’autres avocats omis au tableau qui avaient exercé des voies de recours en annulation devant la Cour suprême assorties des requêtes de sursis à l’exécution, avait le droit de conserver sa qualité d’avocat et était habileté à exercer sa profession puisqu’il n’a jamais été interpellé avant son arrestation le 9 avril 2012 et son incarcération à la Maison d’arrêt de Brazzaville, ni par l’Ordre national des avocats du Congo, ni par le barreau de Brazzaville.

Après les démonstrations de toutes ces évidences, les avocats de la défense se sont interrogés pourquoi deux poids deux mesures ? Pendant qu’on s’acharne seulement contre Maître MALONGA, d’autres avocats omis au tableau et ayant exercé des voies de recours en annulation devant la Cour suprême assorties des requêtes de sursis à l’exécution, sont jusqu’à ce jour ni inquiets, ni inquiétés.

L’omission de Maître MALONGA au tableau est intervenue après la cessation de ses fonctions d’avocat de l’Etat. Il avait jugé injuste de s’acquitter de ses cotisations auprès des structures en charge de la gestion des avocats, ayant violé les dispositions qui recommandent qu’on ne puisse nommer un autre avocat de l’Etat que lorsque le prédécesseur aura perçu la totalité des arriérés qui lui sont dus. L’Etat congolais lui doit beaucoup d’argent qui ne lui a jamais été payé jusqu’à jours pour des raisons plus ou moins subjectives, a fait savoir Maître MALONGA devant la barre.

Il n’est pas moins important de rappeler que "les Principes de base relatifs au rôle du barreau", adoptés à la Havane à Cuba par le 8ème congrès  des Nations Unies pour la prévention du crime et le traitement des délinquants prévoient dans le Principe 16 que "les pouvoirs publics veillent à ce que les avocats puissent s’acquitter de toutes leurs fonctions professionnelles sans entrave, intimidation, harcèlement ni ingérence indue, …". Et au niveau du Principe 18, il est stipulé : "Les avocats ne doivent pas être assimilés à leurs clients ou à la cause de leurs clients du fait de l’exercice de leurs fonctions".

Qualifié, sans détour, de "danger public" par le procureur de la république ESSAMY NGATSE, à l’issue des interventions faites par les avocats de la défense afin que la mise en  liberté provisoire lui soit accordée, la demande formulée dans ce sens au profit du colonel Ferdinand MBAOU n’avait plus la chance d’aboutir. Et Comme on pouvait s’y attendre, c’est un refus catégorique qui avait été prononcé à cet effet par la 3ème Chambre du tribunal correctionnel.

Malgré le fait que cette affaire avait été jugée et que le colonel Ferdinand MBAOU avait été déclaré "non coupable des faits mis à sa charge, et, en conséquence, acquitté purement et simplement", le procureur de la république ESSAMY NGATSE et les avocats de l’Etat pensent, quant à eux, c’est pour tout autre chose qu’il est poursuivi actuellement. Ce qui, selon eux, n’a rien avoir avec le sacro-saint principe de l’autorité de la chose jugée.

Pourtant "cette décision de l’acquittement purement et simplement", relève ce jugement définitif, "est devenue définitive puisqu’il y a un certificat de non pourvoi en cassation du 12 janvier 2011".

Une telle affaire peut-elle encore être jugée par une juridiction inférieure ? C’est la question que tout le monde se pose aujourd’hui. Mais comme tout est possible au niveau de la justice congolaise, il faut laisser le temps au temps. Qui vivra, verra…

Congo Brazzaville : HOMMAGE A UNE JEUNESSE MÉDIOCRE

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 Une Jeunesse Congolaise Passive, Oisive et sans Ambition

Les-amis-de-la-R-publique.jpgLa révolte est un sentiment d’indignation et de réprobation face à une situation donnée, la révolte est aussi, dans un sens plus précis, le refus actif d'obéir à une autorité ; Elle correspond donc à une large gamme de comportements : non-respect des normes sociales, désobéissance, tentatives d’insurrection, mutineries, rébellions, défiances…

La révolte a pour objectif de réduire une injustice, ou une inégalité sociale, économique, politique, religieuse, nationale en obtenant de nouveaux droits. Elle se fait dans une perspective réformiste, la révolte a un objectif révolutionnaire et cherche à promouvoir de nouveaux dirigeants, mieux à même de représenter le groupe en révolte.

La révolte de mai 1968 reste le plus important mouvement social de l'Histoire de France. Enclenchée par une révolte de la jeunesse étudiante parisienne, puis gagnant le monde ouvrier et pratiquement toutes les catégories de la population sur l'ensemble du territoire, la révolte de mai 68 a été un accélérateur formidable des mœurs, des us et des coutumes en France et même au-delà.

Il est indéniable que la jeunesse est de loin l'avenir du monde. Tout jeune privé de futur ne peut avoir de salut que dans la remise en cause du système établit ; c’est donc la jeunesse qui doit être aux avants postes de toutes les revendications pour bousculer "les conservatismes" des ainés (car passer un certain âge tout individu devient plus ou moins conservateur).

En Palestine, dans les territoires occupées ce sont les jeunes qui sont aux avant-postes de la lutte ; malgré le risque d’être tués, inlassablement les jeunes palestiniens se révoltent et se battent avec pour seules armes des cailloux contre la puissante armée israélienne : C’est l’intifada ou la guerre des cailloux. Les jeunes palestiniens sont conscients qu’ils ont beaucoup à perdre dans le statut quo et tout à gagner dans le changement…

La jeunesse iranienne, ouverte comme elle le peut sur le monde avec les nouvelles technologies, riche de sa culture ancestrale se fatigue de voir ses espoirs étouffés par l'obscurantisme. Plus de trente ans après la révolution islamique, la jeunesse iranienne et sa diaspora se battent vaillamment pour leurs droits fondamentaux.

Partis de Tunisie en décembre 2010, les mouvements révolutionnaires dans les pays arabes se sont propagés au cours du printemps 2011 à un grand nombre de pays du bassin méditerranéen et du Moyen Orient, d’Egypte au Yémen, en passant par la Lybie et la Syrie.

Même si cette "contagion" révolutionnaire est partout portée par la jeunesse et animée des mêmes idéaux politiques de liberté et de dignité, elle a rencontré des fortunes diverses selon les pays et soulevé de nouveaux espoirs pour la démocratie. 

La révolte des jeunes dans la plupart des pays européens depuis que la crise s’est installée et le soutien qu’elle recueille laisse espérer que les mentalités sont profondément en train de changer sur le vieux continent et que le temps des idées et des pratiques nouvelles est enfin arrivé.

Partout dans le monde, les jeunes sont aux avants postes de toutes les luttes car le statu quo n’est jamais en leur faveur, chaque génération a le droit et le devoir de se trouver des leaders et surtout d’accomplir sa mission disait l’autre (on ne le répétera jamais assez).

Quant à la jeunesse du Congo Brazzaville, gangrenée par l’oisiveté et la passivité, elle attend on ne sait trop quoi pour se faire une place au soleil. Le traumatisme des guerres civiles récentes et la militarisation excessive du pays par le général Denis SASSOU NGUESSO n’expliquent pas la décrépitude avancée et indécente de cette jeunesse réduite à la mendicité ou à la débrouillardise de la plus petite enfance jusqu’à l’âge adulte.

Les raisons de ce coma traumatique prolongé de la jeunesse du Congo Brazzaville sont à rechercher assurément dans l’éducation, la résignation et la démission des élites qui sont censés donner l’exemple (il n’y a pas meilleure école que l’exemple).

Les pays stagnants sont le produit de peuples stagnants, d’où émergent très logiquement des dirigeants médiocres. Année après année Denis SASSOU NGUEESO à réussit à faire des congolais le peuple le plus médiocre d’Afrique. (Un ami ouest africain me demandait récemment comment les congolais peuvent être aussi passifs alors que leur pays s’enfonce dans l’abîme jour après jour).

Au Congo Brazzaville l'école qui devrait éduquer et conscientiser les jeunes pour en faire des citoyens est une machine à fabriquer du rebut social, des "inadaptés" qui vivent de rapines et attendent leur tour pour être pistonné ; ainsi, ils pourront se fondre dans les méandres d’un système sclérosé où le mérite et la compétence ne veut plus dire grand-chose.

Les jeunes congolais se réveilleront-ils un jour pour revendiquer leurs droits comme les jeunes des autres pays ? A l’heure de la mondialisation envahissante on est en droit de se demander si les jeunes congolais ont les mêmes rêves que les jeunes des autres pays.

La jeunesse congolaise semble ne pas avoir d’ambition si ce n’est celle de remplacer ceux qui détruisent leur pays pour faire exactement comme eux ; dans tout le pays les jeunes diplômés ou non diplômés se contentent des rapines qu’on veut bien leur laissé ; les bras ballants, toute honte bue les jeunes congolais sont devenus des zombis, des pots de colle rompus à la débrouillardise que les parents n’arrivent pas à se défaire ; l’âge moyen pour quitter le domicile des parents au Congo Brazzaville est passé à 40 ans.

Au campus de l’université Marien NGOUABI on trouve des jeunes de 35 à 45 ans, éternels étudiants qui vivent de la sous location des chambres qu’ils occupent depuis des années avec leurs femmes et leurs enfants sans que les autorités y trouvent quelque chose à redire ; quant à ceux qui ont réussi à quitter le pays, nombre d’entre eux se contentent des miettes que les autochtones veulent bien leur laisser car disent-ils "mieux vaut être mal utilisé dans les pays des autres que de na pas être utilisés du tout chez soi…"

Résignée, sclérosée, abrutie par la débrouille pompeusement appelé l’informel, le verbe haut, sans ambition pour eux même, pour la société et pour leur pays par manque de courage, la jeunesse congolaise a confié son avenir aux églises de réveils qui pullulent au Congo Brazzaville, à paris et dans toutes les grandes villes. Chacun sait pourtant que les prières ne suffisent jamais à réformer un système politique ou à faire une révolution (ne dit-on pas aides toi et le ciel t’aidera ?)

Grandes gueules, donneurs de leçons et adeptes de l’indignation sans action, les congolais, jeunes ou moins jeunes aiment trouver des boucs émissaires tout comme leurs dirigeants pour se donner le bon rôle et se dédouaner de leurs responsabilités (c’est toujours la faute des autres...).   

Jeunesse Congolaise, ne vous faites aucune illusion, les autres (et surtout pas la France) ne vous émanciperont jamais, les jeunes tunisiens ne viendront jamais sauver le Congo ; votre souffrance durera aussi longtemps que durera votre peur et votre passivité (Dieu sera toujours aux abonnés absents pour ceux qui ne se prennent pas en main).

Le 14juillet 1789, le peuple de paris affamé et misérable avait pris la Bastille, décapité le roi et instauré la République ; au Congo Brazzaville tout semble se passer comme si le pire n’était pas encore atteint alors que beaucoup vivent comme des rats (aux dires de SASOU NGUESSO lui même) quand ils ne sont pas obligés de prostituer leurs filles et leurs sœurs pour s’offrir des rapines.

52 ans après l’indépendance, le Congo Brazzaville est devenu un concentré de tous les maux de la planète et de l’humanité. Niveau de vie très faible, crise politique, économique, sociétale et morale, manque d’eau potable, corruption, prostitution, pédophilie, difficultés d’accès aux soins, à l’éducation, misère sociale indicible, enfants de rue, mendicité à tous les coins de rue, etc..  Jour après jour, le nombre de misérables et de pauvres augmente.

Les apprentis sorciers qui aiment les raccourcis et les mystificateurs parlent sans arrêt de la "paix" et de "l’industrialisation" du Congo Brazzaville avec "le chemin d’avenir" en oubliant volontairement d’expliquer ce que les mots veulent veut dire.

-      La paix désigne l'entente de tous les individus qui compose une société. Elle n'implique pas l'absence de conflit, mais une résolution systématiquement calme et mesurée de toutes les difficultés conséquentes à la vie en communauté, principalement par le dialogue, les lois et les règles. La paix ne se décrète pas, elle se négocie toujours. La paix ne peut être atteinte au sein d'un peuple que par la contribution absolument volontaire de tous ceux qui composent ce peuple La paix n'est pas un absolu, mais une recherche permanente. Et le conflit n'est pas l'opposé de la paix.

Qui peut raisonnablement penser et dire qu’il y a la paix au Congo Brazzaville ?

-      Selon Wikipédia, "L'industrialisation est le processus de fabrication de produits manufacturés (...). L'industrialisation est un processus qui bouleverse les techniques de production : le système artisanal, manuel, de production, dans des lieux dispersés, est remplacé par une production recourant de plus en plus à une énergie provenant de machines, production en grandes séries, centralisée, utilisant des normes ou standards afin d'obtenir des produits d'une qualité homogène".

Qui peut raisonnablement penser et dire que le Congo Brazzaville sera industrialisé dans les prochaines années avec les mêmes équipes qui sont en place depuis bientôt 15 ans.

A tous ceux qui voient dans la politique la source de leurs maux et par conséquent la rejette il faut expliqué encore et encore. Avoir une conscience politique, c'est être conscient qu'on fait partie d'une communauté ou d’une "cité". Cela implique que l'on sache que notre vie et nos conditions de vie dépendent de ceux qui vivent avec nous dans cette cité.

Autrement dit, avoir une conscience politique nous ouvre au fait que l'égoïsme stupide ne peut être le seul moyen de réussir notre vie. La politique n’est mauvaise et source de problèmes que quand elle est faite par des mauvaises personnes

S’il est vrai qu’avant d’acquérir une conscience politique, il faut d’abord et avant tout satisfaire ses besoins fondamentaux (se nourrir, se soigner et se vêtir), pour la jeunesse congolaise cela ne semble pas être suffisant car même ceux pour lesquels les besoins fondamentaux ne sont plus un problème, l’attentisme ou le repli sur soi semblent être la règle.

Comme tous ses compères, Denis SASSOU NGUESSO est dans son rôle de dictateur de ne jamais céder un pouce de terrain ; tous ceux et toutes celles qui espèrent que le Royal Cobra pourra faire un geste de bonne volonté pour soulager les souffrances des populations ou de la jeunesse peuvent d’ores et déjà commencer à manger leurs chapeaux ; comme tout bon dictateur il ne fait que ce qu’il faut pour que la casserole ne déborde jamais avec les soit disant grand travaux, les municipalisations qui n’ont d’accélérer que le nom et les soi-disant opposant qu’il contrôle par tous les bouts.

Un dictateur ne cède que si le rapport de force est en sa défaveur et, seule la jeunesse détient cette capacité de pouvoir renverser le rapport de force dans un pays parce que la jeunesse est inconsciente et qu’elle n’a rien à perdre ; il en est ainsi dans tous les pays du monde.

Les meilleurs leaders du monde ne peuvent rien s’ils ne sentent pas le souffle de la jeunesse et du peuple leur demander d’avancer encore et encore ; avant de se plaindre du manque de leader charismatique et de stigmatiser ceux qui essayent de lutter, la jeunesse congolaise devrait se prendre en main et ne pas chercher des boucs émissaires.

Les opposants, les associations, les partis politiques, les syndicats et surtout les jeunes sont suspendus aux miettes et aux rapines que le pouvoir veut bien leur accorder.

Après plus de 25 ans de règne sans partage Denis SASSOU NGUESSO a déjà consommé et usé une génération entière de Congolais ; ces personnes qui ont maintenant 60 ans et plus n’ont plus rien à attendre car leur vie est derrière eux ; c’est peut-être le moment pour eux de penser à l’héritage qu’ils vont laisser aux jeunes générations au lieu de continuer à danser béatement le "Ndombolo" alors qu’ils ont été des laissés pour compte toute leur vie.

Si les jeunes congolais ne veulent pas être à leur tour des laissés pour compte, alors ils devront enfin se prendre en main au lieu de gémir en silence et de chercher responsables à leur situation, "la valeur d’un individu n’a rien à voir avec son âge" dit-on.

L'homme n'est pas fait pour vivre longtemps ; l'expérience le corrompt. Le monde n'a besoin que de la jeunesse car parler de l’avenir c’est parler de la jeunesse.

Vive la jeunesse et les esprits jeunes. Jeunesse congolaise, le Congo Brazzaville attend ton réveil….

Pollution Sonore par les Églises de Réveil de Brazzaville

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Pollution Sonore par les Églises de Réveil de Brazzaville

Cet article qui date qui d’environ 6 ans reste malheureusement d’actualité 

Par Narcisse PIKA

croix.jpgLes Églises de réveil de Brazzaville reçoivent un coup de massue dans leur dos : Elles devraient se construire des bâtiments pouvant limiter la propagation de décibels (le bruit) dans les alentours, dans un délai de six mois. Pourtant, plusieurs églises traditionnelles sont incapables aujourd’hui de produire certaines pièces administratives dont le permis de bâtir ou de construire. Dans certains quartiers, les populations se sont déjà habituées aux sons de cloches géantes de 5h du matin et du soir, pour ne pas parler des appels à la prière du haut des mosquées et des orchestres de trompettistes…

L’essor considérable que connaît aujourd’hui le mouvement associatif religieux s’accompagne malheureusement des actes contraires à l’ordre public.

En effet, de nombreux cas d’escroquerie, de spoliation des adeptes, de troubles dans les foyers, de manipulation des consciences et d’autres délits en tout genre sont relevés. Rappelons que la constitution garantit "…la liberté d’association, la liberté de croyance et de religion dans le strict respect des textes législatifs et réglementaires en vigueur…”. Extrait de la Circulaire du Gouvernement relative aux nuisances sonores, aux associations cultuelles et débits de boissons, rendue publique en fin octobre 2004.

Historique des faits

Un soi-disant pasteur originaire du Congo-Kinshasa a eu à organiser une rencontre à Brazzaville dans le but de se rendre ensuite au Canada, un pays où tout le monde rêve d’aller, en se basant sur une vision qu’il aurait reçu de Dieu selon laquelle "Le tour de l’Afrique était arrivé d’aller évangéliser le monde".

Près de 600 (six cents) serviteurs de Dieu ont répondu à cet appel et ont traversé le fleuve Congo pour se rendre à Brazzaville, après avoir auparavant remis à ce pasteur une somme d’environ 300. 000 F CFA, chacun.

Il était question que ce soi-disant pasteur s’occupe des passeports, des visas et de l’avion qui devait venir spécialement pour cette gigantesque délégation. Après 6 (six) jours d’attente à Brazzaville, dans des conditions que nous ignorons, sur les 600 personnes, environ 200 sont rentrées à Kinshasa. Les autres ont dû passer 48 heures à l’Aéroport International Maya-Maya de Brazzaville où aucun avion n’a pointé son nez pour eux ; plutôt, le pasteur instigateur de tout ça était porté disparu.

La délégation était tellement grande qu’elle a visiblement envahi le petit Aéroport de Brazzaville, c’est à ce moment que les autorités publiques se sont senties interpellées. Il est aussi à noter que toutes ces personnes ont franchi la frontière du Congo-Brazzaville sans pièces d’identité.

Intervention de l’État

La conséquence d’un tel incident a été le risque d’un conflit diplomatique entre les deux Congo voisins, et par après la prise de mesures de contrôle difficiles contre les églises de réveil locales par le biais de la Circulaire N°190 du Ministère de l’Administration Territoriale.

Parmi les exigences de cette circulaire : La régularisation de toute Association Cultuelle (église) dans un délai de trois mois à défaut de fermeture sans préavis, et aussi à propos des nuisances sonores, construction de bâtiments pouvant limiter la propagation de décibels (le bruit) dans les alentours, dans un délai de six mois.

Au sortir de la circulaire, un grand politicien de la place, qui est aussi membre d’une église de réveil locale, a saisi Madame l’épouse du Chef de l’État qui a à son tour, proposé aux leaders des églises de réveil de se rassembler au maximum.

Au secours, "Esther"!

Il faut aussi rappeler que Mme SASSOU, qui n’est pas étrangère aux églises de réveil, a toujours été exhortée à jouer son rôle d’Esther pour le peuple de Dieu.

Sous l’égide donc de la FAR (Fédération des Assemblées de Réveil), une délégation de 52 serviteurs de Dieu a été formée et a rencontré Mme SASSOU à la résidence présidentielle le 1er novembre dernier, assistée du Maire de la ville de Brazzaville. Avant cela, un mémorandum avait été rédigé par les leaders dans lequel ils rejetaient la réaction du gouvernement face à cet incident qui les a eux-mêmes surpris et consterné, et qu’ils ont d’ailleurs condamné. Ils ont aussi exprimé leur désir de collaborer avec l’État.

A cette réunion, Mme SASSOU a rassuré les leaders qu’elle prend la situation à cœur et va demander à Monsieur le Maire de favoriser une rencontre des leaders avec le Ministre de l’Administration Territoriale.

Les leaders des églises de réveil se sont rassemblées à nouveau et, sur proposition de Mme l’Épouse du Chef de l’État, ils ont créé, au-dessus de la FAR (Fédération des Assemblées de Réveil) qui n’est qu’une plate-forme parmi plusieurs, un comité plus représentatif de 20 membres d’obédiences confessionnelles diversifiées, appelé "Conseil des Sages".

Il est composé d’un Bureau de quatre leaders dont l’Apôtre Germain NDEKE (Président), le Pasteur Germain LOUBOTA (Vice-Président), l’Apôtre Ludovic MABIALA (Secrétaire Général) et le Pasteur Léandre BASSAMPA (Secrétaire Général Adjoint).

En effet, à Brazzaville, à coté de centaines d’églises de réveil, il existe onze plates-formes d’après les données disponibles. Ces plates-formes sont des segments de plusieurs églises évoluant en fortes communions restreintes à elles-mêmes. Il y a en revanche très peu de relations entre ces plates-formes. L’objectif principal du Conseil des Sages est donc de contrôler provisoirement les églises de réveil en ce moment de crise et de les aider à se conformer aux textes législatifs en vigueur afin d’obéir à Romains 13:7.

Ayant donc rencontré le Ministre de l’Administration Territoriale, ce dernier va rassurer les leaders qu’il ne s’agit pas d’un bras de fer entre l’État et les Églises de Réveil, mais plutôt d’un souci d’amélioration des conditions cultuelles (Sécurité, Salubrité,…) et de faire respecter la loi.

Des points d’interrogation, quand même !

Selon le Pasteur Léandre BASSAMPA, Secrétaire Général Adjoint du Conseil des Sages, à côté de cet incident consternant d’escroquerie, il y a néanmoins abus de la part de plusieurs Associations Cultuelles : Escroquerie, manipulation de consciences…

Il poursuit en ces termes "Je me pose la question de savoir, si vraiment les Associations Cultuelles, que nous sommes, conscientisent aussi les Congolais, si nous aidons vraiment notre pays à changer positivement les consciences des gens après tout ce par quoi nous sommes passés comme nation".

D’autre part, si effectivement il y a essor des Associations Cultuelles, qui est-ce qui donne l’autorisation? L’État! Que des gens, des centaines de gens franchissent nos frontières aux yeux et au su de la police, pour au bout du compte se faire escroquer! Je me demande aussi si les sanctions prises n’ont pas été mal orientées. Il doit y avoir une ‘épée de couleur’, une ‘main noire’ quelque part. Nous doutons de la bonne volonté de l’État, surtout qu’il est truffé de personnes anti-églises de réveil (Francs-maçons, Rosicruciens…). Il y a d’autres priorités que ces soi-disant pollutions sonores : les structures sanitaires sont dans un état criard, les besoins en eau, en électricité sont pressants, etc."

Lors d’un entretien entre leaders, un de mes confrères a évoqué l’idée de ‘l’épée de Damoclès’. Pourtant, plusieurs églises traditionnelles sont incapables aujourd’hui de nous montrer certaines pièces administratives dont le permis de bâtir ou de construire. Dans certains quartiers, les populations se sont déjà habituées aux sons de cloches géantes de 5h du matin et du soir, pour ne pas parler des appels à la prière du haut des mosquées et des orchestres de trompettistes…

Néanmoins, cet incident nous a permis de nous rassembler à nouveau et de nous remettre en cause nous-mêmes sur nos façons d’opérer et aussi de faire converger nos idées. Actuellement, le Conseil des Sages se consacre au recensement et à la structuration des églises de réveil afin de faciliter à l’État son travail. Nous avons demandé à l’État de revoir certaines mesures prises et nous croyons en leur allégement. “

FRAUDULEUSES ELECTIONS AU CONGO BRAZZAVILLE

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 COUSSOUD MAVOUNGOU Martin alias "Kirikou 3 pommes"

Le Gangstérisme Electorale d’un ivrogne Membre du Gouvernement

 

Coussoud MavoungouDans les conditions de disfonctionnement généralisé et de non-respect de la loi électorale  qu’il a lui –même mis à jour, le régime de Denis SASSOU NGUESSO vient de favoriser la fraude électorale. Dans le cas d’espèce, "kirikou 3 pommes" aussi connu par l’appellation de Martin Parfait COUSSOUD MAVOUNGOU, aurait été élu à Mvouti 2, département du Kouilou.

La prétendue et frauduleuse élection de COUSSOUD MAVOUNGOU a été obtenue à la faveur d’une véritable mascarade. Les faits qui le justifient parlent d’eux-mêmes et sont révélateurs de la grande escroquerie dont le Ministre COUSSOUD MAVOUNGOU et ses mentors Denis SASSOU NGUESSO, Raymond Zéphirin MBOULOU et Fidèle DIMOU ont été les maîtres d’œuvre.

En cela d’ailleurs COUSSOUD MAVOUNGOU a toujours brillé depuis son enfance dans les différentes étapes de sa vie par l’opportunisme, la délation, le mensonge et le reniement de ses propres opinions.

L’on sait que tour à tour, "Kirikou 3 pommes" a été membre du RDPS, membre du Comité Central de l’UPADS, et aujourd’hui tristement célèbre et tonitruant membre du Bureau Politique du PCT, après avoir indignement flirté avec le RDD en quête de poste de Directeur Générale de la Marine Marchande du temps de Maître Jacques OKOKO, Ministre des transports sous la transition d’après la Conférence Nationale Souveraine.

Et voilà le monsieur que le régime de Brazzaville placera à l’Assemblée Nationale au nom des paisibles et loyales populations de Mvouti. Dieu seul sait si "Kirikou 3 pommes" ne pense pas déjà à quitter le PCT au cas où avec le cours de l’histoire du Congo Brazzaville, les choses venaient à changer demain.

"Kirikou 3 pommes"l’a déjà annoncé d’ailleurs qu’il ne sera jamais du coté des perdants au nom de sa logique politique qui est celle de demeurer un constant voyageur politique avec pour seul idéologie son ventre, à la recherche du bien-être et des honneurs quoi qu’en coûte sa dignité (s’il en a une).

Les faits ci-dessous décrits étayent ces éléments. A titre d’illustrations, voici un aspect de la manière dont COUSSOUD MAVOUNGOU a monté l’échafaudage de sa fraude électorale, en l’occurrence la composition des bureaux de vote dont il est demeuré maître de bout en bout avec la complicité du sous-préfet de Mvouti monsieur Dieudonné MBOUMBA.

Ci-dessous la liste des Présidents des bureaux de vote qui ont travaillé à la vraie fausse victoire de COUSSOUD MAVOUNGOU ainsi qu’en atteste l’arrêté préfectoral du 09 juillet 2012 portant nomination des membres des bureaux de vote dans le district Mvouti, il s’agit de :

Bureau de vote de Bilala 2 / CEG 1 :

-       Président : SAMBA Fidèle Arsène, chef de protocole du candidat COUSOUD MAVOUNGOU demeurant à Brazzaville

Bureau de vote de Bilala 2 / CEG 2 :

-       Président : LOEMBET Jean Baptiste, agent de la Marine Marchande demeurant à Pointe-Noire

Bureau de vote de Bilala 3 / CEG 1

-       Président : YEKE KOKOLO Jean Baptiste, membre du cabinet du candidat COUSSOUD MAVOUNGOU demeurant à Brazzaville

Bureau de vote de Bilal 3 / CEG 2

-       Président : MOUSSOYI Jean, ami de monsieur COUSSOUD MAVOUNGOU

Bureau de vote de Bilala 4 / Ecole Primaire

-       Président : NSANA Jules, Fonds de garantie, recruté par le candidat COUSSOUD MAVOUNGOU demeurant à Pointe-Noire

Bureau de vote de Bilala 5 / Ecole Primaire :

-       Président : MAKAYA Louis Marie, recruté à la Marine Marchande par le candidat COUSSOUD MAVOUNGOU demeurant à Pointe-Noire

Bureau de vote de Bilala 2 / Ecole Primaire 2

-       Président : LOUBANZA Euloge, cousin germain du suppléant Nicaise MAKOSSO demeurant à Pointe-Noire

Bureau de vote de Bilinga 3 gare :

-       Président : BOMBET Vuclair, nouvellement recruté à la Marine Marchande par le candidat COUSSOUD MAVOUNGOU, demeurant à Pointe-Noire

Bureau de vote de Tchivala :

-       Président : LOEMBA Martin, Lieutenant de la Police membre du protocole du candidat COUSSOUD MAVOUNGOU, demeurant à Pointe-Noire

Bureau de vote de Massabi :

-       Président : TATY NOTY Jean Pierre, sans qualification professionnelle, chargé des courses du candidat COUSSOUD MAVOUNGOU, demeurant à Pointe-Noire

Bureau de vote de Banga :

-       Président : BOUYOU Alexandre, Directeur de la campagne du candidat COUSSOUD MAVOUNGOU, récemment nommé Directeur de l’administration, et des finances des gens de mer de la Marine Marchande, demeurant à Pointe-Noire

Bureau de vote de Louvenza :

-       Président : MAKOSSO TOUAYA Elisabeth, ménagère, cousine et membre de la direction de la campagne du candidat COUSSOUD MAVOUNGOU, demeurant à Pointe-Noire

Bureau de vote de Tsessi gare :

-       Président : MAVOUNGOU Charlotte, cousine du candidat COUSSOUD MAVOUNGOU, demeurant à Pointe-Noire

Bureau de vote de Nzombo :

-       Président : BOUITY Antoine, sans qualification professionnelle, agent des courses du candidat COUSSOUD MAVOUNGOU, demeurant à Pointe-Noire

Bureau de vote de Tsessi Village :

-       Président : NGOUMA Albert, nouvellement recruté à la Marine Marchande par le candidat COUSSOUD MAVOUNGOU demeurant à Pointe-Noire

Bureau de vote de Nemba :

-       Président : MAVOUNGOU Alain, membre de la famille du candidat COUSSOUD MAVOUNGOU, demeurant à Pointe-Noire

Bureau de vote de Ntaka :

-       Président : MOUANDA Noël, nouvellement recruté à la Marine Marchande par le candidat COUSSOUD MAVOUNGOU

Bureau de vote de Nkougni village :

-       Président : MAMBOU Honorine, belle sœur du candidat COUSSOUD MAVOUNGOU, demeurant à Pointe-Noire

On notera que les représentant du Ministère de l’intérieur et de la décentralisation dans ces bureaux de vote sont tous des proches du candidat COUSSOUD MAVOUNGOU ; ils sont pour la plupart des paysans illettrés qui ne savent ni lire ni écrire ; il s’agit de :

-       MVOUMOU Martin, paysan, bureau de vote de Nkougni Village

-       SITOU Delphin, paysan, bureau de vote de Nkougni gare

-       MOUKASSA, chasseur, bureau de vote de Louvenza

-       PAKA Paul, chasseur, bureau de vote de Koko-Bola Massela

-       MAKIMANATA Edgard, Paysan, bureau de vote de Mongo-Loudi

-       NGOMA Célestin, enseignement rétribué par le candidat COUSSOUD MAVOUNGOU

-       NGOMA Jean Hilaire, oncle maternel et conseiller du candidat COUSSOU MAVOUNGOU

-       MAVOUNGOU Patrick, sans emploi, demeurant à Bilala

Dans ces conditions, on se demande pourquoi Jean Pierre DETCHISSAMBOU a t-il participé  à une élection dont les dés étaient pipés d’avance. Il a manifestement fait preuve d’une grande naïveté politique à moins qu’il soit un supplétif du Parti Congolais du Travail (le Parti Central des Truands).

-----------------------------------------------

Nous nous sommes une copie de la plainte déposer contre le Ministre COUSSOUD MAVOUNGOU

Plainte contre le Ministre COUSSOUD MAVOUNGOU pour Enlèvement, Séquestration et Torture

A son Excellence Monsieur le Ministre d’Etat, Coordonnateur du pôle de la Souveraineté, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits Humains au Congo Brazzaville

Excellence Monsieur le Ministre d’Etat,

Nous avons l’honneur de venir très respectueusement auprès de votre autorité dénoncer les faits dont nous avons été victimes de la part du Ministre délégué à la Marine Marchande en la personne de Monsieur Martin Parfait Aimé COUSSOUD MAVOUNGOU et les éléments de sa garde.

En effet, le 16 juillet 2012 au matin, le jour suivant le premier tour des élections législatives à Bilala, nous avons été enlevés, conduits et déposés au domicile du Ministre susnommé, ensuite séquestrés et battus par sa garde sur ses instructions et ce, en sa présence physique.

Monsieur le Ministre et sa garde nous reprochent de soutenir Monsieur Jean Pierre DE TCHISSAMBOU, l’un des trois (03) candidats de la deuxième circonscription électorale de Mvouti.

Ces faits ont été prémédités et pour cause, quelques jours auparavant, le Ministre Martin Parfait Aimé COUSSOUD MAVOUNGOU a laissé entendre à OUAMBA Félix, en tant que Président de la colonie Dondo de Bilala, qu’il n’est pas chez lui et qu’il le fera partir de Bilala le 16 juillet 2012, donc le lendemain des élections, en raison de son implication personnelle dans la campagne du candidat Jean Pierre DE TCHISSAMBOU et de son refus de ne lui avoir pas facilité le contact avec la dite colonie. C’est ce qu’il a réalisé sous une autre forme.

En passant… il n’est pas inutile de souligner que l’un de nous, notamment SOUMBOU BITCHELI l’avait aidé à bourrer les urnes lors des élections législatives de 2007. Cette fois ci, le refus opposé par le co-plaignant lui a couté l’enlèvement, la séquestration, la battue et l’humiliation.

D’ailleurs, il n’est pas étonnant de lire ce qui suit à la dernière page du procès verbale de constat d’huissier annexé à la présente plainte :

Mention :

Un habitant qui a requis l’anonymat nous a fait cette confidence : Décidément, le Ministre COUSSOUD MAVOUNGOU a accompli son vœu qu’il caressait tout au long des campagnes : celui de régler les comptes à 5 personnes à savoir :

-       SOUMBOU-BITCHELI François

-       OUAMBA Ferry

-       MOZELI

-       PELO Jean Aimé

-       MAVOUNGOU Jean Claude

En déclarant que rien ne m’arrivera car je suis le seul qui parle avec le Président Denis SASSOU NGUESSO

Ce constat d’Huissier est très éloquent en ce qu’il fait mention des témoignages sur les circonstances du traitement dégradant et inhumain qui nous a été administré par le Ministre Martin Parfait Aimé COUSSOUD MAVOUNGOU et sa garde.

Ils nous ont contraints de séjourner au Centre Hospitalier et Universitaire de Louandjili où nous avions été admis pour des soins ainsi qu’en témoignent les certificats médicaux joint à la plainte.

D’avance, nous vous remercions de la suite que vous donnerez à notre plainte

Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Ministre d’Etat, l’expression de notre profonde gratitude

 

SOUMBOU BITCHELI François

OUAMBA Félix

 

PS : Nous diffuserons prochainement le constat d’huissier qui fait mention des témoignages sur les circonstances du traitement dégradant et inhumain dont les victimes ont fait l’objet

DENI DE JUSTICE ET INTOLERANCE POLITIQUE AU CONGO BRAZZAVILLE

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M. Paul Marie MPOUELE

En détention préventive.

Maison d’Arrêt Brazzaville

 

REPUBLIQUE DU CONGO

Unité- Travail- Progrès

 

 

paul-marie mpoueleBrazzaville, le 10 aout 2012

 

                                                                          A              

Monsieur le Président de la Chambre

D’Accusation  Près  de la  Cour d’Appel de Brazzaville

 

Objet :Déni de justice

 

Monsieur le Président,

J’ai l’honneur de vous exposer les faits suivants :

Arrêté le 17 avril 2012 par les services de la police, j’ai été présenté devant le Procureur de la République le 24 avril 2012. Celui-ci m’a présenté devant le Doyen des juges d’instruction le même jour. Après une brève comparution, j’ai été placé à la Maison d’Arrêt de Brazzaville. S’en étaient suivi une 2ème comparution et une confrontation avec mon accusateur.

Dans le même temps, j’ai sollicité des mises en liberté provisoire auxquelles le Doyen des juges ne donnait pas de suite. C’est à la 3ème demande que le juge avait émis un refus de ma mise en liberté provisoire. Cette ordonnance a fait de notre part l'objet d’un appel devant votre chambre depuis le 20 juillet 2012. Aux termes de l’article 181 du code de procédure pénale, votre chambre dispose de 48heures pour statuer sur cet appel. Malheureusement, je suis au regret de constater que ni le Président de la chambre d’accusation ni le Procureur Général près la Cour d’Appel, personne n’a fait enrôler l’affaire devant votre chambre pour que ma demande de mise en liberté soit examinée.

Cette attitude dénote un manque de considération de mon affaire par les magistrats et mieux, constitue incontestablement un déni de justice. Je suis père de famille (5 enfants) et suis régulièrement domicilié au B.043V SOPROGI-Mfilou, Brazzaville. Je suis notoirement connu dans la ville pour être Président du Parti du Peuple Congolais, PPC, et porte-parole de l’Opposition Congolaise. Bien plus, je suis malade et je ne bénéficie pas des soins appropriés à l’infirmerie de la Maison d’Arrêt, Journaliste indépendant, je nourrie ma famille à partir des piges publiées dans certains médias de la place.

Depuis mon incarcération celle-ci est abandonnée à son triste sort. Délinquant primaire, je suis aussi représenté par mes conseils régulièrement inscrits au barreau de Brazzaville.

Dans la l’attente que votre honneur retiendra une date pour l’examen de mon affaire, je vous prie de croire à ma parfaite considération.

----------------------------------------------------------------------

                                                    A

Monsieur le Président de la C.N.D.H

  Brazzaville

Objet :Requête

Monsieur  le Président,

J’ai l’honneur de porter à la connaissance de votre institution de mon arrestation par les services de Police, sur appel téléphonique du Colonel Antoine BOUITY, le 17 Avril 2012, présenté devant  le procureur de la République le 24 Avril, soit sept (7) jours de garde à vue contraire aux dispositions de l’article 48 du code de procédure pénale, puis auprès du Doyen des Juges d’instruction pour une briève audition par ses soins avant d’être placé  en détention préventive à la Maison d’Arrêt.

Deux autres comparutions s’ensuivront avant la confrontation avec mon accusateur. Il sied de rappeler que je suis poursuivi pour "menace de mort et injure" pour avoir expédié un message téléphonique ainsi libellé "lâche Officier, que  le Président démissionne dans 3 jours, sinon…. " suite à l’ampleur des dégâts de la catastrophe du 04 mars 2012 survenue à Mpila. Il me semble qu’après la confrontation cette instruction qui du reste, à tourner essentiellement autour de mes activités politiques et de mes rapports avec Mr. Mathias DZON ancien  Ministre et opposant congolais, cette instruction devrait être bouclée et le Doyen des juges prendrait soit une ordonnance de renvoi pour être présenté devant  un tribunal soit une ordonnance de non lieu. Rien n’a été fait. Dans le même temps, plusieurs demandes de mise en liberté provisoire ont été adressées au Doyen des Juges en vain malgré le délai de cinq (5) jours que fixe la loi au Juge pour y répondre.

Toutefois, une ordonnance de refus m’a été notifiée à la dernière demande de mise en liberté provisoire. Le même jour, c'est-à-dire, le 20 Juillet 2012, un acte d’appel de cette ordonnance a été déposé au greffe de la chambre d’accusation par nos soins.  

Au regard de l’article 181 du Code de Procédure Pénale, cette chambre dispose de 48heures. Malheureusement, ni le Président de la chambre, ni le Procureur Général ne se presse de fixer la date d’examen de cette affaire. Cette attitude  de dénote un mépris et constitue un déni de justice contre lequel j’élève une vive protestation.

En réalité, cette affaire a des relents d’intolérance politique ainsi que le témoignent les menaces proférées par une autorité  policière lors de ma garde à vue ; autorité policière qui me traitait de "Cocoye qu’ils avaient pourchassé en 1997" et annonçait que "j’allais pourrir en prison" en  refusant de travailler avec eux.

En effet, au regard de l’article 120 du CPP, ma détention préventive ne pouvait excéder 15 jours. De plus, ayant réfuté le chef de menace de mort que le Juge ne peut prouver pas cette phrase querellée, il apparait que l’injure  est une infraction de Police pour laquelle ma détention prolongée ici ne se justifie pas, selon les termes de l’article 376 du code pénale. Père de famille, cinq enfants, je suis régulièrement domicilié à Brazzaville et connu notoirement dans la  ville pour être Président du Parti du peuple Congolais PPC, et porte-parole de l’opposition.

En m’adressant à votre institution chargée de la défense et de la promotion des Droits humains, je sollicite votre implication pour la résolution de cette affaire.

Dans l’attente, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération.

--------------------------------------------------- 

                                                     A

Monsieur l’Inspecteur Général des Juridictions et des services Judiciaires

Brazzaville

Objet :Requête

Monsieur  l’Inspecteur Général,

J’ai l’honneur de porter à la connaissance de votre institution de mon arrestation par les services de Police, sur appel téléphonique du Colonel Antoine BOUITY, le 17 Avril 2012, présenté devant  le procureur de la République le 24 Avril, soit sept (7) jours de garde à vue contraire aux dispositions de l’article 48 du code de procédure pénale, puis auprès du Doyen des Juges d’instruction pour une briève audition par ses soins avant d’être placé  en détention préventive à la Maison d’Arrêt.

Deux autres comparutions s’ensuivront avant la confrontation avec mon accusateur. Il sied de rappeler que je suis poursuivi pour « menace de mort et injure » pour avoir expédié un message téléphonique ainsi libellé « lâche Officier, que  le Président démissionne dans 3 jours, sinon…. » suite à l’ampleur des dégâts de la catastrophe du 04 mars 2012 survenue à Mpila. Il me semble qu’après la confrontation cette instruction qui du reste, à tourner essentiellement autour de mes activités politiques et de mes rapports avec Mr. Mathias DZON ancien  Ministre et opposant congolais, cette instruction devrait être bouclée et le Doyen des juges prendrait soit une ordonnance de renvoi pour être présenté devant  un tribunal soit une ordonnance de non lieu. Rien n’a été fait. Dans le même temps, plusieurs demandes de mise en liberté provisoire ont été adressées au Doyen des Juges en vain malgré le délai de cinq (5) jours que fixe la loi au Juge pour y répondre.

Toutefois, une ordonnance de refus m’a été notifiée à la dernière demande de mise en liberté provisoire. Le même jour, c'est-à-dire, le 20 Juillet, un acte d’appel de cette ordonnance a été déposé au greffe de la chambre d’accusation par nos soins. 

Au regard de l’article 181 du Code de Procédure Pénale, cette chambre dispose de 48heures. Malheureusement, ni le Président de la chambre, ni le Procureur Général ne se presse de fixer la date d’examen de cette affaire.

Cette attitude  de dénote un mépris et constitue un déni de justice contre lequel j’élève une vive protestation.

En réalité, cette affaire a des relents d’intolérance politique ainsi que le témoignent les menaces proférées par une autorité  policière lors de ma garde à vue ; autorité policière qui me traitait de ‘’Cocoye qu’ils avaient pourchassé en 1997’’ et  annonçait que ‘’j’allais pourrir en prison’’ en  refusant de travailler avec eux.

En effet, au regard de l’article 120 du CPP, ma détention préventive ne pouvait excéder 15 jours. De plus, ayant réfuté le chef de menace de mort que le Juge ne peut prouver pas cette phrase querellée, il apparait que l’injure  est une infraction de Police pour laquelle ma détention prolongée ici ne se justifie pas, selon les termes de l’article 376 du code pénale. Père de famille, cinq enfants, je suis régulièrement domicilié à Brazzaville et connu notoirement dans la  ville pour être Président du Parti du peuple Congolais PPC, et porte-parole de l’opposition.

En m’adressant à votre institution chargée de la défense et de la promotion des Droits humains, je sollicite votre implication pour la résolution de cette affaire.

Dans l’attente, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération.

------------------------------------------------

A

Monsieur le Directeur  Exécutif de l’O.C.D.H                     Brazzaville

Objet :Requête

Monsieur  le Directeur,

J’ai l’honneur de porter à la connaissance de votre institution de mon arrestation par les services de Police, sur appel téléphonique du Colonel Antoine BOUITY, le 17 Avril 2012, présenté devant  le procureur de la République le 24 Avril, soit sept (7) jours de garde à vue contraire aux dispositions de l’article 48 du code de procédure pénale, puis auprès du Doyen des Juges d’instruction pour une brève audition par ses soins avant d’être placé  en détention préventive à la Maison d’Arrêt.

Deux autres comparutions s’ensuivront avant la confrontation avec mon accusateur. Il sied de rappeler que je suis poursuivi pour « menace de mort et injure » pour avoir expédié un message téléphonique ainsi libellé « lâche Officier, que  le Président démissionne dans 3 jours, sinon…. » suite à l’ampleur des dégâts de la catastrophe du 04 mars 2012 survenue à Mpila. Il me semble qu’après la confrontation cette instruction qui du reste, à tourner essentiellement autour de mes activités politiques et de mes rapports avec Mr. Mathias DZON ancien  Ministre et opposant congolais, cette instruction devrait être bouclée et le Doyen des juges prendrait soit une ordonnance de renvoi pour être présenté devant  un tribunal soit une ordonnance de non lieu. Rien n’a été fait. Dans le même temps, plusieurs demandes de mise en liberté provisoire ont été adressées au Doyen des Juges en vain malgré le délai de cinq (5) jours que fixe la loi au Juge pour y répondre.

Toutefois, une ordonnance de refus m’a été notifiée à la dernière demande de mise en liberté provisoire. Le même jour, c'est-à-dire, le 20 Juillet, un acte d’appel de cette ordonnance a été déposé au greffe de la chambre d’accusation par nos soins. 

Au regard de l’article 181 du Code de Procédure Pénale, cette chambre dispose de 48heures. Malheureusement, ni le Président de la chambre, ni le Procureur Général ne se presse de fixer la date d’examen de cette affair


Les Dessous de la Suspension de La Voix du Peuple

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Firmin AYESSA, la main noire, se lamente et réclame vengeance à son ami Philippe MVOUO

La Voix du Peuple

Firmin-AyessaDans la dernière parution du journal "La Voix du Peuple", nous avons publié un article intitulé "Quand Firmin AYESSA déclare à Jean Baptiste ONDAYE : Si SASSOU est Dieu, je suis son ange et personne ne pourra nous séparer parce que SASSOU et moi avons des secrets".

Nous faisions état de la mésentente qui existerait entre ces deux proches du Chef de l’Etat, Firmin AYESSA et Jean Baptiste ONDAYE en l’occurrence, en ce qui concerne les rémunérations (indemnités, primes et autres) des fonctionnaires de la Présidence.

Jean Baptiste ONDAYE révolté par l’attitude de Firmin AYESSA

C’est un secret de polichinelle que le directeur de cabinet du Chef de l’Etat congolais est passé maître dans la brimade des fonctionnaires à la Présidence de la République et est réputé pour mettre des bâtons dans les roues de plusieurs personnes qui ont leurs dossiers sous différentes affaires au palais du peuple. Plusieurs témoignages existent.

De même, Il est incontestable que ce comportement déplaît à Jean Baptiste ONDAYE qui s’y oppose farouchement au point qu’autour des deux hommes, deux camps semblent avoir vu le jour à la présidence semblable au duel ADOUA/OKEMBA dans les services de sécurité.

Pour corroborer cette assertion, il y a très peu, d’après des indiscrétions, dans le cadre du suivi des travaux de la municipalisation du Pool, Firmin AYESSA aurait refusé de faire le déplacement à Kinkala parce que son secrétaire général s’y rendait également ! Un véritable bras de fer.

Lamentation de Firmin AYESSA

Cependant, étant donné que seule la vérité blesse, le "beau-père" de SASSOU aurait eu du mal à digérer les révélations publiques que nous avons faites sur les différends qu’il aurait avec ONDAYE sur la gestion des hommes. Ce dernier avait donc appelé la rédaction de "La Voix du Peuple", se lamentant et se décarcassant pour se justifier :

-       Vous savez qui vous appelle ?

-       Non !

-       C’est Firmin AYESSA

-        ..?

-       Est-ce que ça vous dit quelque chose ?

-       Bien sûr que oui.

-       Est-ce que je peux parler à votre Directeur ?

-       Non, il est en réunion de famille.

-       Comment je fais ? Parce que je tiens à lui parler.

-       Dans ce cas on vous donne son numéro personnel (à côté une voix chuchote : il ment c’est le Directeur lui-même !)

-       Allez-y

-       … 

Quelques temps après, monsieur Firmin AYESSA rappelle.

-       Je n’arrive toujours pas à joindre votre Directeur

-       Il n’a pas encore fini avec sa réunion, il est éteint. Le mieux serait donc de le rappeler dans 2h.

-       Je tenais à parler avec votre Directeur mais comme il est indisponible, je vais quand même vous dire que j’ai vu l’article que vous avez écrit sur moi ; ça m’a tellement fait mal que je n’ai pas pu le lire moi-même. Une personne l’a lu à ma place. Je n’ai pas le courage de le faire moi-même. Vraiment, jusqu’au moment où je vous parle, je n’ai plus la force (ce qui est normal Firmin, puisque la vérité désarme toujours). Je suis moi-même journaliste de formation, comment vous pouvez faire cela à votre confrère ? Vous ne le savez peut-être pas, nos plumes sont comme des couteaux qui peuvent blesser… Je ne ferais pas un droit de réponse ni ne porterais plainte contre vous…

Après une longue jérémiade que nous nous gardons de relater totalement, monsieur Firmin AYESSA a supplié la rédaction de ne parler de cette conversation à qui que ce soit. Chose que nous lui avons promise et étions prêt à taire mais sur laquelle nous sommes revenus dès lors qu’il a tiré les ficelles de notre suspension et, nous avons décidé de prendre au sérieux ces propos d’un congolais de la présidence de la République que nous mettons sous anonymat : "AYESSA, c’est un pauvre type".

Quand AYESSA réclame vengeance à Philippe MVOUO

Deux jours après son coup de fil, le Directeur général de "La Voix du Peuple" reçoit un appel téléphonique de Philippe Mvouo lui demandant de le rencontrer le lundi à 10h au secrétariat du Conseil supérieur de la liberté de communication "à papa Gaz".

A son arrivée, il avait été surpris d’être mis, après un bref exposé de Philippe MVOUO, à la disposition d’un huissier de justice des mains duquel il recevait une ordonnance de Justice signée de Mathurin BAYI accompagnée d’une délibération suspendant "La Voix du Peuple" pour six mois, allant du 10 mai au 9 novembre 2012 établie par l’ancien et illégal conseil supérieur dirigé par BANANGANZALA dont le mandat avait pris fin depuis 2009 !

Difficile à croire, mais dans l’ombre de l’application de cette ordonnance et de ladite délibération, se trouvait : Firmin AYESSA, appelé en secret à la présidence, La Main Noire.

Le Pot aux Roses se Révèle

Ne souhaitant pas que "La Voix du Peuple" soit en conflit avec Philippe MVOUO, comme elle l’a été avec Jacques BANANGANZALA, le Directeur avait tenu à s’entretenir en privé avec le nouveau président du conseil supérieur. Un rendez-vous avait donc été pris le même jour à son domicile.

Et c’est au cours de leur conversation autour de 15H que le pot aux roses s’était révélé. Prenant la parole, Philippe MVOUO se plaindra de ce qu’il ne s’attendait pas à être nommé au Conseil supérieur, une nomination qui apparaît comme sa mise à l’écart de la politique active du P.C.T. "La veille de ma nomination, c’est Firmin AYESSA qui m’a appelé pour me dire que demain un décret me nommant président du Conseil supérieur de la liberté de communication sera publié", avait-il affirmé.

"Justement, puisque vous parlez de Firmin AYESSA, je tenais à m’entretenir avec lui parce qu’il a appelé la rédaction pour un article le concernant au sujet duquel il comptait discuter avec moi. Mais, il l’a fait avec un numéro masqué et je ne peux en retour l’appeler", avait soutenu de son côté le Directeur Général. "J’ai aussi lu cet article dans lequel vous l’avez chosifié en disant : ¨Ce¨ Firmin AYESSA. Mais, ne t’en fait pas je vais gérer ça. AYESSA, c’est mon ami ; d’ailleurs tout à l’heure lorsque nous nous sommes séparés au secrétariat général du Conseil supérieur, je l’ai appelé ", rétorque Philippe MVOUO !

En vérité, après que le Directeur Général ait reçu la délibération et l’ordonnance qui suspend "La Voix du peuple", le nouveau président du CSCL avait aussitôt appelé Firmin AYESSA pour lui rendre compte de l’accomplissement de la mission qui lui avait été assignée. Philippe MVOUO serait l’ami d’AYESSA depuis 48 ans !

La stratégie MVOUO

"Sévir sur base de l’article compromettant Ayessa, non, ce serait attirer de plus belle l’attention de l’opinion nationale sur l’affaire Ayessa Firmin/Jean Baptiste Ondaye, le mieux serait d’exhumer une vieille affaire laissée par mon prédécesseur Bananganzala", aurait conclu Philippe MVOUO et ses techniciens.

En cela, un huissier de justice en la personne de Jean Claude OLOMBI, sous financement officieux d’AYESSA via le CSLC – soutiennent certaines langues revêches -, est saisi pour faire respecter à "La Voix du Peuple" une ordonnance managée par Jacques BANANGANZALA avant sa chute.

Cette recommandation aurait bien pu être remise aux calendes grecques si et seulement si le journal "La Voix du Peuple" n’avait publié un article compromettant Firmin AYESSA.

"Il faut vite faire de publier l’ordonnance par voie des medias", s’est dit également Philippe MVOUO sur un arrêté de Justice qui date du 25 Mai 2012 et une délibération du 10 mai qui n’ont été rendue publique que le 31 Juillet à la télévision nationale ! Pourquoi ne l’ont-ils jamais été entretemps et pourquoi seulement maintenant ? Au regard de ce qui précède, l’élément déclencheur ne nous est plus inconnu.

Philippe MVOUO n’a fait que renvoyer l’ascenseur à AYESSA

A vrai dire, Philippe MVOUO, resté longtemps sur le banc de touche des promotions politiques, n’a fait que renvoyer l’ascenseur à Firmin AYESSA. Cet ami de longue date qui a pesé de tout son poids pour obtenir du Chef de l’Etat qu’il soit de nouveau promu à un poste de responsabilité ! Voilà pourquoi il était bien informé sur le fait que MVOUO serait nommé. Ce dernier est donc redevable à AYESSA. A cet égard, la presse doit donc se méfier et ne pas parler d’AYESSA sinon…

Firmin AYESSA aurait des problèmes avec tout le monde

Pour plus d’éclaircissements, en journaliste de formation qu’il est, Firmin AYESSA avait obtenu l’aval du Président de la République pour faire des propositions sur les hommes qui devraient gérer le nouveau Conseil Supérieur de la Liberté de Communication.

C’est à ce titre, c’est-à-dire en faiseur de loi, qu’il s’était permis d’appeler le cabinet du ministre de la communication pour ordonner l’éviction de Georges EBOUE élu par la majorité des journalistes pour faire partie du CSLC. Ceci est un fait bien connu. Pour cela, Georges EBOUE lui en veut.

AYESSA se veut-il être un homme respectable ?

Au demeurant, comment concevoir qu’un homme qui se veut respectable et qui ne souhaite pas être la tête de turc des journaux, puisse user de sa position de beau-père et directeur de cabinet du Président de la République pour évincer certains citoyens et faire sanctionner dans ce pays un organe de presse sous prétexte que ce journal a écrit sur lui alors que cela a été fait pour la défense des intérêts d’une partie du Peuple exerçant à la Présidence de la République !

Finalement on peut parler de tout le monde au Congo y compris du Chef de l’Etat lui-même, mais pas de Firmin AYESSA qui se dit super-confident de SASSOU NGUESSO !

Pis encore, en ayant dans l’ombre tiré les ficelles de la suspension de "La Voix du Peuple", ce monsieur ne vient-il pas de montrer à la face du Peuple congolais combien il a un mauvais cœur et nuit aux autres citoyens dans cette République ?

Par ailleurs, il convient tout autant de dire, que finalement le philosophe Philippe MVOUO n’a rien compris du tout du principe de la séparation des pouvoirs chers à Montesquieu et de l’indépendance de l’institution qu’il incarne face à l’Exécutif congolais. Ainsi, en tant que membre du bureau politique du P.C.T, il semble avoir été délégué au Conseil supérieur, non pour la liberté de la presse mais pour son musèlement.

Comment concevoir qu’à priori, Philippe MVOUO qui, indirectement, est arrivé au Conseil supérieur parce que "La Voix du peuple" a fait le bruit autour de l’illégalité de Jacques BANANGANZALA puisse se retourner contre ce journal pour veiller à l’application d’une sanction de ses prédécesseurs illégaux ?

Si la délibération de BANANGANZALA est légale, ceci voudrait dire que ce dernier était également légitime. Pourquoi alors l’avoir demis pour le remplacer par MVOUO Philippe ?

Ceci n’est-il pas un mauvais départ pour ce dernier au Conseil supérieur de la liberté de communication ? Philippe MVOUO n’a-t-il été promu au Conseil supérieur que pour en ressortir moins glorieux, une façon pour ses amis du P.C.T de le couler politiquement ?

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Le Nouveau Président du CSLC a Décidé de Corrompre "La Voix du Peuple"

Philippe MvouoAprès la réception du Directeur Général de "La Voix du Peuple" à laquelle nous avons fait allusion dans ce journal, Philippe MVOUO avait sollicité une autre rencontre avec ce dernier de retour d’un voyage à Pointe-Noire.

Cette retrouvaille qui a eu lieu un dimanche s’était focalisée entre autres sur plusieurs propositions à l’endroit du Directeur Général. Philippe MVOUO s’était porté garant pour être un médiateur d’une part entre les autorités politiques et Guy Milex M’BONDZI, et d’autre part entre celui-ci et le Chef de l’Etat en particulier pour le rallier.

Cela se présente comme si le Directeur Général de "La Voix du Peuple" avait quelque chose contre les autorités si ce n’est le fait qu’il représente officiellement ce journal ! Après que MVOUO ait évoqué la pression qu’il reçoit venant d’en haut concernant "La Voix du Peuple" considérée comme être trop directe et faisant soi-disant atteinte à la vie privée du Chef de l’Etat, il a menacé le Directeur lui demandant de faire très attention de peur qu’il finisse comme Simplice ONGOUYA et Floribert CHEBEYA en R.D.C.

"Lorsque j’étais ministre de l’Energie (eau et courant), chaque matin j’étais à la Une du journal ¨l’Observateur¨. Mais aujourd’hui qu’est devenu celui qui l’éditait ? Floribert CHEBEYA était un défenseur du Peuple et des droits de l’homme. On l’a retrouvé un jour mort et sa famille est en exil...", aurait déclaré vertement Philippe MVOUO.

Ce dernier aurait ensuite proposé au Directeur de négocier avec le haut sommet afin de l’envoyer lui, sa femme et ses enfants en France comme il l’avait fait autrefois étant ministre pour un syndicaliste jugé trop activiste par le pouvoir. Au cas contraire, si cette proposition lui déplaisait, il négocierait pour que cette sanction soit réduite à 2 mois et trouverait une subvention financière pour ses projets ainsi que pour "La Voix du peuple", à condition que lors de sa prochaine parution il change la ligne éditoriale de ce journal.

"Lorsque ce journal sortira, il faut que les gens remarquent que ça a changé", avait soutenu Philippe MVOUO. "Maintenant si tu veux faire ton entrée en politique dis-le également pour qu’on étudie la façon dont tu feras cette entrée", avait-il poursuivi. Un parrainage en maçonnerie aurait été également à l’ordre du jour pour élever les enchères.

Tout ceci est relaté par nous, pour donner la preuve à l’opinion nationale et internationale que la suspension du Journal "La Voix du Peuple" relève d’une conspiration venue de la plus haute sphère étatique et non de la non-observance de la première suspension du Conseil supérieur de la liberté de communication que le sommet savait être illégale.

Elle est destinée à priver le Peuple des informations véhiculées par ce journal ou faire de "La Voix du Peuple" un journal de propagande. Ni plus, ni moins. Au détriment du Peuple, le pouvoir propose une certaine vie de qualité au Directeur Général. Et, c’est MVOUO Philippe, président du Conseil supérieur de la liberté de communication, qui relaie cette proposition !

Voilà un homme chargé de réguler le quatrième pouvoir congolais, donc la presse, à garantir sa liberté, son indépendance et à veiller à ce qu’aucune information n’échappe au Peuple, qui se met par ailleurs à travailler à contre courant des missions qui incombent à la corporation qu’il régule et se met à censurer les articles.

En tous cas, Philippe MVOUO vient de rater son entrée au Conseil supérieur de la liberté de communication. Si nous étions dans des pays de grandes démocraties, sa démission aurait été réclamée par le Peuple et son administration ne lui obéirait plus. Le Chef de l’Etat, sa famille politique et biologique devraient être couverts de honte à son égard.

A la question au Directeur Général du journal "La Voix du Peuple" de savoir pourquoi il n’a pas saisi ces opportunités alléchantes, ce dernier à répondu : "On n’est important pour ceux qui nous dirigent que lorsqu’on représente une force. Et "La Voix du peuple", c’est notre force. Les gens comme MVOUO sont souvent de grands farceurs capables d’empocher l’argent du Chef en votre nom, et d’ailleurs qu’est-ce qui prouve qu’il est mandaté par le sommet. Et puis, lorsqu’on veut bien faire, on ne demande ni ne propose, on fait carrément. La preuve ne nous est-il pas donnée par le fait qu’il ait promis de nous soutenir au moment de la sanction faisant en sorte que nous ne mourrons pas de faim, a-t-il respecté cette promesse ? Et d’ailleurs, qu’est-ce qui prouve que je ne deviendrais pas un exilé de plus au pays de monsieur Hollande pour ceux qui se diront : Pourquoi n’a-t-il pas accepté d’aller en France avec sa famille ? "         

RDD : LE TEMPS DE LA DESILUSION, L’HEURE DE LA REFONDATION

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Elections Législatives Controversées

Par Guy MAFIMBA MOTOKI (Membre)

Guy MafimbaLa démocratie est une construction inachevée certes, comme tout processus, elle doit se parfaire de jour en jour, d’année en année.

Cependant, une démocratie vivante, fiable et véritable requiert la participation, sinon la contribution pleine et entière de toutes les forces vives de la nation, telle qu’elles se présentent dans notre pays : les partis politiques dans leur rôle traditionnel de conquête de pouvoir, doivent y associer celui pédagogique des fondamentaux de la démocratie auprès de leurs sympathisants et militants ; les institutions républicaines, fer de lance d’un Etat juste et impartial, doivent se garder d’être au service d’un camp ou d’un parti politique ; les acteurs politiques, en majorité des éternels rentiers de l’Etat et de la République doivent être au service de l’intérêt général ; enfin, nos concitoyens appauvris à souhait, extenués dans leur grande majorité doivent garder leur discernement, bref, leur citoyenneté.

Tous ces préalables non requis, les législatives 2012 au Congo Brazzaville, encore une fois,  n’ont pas dérogées à la règle. Taux d’abstention record susceptible d’invalidation selon les normes internationales, dysfonctionnements et irrégularités criards voir indécents, achat massif des consciences, intimidations et pressions insidieuses de toutes sortes, débat de chiffonniers sinon défaite de la pensée, bref, "campagne de misère, misère de campagne" dixit M. Fumu FYLLA.

Grande est notre tentation, d’affirmer tel le politologue Philipe KANGA dans Radio-Brazzaville : "L’assemblée de demain sera celle des commerçants, des affairistes, des copains et des coquins et non une assemblée des hommes politiques…".

Alors, le risque est grand de voir transposer le débat public dans la rue, le peuple ayant fait le constat que leurs problématiques, leur quotidien, ne sont pas débattus ni dans les médias, ni les partis politiques, ni les associations, ni les églises et aujourd’hui dans l’hémicycle, espace par excellence du débat contradictoire.

Ainsi, en vingt ans d’expérience démocratique, le processus électoral au Congo Brazzaville, s’éloigne indiscutablement des standards internationaux en la matière, au risque de confiner notre pays dans le registre peu respectable de "démocratie bannière". Ce, malgré les progrès notables enregistrés depuis plus de dix ans dans certaines sphères de la gouvernance politique et économique.

N’en déplaise aux ‘’ayatollahs’’ de la pensée unique, aux courtisans et aux nervis, réfractaires à toute analyse critique, objective et prospective, la ‘’gouvernance par défi’’, est-ce l’approche optimale de conduire les hommes ? Défi à l’égard du souverain primaire, le peuple congolais !

N’est- il pas de notre devoir, intellectuels, cadres, société civile, patriotes, fils de ce pays tout simplement de s’interroger. Ou vas t- on ? Que voulons- nous ?

Face à ce non-sens historique, digne d’une ‘’démocratie bananière’’ qui ne dit pas son nom, la responsabilité n’est ni d’un homme ni de la majorité, ni de l’opposition, ni de nos concitoyens etc. ; la responsabilité est collective. Celle du RDD (Rassemblement pour la Démocratie et le Développement), notre parti doit être décryptée et assumée.

Il nous faut de ce fait, libérer la pensée, convoquer les intelligences ; bref, susciter un "big-bang intellectuel’’ afin de remettre sur les rails un processus démocratique irrationnel, cela va de la crédibilité de notre pays, de nos institutions et de notre intelligentsia. Parce que, faute de se doter des institutions crédibles et républicaines, le Congo Brazzaville marche à contre-courant de l’histoire en pérennisant  une gouvernance politique "des hommes forts" contraire à celle des "institutions fortes et crédibles", seul gage de développement et d’émergence économique tel que l’a brillamment développé, à l’endroit des pays africains, le Président Barak Obama en 2008 à Accra (Ghana).

Le RDD face à cette perspective sombre pour notre pays est appelé à prendre sa part de responsabilité comme parti de gouvernement. Hier, aux avant- postes du débat d’idées, toujours fidèle à ses options doctrinales durant les périodes les plus cruciales de l’histoire politique de notre pays, le RDD s’est peu à peu transformé en une mutuelle ethnocentrique. Sous l’instigation d’une minorité de cadres, sectaires, sclérosés et déphasés.

Le Secrétariat National, sa superstructure a fini par réduire le RDD en parti de salon, sans orientations politiques claires, sans vision, sans ambition et sans organisation efficiente. Pourtant, nos idées ont triomphé au Congo Brazzaville.

Le travail bien fait et l’excellence, valeurs d’identifications doctrinales de notre parti ont fait l’objet d’orientations programmatiques  lors du discours d’investiture, en aout 2009, du Chef de l’Etat, le Président Denis SASSOU NGUESSO en ces termes : "le Congo de la deuxième décennie du troisième millénaire sera ce que vous voudrez qu’il soit. De par votre comportement, votre intelligence et votre effort, vous engendrez ce nouveau Congo, havre de paix et prospérité pour tous… Convertissez-vous à la religion du travail bien fait. Visez tous et pour tout l’excellence. Jetez bas la médiocrité, la tricherie et toutes les antivaleurs".

Fruit de l’alliance PCT–RDD, le Ministère de l’Industrie Touristique et des Loisirs censé être la vitrine du travail bien fait et l’excellence, s’illustre malheureusement par une série de contre–performances et une conjugaison d’anti–valeurs tant décriées par le chef de l’Etat. Management empirique et à vue, course à l’enrichissement facile et illicite, et j’en passe.

L’intégrité, le charisme et la vision du Président Jean Jacques YHOMBY OPANGO sont à ce titre pris à défaut, occasionnant de ce fait une réelle démobilisation et démissions de nos nombreux cadres,  militants et sympathisants.

Depuis trois ans, le RDD a tourné le dos au travail bien fait et à l’excellence. La réflexion continue, l’organisation, la proximité et la méritocratie qui jadis faisaient sa force ont laissé la place à l’arrogance et au sectarisme. Notre capacité à véhiculer des idées novatrices, à fédérer autour des valeurs cardinales d’une gestion étatique moderne et rigoureuse se sont peu a peu éloignées de nos préoccupations. Des calculs et  deals de bas étage, scellés pour des raisons obscures et inavouées sont en voie d’accélérer la disparition pure et simple du parti. L’intrigue et la calomnie gratuites, utilisées au sein du parti, par des nostalgiques staliniens ont amplifié l’hémorragie des cadres.

Enfin, que dire alors de notre contribution en tant que parti de la majorité, dérisoire en terme de capacité de mobilisation, elle est presque inexistante en terme d’idées et d’orientations programmatiques pour matérialiser l’idéal social-démocrate fondement de notre alliance avec le PCT.

Membre éminent de la majorité présidentielle, le RDD a renoncé à jouer sa partition et d’affirmer son identité et sa sensibilité fondées sur des valeurs cardinales telles : l’autorité de l’Etat, l’ordre et la discipline républicain, la justice sociale, la redistribution équitables des richesses nationales, le refus du repli identitaire etc. A cela il faut ajouter des problématiques conjoncturelles liées à une lutte acharnée contre l’immigration clandestine et sauvage, l’insalubrité etc. Toutes ces valeurs auxquelles se reconnaissent la majorité de nos compatriotes. 

Ceci est l’échec de la direction nationale du RDD, sourd aux appels et signaux alarmants du Président Jean Jacques YHOMBY OPANGO évoqués lors de son allocution célébrant le 20° anniversaire du parti et ceux plus récents des cadres signataires de "l’appel pour la convocation d’un comité directeur  extraordinaire du RDD".

L’heure est à la refondation. Refondation au sein du RDD, afin de lui restaurer ses lettres de noblesse comme parti démocratique, de masse et de gouvernement ; capable de contribuer a l’édification d’un Congo véritablement démocratique, juste et prospère. Vision et engagement pris au terme de la Conférence Nationale Souveraine.

Refondation dans notre pays, afin de renouer avec les mécanismes et les valeurs pluralistes véritables, la tentation étant grande à l’arbitraire, au monolithisme et à l’intolérance développés par une frange agissante de certains cadres du PCT.

Refondation afin d’éradiquer la fraude, la concussion, la corruption et l’impunité, tous ces anti–valeurs qui empoisonnent le sommeil du Président de la République et fragilisent dangereusement l’édifice national et l’ordre républicain.

Cette refondation que nous appelons de nos vœux a pour axiome la justice. Justice comme vertu, tel que exposé dans la "République du philosophe Platon" qui a fait l’objet d’un brillant mémoire soutenu par M. Michel BOUESSO à l’université Marien NGOUABI. Justice dont l’une des déclinaisons, est de garantir la bonne gouvernance, l’équilibre social et la stabilité de la cité. Ceci a toujours été la condition nécessaire d’harmonisation des rapports entre les hommes depuis l’antiquité.

En somme, nous, partis et acteurs politiques, société civile et citoyens sommes appelés à rejoindre M. Michel BOUESSO dans le vaste chantier intellectuel qu’il a initié, le souci majeur étant de proposer des pistes pour l’éradication de l’injustice généralisée qui sévit dans la société congolaise. Relai pris par l’ancien Ministre et philosophe Grégoire LEFOUOBA qui dans une tribune libre a appelé de ses vœux l’organisation d’une "réflexion nationale" sur les deux premières décennies de l’expérience démocratique. Nous nous inscrirons de ce fait dans la dynamique de Platon, philosophe grec qui, ayant vécu comme de nos jours dans un Etat caractérisé par l’injustice, l’arbitraire, l’impunité et la quête obsessionnelle du gain facile avait proposé des pistes de sortie heureuse.

Voila, la perspective d’engagement patriotique et citoyen pour la construction d’un vivre-ensemble fraternel et heureux auquel j’invite tous les congolais épris de justice, d’équité, de prospérité et de paix.

Ainsi, après vingt ans "d’illusion révolutionnaire et communiste" nous éviterons à notre peuple et notre pays des années "d’illusion démocratique".

N’est ce pas là l’hommage du vice républicain à la vertu républicaine ? La paix durable et l’avenir du Congo Brazzaville, notre cher et beau pays sont à ce prix.

REFONDER LE MCDDI

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LETTRE OUVERTE AUX CADRES, MILITANTS ET SYMPATHISANTS DU MCDDI

Par Hervé MOUNKALA MAHICKA (Membre)

CHRONIQUE D’UNE MORT ANNONCEE

mcddiLa débâcle de notre parti aux dernières élections me pousse à prendre la plume pour exprimer le désarroi qui saisit nos militants et sympathisants, les plus attachés à nos valeurs, à notre histoire et à notre combat pour un Congo meilleur. Cette défaite qui sonne comme la chronique d’une mort annoncée, décrie le paradoxe d’un parti pourtant assis sur une base forte et unanime dans ce qu’elle attend, mais qui, curieusement suit la voie du déclin que tout lui interdit.

J’invite les dirigeants et les membres du parti à rompre avec cette culture empruntée aux Diables-Noirs, qui consiste à analyser nos échecs en nous posant toujours en victimes. Car si nous avons perdu, c’est parce que nous n’avons pas été à la hauteur. Quand bien même le succès des autres tiendrait de la fraude, nous n’avons pas été assez bons pour les contrer, ce qui revient au même.

Je ne vais pas m’appesantir sur la critique, tant les maux sont connus : manque d’organisation du parti, stratégies obscures et empiriques, promotion des cadres par affinités subjectives, manque de formation politique, absence de démocratie, opportunisme, écuries aux ramifications douteuses …etc. Mais de tous ces maux, la rupture idéologique, physique et stratégique avec la base est le plus grave.

Nous nous sommes persuadés que l’électorat est un compte en banque, croissant paisiblement quoi qu’il arrive, et disponible en toute circonstance pour nous servir. Comme me disait un membre du Bureau exécutif national, "profitons du mythe de Bernard KOLELAS, on verra après". Eh ben l’après, nous y sommes ! 

LA REFONDATION

Sans détour, j’appelle à l’autodissolution de toutes les instances du parti. Une manière noble de reconnaitre et d’assumer l’échec. Assumant l’intérim de lui-même, le bureau exécutif national mettra en place un comité d’organisation du Congrès d’Ouverture et de Réunification du MCDDI.

L’ouverture signifie qu’une campagne d’adhésion massive et nationale, auprès des politiques et du peuple, précède ce congrès. La réunification, c’est de rappeler dans nos rangs ceux et celles qui ont partagé nos idéaux depuis le début ou les ont rejoints, mais hélas, qui par nos comportements autocratiques, par leur propre soif de pouvoir ou par des faits extérieurs, nous ont quitté, se sont démobilisés ou n’ont jamais pu être avec nous.

Nous créerons ainsi un grand parti national, dépassant les ambitions personnelles, claniques et tribales, pour l’intérêt collectif et les valeurs qui sont les nôtres, à savoir, la justice, l’égalité, la solidarité, la cohésion nationale, la paix, l’éthique et le développement intégral, telles que héritées de nos pères.

Quant aux partis qui n’auront pas pu fusionner avec nous mais partagent les mêmes valeurs et estiment que faire contrepoids au parti dominant qui concentre tous les pouvoirs sans contrepartie et sans contrôle est une nécessité vitale pour notre démocratie, le MCDDI doit proposer une nouvelle coalition politique, allant du fleuve à l’océan, conçue pour remporter tous les scrutins à venir et gouverner ensemble.

Il ne s’agit pas de chercher à nous constituer une cour de vassaux et de soumis, mais d’intégrer des alliés objectifs dans un espace démocratique, une force de proposition et d’alternance, en étant le fer de lance.

S’il est vrai que l’idée du congrès semble obtenir l’assentiment de tous, de la base au sommet, il convient de mettre en garde contre un congrès qui sera l’occasion d’exploser ce qui reste encore du MCDDI, pour diviser au profit du parti dominant dans la voie d’un monopartisme larvé.

C’est pourquoi, je convie le MCDDI à garder son coordonnateur comme chef, car il reste le meilleur gage de l’unité du parti. Notre vision de la refondation insiste sur l’élargissement de nos frontières, la participation des élites et la reconquête de la base.   

Par contre, il faut également stopper les mauvais calculs de ceux qui préparent un congrès réservé aux fidèles d’un clan, aux achetés et autres bénis oui-oui, rameutés pour acclamer des décisions préfabriquées qui trahissent nos idéaux et dans lesquels le peuple ne se reconnaitra pas. Il en est de même pour ceux qui militent pour organiser d’abord le congrès pour ne faire l’ouverture qu’ensuite, ou proposent des petits aménagements internes. Il sera sans conséquence sur la descente aux enfers du MCDDI qui ne s’en relèvera pas.

Le prétexte financier pour retarder ces assises n’a pas de place. Le MCDDI quand il agit dans l’intérêt partagé de tous, n’a pas besoin de climatiseurs pour fonctionner. Il peut organiser un congrès sous le manguier. Les vrais membres le savent, la foi et la flamme sont toujours là, mais ils ne sont pas sollicités.     

LE POSITIONNEMENT

Je crois avoir été le premier, dans un article retentissant, à avoir appelé publiquement le MCDDI à relancer l’alliance avec le PCT. C’était en novembre 2005. Le président Bernard KOLELAS m’avait alors longuement entretenu à Courbevoie en France, le mois suivant, pour exposer mes justifications. Après 5 ans de bilan, ce que j’en attendais a été atteint au plan national. La paix est acquise, la culture de la violence politique entre nos deux formations est désormais un passé pardonné.  

Hélas, au plan interne, le parti n’a pas su tirer profit de cette alliance. L’accalmie aurait dû permettre en effet au parti de se réorganiser et de se revitaliser. Ensuite, il était important que nos cadres s’habituent à la gestion des affaires publiques. Enfin, notre rôle dans la majorité aurait dû être de pondérer les excès de ce pouvoir.

Mais nous nous sommes tus, n’avons rien organisé et n’avons pas eu de participation significative dans la gestion du pays ce qui a fait s’éclipser les cadres. Nous avons eu deux ministres, un maire d’arrondissement et deux sous-préfets, pour le prix de notre âme, c’est bien maigre. Pas un ambassadeur, pas un seul directeur général, pas un président d’institution ou constitutionnelle et de commissions nationales, pas un préfet. Le parti n’a pas fait de campagne d’adhésion, et ne s’est pas démarqué. Pas même un siège digne de ce nom. Le PCT règne sans partage, jusqu’à consommer nos droits fondamentaux, hypothéquer l’avenir de nos richesses, et le MCDDI n’a même pas toussoter. Nous avons perdu ainsi notre différence et le respect tant de nos militants que de nos partenaires. Voilà pourquoi la base du MCDDI se considère toujours à l’opposition.

Pour y remédier, nous n’avons pas d’autre choix que de redevenir véritablement un parti démocratique voué à la défense des intérêts vitaux du peuple. C’est dans nos gènes.

Aujourd’hui encore, la plupart des militants et militantes restent persuadés que l’alliance réactivée en 2007 est nécessaire. Mais il faut clarifier notre champ, nous distinguer et faire participer les cadres et militants de manière démocratique.

LA PARTICIPATION AU GOUVERNEMENT

Face à l’imminence d’un remaniement gouvernemental, le MCDDI semble attendre les places que le PCT voudra bien ou pas lui accorder, selon la propre vision et stratégie du parti de Marien.

-      Est-ce là l’attitude d’un parti représentatif dans lequel des militants s’engagent en se sachant défendus ?

-      Où les cadres viennent en voulant participer à la gestion des affaires du pays ?

-      Que le peuple choisit en distinction d’un autre parti ?

-      Comment voulez-vous, lorsque nous nous comportons comme un parti d’obligés, un simple satellite du PCT, espérer le respect ?

-      Nous fera-t-on croire encore qu’une stratégie imparable se trouve cachée derrière cette tactique du "tout subir pour perdre aux élections suivantes" ?

Espérons fois-ci que tous avons su lire la maturité du peuple qui s’est manifestée par l’abstention massive et le vote sanction à notre encontre.

Si nous devons poursuivre notre participation au gouvernement, nous devons conclure avant la publication de la prochaine équipe, un accord de gestion commune. Un texte clair et précis qui prévoira notre quota au gouvernement, mais aussi aux autres fonctions civils importantes de l’Etat, sans chasse gardée au parti au pouvoir.

La liste de nos ministrables sera issue d’une concertation interne, et non au choix du PCT. Aussi, entre le président du Mouvement et le permanent, un des deux ne doit plus être membre du gouvernement, afin qu’il œuvre à temps plein pour le fonctionnement du parti et qu’il conserve la liberté d’opinion que la solidarité gouvernementale interdit.

Nous ne pouvons demeurer à la merci des calculs du PCT que nous accompagnons, et nourrir des ambitions nationales. S’ils font si bien, s’il n’y a rien à redire, si rien ne nous démarque, s’ils gèrent comme il se doit, pourquoi existons-nous ? Fondons-nous donc au PCT !

C’est cette confusion que nous avons offert à nos électeurs, si bien qu’ils ont voté PCT, indépendants ou des petits partis d’accompagnement du pouvoir. Nous devons en sortir. 

La baisse du nombre de nos parlementaires ne change rien à notre force et à notre potentiel de mobilisation qui demeure exceptionnelle, et le sera encore plus, si nous engageons les réformes nécessaires. 

LA CULTURE DEMOCRATIQUE

Je ne manquerai pas de relever, pour terminer, la responsabilité des cadres, militants et sympathisants du MCDDI qui pour avoir perdu l’esprit critique, le courage de la mobilisation et l’exigence des comptes, ont laissé chavirer le navire.  

La politique c’est l’exercice du débat public permanent. C’est une confrontation d’opinions, une démarcation ouverte des positions, un projet en construction perpétuelle qui doit être partagé et critiqué.   

Ce n’est pas une science mystique dont certains initiés seraient seuls habilités à en dessiner les contours, tandis que les autres seraient contraints aux murmures, à l’adhésion ou la démission. Lorsque tout se négocie en salon, ce n’est plus de la politique mais de l’affairisme. Quant à ceux qui ont peur de dire ce qu’ils pensent, ou qui ne supporte pas qu’on leur dise ce que l’on pense, ce sont des fourbes qui n’ont pas de place dans un projet en démocratie.

J’appelle tous les membres à exprimer leur adhésion à cette vision ou à présenter les leurs, ainsi que les différentes personnalités et partis politiques proches de nous de se saisir de cette occasion pour refonder la vie politique congolaise avec nous. 

Il nous faut rebondir vite, fort et large pour ne pas laisser se graver de manière irréversible l’image de perdants, d’impuissants et d’incapables que nous sommes entrain de donner. Entêtons-nous, et nous disparaitrons aussi sec.

Certains partis au Congo peuvent fonctionner sans base populaire. Ils tiennent grâce à l’argent, les armes ou la chefferie traditionnelle. Au MCDDI c’est le peuple qui nous justifie. Tachons de ne plus jamais l’oublier.

Lu, Vu et Entendu Pour Vous Sur le Congo de SASSOU

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La Lettre du Continent N°641 du 30 Aout 2012

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Forbes Afrique ou Forbes SASSOU ?

sassou_demon.JPGLancée à Brazzaville devant un parterre de personnalités ambiancé par la journaliste française Christine OCKRENT, la version africaine de Forbes s'apparente pour l'instant à une version congolo-congolaise du mensuel américain.

Portée par une maquette sur papier glacé, la première édition de Forbes Afrique (août-septembre) sent bon l'outil de communication à la gloire de Denis SASSOU NGUESSO. Un de plus...

L'ours de la revue en dit d'ailleurs long sur sa ligne éditoriale. Nommé en juillet, le PDG Lucien EBATA a travaillé, par le passé, à la direction du protocole national congolais lorsque ce département de la présidence était géré par Bonaventure ENGOBO et Michel ONDAYE, tous deux récemment remerciés car critiqués dans la gestion de certains fonds publics.

Mbochi originaire d’Ollombo, Lucien EBATA est surtout l’homme d’affaires qui grimpe dans l'entourage du chef, ce dernier cherchant à rééquilibrer les rapports entre les Mbochis d’Ollombo et ceux d’Oyo-Edou, son fief natal. A la tête de sa société de trading Orion Oil, basée à Kinshasa, Lucien EBATA s'est vu octroyer en mai deux cargaisons de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), qu'il a revendues au géant anglo-néerlandais Royal Dutch/Shell.

Le lobby de Brazzaville pour ce premier numéro n'étonne donc qu'à moitié. Entre les portraits (Yves-Michel FOTSO, Aliko DANGOTE…) et les publicités de sociétés locales comme Congo Invest Consulting, l'unique publi-reportage consacre six belles pages au président congolais, maître de cérémonie pour le lancement du magazine, le 24 juillet à Brazzaville, devant de hautes personnalités politiques françaises venues en Airbus 319 VIP (LC nº640).

Modestement intitulé "Congo-Brazzaville : l'aube nouvelle", cette publicité alterne, comme il se doit, propos dithyrambiques envers SASSOU NGUESSO et constats édifiants. Exemple : "De retour aux affaires depuis 1997, Denis SASSOU NGUESSO a travaillé essentiellement à redonner l'espoir de vivre à ses quelque 3 millions et demi de compatriotes". Abandonnées à leur sort, les victimes des explosions du 4 mars ont effectivement pu s'en rendre compte…

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SNPC : promotions post-législatives

Conforté par la récente parodie de législatives, le président Denis SASSOU NGUESSO a procédé à quelques changements au sein de la SNPC.

En attendant un remaniement ministériel annoncé à la rentrée, Denis SASSOU NGUESSO a quitté Brazzaville, le 18 août, juste après la célébration du 52e anniversaire de l’indépendance, pour Malaga (Espagne), où il doit séjourner une vingtaine de jours pour des vacances médicalisées.

Au lendemain des élections législatives très largement remportées par le Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir), le chef de l'Etat a remanié l’organigramme de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) dans la perspective du départ de son fils Denis Christel SASSOU NGUESSO, dit "Kiki", chargé du trading au sein de la société publique, après sa victoire au scrutin législatif à Oyo par 100% des voix (LC nº640).

Proche du fils du chef de l'Etat, Hugues BOUYA, ex-cadre de la Banque commerciale internationale (BCI) à Brazzaville, devient le nouveau directeur financier de la société pétrolière. D'ethnie mbochi comme SASSOU NGUESSO, il succède à Jean-Jacques MAKAYA qui rejoint la Congolaise de raffinage (Coraf) en tant que directeur administratif et financier à la place d’Alain OKOÏ, le frère aîné du général Guy OKOÏ, lui-même annoncé comme le futur chef d’état-major des Forces armées congolaises (FAC). Pour sa part, Alain OKOÏ remplace Hilarion BOUNSANA à la tête d'une filiale de la SNPC, la société Ilogs.

Poste stratégique nouvellement créé au sein de la société nationale, la direction des approvisionnements est confiée à Christian IBATA. Originaire du département de la Cuvette (Nord), ce dernier est proche de Claudia SASSOU NGUESSO, chargée des relations publiques de son père et nouvellement élue députée à Talangaï, dans le 6e arr. de Brazzaville.

BLAISE ELENGA (Eminence conseils) : Conseiller juridique au sein de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) jusqu'en 2011, avant d'être chargé de la distribution, Blaise ELENGA, 52 ans, devrait quitter la compagnie pour diriger, fin 2012, Eminence conseils. Créé par son frère cadet, l'avocat Anatole ELENGA, ce cabinet basé à Pointe-Noire devrait se spécialiser dans le secteur pétrolier.

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DEVINETTES

Hyper-ministre congolais en mission à Paris

Quelle fut la mission exacte que le délégué général congolais aux grands travaux avec rang de ministre, Jean-Jacques BOUYA, a effectuée à Paris, fin août, avant de voyager en Italie et en Turquie ?

Méfiances ministérielles au Congo Brazzaville

Pourquoi les ministres congolais originaires du Pool (Sud Congo), Claude Alphonse NSILOU (construction) et Parfait KOLELAS (fonction publique), n'ont-ils pas assisté au dîner dansant offert par le président Denis SASSOU NGUESSO le 15 août 2012, jour anniversaire de l'indépendance du Congo Brazzaville, à Kinkala, chef-lieu de ce département ?

Messe post-mortem à Brazza ?

L'Etat congolais va-t-il organiser - et prendre à sa charge - les obsèques des victimes des explosions du 4 mars, dont les dépouilles sont encore bien visibles dans deux containers frigorifiques toujours stationnés dans l'enceinte du CHU de Brazzaville ? Mystère…

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Afrique/France : Hollande rattrapé par la realpolitik africaine

François Hollande n'escamotera pas la situation des droits de l'homme au Congo Kinshasa lors de son déplacement à Kinshasa, du 12 au 14 octobre, pour le sommet de la francophonie. Sa visite souligne cependant les premières incohérences du PS en matière de politique africaine.

Posture diplomatique à géométrie variable : François Hollande, qui a ouvertement boycotté en juin l'Euro 2012 de football en Ukraine, au nom du respect des droits de l'homme, assistera au 14e Sommet de la francophonie organisé du 13 au 14 octobre à Kinshasa.

Des milliers de kilomètres séparent les deux pays, mais aucun en matière de libertés publiques. Outre la résurgence d'une rébellion dans l'Est, le chef de l'Etat français débarquera dans un Congo Kinshasa où - coïncidence avec la préparation du sommet ? - les exactions se multiplient depuis plusieurs semaines.

Le 28 juillet, le secrétaire général adjoint de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Jean-Marie Vianney KABUKANYI, a été enlevé avec son frère par des agents de l’Agence nationale de sécurité (ANR) et transféré dans les locaux de la Police d’intervention rapide.

Fin août, le même corps dévoué au président Joseph KABILA a encerclé les villas des principaux responsables de ce parti dirigé par Etienne TSHISEKEDI, qui considèrent "la venue des chefs d’Etat au Sommet de la francophonie comme un geste d’hostilité vis-à-vis du peuple congolais".

Ce n'est pas tout. Depuis sa disparition le 27 juin, l’ancien ministre des mines et président de la Démocratie chrétienne, Eugène DIOMI NDONGALA, proche de l'UDPS, n'a toujours donné aucun signe de vie.

Pour l’avocat George KAPIAMBA, président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice, la disparition de l'opposant vise précisément à le réduire au silence pendant les préparatifs du sommet.

Preuve de l'embarras et de la cacophonie sur ces questions au sein du Parti socialiste (PS) : le 27 août, le secrétaire national à la coopération et député des Français de l'étranger, Pouria AMIRSHAHI, a justifié mordicus le déplacement de François HOLLANDE sur son blog : "Pour défendre les principes de liberté et d'Etat de droit".

Un mois plus tôt pourtant, le 26 juillet 2012, un communiqué officiel du PS signé de Jean-Christophe CAMBADELIS, secrétaire national à l'international, conspuait la visite de deux anciens premiers ministres de Jacques Chirac à Brazzaville, "dans un pays classé à la 154e place sur 180 de l'indice de corruption de l'ONG Transparency International". Or, la RDC est située en 168e position. Cherchez l'erreur…

Cambadélis et la mémoire sélective sur la Françafrique

Secrétaire national du Parti socialiste (PS) chargé de l'Europe et de l'international, Jean-Christophe CAMBADELIS a commenté la visite de Jean-Pierre RAFFARIN et de Dominique de VILLEPIN, le 24 juillet 2012 à Brazzaville (LC nº640), en s'en prenant à la Françafrique.

Un communiqué au vitriol intitulé "Françafrique : à droite, on y croit encore" évoque "une visite inopportune dans un pays classé par Transparency International à la 154e place mondiale".

Question déplacement, le responsable du PS aurait-il oublié les voyages qu'il a effectués ces dernières années dans la Côte d'Ivoire de Laurent GBAGBO, pourtant formellement black-listé par son parti ? Le dernier en date, le 16 octobre 2010, s'est déroulé en pleine campagne présidentielle ivoirienne.

Jean-Christophe CAMBADELIS, faut-il le rappeler, est marié à Héloïse TARRAUD, directrice des relations extérieures de L'Alliance 7.

Cette fédération regroupe dix syndicats français de l'agro-alimentaire, parmi lesquels celui du chocolat et celui du café dont Héloïse TARRAUD est, par ailleurs, la directrice déléguée. Mais il n'y a bien évidemment aucun rapport avec les voyages de son époux chez le principal producteur africain de café-cacao…

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Medef

Le Medef et Denis SASSOU NGUESSO filent le parfait amour. Après la visite du président congolais en février à son siège parisien (LC nº629), l'organisation patronale française organise une mission d'hommes d'affaires du 24 au 27 septembre à Brazzaville et Pointe-Noire.

Comme il se doit, celle-ci sera pilotée par Patrick LUCAS, inusable président du comité Afrique du Medef. Les hommes d'affaires français prendront leurs appartements à l'Olympic Palace de la capitale congolaise après leur arrivée par le vol AF 896. Puis petit débriefing par l'ambassadeur de France, Jean-François VALETTE, et son conseiller économique Michel DHE.

La délégation s'entretiendra avec le président congolais le 25 septembre 2012 en fin de matinée, non sans avoir rencontré plusieurs ministres avant et après cet entretien.

Jean-Jacques BOUYA (grands travaux), Rodolphe ADADA (développement industriel), Adelaïde MOUGANY (PME-PMI), Claudine MOUNARI (commerce), Gilbert ONDONGO (finances) et Alain AKOUALA-ATIPAULT (zones économiques spéciales) sont déjà short-listés.

Le 26 septembre à midi : départ pour Pointe-Noire sur Boeing 737-300 d'Equatorial Congo Airlines. Cette compagnie est très bien placée sur la liste noire de l'Union européenne (UE), mais "l'assistance technique de ce vol est assurée par la Lufthansa" s'empresse de préciser le Medef dans son programme, dont La Lettre du Continent s'est procuré la copie. Rassurant ?

Après avoir rencontré les autorités portuaires et le secteur privé local, les patrons chouchoutés s'envoleront directement pour Paris depuis la capitale pétrolière. Cette fois-ci par vol AF 833 !

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Toyota veut s'offrir le joyau CFAO

Après l'acquisition début août d'un tiers du capital de CFAO, le japonais Toyota entend racheter l'ensemble du groupe basé à Sèvres, et historiquement présent en Afrique.

Quasiment passée inaperçue, l'opération bouscule sérieusement le landernau économique franco-africain. Le 2 août 2012, le groupe Toyota Tsusho Corp. (TTC) a acquis 29,8% du capital de CFAO. Cette prise de participation a été suivie, le 28 août 2012, par le dépôt d'une offre publique d'achat (OPA) amicale sur l'ensemble du capital.

Théoriquement, le seuil inférieur des 30% ne permet pas d'effectuer une telle opération. Mais TTC s'est assuré d'obtenir les quelque 12% du capital que l’ancien actionnaire principal, le groupe PPR de François PINAULT, avait conservé après l'introduction en Bourse de CFAO en 2009.

Au sein du conseil de surveillance de CFAO, qui doit se réunir le 4 septembre 2012, l'expectative est de rigueur. Sont surtout attendues les intentions stratégiques de TTC, qui doit déposer son offre argumentée devant l’Autorité des marchés financiers (AMF) d’ici le 15 septembre 2012.

A supposer que les ambitions du groupe japonais se concrétisent, CFAO serait alors valorisé à plus de 2,3 milliards €. TTC serait déjà en terrain connu, étant le partenaire historique de CFAO, distributeur exclusif de cette marque dans une vingtaine de pays d'Afrique de l'Ouest/centrale et dans les DOM-TOM.

Reste à savoir si cette opération ne cache pas les velléités de Toyota de démembrer ultérieurement l'enseigne française pour ne conserver que la branche automobile, de loin la plus rentable.

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Non inclus dans ce numéro de la Lettre du Continent

Pilatus lâchée de toutes parts

Le PDG de la société Pilatus, Abbas YOUSSEF, n’arrive pas à payer à temps ses contractants en vue d’un forage en fin d’année. Par ailleurs, SPTEC, qui devait lui trouver des partenaires, aurait jeté l’éponge.

La société Pilatus, dirigée par Abbas YOUSSEF, opératrice du permis de Ngoki dans la région de la Cuvette au Congo Brazzaville, ne devrait pas pouvoir honorer sa promesse de forer avant la fin de l’année. Plusieurs sources au ministère du pétrole à Brazzaville font part de l’incapacité de Pilatus à payer les travaux de gros œuvre pour préparer ce puits.

D’à peine quelques centaines de milliers de dollars, ceux-ci sont indispensables pour que la société de forage puisse accéder à la zone. De même, l’impossibilité de décaisser une avance à la compagnie Caroil, approchée pour ce travail de forage, rend les cadres du ministère pessimistes. Or, en 2011, le ministre congolais du pétrole, André-Raphaël LOEMBA, avait conditionné le renouvellement du permis de Ngoki pour Pilatus à un forage en 2012. Abbas YOUSSEF aurait donc désormais le couteau sous la gorge et pourrait rapidement perdre sa licence.

De plus, le cabinet de consulting parisien SPTEC, mandaté en juin par Abbas YOUSSEF pour trouver des partenaires sur Ngoki (AEI nº680), aurait récemment dénoncé son contrat et ne travaillerait plus pour l’homme d’affaires émirati.

Si SPTEC, dirigé par l’ex-vice-président de Sonatrach, Mustapha FAÏD, n’a pas confirmé cette information, il semble bien que le nombre des soutiens de Pilatus s’amenuise à Brazzaville. De même, l’ex-PDG d’Elf, Loïk Le FLOCH-PRIGENT, qui a travaillé pour Pilatus avant de se brouiller avec Youssef, chercherait à reprendre le permis.

Le FLOCH-PRIGENT peut compter pour ce faire sur ses séjours réguliers dans le pays et sur sa proximité avec le président congolais Denis SASSOU-NGUESSO.

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Vente de Passeport à Brazzaville

Une décision du gouvernement de SASSOU NGUESSO Denis avait été promulguée instituant la délivrance sans frais du Passeport à tous les citoyens Congolais, depuis plus d'une année.

Mais, comme à la suite de toutes les décisions de SASSOU NGUESSO Denis qui a perdu le sens de toute réalité, un véritable commerce s'exerce au sein de la Direction Générale de l'Immigration.

En effet, il est courant de se présenter devant tout bureau des services de l'immigration et être reçu par les intermédiaires des Colonels desdits locaux en quête de clientèle ; chacun peut d’ailleurs vérifier ces faits à Brazzaville.

En fait, le passeport congolais n'est plus délivré depuis les demandes d'Avril 2012 pour deux raisons officielles :

-      Rupture de "Cartons" et,

-      Panne de l'imprimante centrale

Ainsi donc, ne peut se voir octroyer le passeport que le citoyens congolais disposant de la somme de 100.000 FCFA Et cela est presque officialisé et institué dans les officines de l'immigration.

Un Colonel aux caractéristiques physiques suivantes est particulièrement recommandé pour obtenir rapidement un passeport

-      Petite taille

-      Crane rasé ou chauve

-      Boiteux des membres inférieurs

Dans nos prochains post, nous diffuserons leurs noms ainsi que leurs caractéristiques physiques.

Explosions du 4 mars 2012 : La Perspective du Procès

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Le ministre-menteur BOWAO, les généraux NDOLOU, MONDJO, DABIRA et cohorte ont comparu au tribunal

Par Ghys Fortuné DOMBE BEMBA (Talassa)

4 mars 2012Jeudi 23 août 2012 au Palais de justice de Brazzaville, le Doyen des juges d’instruction du Tribunal de grande instance, OKO-NGAKALA, a auditionné et confronté plusieurs personnes suspectes dans l’Affaire des explosions des munitions survenues le 4 mars dernier à l’ECRAMU (Mpila), dans la capitale congolaise.

Parmi ces suspects se trouvaient le général Charles Richard MONDJO, chef d’Etat–Major Général (CEMG) des Forces Armées Congolaises (FAC), le général Norbert DABIRA, inspecteur général des FAC, l’ancien ministre délégué à la Défense, Yvon NDOLOU, et le ministre-menteur Charles Zacharie BOWAO, délégué à la Défense nationale.

L’on se souviendra, au passage, que M. BOWAO avait induit en erreur, le jour du drame, non seulement le Commandant suprême des FAC, ministre de la Défense nationale et président de la République, Denis SASSOU NGUESSO, mais aussi le peuple congolais tout entier, pour avoir minimisé le nombre de morts, en indiquant qu’ils n’étaient que "4" au lieu de plus de 200 !!!

Ce jour–là, l’indignation était à son comble, au point que la nation tout entière avait réclamé sa démission immédiate du gouvernement, question de "l’éloigner de l’entourage du Chef de l’Etat où il fait ombrage", selon plusieurs observateurs.

Pour revenir à la journée du 23 août 2012, signalons qu’un fait curieux a été observé au Palais de justice. En effet, pendant que tout le monde avait aperçu les personnes interpellées dans le hall où elles attendaient d’être reçues dans le bureau du Doyen des juges, Charles Zacharie BOWAO n’était pas visible. Il était introuvable. "Mais, où est –il passé ?", s’est interrogé  le public.

Vérification faite, le ministre–menteur s’était terré dans le bureau des substituts du Procureur de la République (porte 16). Et il avait pris le soin de laisser surveiller l’entrée par ses gardes du corps. Comme s’il se trouvait dans son cabinet ministériel !

Et, du coup, les gardes du corps du fameux ministre délégué à la Défense nationale ont bloqué le passage aux usagers et autres visiteurs qui voulaient rencontrer les substituts du Procureur.

Cet excès de zèle, logiquement blâmable, est à mettre au passif du ministre – menteur et de ses lieutenants.

Chacun a fait sa déposition, mais les vrais responsables sont libres, à commencer par M. SASSOU NGUESSO

Lorsqu’est venu le temps de l’audition au bureau du Doyen des juges d’instruction, chaque personne concernée a fait sa déposition.

Pour le général DABIRA, par exemple, l’on se souviendra que bien avant le 4 mars 2012, il avait dressé son Rapport en attirant l’attention de sa hiérarchie sur le fait que les casernes étaient devenues vétustes, que les munitions et armes étaient mal entreposées, etc., et en suggérant leur déplacement hors de la ville.

L’on se souviendra aussi que le président de la République, Denis SASSOU NGUESSO, avait laissé entendre, le jour du drame, que "l’ordre de délocaliser les casernes militaires avait été donné depuis deux ans et demi (soit depuis mi-2009) ; que le financement pour la construction de nouvelles casernes avait été débloqué ; que les entreprises chargées de les construire étaient identifiées ; que les sites devant accueillir ces nouvelles casernes avaient été choisis et que cette construction allait commencer en 2012".

Mais, plusieurs observateurs de la scène politique congolaise depuis la survenue du drame de Mpila, pensent que le président de la République dit une chose et son contraire, ou n’est pas convaincant dans ses déclarations ou dans son justificatif.

La preuve ? Son ministre des Finances, du budget et du portefeuille public, Gilbert ONDONGO, l’a contredit devant le Parlement, en affirmant que dans aucun budget de l’Etat depuis 2009, il ne figure une ligne correspondant à la construction de nouvelles casernes militaires ! Et puis, le démenti du ministre a été soutenu par Clément MIERASSA, président du Parti social-démocrate congolais (PSDC), membre du Front des partis de l’Opposition congolaise (FPOC), au cours d’une récente conférence de presse.

De qui se moque-t-on ?

Du peuple souverain, bien sûr ! Mais le peuple n’en est pas dupe. Il a plutôt le sens du discernement. Pour établir les responsabilités des uns et des autres, le peuple ne passe pas par quatre chemins pour demander des réponses à ces quelques questions :

-      Où est passé cet argent dont parle M. SASSOU NGUESSO, puisqu’il ne se trouve pas au Trésor public d’après le ministre ONDONGO ?

-      S’il ne se trouve pas au Trésor, pourquoi ne le chercherait-on pas auprès de M. Jean Jacques BOUYA, ministre délégué général aux Grands Travaux, lui qui est compétent pour faire exécuter les marchés publics (comme les casernes militaires) dépassant 500 millions de Fcfa ?

-      Pourquoi le chef de l’Etat entretient-il un flou artistique autour du drame du 4 mars 2012 en évoquant le thèse d’un "complot" contre son régime, fomenté par quelques personnalités hostiles, alors que les auteurs du drame de Mpila sont connus ?

La chaîne des responsabilités

De l’avis du peuple, ces auteurs sont :

-      Le président de la République, qui a ordonné l’achat de ces armes et n’a pas suivi l’application de ses propres instructions depuis 2009 ;

-      Les personnes qui sont allées acheter ces armes et qui sont venues les entreposer à des endroits inappropriés. Notons, à ce sujet, que ces armes cohabitaient avec des engins appartenant aux entreprises de construction (comme SGE-C) qui utilisent de la dynamite pour concasser les pierres ;

-      Les hommes chargés de gérer les casernes militaires ;

-      Les spécialistes en armements, qui n’ont pas indiqué les précautions à prendre lorsqu’il s’agit de conserver des armes selon qu’elles sont vieilles ou neuves ;

-      Le CEMG que l’on veut disculper certainement au nom du principe "les loups qui ne se bouffent pas entre eux" (entendez par là, le juge et les suspects membres d’une même loge maçonnique).

Voici aujourd’hui cinq mois passés depuis la tragédie de Mpila. Et l’on en est encore à l’étape de l’instruction qui a tout l’air d’être une diversion. D’aucuns se demandent si le procès tant attendu sur les responsables des explosions du 4 mars ne va pas déboucher sur une parodie…

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Pendant que la grogne gagne les rangs des victimes du drame du 4 mars 2012, le général MOIGNY s’enferme dans son bureau

"Tous les cas se valent, le gouvernement traîne trop. Si rien n’est fait dans un délai raisonnable, nous prendrons d’autres dispositions. Au revoir les législatives, Adieu le 52ème anniversaire de l’indépendance de la République, revenons donc à nos moutons", dixit une victime en colère.

Depuis le 4 mars 2012 à ce jour, cinq mois se sont déjà écoulés, sans qu’aucun contact prometteur ne soit établi entre les familles sinistrées et le comité de crise commis à  la gestion des situations nées du drame de Mpila. L’ultime contact date depuis les obsèques des personnes décédées au cours de cette tragédie.

Le gouvernement peut se targuer d’avoir octroyé l’aide d’urgence qui, malheureusement à peine lancée,  a vécu le temps d’un feu de paille, avec toutes les difficultés auxquelles ce processus a été confronté. C’est un secret de polichinelle. La nonchalance du gouvernement doublée de l’incivisme et de la cupidité des agents du ministère des finances, qui, pour assouvir leurs appétits égoïstes -  disons-le sans sourciller - ont privilégié les pseudo-sinistrés au détriment des vrais, qui, depuis, vivotent encore sur le pavé.

Une jeune fille, la trentaine révolue, mère de deux enfants à sa charge et vendeuse au marché Ouenzé jusqu’au 4 mars 2012, amputée du pied gauche à hauteur de la cuisse, se dit indignée par l’attitude du gouvernement et de son chef SASSOU NGUESSO.

En effet, devenue inapte par la faute de ce gouvernement incapable d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, cette dame n’a reçu ni la fameuse allocation d’urgence de trois millions de francs CFA, ni l’aide des services sociaux, constituée d’un modique sac de riz de cinq kilogrammes et de quelques boîtes de tomate. Qui alors assurera sa pitance et celle de ses enfants ?

C’est à ce titre, qu’un comité informel, représentatif des mutilés, a improvisé une visite le jeudi 2 août 2012 à Brazzaville, au bureau du général MOIGNY, officier supérieur, responsable de la sécurité des sites des sinistrés pour aborder la question relative à leur prise en charge. Mais ce dernier s’est terré, comme un gamin, dans son luxueux bureau, esquivant les visiteurs en quête à la fois de la bonne information les concernant et de la suite donnée à cette crise.

Cette attitude que l’on pourrait qualifier de démissionnaire, sans être taxé de défenseur aveugle, n’est-elle pas une injure de la République aux sinistrés de la tragédie de Mpila ? Sinon, comment comprendre que le général MOIGNY puisse se comporter de cette manière, lui qui a bénéficié de la confiance du chef suprême des armées de notre pays, pour gérer une crise sans précédent ayant endeuillé plus de deux cent familles congolaises ?

Cette catastrophe, rappelons-le, a laissé derrière elle des orphelins, des veuves, des mutilés à vie. Le refus de général MOIGNY de recevoir ces sinistrés n’est-il pas un affront ? Alors que certaines fondations telles que Congo-Assistance s’attèlent à résoudre, tant soit peu, ces cas extrêmes aux côtés d’autres organismes caritatifs, la cadence ne semble pas être relayée par certaines personnalités, à l’image du général MOIGNY qui, après avoir fait la cuisine au beurre avec des primes perçues, dit-on, ne veulent plus rien entendre, encore moins communiquer avec les sinistrés.

Elles ignorent l’importance du dialogue, véritable antidote de la rumeur. Il faut peut-être rappeler au général MOIGNY que la communication est une arme sûre pour combattre l’intox et la manipulation.  Le mutisme dont a fait montre ce général, faucon du régime SASSOU, avant la célébration à Kinkala dans le Pool du 52ème anniversaire de l’indépendance du Congo, constitue une véritable raillerie  à l’égard de ces personnes meurtries par ce drame.

Deux d’entre elles ont rappelé : "Si rien n’est fait dans un délai bref, nous prendront des contacts avec d’autres ONG des droits de l’homme à l’étranger, qui porteront plainte à notre profit contre l’Etat congolais, responsable présumé de notre situation. Comme notre justice pue, nous irons ailleurs".

N’est-ce pas là, après les affaires aux nombreux rebondissements comme les disparus du Beach et les biens mal acquis, une autre épine dans le pied de SASSOU NGUESSO ? Visiblement, les nuages s’amoncellent au-dessus du toit du palais présidentiel du plateau.

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